[Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
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[Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Hrp : une petite musique d'ambiance ...
Je veux sa tête !!
Le maître des lieux faisait la grimace. Il savait pourquoi ils étaient venus le voir ce matin. Ce genre de visite de courtoisie commençait à devenir une habitude. Pour être le podestat d’une ville comme Clémence, il ne suffisait pas d’avoir des états de service irréprochable, il fallait aussi en avoir l’envergure. Les épaules suffisamment larges pour arriver à se faire une place au milieu de toutes les intrigues politiques, mais aussi des vieilles querelles de la noblesse, du clergé et même de la bourgeoisie. Une force de caractère dont ne disposait pas l’actuel podestat de la ville, le seigneur Monteferro. Rupert Horstman le savait depuis sa nomination à ce poste tant convoité.
Lui, aussi était présent dans la pièce. Il exécuta à la perfection un salut militaire à l’intention des deux personnes qui venaient d’entrer dans la pièce. Il s’agissait de Flavio di Campo et de Giani Borgia. Le premier affichait un visage furibond pendant que le deuxième se contentait d’afficher une mine sérieuse tintée avec un zeste de sévérité. Le père d’Armando demanda à Rupert de s’en aller, mais Giani lui demanda de rester. Après tout, le père de Faustina avait déjà entendu parler de lui, en bien. Notamment par la famille da Fano, mais aussi directement par le podestat. Puis, ils eurent l’occasion de longuement discuter pendant le bal qui eut lieu dans le palais des Borgia.
Horstman resta dans la pièce en affichant un large sourire. La satisfaction se lisait sur son visage. Visiblement, pour le moment, son plan était vraiment sans accrocs. Il se mit en retrait et attendit tranquillement la suite des évènements. Son regard se tourna dans la direction de « Monteferro » qui visiblement n’était pas à l’aise en présence des deux patriarches les plus influents de la ville. Il savait qu’il allait prendre cher et ce fut Flavio di Campo qui lança les hostilités. Visiblement, il était chaud comme la braise.
- Monteferro !! Avez-vous du nouveau sur la capture de ce vil coquin « d’Il Rovo » ?!
- Je croyais que sa capture ne posait aucun problème ?!
- Pourquoi sa tête n’est pas encore sur une pique en train de faire le tour de la ville ?!
- Vous attendez quoi ? Que tout Néolim apprenne qu’à Clémence un homme portant un masque est capable de tenir tête à toute une ville ?!
Le visage du podestat se décomposa et il se tortillait sur sa chaise de manière ridicule à chaque fois que Flavio di Campo ouvrait la bouche. D’ailleurs, ce dernier tapa du poing sur la table. Il tapa si fort qu’il renversa les deux coupes de vin qui y étaient posées. Le liquide rouge carmin se répandit sur une partie de l’immense table avant de couler sur la magnifique tapisserie qui recouvrait le sol.
- Je vais êtres clair avec vous ! Je vous donne un mois pour me ramener la tête de ce carnaval ambulant !
- Je me fiche des méthodes que vous utiliserez ! Mais, je veux le voir pendre par les couilles dans l’une de vos geôles !
- Plus jamais, je ne veux être le centre des railleries ! Je ne veux plus être la cible des sarcasmes de Guillermo !! Même un roi n’a pas le droit de venir dans notre ville et de nous rire au nez !! Même si c’est allié ! Nous sommes en train de perdre notre crédibilité à cause d’une seule personne ?!
- Comment fait-il pour s’introduire dans nos palais afin de nous piller sans la moindre vergogne ?
Horstman se délectait de la situation pendant que Monteferro tremblait sous la colère du père d’Armando. Il réussit quand même à bredouiller une réponse à celui qui venait de lui passer un monumental savon.
- Mais … Heu … Je suis désolé …
Le podestat déglutit avant de poursuivre.
- Mon seigneur … Mais … Personne … Personne ne … Personne ne sait rien …
- Et … Et … Que va dire le Doge ? Je … Je ne … Je ne … Je ne peux pas me permettre de … Faire ce que je veux …
La réponse de Flavio di Campo ne se fit pas attendre et tonna dans la pièce.
- LE DOGE EST MOURANT !!! CELA FAIT COMBIEN DE TEMPS QU’IL NE SORT PLUS DE SON PALAIS ? CE VIEUX DEBRIS NE DOIT MEME PAS SAVOIR CE QUI SE PASSE EN VILLE !
- NOUS ALLONS DIRIGER CETTE VILLE DANS UN FUTUR TRES PROCHE !!! DAVIERI C’EST DEJA DU PASSE !!!!
- PERSONNE NE SAIT RIEN OU PERSONNE NE VEUT RIEN DIRE ?!
Ses paroles raisonnèrent sur le mur juste le temps de quelques battements de cils. Puis, un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Monteferro n’osait plus parler, le père de Faustina n’avait rien à ajouter. Tout avait été dit et il attendait surtout la réaction du podestat. Un podestat qui devait son poste aux deux nobles qui se tenaient juste en face de lui. Ces derniers n’avaient vraiment rien laissé au hasard.
Hortsman intervint juste à ce moment-là. Il s’avança et prit tranquillement la parole.
- Je pense que le Seigneur di Campo a raison lorsqu’il dit que « personne ne veut rien dire. »
- Très sincèrement, je pense qu’il n’y a pas seulement Il Rovo qui vous tienne tête. Il y a également tous ceux qui le protègent en ne collaborant pas avec la justice de cette ville.
- Toutes ces personnes sont des parjures ! Le petit peuple de cette ville ne respecte plus ceux qui leur donnent du travail. Ceux qui font en sorte qu’ils puissent avoir de quoi manger à la fin du mois. Et s’ils ne vous respectent plus, bientôt, ils ne vous craindront plus …
- Mes seigneurs, je pense qu’il est temps de passer au cran supérieur. S’ils ne veulent pas parler … Il faut les faire cracher tout ce qu’ils savent et ne veulent pas nous dire.
- Le couvre feu c’est bien … Pour commencer … Mais cela n’a donné aucun résultat, il faudrait passer à des … Méthodes un peu plus drastiques … La souffrance est un bon moyen pour faire sortir la vérité et les informations des bouches les plus récalcitrantes.
- La milice de cette ville devrait leur montrer qu’on ne badine pas avec la justice et l’ordre dans la ville de Clémence.
- Quand ils en auront marre de souffrir, ils finiront par vous balancer Il Rovo et avec un peu de chance, ils vous le livreront même sans que nous ayons à faire quoi que ce soit pour sa capture … Alors … Seigneur Monteferro ressaisissez-vous !
Giani Borgia approuva les paroles du condottiere en exécutant un petit signe de la tête. Quand à Flavio di Campo, il se tourna vers Horstman.
- Voilà qui est bien parlé !
- Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous venez de dire ! Ses moins que rien qui peuplent nos rues ne peuvent pas nous traiter de la sorte ! Après tout, c’est grâce à nous que cette ville prospèrent et pas à tous ces ignorants ! Ces cloportes qui encombrent nos rues !
Puis, il se tourna vers Monteferro.
- Vous avez entendu les paroles de votre ami ?
- Alors mettez-les en pratique si vous tenez à votre poste … Où alors, je serais obligé de vous demander de partir …
- Peut-être que vous devriez prendre ce monsieur comme conseiller !
Rupert Horstaman saisit l’occasion pour ce faire connaître au près du patriarche de la famille di Campo.
- Rupert Horstman pour vous servir.
Il s’inclina bien humblement devant le père d’Armando.
- Et bien … Rupert Horstman.
- Ce fut un plaisir et sachez que je retiendrais votre nom.
- Ce serait un honneur pour moi et mes hommes de pouvoir vous servir.
Le père d’Armando le salua avant de prendre congé. Giani Borgia en fit de même et sortit de la pièce à ses côtes.
Ils laissèrent derrière eux un Rupert Horstman qui était visiblement aux anges pendant que le podestat de la ville se tenait la tête avec ses deux mains. Visiblement, il était complètement dépité.
Lui, aussi était présent dans la pièce. Il exécuta à la perfection un salut militaire à l’intention des deux personnes qui venaient d’entrer dans la pièce. Il s’agissait de Flavio di Campo et de Giani Borgia. Le premier affichait un visage furibond pendant que le deuxième se contentait d’afficher une mine sérieuse tintée avec un zeste de sévérité. Le père d’Armando demanda à Rupert de s’en aller, mais Giani lui demanda de rester. Après tout, le père de Faustina avait déjà entendu parler de lui, en bien. Notamment par la famille da Fano, mais aussi directement par le podestat. Puis, ils eurent l’occasion de longuement discuter pendant le bal qui eut lieu dans le palais des Borgia.
Horstman resta dans la pièce en affichant un large sourire. La satisfaction se lisait sur son visage. Visiblement, pour le moment, son plan était vraiment sans accrocs. Il se mit en retrait et attendit tranquillement la suite des évènements. Son regard se tourna dans la direction de « Monteferro » qui visiblement n’était pas à l’aise en présence des deux patriarches les plus influents de la ville. Il savait qu’il allait prendre cher et ce fut Flavio di Campo qui lança les hostilités. Visiblement, il était chaud comme la braise.
- Monteferro !! Avez-vous du nouveau sur la capture de ce vil coquin « d’Il Rovo » ?!
- Je croyais que sa capture ne posait aucun problème ?!
- Pourquoi sa tête n’est pas encore sur une pique en train de faire le tour de la ville ?!
- Vous attendez quoi ? Que tout Néolim apprenne qu’à Clémence un homme portant un masque est capable de tenir tête à toute une ville ?!
Le visage du podestat se décomposa et il se tortillait sur sa chaise de manière ridicule à chaque fois que Flavio di Campo ouvrait la bouche. D’ailleurs, ce dernier tapa du poing sur la table. Il tapa si fort qu’il renversa les deux coupes de vin qui y étaient posées. Le liquide rouge carmin se répandit sur une partie de l’immense table avant de couler sur la magnifique tapisserie qui recouvrait le sol.
- Je vais êtres clair avec vous ! Je vous donne un mois pour me ramener la tête de ce carnaval ambulant !
- Je me fiche des méthodes que vous utiliserez ! Mais, je veux le voir pendre par les couilles dans l’une de vos geôles !
- Plus jamais, je ne veux être le centre des railleries ! Je ne veux plus être la cible des sarcasmes de Guillermo !! Même un roi n’a pas le droit de venir dans notre ville et de nous rire au nez !! Même si c’est allié ! Nous sommes en train de perdre notre crédibilité à cause d’une seule personne ?!
- Comment fait-il pour s’introduire dans nos palais afin de nous piller sans la moindre vergogne ?
Horstman se délectait de la situation pendant que Monteferro tremblait sous la colère du père d’Armando. Il réussit quand même à bredouiller une réponse à celui qui venait de lui passer un monumental savon.
- Mais … Heu … Je suis désolé …
Le podestat déglutit avant de poursuivre.
- Mon seigneur … Mais … Personne … Personne ne … Personne ne sait rien …
- Et … Et … Que va dire le Doge ? Je … Je ne … Je ne … Je ne peux pas me permettre de … Faire ce que je veux …
La réponse de Flavio di Campo ne se fit pas attendre et tonna dans la pièce.
- LE DOGE EST MOURANT !!! CELA FAIT COMBIEN DE TEMPS QU’IL NE SORT PLUS DE SON PALAIS ? CE VIEUX DEBRIS NE DOIT MEME PAS SAVOIR CE QUI SE PASSE EN VILLE !
- NOUS ALLONS DIRIGER CETTE VILLE DANS UN FUTUR TRES PROCHE !!! DAVIERI C’EST DEJA DU PASSE !!!!
- PERSONNE NE SAIT RIEN OU PERSONNE NE VEUT RIEN DIRE ?!
Ses paroles raisonnèrent sur le mur juste le temps de quelques battements de cils. Puis, un silence de plomb s’abattit sur la pièce. Monteferro n’osait plus parler, le père de Faustina n’avait rien à ajouter. Tout avait été dit et il attendait surtout la réaction du podestat. Un podestat qui devait son poste aux deux nobles qui se tenaient juste en face de lui. Ces derniers n’avaient vraiment rien laissé au hasard.
Hortsman intervint juste à ce moment-là. Il s’avança et prit tranquillement la parole.
- Je pense que le Seigneur di Campo a raison lorsqu’il dit que « personne ne veut rien dire. »
- Très sincèrement, je pense qu’il n’y a pas seulement Il Rovo qui vous tienne tête. Il y a également tous ceux qui le protègent en ne collaborant pas avec la justice de cette ville.
- Toutes ces personnes sont des parjures ! Le petit peuple de cette ville ne respecte plus ceux qui leur donnent du travail. Ceux qui font en sorte qu’ils puissent avoir de quoi manger à la fin du mois. Et s’ils ne vous respectent plus, bientôt, ils ne vous craindront plus …
- Mes seigneurs, je pense qu’il est temps de passer au cran supérieur. S’ils ne veulent pas parler … Il faut les faire cracher tout ce qu’ils savent et ne veulent pas nous dire.
- Le couvre feu c’est bien … Pour commencer … Mais cela n’a donné aucun résultat, il faudrait passer à des … Méthodes un peu plus drastiques … La souffrance est un bon moyen pour faire sortir la vérité et les informations des bouches les plus récalcitrantes.
- La milice de cette ville devrait leur montrer qu’on ne badine pas avec la justice et l’ordre dans la ville de Clémence.
- Quand ils en auront marre de souffrir, ils finiront par vous balancer Il Rovo et avec un peu de chance, ils vous le livreront même sans que nous ayons à faire quoi que ce soit pour sa capture … Alors … Seigneur Monteferro ressaisissez-vous !
Giani Borgia approuva les paroles du condottiere en exécutant un petit signe de la tête. Quand à Flavio di Campo, il se tourna vers Horstman.
- Voilà qui est bien parlé !
- Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous venez de dire ! Ses moins que rien qui peuplent nos rues ne peuvent pas nous traiter de la sorte ! Après tout, c’est grâce à nous que cette ville prospèrent et pas à tous ces ignorants ! Ces cloportes qui encombrent nos rues !
Puis, il se tourna vers Monteferro.
- Vous avez entendu les paroles de votre ami ?
- Alors mettez-les en pratique si vous tenez à votre poste … Où alors, je serais obligé de vous demander de partir …
- Peut-être que vous devriez prendre ce monsieur comme conseiller !
Rupert Horstaman saisit l’occasion pour ce faire connaître au près du patriarche de la famille di Campo.
- Rupert Horstman pour vous servir.
Il s’inclina bien humblement devant le père d’Armando.
- Et bien … Rupert Horstman.
- Ce fut un plaisir et sachez que je retiendrais votre nom.
- Ce serait un honneur pour moi et mes hommes de pouvoir vous servir.
Le père d’Armando le salua avant de prendre congé. Giani Borgia en fit de même et sortit de la pièce à ses côtes.
Ils laissèrent derrière eux un Rupert Horstman qui était visiblement aux anges pendant que le podestat de la ville se tenait la tête avec ses deux mains. Visiblement, il était complètement dépité.
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Qu'il profite pendant qu'il le peut encore. Bientôt, c'est sa tête qui ornera une pique. Pique que nous pourrons planter devant le palais des Borgia...
Jrag- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 784
Age : 37
Date d'inscription : 13/09/2011
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Hihihihihihihihihihihihihihihi
J'aime beaucoup les paroles du père di Campo au sujet d'Il Rovo
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Ca donne envie d'avancer !!!
J'ai hâte de voir la tête de Di Campo lorsqu'il apprendra que Il Rovo est son fils !!!
Il y en a certains qui mériterait d'avoir une bonne correction !!!
J'ai hâte de voir la tête de Di Campo lorsqu'il apprendra que Il Rovo est son fils !!!
Il y en a certains qui mériterait d'avoir une bonne correction !!!
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Une bonne correction ? Hummmm ... Je vois ... Comme certains miliciens ?
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
LOL, je croyais qu'elle voulait revoir Batista ?
En fait, Loubna veut choper tous les mecs qu'elle croise ?
En fait, Loubna veut choper tous les mecs qu'elle croise ?
Re: [Ambiance] Je veux sa tête !!!!!!
Ca y est ! Loubna veut voir Dondolo, donc tout de suite elle veut le pécho !
Dondolo est rigolo ! il fait bien rire Loubna
Dondolo est rigolo ! il fait bien rire Loubna
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