[Evènement] Un début de journée à Rouage !
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[Evènement] Un début de journée à Rouage !
17 ème jour de sommerzeit.
Suite très bientôt ...
Un début de journée à Rouage ! (partie 1)
Une grande pièce remplit d’instruments étranges étaient en train d’être préparée. Elle consistait dans un premier temps à l’évacuation des corps qui étaient allongées sur la dizaine de tables que comportait la pièce. Ces derniers étaient emportés par des travailleurs bien étranges. En effet, des silhouettes trapues, poilues et griffues se chargeaient de cette besogne. En les voyant travailler, on pouvait se rendre compte qu’ils luttaient contre leur nature afin de prendre soin de leurs marchandises. Visiblement, la discipline n’avait pas vraiment l’air d’être leur point fort. Fort heureusement, ils étaient encadrés par un grand gaillard qui tenait à la fois de l’homme et de l’animal.
Les corps qui étaient enlevés possédaient tous des spécificités ou des caractères qui les rendaient inhumains. Ceux qui semblaient être encore normaux d’apparences possédaient d’inquiétantes cicatrices. Petit à petit, la pièce se vida laissant le champ libre à deux hommes en blouse blanche. Ces derniers étaient en train de nettoyer les instruments chirurgicaux. Toute la panoplie de scalpels, de scies et autres pinces étaient passés dans un mélange eau éthanol. Ensuite, ils astiquèrent les tables en métal avec le même mélange. On aurait dit des maniaques de la propreté. Ces deux personnes étaient des gens connu dans le milieu, mais pour des raisons de confidentialité je ferais en sorte de taire leurs noms.
Dans ce petit laboratoire façon Frankenstein, il y avait également d’énormes cylindres en verre remplit d’un curieux liquide translucide. Pour les puristes, c’était une sorte de liquide amniotique enrichit par différents nutriments et autres substances brevetés. Dedans, baignant dans ce mélange des choses poussaient avec une vitesse de croissance forte élevée.
Tranquillement, tout se mettait en place pour une nouvelle journée de travail. Le cobaye du jour entra dans la pièce porté par une de ces créatures poilues. Il s’agissait d’un jeune garçon à peine sortie de l’enfance. Plongée dans un sommeil artificiel grâce aux progrès de la chimie, ce dernier fut allongé sur l’une des tables.
En parallèle, un type tout vêtu de noir se rapprocha des deux scientifiques en tenant un petit coffre dans ses mains. Sous cette sombre capeline, il n’y avait rien d’humain. Une figure noire et blanche contrasté par de petits yeux brillants de couleur jaune or. Visiblement, il inspirait crainte et respect chez les hommes de science. Il leur tendit le coffret et se plaça dans un coin afin de surveiller le déroulement de l’expérience.
Les deux exécutants en blouse blanches se regardèrent en esquissant un sourire complice et entendu. Ils n’avaient pas l’air de travailler de contre leur grès bien au contraire. Ils se délectaient de la nouvelle expérience qu’ils allaient pouvoir réaliser entre ces quatre murs, mais pour le moment, ils semblaient attendre quelque chose.
- Bon … C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
- Ne t’inquiète pas, ils sont partis le chercher. Bientôt, nous n’aurons plus besoin de ses services. Laissons-lui le temps d’achever complètement ses travaux.
- En attendant, nous avons encore besoin de ses petites mains pour nos expériences. Nos effectifs se sont considérablement réduits. Je ne pensais pas que les jeunes avaient autant de déontologie … Comment ne pas être réceptif à la grandeur de ce projet ?
Les corps qui étaient enlevés possédaient tous des spécificités ou des caractères qui les rendaient inhumains. Ceux qui semblaient être encore normaux d’apparences possédaient d’inquiétantes cicatrices. Petit à petit, la pièce se vida laissant le champ libre à deux hommes en blouse blanche. Ces derniers étaient en train de nettoyer les instruments chirurgicaux. Toute la panoplie de scalpels, de scies et autres pinces étaient passés dans un mélange eau éthanol. Ensuite, ils astiquèrent les tables en métal avec le même mélange. On aurait dit des maniaques de la propreté. Ces deux personnes étaient des gens connu dans le milieu, mais pour des raisons de confidentialité je ferais en sorte de taire leurs noms.
Dans ce petit laboratoire façon Frankenstein, il y avait également d’énormes cylindres en verre remplit d’un curieux liquide translucide. Pour les puristes, c’était une sorte de liquide amniotique enrichit par différents nutriments et autres substances brevetés. Dedans, baignant dans ce mélange des choses poussaient avec une vitesse de croissance forte élevée.
Tranquillement, tout se mettait en place pour une nouvelle journée de travail. Le cobaye du jour entra dans la pièce porté par une de ces créatures poilues. Il s’agissait d’un jeune garçon à peine sortie de l’enfance. Plongée dans un sommeil artificiel grâce aux progrès de la chimie, ce dernier fut allongé sur l’une des tables.
En parallèle, un type tout vêtu de noir se rapprocha des deux scientifiques en tenant un petit coffre dans ses mains. Sous cette sombre capeline, il n’y avait rien d’humain. Une figure noire et blanche contrasté par de petits yeux brillants de couleur jaune or. Visiblement, il inspirait crainte et respect chez les hommes de science. Il leur tendit le coffret et se plaça dans un coin afin de surveiller le déroulement de l’expérience.
Les deux exécutants en blouse blanches se regardèrent en esquissant un sourire complice et entendu. Ils n’avaient pas l’air de travailler de contre leur grès bien au contraire. Ils se délectaient de la nouvelle expérience qu’ils allaient pouvoir réaliser entre ces quatre murs, mais pour le moment, ils semblaient attendre quelque chose.
- Bon … C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
- Ne t’inquiète pas, ils sont partis le chercher. Bientôt, nous n’aurons plus besoin de ses services. Laissons-lui le temps d’achever complètement ses travaux.
- En attendant, nous avons encore besoin de ses petites mains pour nos expériences. Nos effectifs se sont considérablement réduits. Je ne pensais pas que les jeunes avaient autant de déontologie … Comment ne pas être réceptif à la grandeur de ce projet ?
Suite très bientôt ...
Dernière édition par Butcher le Mar 28 Juin - 14:28, édité 1 fois
Re: [Evènement] Un début de journée à Rouage !
Un début de journée à Rouage ! (partie 2)
Pendant ce temps, quelque part dans le même complexe, une porte se referma sur une pièce sans fenêtre décorée avec un raffinement exotique. Une jeune femme à la chevelure de feu était allongée sur une sorte de lit au ras du sol.
La clef tourna dans la serrure et la silhouette s’éloigna dans le couloir. Un couloir qui ne possédait aucune communication avec l’extérieur, mais il était bien gardé. D’inquiétantes sentinelles au pelage noir y patrouillaient à intervalle régulier. Le regard de ces derniers était sinistre et sanguinaire, du genre à vouloir entrer en conflit avec le monde entier. Cependant, ils prenaient soin d’éviter de croiser celui de la silhouette encapuchonné qui se dirigeait prestement vers la cellule du fond.
La porte lui fut ouverte avant qu’il ne prenne la peine de demander. A l’intérieur, son occupant se réveillait à peine. Le jeune homme tentait de se relever, mais ses jambes étaient cotonneuses à cause de son état famélique. Le petit déjeuner qui lui avait été servit contenait le stricte minimum pour le maintenir en vie et en état de travailler. Une petite substance était mélangée aux aliments afin de lui donner le petit coup de fouet nécessaire pour l’aider à se réveiller. Le corps pouvait dépérir, mais il fallait que son cerveau reste en état de fonctionner puisque s’il était encore en vie c’était grâce à son encéphale et pas à son physique.
Tranquillement, la silhouette l’aida à se mettre debout. Puis, ils se mirent en route. La porte de la cellule se referma lorsqu’ils s’engouffrèrent dans le dédalle de couloirs qui constituait le complexe. Le calme ambiant était parfois rompu par des disputes et des couinements. D’autres fois, il était rompu par un énorme grondement. Sinon, le silence était roi, un silence inquiétant mais nécessaire à la concentration.
Clopin-clopant, le jeune homme marchait en s’appuyant sur l’épaule de la silhouette encapuchonné. Cette dernière regardait bien droit devant elle et savait parfaitement bien où elle allait.
Lorsqu’ils furent seul au milieu d’un couloir, le jeune homme prit la parole avec une voix lasse et basse afin d’en limiter la porté auditive et l’écho.
- Comment va-t-elle ?
La réponse ne se fit pas attendre, mais elle fut donnée dans un reikspiel aux accents chantants et exotiques.
- Elle va bien … Ta femme est une femme forte.
- Tant mieux, je suis rassuré.
Le visage du jeune homme esquissa un petit sourire de satisfaction et de soulagement. Lorsqu’il avait appris pour la terrible escarmouche qui eut lieu dans les égouts, son cœur s’était arrêté de battre le temps qu’il apprenne que les vainqueurs de cette joute ne fut pas ses ravisseurs, mais le camp de sa douce et tendre.
- Cependant … Ne te réjouit pas trop vite … Notre mission à Rouage touche à sa fin et tu sais ce que cela veut dire, n’est-ce pas ?
- Oui … J’y suis déjà préparé. De toute manière, fin de mission ou pas, je m’y connais assez en médecine pour savoir que je n’en ai plus pour très longtemps. Par contre ! N’oubliez pas votre promesse ! D’accord ?
L’interrogation du jeune homme resta en suspend. Son interlocuteur ne répondit rien et ils continuèrent d’avancer dans ces sinistres couloirs sans prononcer la moindre parole.
Cela faisait deux nuits qu’il ne faisait plus de rêves de celle qui faisait battre son cœur. Ces rêves absolument délicieux furent remplacés par le néant dans le meilleur des cas et parfois, par d’horribles cauchemars qui lui faisaient passer des bouts de nuits blanches. Ceci dit, il s’accrochait comme une huitre à son rocher au dernier rêve qu’il avait fait d’elle. Un rêve tellement puissant, tellement doux qu’il était même venu à se demander s’il n’avait pas été réel. Ses mains avaient vraiment eu la sensation d’avoir tenues et serrées pour de vrai le corps de sa belle contre le sien. A chaque fois qu’il y repensait, c’était comme si un rayon de soleil illuminait et réchauffait son esprit. Une bouffé d’oxygène qui lui permettait de remettre à plus tard sa visite imminente, mais permanente du royaume de Morr.
Intérieurement, cette dernière pensée le fit sourire. En effet, maintenant, il en savait un peu plus sa découverte. Une découverte qui l’avait tout droit conduit à cette abjecte captivité.
La clef tourna dans la serrure et la silhouette s’éloigna dans le couloir. Un couloir qui ne possédait aucune communication avec l’extérieur, mais il était bien gardé. D’inquiétantes sentinelles au pelage noir y patrouillaient à intervalle régulier. Le regard de ces derniers était sinistre et sanguinaire, du genre à vouloir entrer en conflit avec le monde entier. Cependant, ils prenaient soin d’éviter de croiser celui de la silhouette encapuchonné qui se dirigeait prestement vers la cellule du fond.
La porte lui fut ouverte avant qu’il ne prenne la peine de demander. A l’intérieur, son occupant se réveillait à peine. Le jeune homme tentait de se relever, mais ses jambes étaient cotonneuses à cause de son état famélique. Le petit déjeuner qui lui avait été servit contenait le stricte minimum pour le maintenir en vie et en état de travailler. Une petite substance était mélangée aux aliments afin de lui donner le petit coup de fouet nécessaire pour l’aider à se réveiller. Le corps pouvait dépérir, mais il fallait que son cerveau reste en état de fonctionner puisque s’il était encore en vie c’était grâce à son encéphale et pas à son physique.
Tranquillement, la silhouette l’aida à se mettre debout. Puis, ils se mirent en route. La porte de la cellule se referma lorsqu’ils s’engouffrèrent dans le dédalle de couloirs qui constituait le complexe. Le calme ambiant était parfois rompu par des disputes et des couinements. D’autres fois, il était rompu par un énorme grondement. Sinon, le silence était roi, un silence inquiétant mais nécessaire à la concentration.
Clopin-clopant, le jeune homme marchait en s’appuyant sur l’épaule de la silhouette encapuchonné. Cette dernière regardait bien droit devant elle et savait parfaitement bien où elle allait.
Lorsqu’ils furent seul au milieu d’un couloir, le jeune homme prit la parole avec une voix lasse et basse afin d’en limiter la porté auditive et l’écho.
- Comment va-t-elle ?
La réponse ne se fit pas attendre, mais elle fut donnée dans un reikspiel aux accents chantants et exotiques.
- Elle va bien … Ta femme est une femme forte.
- Tant mieux, je suis rassuré.
Le visage du jeune homme esquissa un petit sourire de satisfaction et de soulagement. Lorsqu’il avait appris pour la terrible escarmouche qui eut lieu dans les égouts, son cœur s’était arrêté de battre le temps qu’il apprenne que les vainqueurs de cette joute ne fut pas ses ravisseurs, mais le camp de sa douce et tendre.
- Cependant … Ne te réjouit pas trop vite … Notre mission à Rouage touche à sa fin et tu sais ce que cela veut dire, n’est-ce pas ?
- Oui … J’y suis déjà préparé. De toute manière, fin de mission ou pas, je m’y connais assez en médecine pour savoir que je n’en ai plus pour très longtemps. Par contre ! N’oubliez pas votre promesse ! D’accord ?
L’interrogation du jeune homme resta en suspend. Son interlocuteur ne répondit rien et ils continuèrent d’avancer dans ces sinistres couloirs sans prononcer la moindre parole.
Cela faisait deux nuits qu’il ne faisait plus de rêves de celle qui faisait battre son cœur. Ces rêves absolument délicieux furent remplacés par le néant dans le meilleur des cas et parfois, par d’horribles cauchemars qui lui faisaient passer des bouts de nuits blanches. Ceci dit, il s’accrochait comme une huitre à son rocher au dernier rêve qu’il avait fait d’elle. Un rêve tellement puissant, tellement doux qu’il était même venu à se demander s’il n’avait pas été réel. Ses mains avaient vraiment eu la sensation d’avoir tenues et serrées pour de vrai le corps de sa belle contre le sien. A chaque fois qu’il y repensait, c’était comme si un rayon de soleil illuminait et réchauffait son esprit. Une bouffé d’oxygène qui lui permettait de remettre à plus tard sa visite imminente, mais permanente du royaume de Morr.
Intérieurement, cette dernière pensée le fit sourire. En effet, maintenant, il en savait un peu plus sa découverte. Une découverte qui l’avait tout droit conduit à cette abjecte captivité.
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Re: [Evènement] Un début de journée à Rouage !
Un début de journée à Rouage ! (partie 3)
Toujours au même moment, dans une salle annexe de la grande salle servant à cette horrible chirurgie. Deux corps étaient allongés sur des lits en métal semblable à ceux qui étaient présent dans l’autre salle. L’homme et la femme étaient nus. Ils étaient tellement squelettiques et anémiés que leur peau en était devenue translucide. L’homme était originaire du sud, mais son bronzage avait disparue depuis belle lurette. Son corps n’avait plus besoin et n’avait sans doute plus la force de produire la mélanine nécessaire au maintient de son teint hâlé.
Ces deux personnages étaient maintenus en vie par un dispositif de tuyaux, de valves et de pompes fort complexe. La machine qui chapotait le tout était animé à l’aide d’un énorme réseau de tout petit rouages. Il y avait également des boutons et des petites manivelles qui devaient permettre aux scientifiques d’en ajuster les paramètres. Cette machine était reliée à de gros tuyaux qui courraient le long des murs en direction du plafond.
Malgré leur état végétatif, ils étaient toujours entravés au niveau de leurs mains et de leurs pieds par des pieux en métal. Ces tiges métalliques transperçaient leur chair de part en part afin de continuer de relier et de maintenir ensemble leur droite et leur gauche. Visiblement, on ne rigolait pas avec la sécurité dans ce sinistre complexe scientifique.
L’horreur n’était cependant pas finie. A intervalle de temps régulier, plusieurs petites pompes annexes se mettaient en marche. Elles étaient reliées à une aiguille qui était logé dans une veine au niveau de leur pli du coude. Pas de jaloux, ils en avaient chacun une. Les petits tubes qui se rapprochaient plus du capillaire que du tube ordinaire étaient reliés aux pompes, donc à l’aiguille, mais ils acheminaient le sang dans des petits tubes qui étaient disposés sur des carrousels tournants.
Pour résumer la situation, le corps de ces deux anciens mercenaires étaient en train de servir de réacteur géant pour des réactions biochimiques.
Mesdames et messieurs bienvenus dans les biotechnologies de l’horreur.
Ces corps étaient exploités jusqu’à la moelle et c’était vraiment le cas de le dire lorsqu’on connaît le lieu de production des cellules sanguines.
Dans l’autre pièce, le dernier scientifique venait d’arriver. Il arrivait sous bonne escorte, mais il arrivait à reculons. Il était en train de mettre sa blouse blanche. Une blouse qui était devenue bien trop grande pour son corps famélique. Du coup, dedans, il ne ressemblait plus à rien pour le plus grand plaisir de ces deux collègues.
Ces derniers prenaient d’ailleurs un malin plaisir à le railler.
La journée ne faisait que commencer, mais elle allait être longue … Très longue …
Ces deux personnages étaient maintenus en vie par un dispositif de tuyaux, de valves et de pompes fort complexe. La machine qui chapotait le tout était animé à l’aide d’un énorme réseau de tout petit rouages. Il y avait également des boutons et des petites manivelles qui devaient permettre aux scientifiques d’en ajuster les paramètres. Cette machine était reliée à de gros tuyaux qui courraient le long des murs en direction du plafond.
Malgré leur état végétatif, ils étaient toujours entravés au niveau de leurs mains et de leurs pieds par des pieux en métal. Ces tiges métalliques transperçaient leur chair de part en part afin de continuer de relier et de maintenir ensemble leur droite et leur gauche. Visiblement, on ne rigolait pas avec la sécurité dans ce sinistre complexe scientifique.
L’horreur n’était cependant pas finie. A intervalle de temps régulier, plusieurs petites pompes annexes se mettaient en marche. Elles étaient reliées à une aiguille qui était logé dans une veine au niveau de leur pli du coude. Pas de jaloux, ils en avaient chacun une. Les petits tubes qui se rapprochaient plus du capillaire que du tube ordinaire étaient reliés aux pompes, donc à l’aiguille, mais ils acheminaient le sang dans des petits tubes qui étaient disposés sur des carrousels tournants.
Pour résumer la situation, le corps de ces deux anciens mercenaires étaient en train de servir de réacteur géant pour des réactions biochimiques.
Mesdames et messieurs bienvenus dans les biotechnologies de l’horreur.
Ces corps étaient exploités jusqu’à la moelle et c’était vraiment le cas de le dire lorsqu’on connaît le lieu de production des cellules sanguines.
Dans l’autre pièce, le dernier scientifique venait d’arriver. Il arrivait sous bonne escorte, mais il arrivait à reculons. Il était en train de mettre sa blouse blanche. Une blouse qui était devenue bien trop grande pour son corps famélique. Du coup, dedans, il ne ressemblait plus à rien pour le plus grand plaisir de ces deux collègues.
Ces derniers prenaient d’ailleurs un malin plaisir à le railler.
La journée ne faisait que commencer, mais elle allait être longue … Très longue …
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Re: [Evènement] Un début de journée à Rouage !
Un début de journée à Rouage ! (partie 4)
Cette grande pièce aménagée en laboratoire avant gardiste, même pour la bonne ville de Rouage avait l’air de dissimuler une horreur sans précédent. En plus des outils et des grandes cuves, la pièce disposait également de quelques machines fortes étranges. En ce moment, elles étaient au repos, mais nul doute qu’elles étaient en état de marche et que si elles étaient en route cela ronronnerait fort entre ces quatre murs. Seules les cuves semblaient fonctionner. Elles contenaient toutes des petites formes presque immobiles qui étaient bardées de petits câbles. Les murs de la pièce étaient traversés par d’énormes tubes qui sortaient et arrivaient au niveau du plafond.
En tout cas, les deux scientifiques qui étaient déjà présents dans la pièce obligèrent le dernier venu à collaborer avec eux. Un masque de révolte fut affiché par le visage de ce dernier lorsqu’il vit le jeune adolescent allongé sur cette table de métal. Faisant fit des remarques désobligeantes et des menaces de deux hommes en blouse blanche, il se dirigea lentement vers la sortie de la pièce prétextant qu’il en avait marre de tout ça et qu’il n’avait pas envie de briser une nouvelle vie.
Néanmoins, il fut vite rattrapé par la silhouette toute de noire vêtue qui était présente dans la pièce depuis le début. Ses petits yeux ronds et dorés n’avaient pas l’air d’apprécier sa rébellion. Il se déplaça avec une vitesse inhumaine afin de le saisir par le col de la blouse.
- Où crois-tu aller comme ça ? Nous avons un accord, il me semble ! Si tu ne veux pas que son cadavre soit ton prochain sujet d’expérience, je te conseille de te remettre au travail et vite !
La voix de cette personne claqua comme un fouet. Ses paroles furent prononcées sous le ton de la menace.
Puis sans forcer, il le souleva du seul en utilisant seulement la main qui le tenait par le col et l’envoya vers les deux autres hommes de sciences qui regardaient la scène en arborant un large sourire.
Les fesses et les reins du sac d’os glissèrent le long du sol jusqu’à ce que sa course soit arrêtée par les barres métalliques qui composaient la base de l’une des machines qui étaient présente dans ce labo. Le contact entre le tissu de la blouse et le métal fut brûlant. La blouse noircie et une petite odeur de coton brulé s’en dégagea. Hébété par cette violente projection, le malheureux ne s’en rendit pas compte, mais un magistral coup de pied le dégagea de cet ardent contact. L’homme qui venait de le prendre pour un ballon de football était un peu plus âgé que lui et le regardait avec un regard qui contenait un mélange de haine et de jalousie.
- Bon tu vas te mettre au travail, monsieur le major de promo ! Nous n’avons pas que ça à faire !
L’autre homme se rapprocha tranquillement et posa une main sur l’épaule de son compère.
- Calme-toi. Ne l’abîme pas plus qu’il ne l’est déjà.
Puis son regard se porta sur la silhouette qui se tortillait au sol comme un vulgaire verre de terre.
- Je ne comprends pas pourquoi tu n’approuves pas ce que l’on fait … Tu es de loin le plus doué de ta génération.
- Percer l’un des secrets des anciens en si peu de temps, cela relève presque du miracle. Alors, tu devrais être content de travailler avec nous et avec lui …
- Grâce à lui, nous venons de faire un bond considérable dans toutes les sciences de la vie … Tu devrais t’en réjouir plutôt que de t’opposer à nous …
En tout cas, les deux scientifiques qui étaient déjà présents dans la pièce obligèrent le dernier venu à collaborer avec eux. Un masque de révolte fut affiché par le visage de ce dernier lorsqu’il vit le jeune adolescent allongé sur cette table de métal. Faisant fit des remarques désobligeantes et des menaces de deux hommes en blouse blanche, il se dirigea lentement vers la sortie de la pièce prétextant qu’il en avait marre de tout ça et qu’il n’avait pas envie de briser une nouvelle vie.
Néanmoins, il fut vite rattrapé par la silhouette toute de noire vêtue qui était présente dans la pièce depuis le début. Ses petits yeux ronds et dorés n’avaient pas l’air d’apprécier sa rébellion. Il se déplaça avec une vitesse inhumaine afin de le saisir par le col de la blouse.
- Où crois-tu aller comme ça ? Nous avons un accord, il me semble ! Si tu ne veux pas que son cadavre soit ton prochain sujet d’expérience, je te conseille de te remettre au travail et vite !
La voix de cette personne claqua comme un fouet. Ses paroles furent prononcées sous le ton de la menace.
Puis sans forcer, il le souleva du seul en utilisant seulement la main qui le tenait par le col et l’envoya vers les deux autres hommes de sciences qui regardaient la scène en arborant un large sourire.
Les fesses et les reins du sac d’os glissèrent le long du sol jusqu’à ce que sa course soit arrêtée par les barres métalliques qui composaient la base de l’une des machines qui étaient présente dans ce labo. Le contact entre le tissu de la blouse et le métal fut brûlant. La blouse noircie et une petite odeur de coton brulé s’en dégagea. Hébété par cette violente projection, le malheureux ne s’en rendit pas compte, mais un magistral coup de pied le dégagea de cet ardent contact. L’homme qui venait de le prendre pour un ballon de football était un peu plus âgé que lui et le regardait avec un regard qui contenait un mélange de haine et de jalousie.
- Bon tu vas te mettre au travail, monsieur le major de promo ! Nous n’avons pas que ça à faire !
L’autre homme se rapprocha tranquillement et posa une main sur l’épaule de son compère.
- Calme-toi. Ne l’abîme pas plus qu’il ne l’est déjà.
Puis son regard se porta sur la silhouette qui se tortillait au sol comme un vulgaire verre de terre.
- Je ne comprends pas pourquoi tu n’approuves pas ce que l’on fait … Tu es de loin le plus doué de ta génération.
- Percer l’un des secrets des anciens en si peu de temps, cela relève presque du miracle. Alors, tu devrais être content de travailler avec nous et avec lui …
- Grâce à lui, nous venons de faire un bond considérable dans toutes les sciences de la vie … Tu devrais t’en réjouir plutôt que de t’opposer à nous …
Fin de ce petit récit !
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