La rose des vents
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Les background (et seulement eux!!)

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Message  Zomo Jeu 6 Oct - 18:08

Suite à une demande d'ordre...
Zomo
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Les background (et seulement eux!!) Empty Miria

Message  Zomo Jeu 6 Oct - 18:10

Personnage : Miria Thérésa Taragorn

« Un soir tombant de fin d’Automne, un bébé fut trouvé à l’orée d’un petit village forestier. Dans celui-ci vivait un forgeron réputé pour son habileté dans son art.
Il avait une femme et tous deux se chérissaient tendrement, mais depuis leur mariage, de leur union, rien n’était né.
Il fut donc décidé, sur leur requête, que jusqu’à ce que le bébé fut réclamé, ils en auraient la charge.
Ils la nommèrent Miria.
Et personne ne vint jamais pour la chercher.

D’après son ‘père’, c’était une malédiction qu’elle fut née fille. Aussi lui donna-t-il une éducation de garçon, lui apprenant à manier une épée dès son plus jeune âge.
« La vie ne te fera pas de cadeau ma fille, disait-il de sa voix rustre, alors tu dois pouvoir te défendre par toi-même ! ». De forts sentiments paternels étaient bien entendus dissimulés dans son attitude.
Sa mère quant à elle était une femme douce et gentille. Tous deux lui apportèrent amour et affection, et ce fut donc dans un foyer chaleureux et tranquille qu’elle vécut ses premières années.
La plus grande crainte de ses parents restait néanmoins qu’un jour arrive où l’on viendrait leur réclamer Miria.

À l’âge de 12 ans, elle était devenu très habile à l’épée, et passait plus de temps à aider son père à la forge que sa mère à la lessive. Son père qui - elle l’avait remarqué en s’entraînant avec lui – était encore plus doué à manier les épées qu’à les concevoir.
Celui-ci l’emmenait même avec lui lorsqu’il partait vendre ses créations dans les marchés des villages alentours.
Un jour de Septembre, alors qu’ils revenaient après s’être absentés 6 jours, ils trouvèrent le village dans un chaos absolu. Les maisons avaient été rasées ou brûlées, les corps jonchaient le sol, recouverts d’une teinte sombre de sang séché.
Dans leur recherches de survivants, ils n’en retrouvèrent aucuns.
Ils enterrèrent les corps, dressèrent une stèle de fortune à leur épouse et mère tant aimée, puis leur sac sur l’épaule partirent comme deux vagabonds, père et fille, sans plus rien désormais que la présence de l’autre.

La vie désormais fut bien rude.
Miria dû apprendre à chasser pour manger, à se passer du confort d’un foyer, à apprécier le celui d’une auberge chauffée quand ils pouvaient se le permettre et à remercier la Nature pour les abris qu’elle leur fournissait le reste du temps.
Son père l’entraîna plus durement, lui apprit ce qu’il savait – et elle se rendit compte que son savoir était grand, mais n’osait aborder le sujet sur son passé, de peur de raviver de douloureux souvenirs.

3 années plus tard, fatigué et toujours en proie au deuil, il fut terrassé par une grippe virulente.
« Finalement, je t’abandonne à mon tour. Puisses-tu me pardonner et continuer à vivre avec ce sourire que je chéris tant… »

Elle avait 15 ans, son épée et son arc, et l’étendu du monde s’ouvrait à elle…


Quelques mois plus tard, une aventure malheureuse la défigura à jamais. Elle aurait dû perdre la vie dans un incendie de forêt, mais la déesse Desna, touchée par ses prières ardentes et par son âme pure, empêcha qu'elle ne meurt. Elle garda néanmoins sur le visage et sur le corps une étrange brûlure dans laquelle s'était greffée des écorces d'arbre qui, en cicatrisant, fusionnèrent avec sa chair.


Plusieurs années passèrent.
Lorsqu'elle atteignit sa vingtième année, elle entreprit de retourner au village de son enfance qui avait depuis été rebattit, pour se recueillir sur la tombe de ses parents...»

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Les background (et seulement eux!!) Empty Stormageddon

Message  Zomo Jeu 6 Oct - 18:12

* Un soir de printemps, alors que les nuits sont encore fraîches, une fumée s'élève quelque part dans la forêt. Dans l'âtre, sous les claquements de la bûche libérant ses dernières humidités, un ragoût mijote. Un homme contemple la danse des flammes; le regard lointain, perdu dans ses souvenirs. *

- Par une chaude nuit d'été, alors que le ciel nous permettait de contempler les yeux des Dieux, les deux veilleuses éternelles de la nuit ayant chacune revêtu leurs tenues d'éclipses, l'une rousse, l'autre noire, des éclairs de feu s’abattirent sur la ville au moment même où les premiers cris du nourrisson résonnaient. Là, une ombre faisait le tour du village, guettant un signe, un mouvement l'appelant... nuages, pas de Deux Lunes annonçant ta naissance, non rien de bien spécifique que j'en sache.

* Il descend une gorgée de son verre d'alcool, se penche un peu plus en avant. Les flammes viennent teinter sa pauvre barbe grise de 3 semaines de rouge, ses yeux se rétrécissent. *

- Tel pourrait être l'histoire de ta naissance mon enfant, mais il n'en fut rien. Il n'y eut pas de tonnerre dans un ciel sans nuages, pas de Deux Lunes annonçant ta naissance, non rien de bien spécifique que j'en sache. Tout ce que je puis te dire est qu'un matin d'orage, alors que je levais les collets pour ne pas qu'il soit engloutis par les eaux, je t'ai trouvé; là, gisant dans la boue, un simple lange qui aurait pu passer inaperçu si les cris de l'être à l'intérieur n'avaient sû résonner plus haut que celui du tonnerre. Tu étais à la limite de la mort tant à cause du froid que de la blessure que tu avais sur le front.

* Il attise les bûches et à l'aide du tisonnier remue le ragoût. Puis se ressert. *

- Que pouvais je faire d'autre que de te recueillir et te soigner ? Ma solitude était alors mon épouse et le silence mon enfant, et voilà que par excès de compassion je venais à divorcer. Des fois je me demande ce qu'il serait advenu si je t'avais laissé, en même temps, je ne pensais pas que tu t'en sortirais vivant de cette histoire. Puis après le premier soir, alors que tes yeux s'ouvraient pour la première fois sur mon visage et que je pus les voir, l'un noir, l'autre blanc, je sus que j'avais bien fait. Tu avais et tu as quelque chose en toi qui peut tout changer, en bien ou en mal je n'en sais rien, et je doute même que les Dieux le savent. L'automne approchant, je fis le tour des villages pour me réapprovisionner et pour pouvoir te trouver de quoi t'habiller et... Voilà tu sais tout !

* Il dit ces derniers mots d'un ton impérieux pour clôturer la discussion, se redressant comme un ménestrel finirait un récit. *

- Raconte moi la suite, vieil ivrogne. * dit une voix amusée et jeune *
- Insolent ! Remplis mon verre et contente toi de fendre la bûche par la pensée ! Ca fait maintenant 3 ans que tu essaies et tu n'y arrives toujours pas alors viens pas m'chercher !
- Je voudrais bien te resservir mais t'as choisi le ragoût plutôt que l'alambic, moralité t'as tout bu ...
- Quoi j'ai tout bu ? Tu te permets de boire mon alcool et tu l'uvres ? Enfant d'alcoolique !
- << enfant d'alcoolique >> c'est bien c'que j'dis !

* L'ermite attrape une chaise et l'envoie sur le jeune qui l'esquive tant bien que mal, et alors que le calme règne au dehors, un tumulte sans fin se fait entendre, les deux protagonistes retournent de fond en comble la cabane, se battant avec tout ce qu'ils peuvent trouver, passent par la porte, continuent leurs échanges, ponctués d'insultes dans la forêt, empêchant les écureuils de se reposer, puis toujours à grand coups de projections diverses et variées reviennent devant la cheminée dont la quiétude de l'âtre n'avait été troublée. Là, au dessus du ragoût, la chevelure du jeune homme commence à roussir. Le vieil homme le tire à lui et, ils s'écroulent dans un fou rire tonitruant. *

- Tu sais Storm', faut bien que tu comprennes quelque chose, je n'ai que des rumeurs à te raconter par rapport à ta naissance. Alors que je faisais mes provisions pour l'hiver et que je marchandais quelque peu j'ai pu entendre que quelques avant que je ne te trouve un enfant maudit était né. C'étaient les termes qu'ils utilisaient. Ils disaient qu'il était marqué les démons, que ses yeux étaient de trois couleurs différentes ...

* Il glissa un regard vers la cicatrice du jeune homme, mais celui ci ne vit rien. *

- ... qu'il était "sorti", à proprement parler, du ventre de sa mère et que de toute façon la malheureuse n'aurait pû y survivre du fait des brûlures qui lui avaient ravagé l'intérieur; que la foudre s'était abattue sur la maisonnée, la détruisant complètement; que le père prit dans la folie de l'être aurait massacré tout le monde. Pour ma part je n'y crois guère, je te connais comme si tu avais été mon propre fils et en dehors de ta capacité à t'obstiner et de ta miraculeuse survie face à la mère de cette chose; * dit il en indiquant d'un mouvement du menton, le gros félin dormant dans un coin *; je ne vois rien de particulier. Ah si oui peut être, t'es un peu trop penché sur la boisson à mon avis, mais bon ça ne t'empêche pas de méditer ou alors peut être fais tu la sieste, mais je suis fier de l'enseignement que je t'ai donné : savoir vivre de peu mais être en accord avec soi, respecter toute chose et savoir pourtant défendre sa vie. Non, mon fils je suis fier de toi !

* Il sort une bouteille de derrière une planche et constate qu'elle est vide. *
- Qu ... STORM !!!!
- Pardon, j'ai oublié de la re-remplir après l'avoir fini y a 2 nuits.

* Devant le sourire gêné du gamin, l'ermite se rassoit en souriant. *

- Mouais... Bon mauvais côté t'es quand même tête en l'air, heureusement que je t'ai appris à te débrouiller tout seul. D'ailleurs c'est le moment des dernières épreuves mon garçon.

* Storm' se retourne alors l'air enjoué, mais devant le visage de celui qui fut comme un père, un nuage d'ombre le traverse. *

- Comment ça ?
- Vois tu, je t'ai appris à être en harmonie avec toi et à te connaître, cependant pour réellement approfondir cette connaissance tu te dois de te découvrir aussi au travers du regard des autres, je te vois avec ton objection naissante, et non mon regard ne suffit pas car il est faussé par l'amour que je te porte. Il te faut affronter ce monde qui te fait peur, aller au devant des ombres pour comprendre qu'elles ne cachent rien, apprendre un peu plus de tes erreurs et des conséquences qu'elles peuvent avoir sur ton entourage. Storm', je vais te demander de partir et de rejoindre ce groupe de jeunes gens qui sont sur les traces de leur passé. Et qui sait peut être, je dis bien peut être, à ton retour tu sauras fendre ce rocher par la pensée. Ce rocher sur lequel tu t'es entrainé des années entière, celui qui pour toi est devenu un défi alors que moi, au départ, je m'en servais pour que tu me foutes la paix, en te disant que tu ne pourrais rentrer qu'une fois que tu l'aurais brisé par ta propre volonté. ah je me rappelle encore le nombre de fois où je suis venu te chercher en pleine nuit alors que tu t'étais endormi devant à force de méditer, les veines de ton front était encore saillante car même ainsi tu forçais ton esprit. Bref, arrêtons là avec les souvenirs, sinon le vieil homme que je commence à être va verser sa larme. Je t'ai préparé quelques effets que tu trouveras sous la peau de la mère du petit ...

* Storm' regarde alors le fauve à 8 pattes, roulés dans un coin, ses petites cornes dépassant à peine entre ses pattes, il se remémore la rencontre qu'il a eu il y a de cela 6 mois avec la mère. Cette dernière s'était sacrifié pour le protéger lui et son petit, alors que Storm' avait fait une embardée entendant au lointain les cris d'un animal apeuré. Une quinzaine de braconier tentaient de le capturer, ce genre d'animal est extrêmement rare et vaut une fortune d'après ce qu'il avait compris. Quand il était arrivé sur les lieux, le Kirré ne faisait pas plus de 1 mètre et il était entourré par des hommes armés, Storm' avait sauté par dessus eux, s'était enroulé autour de l'animal, se faisant lacéré par ce dernier dans un premier temps car il avait peur, alors que les hommes le battait presque à mort pour qu'il lâche leur proie. Là la mère du petit était arrivée, elle tua nombre des braconiers mais finit par rendre l'âme devant les trois derniers. Storm' ne se souvenait pas de ce qu'il s'était passé après ça si ce n'est qu'il reprit conscience debout devant le Kirré un des braconiers était empalé sur une branche à 3 mètre de haut, l'autre avait le thorax explosé et le troisième était mort en tentant de fuir malgré ses jambes brisées, les poings de Storm' étaient alors couvert de sang. Le jeune animal tenta de trouver refuge auprès de sa mère mais cette dernière morte, ne pouvait plus rien faire pour lui. Storm' leva la dépouille et se dirigea vers la cabane, il ne savait pas pourquoi il faisait ça mais il le devait, l'animal le suivit. L'ermite vu son état et sans poser de question le soigna. A la nuit tombée, Storm' sortit et tailla un mausolée toute la nuit pour la mère. Au petit matin l'ermite lui tendit la peau de celle-ci qu'il avait dépecé pendant la nuit et lui dit de la porter avec honneur, que peut être ceci était un don des Dieux. Puis Storm' prit le cadavre de la mère et l'enterra sous le mausolée. Depuis son petit , qui avait bien grandi, ne les quitta plus, ils finirent par lui donner le nom de Krishaor. De temps en temps, ils leur arrivaient de se dire que Krishaor communiquait avec eux, mais ils préféraient reposer cela sur leur empathie avec lui. *

- ... d'ailleurs comptes tu le prendre avec toi ?
- Tu me connais, je n'aime pas forcer les évènements et je ne pense pas que Krishaor soit fait pour vivre en captivité. Pour l'heure il reste avec nous car nous sommes devenus sa famille, mais s'il souhaite m'accompagner, rester ici avec une vieille amphore, ou partir vivre sa vie, ce sera de son choix.
- De bien sages paroles, fils. Pour l'heure apprécions notre dernier repas ensemble avant longtemps et essaie de me donner de tes nouvelles de temps à autres.

* Trois assiettes sont remplies et les trois occupants mangent assis devant le feu, dans une cabane presque détruite dans une fraîche nuit de printemps. Leurs rires et leurs mots amicaux résonnent dans la frondaison des bois et alors qu'ils s'endorment, les yeux des Dieux sous l'apparence d'étoiles observent le destin de cet être nommé en souvenir des cris qui faisaient trembler le tonnerre lui même : Stormageddon. *
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Message  Jrag Sam 8 Oct - 10:30

Personnage : Samwell Sensei


[Dernière page du journal]

Temple de Sarenrae, [Date partiellement illisible] an 4711 Absalonien Ratifié

A quoi bon m’appesantir sur la rédaction de mon passé, une nouvelle page se tourne, et qui sait combien de temps encore conserverai-je ces feuilles ?

« Samwell doit partir sur les routes soutenir la cause de notre Dieu, ainsi me l’ont dicté les supérieurs de notre ordre. » Le père supérieur du temple m’annonçait là un commandement qui ne souffrait aucune réplique. « Tu es sage, Samwell, et tu as su faire tes preuves au sein de notre communauté ; il te faut à présent servir les fidèles, transmettre la parole et la bonté de Sarenrae par delà le vaste monde ».

Quelle excuse en vérité. Il est clair à présent qu’il n’y a plus assez de place au temple pour m’y laisser vivre. Plus assez de place. Autant dire que je ne suis pas assez intelligent. Incompris, du moins. Mais on ne discute pas la volonté du clergé de son ordre. Aussi partirai-je dans quelques jours, dispenser les sages paroles de Sarenrae par monts et par vaux, à qui voudra bien l’entendre. Où ça ? je ne sais pas encore. Peut-être retrouverai-je quelques amis à Fial.

Comme me paraît aujourd’hui lointaine cette époque, où je passais mes journées à fabriquer des potions avec mes parents, à cultiver notre jardin. Mais c’est du passé. C’est du passé, depuis que ces ignobles créatures ont ravagé notre village et tués nos gens (Il m’est encore difficile de calmer la haine qui me ronge à l’évocation de cet évènement.). C’est du passé, depuis que la grâce et la miséricorde de Sarenrae m’ont été démontré, ce soir là, en sauvant un ami, mais aussi en sauvant nombre d’habitants de Fial. C’est du passé, dès lors que je demandais à mes parents sains et saufs de m’accorder le droit de me rendre au Temple le plus proche pour y suivre les enseignements du Soleil. Il me semblait d’ailleurs que cette dernière demande les rassura en partie, me sachant alors à l’abris de la faim et de la pluie. Mais c’était il y a 8 ans.

Huit années à prier, à lire, à participer à la vie de la communauté, aux côtés de mes frères. Huit années à apprendre comment se défaire de ces créatures qui ont changé le cours de ma vie. « Tu n’as pas à être inquiet, m’a dit le père supérieur, les prêtres de Sarenrae sont bien accueillis partout où ils vont.»

Surtout chez les Gobelins.

« Tu sauras te débrouiller, a-t-il ajouté. Tu seras toujours le bienvenu ici. »

Autrement dit, ‘du balais !’.

Mes parents ne sont plus depuis quelques années, et c’est donc avec une légère amertume que je couche mes pensées sur ce vélin, espérant trouver au dehors des restes de mon passé.
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Message  Beriaskel Mar 11 Oct - 4:32

Comme tous les matins, en brossant mes longs cheveux, je m’admirais dans mon miroir. Cependant ce matin-là, ce n’était pas moi que je regardais, mon esprit s’est mis à vagabonder tel le lièvre courant à travers champ.
J’ai repensé à ma vie, au fait que je ne connaissais pas mes origines. Oh, j’étais sure d’être issue d’une famille de nobles elfes, peut-être quelques grands érudits ou personnes exerçant de hautes fonctions. J’avais toujours su que je valais mieux que les humains de Fial. Ca n’a pas toujours été facile de grandir ici. Les humains sont moins raffinés, moins intelligents et moins gracieux que moi. Je me suis toujours sentie à part, parfois même mise à l’écart par les autres. Bien sur, j’étais attachée à certaines personnes ici, c’est d’ailleurs pour ça que je n’étais pas partie avant.
J’ai également repensé à cette fameuse journée d’automne durant laquelle les enfants du village, dont je faisais partie, étaient allés ramasser des feuilles mortes, à notre retour dans le village calciné et vidé de ses occupants. Ma peur de ne plus revoir mes parents adoptifs, bien qu’humains, ils avaient toujours été très gentils avec moi. Je me suis souvenue du temps passé avec quelques enfants du village assez courageux pour partir à la recherche de l’ermite et ma rencontre avec le magicien de la tour bleue. J’ai toujours plus ou moins su que je choisirai cette voie, j’ai toujours été douée pour les études. Depuis ce jour-là, je passe mon temps à faire des aller-retours entre la ville et Fial. J’aime beaucoup apprendre la magie. C’est très intéressant et très grisant de pouvoir manipuler les éléments, les choses et même les êtres. Cela faisait maintenant huit ans que j’étudiais et je commençais à maîtriser certains sorts franchement impressionnants. Non que je sois étonnée de mes performances – qui ne sont plus à démontrer – mais j’étais toujours impressionnée par ce que pouvait produire la magie. J’ai alors repensé au jour où mon maître m’a faite appeler et m’a dit : « Elrilia, je pense que tu devrais quitter la tour. Je ne suis plus en mesure de te faire progresser. Tu dois trouver un autre magicien qui acceptera de partager avec toi son savoir. Pour engranger plus de sorts, il te faudra voyager. Va, Elrilia, je sais que tu seras capable d’accomplir de grandes choses. » Je le savais aussi, je savais également qu’il me faudrait voyager pour apprendre d’autre sorts. J’attendais juste un peu avant de partir, mes parents n’étaient plus tout jeunes et je risquais fort de ne plus jamais les revoir si je partais maintenant.
Mon regard s’est à nouveau posé sur mon reflet, mon esprit avait arrêté de vagabonder. Mes yeux verts amandes brillaient de cette intelligence qui me caractérise. Mes cheveux noirs à reflets verts étaient maintenant aussi doux que de la soie. Comme d’habitude j’étais resplendissante. Je nouais une ceinture à ma taille et prenant un châle pour me couvrir les épaules, je sortis me promener dans la forêt. "J’ai encore un peu de temps devant moi avant de quitter cet endroit", me suis-je alors dit.

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