[Evènement] Début d'une guerre commerciale !

**Butcher** Sam 25 Juin - 11:35

17 ème jour de sommerzeit !

Début d’une guerre commerciale !

BIMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!!

L’imposant poing percuta la mâchoire du combattant embarquée avec une puissance absolument hors normes. C’était un véritable missile à hématomes. Quelques dents sautèrent en dehors de la bouche pour signaler que la mâchoire venait de prendre cher, très cher. Le malheureux allait devoir se nourrir avec une paille pour le restant de ses jours. Les dents volèrent et précédèrent le corps du guerrier puisqu’il fut également projeté par la puissance de l’impact. Le coup venait d’un homme d’un âge avancé à la musculature toujours aussi imposante. Il était habillé avec un curieux mélange de vêtements. En effet, il portait un pantalon à la mode sartosienne. Torse nu, il chaussait des bottes en cuirs noir fourrées par de la fourrure de loup. En guise de cape, il avait une peau de loup qui lui couvrait les épaules et la moitié du dos.

Cette personne ne faisait pas dans le détail. Accompagné de ces hommes, des pirates, il venait d’investir un énorme navire marchand. Un navire marchand qui portait l’emblème de la famille la plus puissante de Marienburg …

Je suis sûr que toi lecteur, tu vois très bien de qui je veux parler et je présents même qu’un petit sourire est en train de naître sur ton visage.

Quoi qu’il en soit, ce personnage, malgré son âge ne faisait aucun cadeau à ses ennemis. Ceux qui croisaient sa route et qui tentaient de le battre, de le mettre hors d’état de nuire se mangeaient une énorme correction. Le genre de correction qui était capable de vous ôter toute velléité bagarreuse pour le reste de votre vie.

Il n’avait pas besoin d’armes, ni d’armure. Il ne voulait pas faire honte à Ulric. Il combattait avec ses poings, ses jambes, mais aussi avec sa tête faut pas croire ! Il se servait de sa tête pour administrer d’énormes coups de boules. Il fit très vite le vide autour de lui. Des os craquèrent et se fracturèrent. Des corps volèrent dans tous les sens, mais surtout par-dessus bord. Visiblement la victoire était sur le point d’être acquise. Encore une, c’était déjà le troisième navire de cette famille qu’ils abordaient et qu’ils dépouillaient de leurs marchandises sans aucune vergogne.

Présentant la victoire et heureux d’être une nouvelle fois au cœur de la bataille, le roi des pirates ne pu s’empêcher de crier son bonheur et sa philosophie de vie à qui voulait l’entendre. Sa voix était puissante et reconnaissable entre mille à cause de son petit accent issu de son reikspiel maternel.

- RIEN NE VAUT UNE BONNE BASTON POUR ELIMINER TOUT CE QU’IL Y A DE MAUVAIS DANS LE SYSTEME !

Un pirate s’approcha de son souverain afin de lui glisser quelques mots.

- Majesté !

BIMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!

L’homme n’eut pas le temps d’en dire davantage. Il venait de recevoir une bonne grosse mandale dans le nez. Ses cartilages cédèrent et du sang se mit à couler à gros bouillon de ses narines.

- Abrutit, je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça ! Gaspard suffira ! Capiche ?!

L’homme opina du chef en se tenant le nez. Il avait presque les larmes au bord des yeux. Malgré ce traitement un peu rude, tous ces pirates étaient fiers de servir ce monarque plein de panache qui les menait dans une guerre contre les navires marchand venant de Marienburg et qui appartenait tous à cette famille.

L’homme pris le temps de déchirer des morceaux de vêtement afin de les rouler en boulettes pour les mettre dans ses narines afin de tenter d’endiguer son hémorragie nasale. Lorsque ce fut fait, il reprit la parole en faisant gaffe à ne plus commettre d’impair.

- Gaspard ! La victoire est consommée, ils se rendent ! Toute la marchandise est à nous ! Il en y a vraiment pour un bon paquet d’or ! A ce rythme nous allons vraiment gagner une blinde !!

Malgré sa tirade, l’homme semblait perplexe et Gaspard le remarqua.

- Qu’est-ce qu’il y a ?! J’ai l’impression qu’il y a quelque-chose qui turlupine ton petit crâne de piaf, alors accouche avant que je m’énerve !

- Oui … Heu … Oui … Je me demandais pourquoi nous n’attaquions que les bateaux qui appartiennent à la famille « de van Kuypers » ?

La réponse ne se fit pas attendre. Elle fut simple et aussi directe qu’un coup de poing dans la tronche.

- Parce qu’un vieil ami me l’a demandé !