[Evènement] La guerre des pièces jaunes !

**Butcher** Lun 28 Fév - 15:46

Fin de la première semaine du mois de sommerzeit.

La guerre des pièces jaunes !

Les personnes qui étaient présentes dans l’immense salle attendaient que le patriarche prenne la parole. Ce dernier, assis au bout de l’immense table semblait réfléchir. Ses petits yeux noirs se perdaient dans le mur d’en face. Pour le moment, il ne regardait personne. Sa figure était pleine de rides profondes qui lui donnait l’apparence d’un vieux cuir. Ses coudes étaient posés sur la table et ses mains dessinaient un triangle devant sa bouche. C’était sa pose pour réfléchir. Le silence était total parce qu’il détestait que l’on fasse du bruit pendant qu’il sollicitait ses neurones et personne ne voulait essuyer une violente colère du maître de la famille De Van Kuypers.

Le vieil homme rompit sa position et pris la parole sans perdre un instant. Il savait mieux que personne que le temps c’était de l’argent et de l’argent, il n’en avait jamais assez !

Sa voix était puissante, mais posée. Cela se voyait que cet homme avait de l’expérience et l’habitude de parler en publique, mais aussi mener des négociations. Il menait ses hommes à la baguette et gare à celui qui ne faisait pas correctement son travail. La deuxième chance était un luxe que l’on ne pouvait pas avoir lorsqu’on travaillait pour lui.

- Bien, tout se passe comme je l’avais espéré ! Les affaires sont excellentes et elles n’iront qu’en s’améliorant !

- Je suis très satisfait, vraiment … Cependant, tout n’est pas encore parfait. Nous avons encore une petite épine dans le pied.

- Rien de bien méchant … Non … Juste des amateurs qui pensent pouvoir péter plus haut que leurs culs.

- C’est pour cela …

Il se leva avant d’avoir finit sa phrase. Son visage devint menaçant. Son front se plissa et ses joues rugueuses se déformèrent sous le coup de la colère.

- Qu’il faut à tout prix s’occuper d’eux. Nous allons briser cette Compagnie de l’Epice.

En achevant cette dernière phrase, il tapa violemment du poing sur la table.

- Je veux que nous lui coupions l’herbe sous le pied !

- Faites appel à tous nos réseaux, à tous les puissants qui nous doivent de l’argent !

- Je veux un boycott total de leur part sur tout ce qui provient d’Arabie et de l’empire de Jade !

- Vu qu’ils ne peuvent pas me rembourser en couronnes sonnantes et trébuchantes, ils devront satisfaire mes exigences ! Sous peine de voir leurs vivres être coupés !

- Et s’en sera fini de leurs petites fêtes !

- Ils sont tous mes débiteurs !! Tous !! Que ce soit le puissant Empereur ou le Roi de Bretonnie !

- La fête est finie pour cette compagnie de bouseux !

- Ils ont voulus jouer dans la cours des grands ! Et bien nous allons les mettre plus bas que terre !

- Lorsque se sera fait, nous la ferons renaître en tant que nouvelle filiale des De Van Kuypers !

- C’est compris ?

L’assemblée opina du chef sans sourciller. Pendant ce temps, le vieil homme reposa ses fesses sur son immense et confortable fauteuil d’un luxe exquis. Visiblement, il était satisfait en voyant ses collaborateurs, pour ne pas dire sbires quitter la pièce. Son regard brilla de mille feux, il était près pour une nouvelle bataille commerciale. Depuis son accession à la tête de la famille la plus riche du vieux monde, il n’en avait jamais perdu une.