[Ornella]Retour à la maison
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[Ornella]Retour à la maison
Butcher Mer 12 Déc - 6:55
Retour à la maison.
La jeune femme se dirigea vers le « petit palais » des Lucozzi. Comme ses compagnons, elle put remarquer les patrouilles terrestres et aériennes qui avaient été mises en place par le puissant clergé de Thémésia. Presque tous les habitants qu’elle croisa avaient le nez en l’air et devisaient sur ce qui avait pu motiver une telle surveillance. Cet événement vint perturber encore un peu plus la ville du peuple de Clémence.
Au palais, tout était calme, vraiment calme, ce qui était étonnant. D’habitude, le commandant était du genre matinal et il aimait pousser la chansonnette. Des chansons qui étaient toujours si poétiques et qui mettaient tellement bien la femme en valeur … Bref, ce matin-là, un silence de plomb nimbait le petit palais.
Un fait qui pouvait peut-être inquiéter la jeune femme.
En se rendant dans la pièce où ils prenaient leurs repas, elle fut soulagée (peut-être) de trouver un Salvatore qui était en train de dormir sur la table. Même en dormant, il tenait un verre de vin dans l’une de ses mains. Vu sa position et ses vêtements, Ornella pouvait facilement en déduire qu’il ne s’était pas couché. Il avait dû faire nuit blanche en attendant tout seul dans cette pièce.
Par contre, très rapidement, elle se rendit compte en contemplant le bordel qu’il y avait de tous les côtés qu’Astrid n’était toujours pas revenue …
Au palais, tout était calme, vraiment calme, ce qui était étonnant. D’habitude, le commandant était du genre matinal et il aimait pousser la chansonnette. Des chansons qui étaient toujours si poétiques et qui mettaient tellement bien la femme en valeur … Bref, ce matin-là, un silence de plomb nimbait le petit palais.
Un fait qui pouvait peut-être inquiéter la jeune femme.
En se rendant dans la pièce où ils prenaient leurs repas, elle fut soulagée (peut-être) de trouver un Salvatore qui était en train de dormir sur la table. Même en dormant, il tenait un verre de vin dans l’une de ses mains. Vu sa position et ses vêtements, Ornella pouvait facilement en déduire qu’il ne s’était pas couché. Il avait dû faire nuit blanche en attendant tout seul dans cette pièce.
Par contre, très rapidement, elle se rendit compte en contemplant le bordel qu’il y avait de tous les côtés qu’Astrid n’était toujours pas revenue …
Butcher- Ange
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Mer 12 Déc - 13:41
Ornella trouvait ça étrange. Elle n'avait pas l’habitude que le palais soit aussi calme. Avant de réveiller Salvatore, elle monta dans sa chambre. Elle voulait savoir si Armando était passé et si, avec un peu de chance, il était toujours là. Elle arriva devant sa chambre, tourna la poignée et poussa la porte...
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Mer 12 Déc - 16:59
En ouvrant la porte de sa chambre, la première chose qu'Ornella remarqua c'était la fenêtre qui était grande ouverte. Une brise légère s'engouffra par l'ouverture et fit voleter les rideaux. Puis, son regard balaya la chambre, mais il ne vit personne. Néanmoins, le lit était défait. Une personne s'était allongée dedans, mais visiblement, elle n'était déjà plus là …
Butcher- Ange
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Mer 12 Déc - 18:24
Ornella était déçue mais à cette heure-ci, elle se doutait un peu de trouver sa chambre vide. Elle regarda alentours afin de voir si le mot qu'elle avait laissé avait été décacheté et si un autre avait été laissé.
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Jeu 13 Déc - 7:17
La jeune femme n’eut pas à chercher bien longtemps. Un petit mot l’attendait sur sa table de chevet. Il avait été griffonné sur un bout de parchemin.
Je suis venu, mais tu n’étais pas là …
J’ai attendu, mais tu ne vins pas …
J’espère que tu vas bien.
Celui qui t’aime.
A.
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Jeu 13 Déc - 19:31
Ce fut avec un sourire empli de tendresse qu'Ornella lut ce petit mot. Il fallait qu'elle trouve un moyen de le contacter avant ce soir. Peut-être le trouvera-t-elle chez Antoine dans l'après-midi. Elle entreprit de faire une toilette expresse. Elle se rafraichit, se changea, peigna ses cheveux et les noua en une longue natte. La jeune femme était épuisée. Elle aurait voulu dormir un peu mais cela attendrait. Elle décida alors d'aller réveiller Salvatore.
En arrivant dans la salle à manger, elle s'arrêta un instant pour observer le vieux commandant. En le regardant, à ce moment précis, qui pourrait croire qu'il avait été quelqu'un, qu'il avait été son sauveur. Elle s'approcha de lui, posa une main sur son épaule et d'une voix douce entreprit de le réveiller :
"Mon cher Salvatore, réveillez-vous... Salvatore... Avez-vous vu Astrid?"
De toute évidence, le commandant avait du mal à se réveiller, il devait surement être en train de rêver d'un bateau rempli de femmes et de rhum...
En arrivant dans la salle à manger, elle s'arrêta un instant pour observer le vieux commandant. En le regardant, à ce moment précis, qui pourrait croire qu'il avait été quelqu'un, qu'il avait été son sauveur. Elle s'approcha de lui, posa une main sur son épaule et d'une voix douce entreprit de le réveiller :
"Mon cher Salvatore, réveillez-vous... Salvatore... Avez-vous vu Astrid?"
De toute évidence, le commandant avait du mal à se réveiller, il devait surement être en train de rêver d'un bateau rempli de femmes et de rhum...
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Ven 14 Déc - 11:59
Et pourtant, non, en tout cas, ce n’était pas l’impression que son visage donnait. Le vieux commandant n’avait pas l’air de dormir paisiblement, mais plutôt de dormir par dépit parce qu’il n’arrivait plus à tenir éveillé. Il se réveilla avec des marques sur le visage parce que sa tête reposait directement sur la table.
Par contre, curieusement, il avait l’air d’être étonnement sobre. Ses yeux trahissaient une lucidité qu’on lui avait rarement vue dans le regard. Il se pétrit le visage de la main, avant de tourner la tête vers la jeune Léoni. L’occupant des lieux tenta de réunir ses idées avant de prendre la parole.
- Merde !
- C’est déjà le matin ?
- J’ai un putain de torticolis !
- Non … Astrid n’est toujours pas revenue … Je l’ai attendu toute la nuit et … Personne …
- Je commence vraiment à m’inquiéter … Et où est l’autre idiot d’Ezio ?!
- Et les autres, ils sont où ?
Sa main attrapa le verre de vin qui était à moitié plein et elle commença à l’emporter vers ses lèvres. Cependant, son geste se figea et il le reposa sur la table.
- Il faut que nous la retrouvions …
Pour une fois, le vieil homme était plus que sérieux.
Par contre, curieusement, il avait l’air d’être étonnement sobre. Ses yeux trahissaient une lucidité qu’on lui avait rarement vue dans le regard. Il se pétrit le visage de la main, avant de tourner la tête vers la jeune Léoni. L’occupant des lieux tenta de réunir ses idées avant de prendre la parole.
- Merde !
- C’est déjà le matin ?
- J’ai un putain de torticolis !
- Non … Astrid n’est toujours pas revenue … Je l’ai attendu toute la nuit et … Personne …
- Je commence vraiment à m’inquiéter … Et où est l’autre idiot d’Ezio ?!
- Et les autres, ils sont où ?
Sa main attrapa le verre de vin qui était à moitié plein et elle commença à l’emporter vers ses lèvres. Cependant, son geste se figea et il le reposa sur la table.
- Il faut que nous la retrouvions …
Pour une fois, le vieil homme était plus que sérieux.
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Ven 14 Déc - 17:24
Ornella s'assit à côté de lui :
"L'autre idiot d'Ezio va bien, il est surement encore sur le bateau de Ruby. Quant aux autres, ils se sont éparpillés dans la ville et pour le moment ils vont bien. Nous avons beaucoup de chose à faire aujourd'hui."
Ornella se massa les tempes avant de reprendre, elle était tellement lasse :
"Je suis inquiète pour Astrid mais je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où je pourrai la chercher. De plus, le temps nous fait cruellement défaut. Ce soir, nous allons essayer d'attraper ce salaud d'Archibald afin de mettre fin aux enlèvements et afin de venger la sœur d'Ezio. Nous devons réunir le plus de monde possible. Pour ma part, il me faut trouver Il Rovo, voir Antoine, avoir une entrevue avec les frères Lucozzi . Ceci dit si vous avez la moindre idée de l'endroit où elle se trouve, nous pourrions faire quelque chose."
"L'autre idiot d'Ezio va bien, il est surement encore sur le bateau de Ruby. Quant aux autres, ils se sont éparpillés dans la ville et pour le moment ils vont bien. Nous avons beaucoup de chose à faire aujourd'hui."
Ornella se massa les tempes avant de reprendre, elle était tellement lasse :
"Je suis inquiète pour Astrid mais je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où je pourrai la chercher. De plus, le temps nous fait cruellement défaut. Ce soir, nous allons essayer d'attraper ce salaud d'Archibald afin de mettre fin aux enlèvements et afin de venger la sœur d'Ezio. Nous devons réunir le plus de monde possible. Pour ma part, il me faut trouver Il Rovo, voir Antoine, avoir une entrevue avec les frères Lucozzi . Ceci dit si vous avez la moindre idée de l'endroit où elle se trouve, nous pourrions faire quelque chose."
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Lun 17 Déc - 10:05
Hrp : texte réservé à des lecteurs adultes ! Langage grossier parce que le personnage et la situation le nécessite. 
Le vieil homme écouta les paroles de l’ancienne courtisane sans sourciller. Son visage était placide, semblable à la surface d’une mer d’huile. Une vision qui ne présageait rien de bon. Surtout lorsqu’on connaissait le bonhomme. Sa main attrapa délicatement le verre qui se trouvait sur la table. Ses doigts le firent tourner tranquillement. La scène dura quelques battements de cœur.
Puis, il prit la parole.
- Venger la sœur d’Ezio ?
C’était une question rhétorique qu’il se posait à lui-même. Il savait très bien ce que cela signifiait. Il baissa la tête afin que ses yeux puissent se perdre quelque part entre les miettes qui constellaient la table. Le verre continuait de danser la valse entre les doigts de l’ancien commandant.
Un rictus de colère traversa son visage pendant qu’il se mit à ricaner dans sa barbe. Il ricanait, mes ses lèvres n’arrivaient pas à s’étirer. Son rire était le fruit d’une réaction nerveuse. Le merdier dans sa tête commençait à émousser sa volonté qui jusque-là s’était révélée sans faille. Son corps trembla des pieds à la tête. Ses doigts arrêtèrent de faire tourner le verre. Les mauvaises nouvelles et la disparition d’Astrid le poussèrent à bout.
Sans prévenir, il envoya violemment le verre contre le mur d’en face. Ce dernier éclata en mille morceaux qui tombèrent lentement sur le sol comme si le temps ralentissait sa course. Salvatore se leva d’un bond et renversa la table au passage. Il alla à la fenêtre et regarda dehors. Il prit la parole en continuant de regarder dehors.
- Et merde ! Putain de merde !
- Cela fait maintenant trop d’années que je reste ici … Dans cette putain de cachette dorée qui finira par devenir mon tombeau …
- Je reste ici à rien branler ! Si ce n’est de boire pour oublier ! Pour patienter avant mon voyage jusqu’à Necris !
- Jusqu’à maintenant, j’avais de la compagnie … J’avais au moins quelqu’un à qui parler … Mais elle partie …
- Pas besoin d’être un mec super intelligent pour comprendre qu’elle est sortie la nuit où Ezio n’est pas rentré … Elle s’inquiétait pour lui … Elle est partie à sa recherche et seules les déesses savent ce qui lui est arrivé et où elle est …
Ses mains se crispèrent quelques secondes sur le bord de la fenêtre. Puis, il se retourna d’un seul coup pour poser son regard sur la jeune femme qui se trouvait encore assise sur sa chaise.
- Si je reste ici à cogiter … Vous finirez par me retrouver pendu à un de ces lustres.
- Alors, j’en ai rien à foutre de tous ces fils de pute ! J’en leur pisse au cul à tous !
- Je veux sortir d’ici !! Je veux leur cracher à la gueule à tous ces enculés qui ont pourri ma vie !!!
- Je veux me battre ! J’en ai marre de rester là à rien foutre !
- Emmener-moi avec vous !
Salvatore ne rigolait pas. Il était sérieux, mais pire que ça, il était sobre. Si ses yeux pouvaient lancer des flammes, alors, le palais des Lucozzi ne serait plus qu’un petit amas de cendres. L’ancien commandant attendait une réponse de la jeune Léoni.
Puis, il prit la parole.
- Venger la sœur d’Ezio ?
C’était une question rhétorique qu’il se posait à lui-même. Il savait très bien ce que cela signifiait. Il baissa la tête afin que ses yeux puissent se perdre quelque part entre les miettes qui constellaient la table. Le verre continuait de danser la valse entre les doigts de l’ancien commandant.
Un rictus de colère traversa son visage pendant qu’il se mit à ricaner dans sa barbe. Il ricanait, mes ses lèvres n’arrivaient pas à s’étirer. Son rire était le fruit d’une réaction nerveuse. Le merdier dans sa tête commençait à émousser sa volonté qui jusque-là s’était révélée sans faille. Son corps trembla des pieds à la tête. Ses doigts arrêtèrent de faire tourner le verre. Les mauvaises nouvelles et la disparition d’Astrid le poussèrent à bout.
Sans prévenir, il envoya violemment le verre contre le mur d’en face. Ce dernier éclata en mille morceaux qui tombèrent lentement sur le sol comme si le temps ralentissait sa course. Salvatore se leva d’un bond et renversa la table au passage. Il alla à la fenêtre et regarda dehors. Il prit la parole en continuant de regarder dehors.
- Et merde ! Putain de merde !
- Cela fait maintenant trop d’années que je reste ici … Dans cette putain de cachette dorée qui finira par devenir mon tombeau …
- Je reste ici à rien branler ! Si ce n’est de boire pour oublier ! Pour patienter avant mon voyage jusqu’à Necris !
- Jusqu’à maintenant, j’avais de la compagnie … J’avais au moins quelqu’un à qui parler … Mais elle partie …
- Pas besoin d’être un mec super intelligent pour comprendre qu’elle est sortie la nuit où Ezio n’est pas rentré … Elle s’inquiétait pour lui … Elle est partie à sa recherche et seules les déesses savent ce qui lui est arrivé et où elle est …
Ses mains se crispèrent quelques secondes sur le bord de la fenêtre. Puis, il se retourna d’un seul coup pour poser son regard sur la jeune femme qui se trouvait encore assise sur sa chaise.
- Si je reste ici à cogiter … Vous finirez par me retrouver pendu à un de ces lustres.
- Alors, j’en ai rien à foutre de tous ces fils de pute ! J’en leur pisse au cul à tous !
- Je veux sortir d’ici !! Je veux leur cracher à la gueule à tous ces enculés qui ont pourri ma vie !!!
- Je veux me battre ! J’en ai marre de rester là à rien foutre !
- Emmener-moi avec vous !
Salvatore ne rigolait pas. Il était sérieux, mais pire que ça, il était sobre. Si ses yeux pouvaient lancer des flammes, alors, le palais des Lucozzi ne serait plus qu’un petit amas de cendres. L’ancien commandant attendait une réponse de la jeune Léoni.
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Mar 18 Déc - 9:41
Ornella sursauta lorsque Salvatore jeta le verre de vin. Le voir comme ça était inhabituel pour la jeune femme. Lorsqu'il lui demanda de l’emmener avec eux, elle eut envie de crier "NON", c'est à ce moment précis qu'elle se rendit compte à quel point elle tenait à lui. C'était le seul lien qui l'unissait encore à ses parents, à son frère. Elle ne voulait pas le perdre mais elle ne pouvait pas refuser.
C'est avec une voix douce qu'Ornella s'adressa à lui :
"Salvatore, vous pourriez ne jamais revenir... Tout comme chacun d'entre nous. Je préfèrerai que vous restiez ici mais je ne peux refuser. Si vous voulez venir avec nous, venez. Vous n'êtes aucunement obligé de nous suivre sur l'île, vous pourriez rester sur le bateau et surveiller nos arrières?"
C'est avec une voix douce qu'Ornella s'adressa à lui :
"Salvatore, vous pourriez ne jamais revenir... Tout comme chacun d'entre nous. Je préfèrerai que vous restiez ici mais je ne peux refuser. Si vous voulez venir avec nous, venez. Vous n'êtes aucunement obligé de nous suivre sur l'île, vous pourriez rester sur le bateau et surveiller nos arrières?"
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Mer 19 Déc - 9:45
Les paroles de la jeune femme réussirent à le calmer, mais seulement un peu. Sa cage thoracique se soulevait frénétiquement et il tentait de reprendre son souffle. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas mis dans un tel état de rage. Il souffla et retourna vers la fenêtre en ruminant dans sa barbe. Qu’il était dur de sentir le poids des années peser sur son dos. Avant, personne n’aurait osé lui parler de la sorte. Rester tranquille, alors qu’il avait besoin de se défouler un peu sur toutes ces ordures qui empestaient la ville de Clémence. Ses mains œuvrèrent pour ouvrir la fenêtre. Une petite brise entra dans la pièce. L’air était chargé d’iode et ranima de vieux souvenirs chez ce vieux loup de mer. Il gonfla ses poumons avant d’expulser tout l’air qu’ils contenaient.
Une fois de plus, il prit la parole sans se retourner. Pour le moment, il préférait rester à la fenêtre pour continuer à recevoir cette brise en pleine face.
- J’en suis bien conscient … Et ce ne serait pas la première fois … Tu n’étais pas née que je mettais déjà ma vie en danger pour cette putain de ville …
Il marqua une petite pause. Puis, il se retourna.
- Seulement, il est vrai que je ne suis plus tout jeune … La première ligne ce n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse … Même si ça m’aurait fait plaisir de planter quelques enculés.
- Par contre … Sur un navire … Malgré, mon âge … Je pense encore pouvoir être utile …
Son regard était implacable. Il ferait presque peur.
- Alors ? C’est décidé, je couvrirais vos petites fesses avec grand plaisir !
- Surtout si cela devait se faire avec de la poudre … Oui …
- BEAUCOUP DE POUDRE !!
- Alors c’est quoi la suite, mademoiselle Léoni ?
Une fois de plus, il prit la parole sans se retourner. Pour le moment, il préférait rester à la fenêtre pour continuer à recevoir cette brise en pleine face.
- J’en suis bien conscient … Et ce ne serait pas la première fois … Tu n’étais pas née que je mettais déjà ma vie en danger pour cette putain de ville …
Il marqua une petite pause. Puis, il se retourna.
- Seulement, il est vrai que je ne suis plus tout jeune … La première ligne ce n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse … Même si ça m’aurait fait plaisir de planter quelques enculés.
- Par contre … Sur un navire … Malgré, mon âge … Je pense encore pouvoir être utile …
Son regard était implacable. Il ferait presque peur.
- Alors ? C’est décidé, je couvrirais vos petites fesses avec grand plaisir !
- Surtout si cela devait se faire avec de la poudre … Oui …
- BEAUCOUP DE POUDRE !!
- Alors c’est quoi la suite, mademoiselle Léoni ?
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Dim 30 Déc - 21:10
Ornella ne partageait pas le même enthousiasme que Salvatore. Elle avait envie d'en finir avec toutes ces histoires ou du moins d'avancer mais elle avait peur de perdre un être proche lors de la bataille.
"Soit. Vous serez des nôtres. Quant à la suite et bien je dois absolument parler à Il Rovo. Faut-il encore que je le trouve... Je repasserai par ici avant de partir pour le...la mission, histoire d'enfiler quelque chose de plus pratique pour le combat. Cela vous laisse le temps de vous préparer."
Avant de partir, elle déposa un léger baiser sur le front de Salvatore.
Ornella prit alors la direction de la maison d'Antoine.
"Soit. Vous serez des nôtres. Quant à la suite et bien je dois absolument parler à Il Rovo. Faut-il encore que je le trouve... Je repasserai par ici avant de partir pour le...la mission, histoire d'enfiler quelque chose de plus pratique pour le combat. Cela vous laisse le temps de vous préparer."
Avant de partir, elle déposa un léger baiser sur le front de Salvatore.
Ornella prit alors la direction de la maison d'Antoine.
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Butcher Ven 4 Jan - 8:02
La jeune femme laissa l’ancien militaire seul. Ce dernier monta dans ses appartements afin de réunir les maigres affaires dont il disposait. Il était à présent seul dans le « petit palais » des Lucozzi puisque Astrid n’était toujours pas revenue.
Ornella se mit en route pour Brizzi. Que ce soit à pied, à cheval ou en calèche cela allait prendre du temps. À cette heure-là, les rues étaient pleines de monde et ce jour-là encore plus que d’habitude. Partout des petits groupes de gens s’étaient réunis spontanément pour regarder l’impressionnant ballet des anges qui se déroulait au-dessus de leurs têtes. Tout le monde y allait de sa petite théorie. Cependant, leurs visages étaient maussades. Puisque cet événement venait s’ajouter à une liste d’évènements inquiétants qui commençait à devenir aussi longue que le bras.
Quoi qu’il en soit, elle quitta Clémence et son tumulte pour arriver à Brizzi. Très rapidement, elle fut admise à pénétrer dans la vaste demeure du maître d’armes. Ce dernier était assis sur un petit banc en pierre dans la cour qui se trouvait derrière la maison. Parfaitement immobile, le vieil homme ressemblait à une statue de marbre dont le regard se perdait sur le « chenal des maudits ».
La petite domestique accompagna Ornella jusqu’à lui. Avec le soleil qui tapait, l’ancienne courtisane remarqua que son ombre n’était pas présente. D’ailleurs depuis son arrivée, elle ne l’avait vue nulle part.
Le Chevalier D’orgueil donnait l’impression d’être absorbé par sa contemplation. Néanmoins, il prit la parole sans se retourner.
- Bonjour, Mademoiselle Léoni.
- Vous êtes bien matinale aujourd’hui.
Ornella se mit en route pour Brizzi. Que ce soit à pied, à cheval ou en calèche cela allait prendre du temps. À cette heure-là, les rues étaient pleines de monde et ce jour-là encore plus que d’habitude. Partout des petits groupes de gens s’étaient réunis spontanément pour regarder l’impressionnant ballet des anges qui se déroulait au-dessus de leurs têtes. Tout le monde y allait de sa petite théorie. Cependant, leurs visages étaient maussades. Puisque cet événement venait s’ajouter à une liste d’évènements inquiétants qui commençait à devenir aussi longue que le bras.
Quoi qu’il en soit, elle quitta Clémence et son tumulte pour arriver à Brizzi. Très rapidement, elle fut admise à pénétrer dans la vaste demeure du maître d’armes. Ce dernier était assis sur un petit banc en pierre dans la cour qui se trouvait derrière la maison. Parfaitement immobile, le vieil homme ressemblait à une statue de marbre dont le regard se perdait sur le « chenal des maudits ».
La petite domestique accompagna Ornella jusqu’à lui. Avec le soleil qui tapait, l’ancienne courtisane remarqua que son ombre n’était pas présente. D’ailleurs depuis son arrivée, elle ne l’avait vue nulle part.
Le Chevalier D’orgueil donnait l’impression d’être absorbé par sa contemplation. Néanmoins, il prit la parole sans se retourner.
- Bonjour, Mademoiselle Léoni.
- Vous êtes bien matinale aujourd’hui.
Butcher- Ange
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Re: [Ornella]Retour à la maison
Beriaskel Mar 8 Jan - 20:26
"Bonjour. Je cherche Armando et je pensais le trouver peut-être ici... Quoiqu'il en soit, j'ai à vous parler. Nous avons retrouvé Archibald, l'oncle bien-aimé d'Esteban, et nous allons passer à l'action cette nuit. Nous avons besoin d'aide et de conseils. J'aurai également besoin d'une séance d'entrainement supplémentaire. Je pense que cela ne pourra pas me faire de mal..."
La jeune femme s’approcha d'Antoine et lui raconta ce que ses camarades et elle avaient vu la nuit dernière. Dans son récit, elle insistait surtout sur les anges, ces créatures l'inquiétaient au plus au point...
La jeune femme s’approcha d'Antoine et lui raconta ce que ses camarades et elle avaient vu la nuit dernière. Dans son récit, elle insistait surtout sur les anges, ces créatures l'inquiétaient au plus au point...
Beriaskel- Comte/Comtesse
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