Journal de Route

Chapitre 1 : Rencontre au Relais du Cheval Boiteux

"Jour 1 : Lors d’une soirée passée dans l’auberge du Cheval Boiteux, la vie de nos aventuriers commença. Dans ce relai relativement célèbre, un soir comme les autres allait s’achever quand le tavernier Bassem Griccord sorti de la demeure pour héler quelqu’un. « Elma ! Elma !! » s’époumonait-il alors que l’inquiétude se lisait sur son visage. C’est alors que des formes sombres se jetèrent sur l’aubergiste et le jetèrent au sol en le molestant. Le groupe de héros surgit alors pour lui venir en aide. Le puissant guerrier humain Mahel se plaça dans l’embrasure de la porte pour interdire l’accès aux envahisseurs tandis que ces compagnons tentaient d’atteindre des positions avantageuses. Il s’agissait d’hobgobelins robustes, et sous les ordres du plus gros, sûrement le leader, s’élancèrent droit sur Mahel. A cet instant les ennemis lancèrent l’assaut. A ce bruit les clients de l’auberge composés de quelques badauds et un halfelin qui dansait sur une table fuirent vers les étages supérieurs pour se cacher. La bravoure de l’humain stoppa les agresseurs dans leur élan alors que le combat augmentait en intensité. Grâce à d’habiles manœuvres, Amitié voleuse/aventurière tieffeline parvint à contourner les ennemis pour les frapper astucieusement. Les sorciers, VP demi elfe mystérieux et Erevan l’eladrin arrogant incantaient leurs sorts des lignes arrières. Pendant ce temps, Sraï tentant de traverser une fenêtre malgré son corps imposant de drakéide resta coincé dans celle-ci, empêchant son confrère rodeur elfique Carric de décocher ses flèches.

Malgré tout nos héros parvinrent à se défaire de cette troupe. L’aubergiste put ainsi reprendre ses esprits. Inquiet, les sauveurs lui délivrèrent le récit de la bataille. Cela ne l’intéressait que moyennement car il voulait savoir où se trouvait sa femme, partie plus tôt dans la journée. Il demanda alors à nos courageux compagnons de la recherché, sachant qu’elle était partie vers le ruisseau proche. Ils se décidèrent alors d’aller la rechercher, à l’exception de VP qui assura les premiers soins et la garde de l’auberge et de ses occupants. Ces derniers étaient d’ailleurs ravis et remercièrent chaleureusement les héros."

Nos 6 compagnons poursuivirent le chemin jusqu’au ruisseau où ils ne trouvèrent personne. En observant attentivement, Carric aperçut des traces de luttes qui se poursuivaient de l’autre côté du ruisseau puis remontaient le long d’un petit monticule. Ils l’escaladèrent avec prudence et perçurent des voix au sommet. Ils reconnurent le langage gobelinoïde et ceux-ci se dirigeaient vers l’intérieur de la grotte située derrière eux. Nos héros décidèrent alors de les poursuivre malheureusement, deux gobelins leur avaient tendus une embuscade. Les héros purent se défaire de se mauvais pas mais des renforts ennemis arrivèrent. Un seul parvint à s’enfuir plus profondément dans les souterrains. Après avoir pansé leurs blessures le groupe repartit et découvrit une première difficulté : Amitié craint les araignées et Mahel est claustrophobe. Pour se rassurer il devait taper contre les parois avec son bouclier, ce qui ne permettait pas de rester discret très longtemps. En s’enfonçant dans la cavité la moins chargée en insectes, Mahel tomba dans un enfoncement où il découvrit des œufs couverts de mucus. Erevan et Carrick le rejoignirent. Grâce à eux, il put escalader une paroi, qui donnait sur une ouverture lumineuse.
C’est alors qu’il eut la peur de sa vie car un Scarabée géant plaça sa tête en face de l’humain. Il lâcha prise et le trio prit la fuite et virent qu’ils ne pouvaient pas être poursuivis. Ils ont ainsi pu se rassembler en lieu sûr pour décider quoi faire. Leur courage les incitait à explorer la partie de la caverne où ils avaient vu la monstruosité de la nature. Suite à un combat mémorable où Mahel fut prisonnier des déjections animales pendant un temps, le Scarabée se retrouva transformé en pièce de collection pour musée. De la même façon que Mahel, une vielle femme était prisonnière. Elle était proche de la description que l’aubergiste a donné de sa femme. Une fois libérée, le petit groupe repart vers l’auberge.

Alors qu’ils arrivaient en vue du « cheval boiteux », la vieille Elma y accourt en laissant ses sauveurs. Ceux-ci virent qu’un peu plus loin, une bataille faisait rage. Il se mêlait des cris humains et gobelins. Ils coururent vers un poste de guet où les sentinelles humaines se faisaient malmenées par une troupe de gobelins dirigée par 4 gros hobgobelins. Au cours du combat qui suivit nos héros purent prouver leur valeur en particulier Mahel qui impressionna le responsable en poste, le capitaine Abad (ce dernier lui a d’ailleurs proposé un emploi). A la fin de l’affrontement, Amitié captura un des hobgobelins qui s’enfuyait. Il s’appelle Gorbak, et semble désormais volontaire pour se battre à nos côtés. Malgré tout Erevan et Carric ont prévenu Amitié qu’au moindre geste suspect ils l’attaqueront sans sommation. De même, l’éladrin avait récupérer un œuf dans la caverne à l’insu du groupe et avait décidé d’élever ce qui allait en sortir.

Après ces exploits, nos héros partirent en direction de l’auberge afin de profiter de la nuit qu’ils avaient déjà payée. Les occupants du lieu leur firent alors un triomphe lors de leur arrivée. Ils peuvent désormais venir manger et boire ici gratuitement à vie. Le vieux tavernier était très heureux de retrouver son épouse et des larmes perlaient sur ses joues. Tous étaient désireux de fêter cette grande victoire et la journée commença sans que nos héros puissent se reposer. Ils apprirent ainsi pourquoi Elma avait été enlevée ; d’après son mari cela était dû à ce vieux médaillon découvert peu de temps auparavant, laissé par un client pour payer son repas. C’est ainsi que Carric put en faire l’acquisition, le couple semblant content de s’en débarrasser. Erevan proposa alors de se diriger vers Norne pour l’étudier plus en détail, ce qui a été accepté par tout le groupe. Suite à cela tout le monde put enfin se reposer.

Chapitre 2 : Nuit mouvementée à Dolen

Jour 2 : Mahel décida de rester un peu avec Abad afin d’éclaircir son avenir et VP fut appelé pour une affaire urgente ailleurs. Alors que le groupe discutait tranquillement autour d’une table, le halfelin danseur vint s’adresser à eux. Il s’appelle Romaric et il est saltimbanque. Il se dirige vers Dolen sur la route de Norne, et désire se joindre au groupe. C’est ainsi que Carric, Erevan, Sraï, Amitié, Gorbak et Romaric prirent la route vers Norne.
Au cours du voyage, ils stoppèrent afin de faire un bivouac. Le halfelin est du genre enthousiaste et très communicatif, contrairement à la plupart des membres du groupe. Il décida alors de se rafraîchir dans le petit lac jouxtant la clairière ou ils campaient. Soudain, il se vit aspiré vers le fond. Ne le voyant pas remonter, les héros se précipitèrent à l’eau et alors qu’ils ne distinguaient pas ce qu’il se passait, du sang parvint à la surface, et peu de temps après le halfelin qui se dirigea vers la baie. Alors qu’il tentait de reprendre ses esprits, Sraï fut à son tour happé. Il s’agissait d’un serpent gigantesque qui commença à attirer le drakéide au fond de l’eau en l’enroulant autour de ses anneaux. Il fut secouru par ses compagnons alors qu’il se trouvait aux portes de la mort, au cours d’un combat en milieu aquatique très difficile.

Après cette aventure le groupe partit sur sa route, Erevan en premier car il ne voulait plus s’exposer au danger. C’est ainsi qu’ils sont parvenus à la cité de Dolen à la tombée de la nuit. La difficulté de trouver une auberge compte tenu de la présence d’un hobgobelin dans les rangs impliqua que la nuit allait être chère.

Chère mais également mouvementée car au bout milieu de leur sommeil, Carric et Sraï qui dormait dans la même chambre furent attaqué. A leur fenêtre se pressaient trois araignées de belle taille contre lesquelles ils se défendirent. Quand des renforts arrivèrent suite à l’appel des deux rodeurs, le Maître Drow des araignées prit la fuite. Par chance Erevan avait tenté une manœuvre d’encerclement ce qui permit de garder sa trace et de le vaincre suite à une âpre bataille. Il ne leur apprit rien de plus mais il fut pillé puis laissé là. Les guerriers rentrèrent finir leur nuit, dans leurs têtes trottaient de nombreuses interrogations.

Chapitre 3 : Les Mercenaires

Jour 3 : Suite à cette nuit agitée, nos aventuriers prirent une nuit de repos bien méritée. Erevan et Sraï se levèrent relativement tôt et s’attablèrent pour le déjeuner à l’auberge. C’est alors qu’un étrange groupe se dirigea vers eux. A première vue il s’agissait d’un nain engoncé dans une solide armure et arborant le symbole de Bahamut. Il était accompagné par un tieffelin de bonne prestance armé d’une hallebarde et semblait habitué à donner des ordres. Gravitant autour de ces deux personnages hauts en couleur, un halfelin au regard sournois et furtif paraissait avoir un œil prompt à repérer les bourses pleines d’or. Après un bref discours avec le tenancier ils s’approchèrent de nos aventuriers. Ils se présentèrent comme étant Gottmot, ancien capitaine de garde en Harnas et tieffelin, le paladin Brennus qui désirait pourfendre tout ennemi de la justice, qui ne voulait pas que les gens autour de lui soient malheureux. P’tit Bree le halfelin avait perdu son auberge et cherchait la meilleure bière du monde pour rouvrir une taverne. A ce moment, leurs occupations étaient beaucoup plus terre à terre, à savoir qu’ils travaillaient en tant que mercenaire. Leur mission était de retrouver un médaillon, apparemment arrivé récemment dans la ville de Dolen. Au fil de la discussion, Sraï révéla qu’un de leur compagnon détenait un médaillon également, et que ce dernier était encore en train de dormir. Cette révélation déplut fortement à l’éladrin cependant cela permit de relancer la conversation.
A cet instant, Carric descendit de son lit et vint trouver ses camarades dans la salle commune où ils lui expliquèrent la situation. L’elfe alla donc chercher sa récompense précédemment acquise et la montra à ses nouveaux compagnons. Gottmot et Brennus décidèrent donc de se rendre chez le forgeron qui leur avait demandé de retrouver le médaillon. Pendant ce temps, Erevan et Sraï firent des achats dans la ville. Enfin Bree et Carric tentèrent de trouver un scientifique susceptible de les renseigner sur le bijou. Le premier groupe apprit qu’il s’agissait en fait d’une autre personne qui avait perdu ce médaillon. Le halfelin et l’elfe conclurent difficilement à un marché avec un antiquaire pour que celui-ci examine l’objet sans le garder. Il devrait apposer un mouchoir blanc à sa fenêtre quand il en saurait plus.
C’est alors que le clocher de la ville retentit. Simultanément, tous nos héros se hâtèrent de découvrir de quoi il s’agissait : une attaque de harpies sur la ville comme il y en avait eu le mois précédent. Gagnant les positions défensives sur la bretèche où se tenaient un capitaine et quelques uns de ses hommes, ils se mirent en place pour repousser l’attaque. Le combat se révéla très difficile car les harpies étaient nombreuses, les gardes des miliciens peu formés et les créatures possédaient des pouvoirs à base de cri redoutables. Une fois elles pouvaient charmer leurs adversaires qui se précipitaient vers elles et s’écrasaient souvent 10 mètres plus bas que le corps des femmes-oiseaux qu’ils convoitaient. Elles émirent également des hululements stridents qui ont déchirés les tympans de nombreux défenseurs les faisant se tordre de douleur sur le sol sans rien pouvoir faire d’autre. Au cours de ce combat, Carric prit des positions esseulé et se retrouva encerclé quand les gardes proches tombèrent au combat. Il se laissa tomber du haut des remparts et se faufila vers un abri tout en décochant de mortelles flèches. Malheureusement deux harpies le prirent en chasse et lui lacérèrent la poitrine tandis qu’il s’effondrait au sol. Formant un carré défensif, les autres héros et le capitaine tenaient bravement les harpies. Elles hurlèrent toutes sur eux et le brave drakéide tomba au sol, inconscient. Malgré ces revers, les harpies finirent par prendre la fuite. Dolen était sauvée pour l’instant.
Les premiers soins furent administrés aux deux rodeurs par une vieille dame qui habitait une maison proche des remparts et qui proposa même de les loger pour la nuit pour surveiller leur état.
Le capitaine remercia chaleureusement les compagnons qui avaient tenus la partie des remparts de leurs seules forces. Le maire de Dolen arriva pour féliciter également le capitaine qui relata les exploits des héros au magistrat. Celui-ci en fut impressionné et leur proposa la traque des survivantes des assaillantes. Gottmot accepta à condition d’attendre le bon rétablissement de leur compagnon et l’appui de quelques hommes. Le maire leur promit également une récompense en espèces sonnantes et trébuchantes contre cela. C’est sur ces braves paroles qu’ils découvrirent un étrange personnage. Un mage apparemment avec des traces de suie et de brulures les accompagnait. Celui se présenta en donnant son surnom de « Frouff », car sa tendance à la pyromanie d’infidèles lui donnait mauvaise réputation. Cependant il proposa à Gottmot de les rejoindre en tant « qu’appui feu ». Le petit groupe partit donc se coucher, car la journée du lendemain serait très rude.

Chapitre 4 : La Grimpée Périlleuse

Jour 4 : Après un repos bien mérité, la petite troupe retrouva le capitaine qu’ils avaient aidé sur les remparts accompagné d’une dizaine d’hommes. Il se présenta comme le capitaine Grant (à modifier si non exact) et que lui et ses guerriers les suivraient jusqu’au bout. Deux d’entre eux connaissaient partiellement les montagnes où se situaient les nids de harpies. Le but de leur mission consistait à s’assurer que les harpies ne reviendraient plus jamais inquiéter les habitants de Dolen.

Ils partirent en milieu de matinée et, à cheval mirent près d'un jour et demi pour atteindre la montagne.

Jour 5 : Ils durent abandonner leurs montures car la pente devenait trop abrupte pour elles. Un garde fut donc posté aux côtés des chevaux. Le reste de l’équipe continua l’escalade jusqu’à ce qu’un choix s’offre à eux. Un des hommes qui les accompagnait se rappela que son père avait évoqué un souterrain qui constituerait un raccourci d’après la légende de son village. L’autre option était d’escalader la paroi très abrupte. La première fut choisie car les lanceurs de sorts évoquèrent leurs piètres compétences de montagnards. S’enfonçant dans de sombres couloirs l’équipe parvint à un escalier en colimaçon. Le premier à monter chuta et s’aperçu que l’escalier était recouvert de mousse extrêmement glissante et que s’encorder était la meilleure solution. Le maître nain en profita tout de même pour s’écraser au sol mais la troupe continuait d’avancer sans encombre. Ils arrivèrent devant une lourde porte déjà abimée. Ils l’ouvrirent et en entrant dans une salle immense, étouffante d’immensité, Erevan s’écria « Stop. Observez ces dalles. Certaines ont un contour différent, on peut donc supposer qu’elles recèlent un piège. Le premier qui marche dessus aura affaire à moi car je tiens à rester en vie. » Le groupe se mit donc en marche en suivant les directives quand au piège et arriva devant un second escalier, droit cette fois. Ils l’arpentèrent puis s’arrêtèrent net. Il semblait qu’une écriture étrange parcourait le sol et remontait au droit des murs, comme si elle définissait une limite à ne pas franchir. Frouff et Erevan scrutèrent les glyphes et en conclure que seul un « sang de Dragon » pouvait franchir cette ligne. Tous les yeux se tournèrent alors vers Sraï qui s’avança. Son cœur battait la chamade à lui en faire exploser la poitrine lorsqu’il traversa. Il aurait voulu adresser une prière mais ne connaissait aucun dieu. Mais il franchit sans encombre le couloir. Au bout de ce tunnel on pouvait distinguer la lumière de l’extérieur. Sraï s’y dirigea et aperçut la corniche sur laquelle ils évoluaient une heure auparavant. Rapportant ces faits à ces compagnons, ils décidèrent de rebrousser chemin. Malgré tout on proposa au drakéide de verser une goutte de son sang sur les runes. Mais cela ne changea rien. P’tit Bree lui dit alors « et si tu prends un peu de mon sang et que tu passes ta main ce doit marcher non ? »la malice lui dévorant ses yeux étincelants. Sraï accepta et au moment où il passa effectivement sa main alors que tous retenait leur souffle, le temps sembla alors s’arrêter. Les glyphes se mirent à briller en allant de plus en plus vers un blanc éblouissant. En reprenant possession de leur vue, ils virent une sorte de portail dans des tons de gris clair très lumineux et qui semblait se mouvoir. Un énorme bruit retentit soudain puis un calme plat. Dans la seconde qui suivit, de chaque côté du portail, une puissante déflagration apparut telle une énorme langue de feu, inondant les couloirs de sa force destructrice et emportant la vie de 4 des hommes de Grant. Après cette forte émotion, le capitaine pleura ses hommes mais ils ne pouvaient restaient là, leur mission était prioritaire et risquée. Il le savait tous. Sraï passerait par le couloir et jetterait une corde à ses compagnons en dessous, sur la corniche pour les hisser. Alors que tous repartaient, Erevan tenta de se téléporter de l’autre côté de la barrière et cela fonctionna. Il pourra aider Sraï à tirer leurs camarades. Lors de la sortie de la grotte, un des gardes se blessa et dut repartir car son aide aurait été inutile, voire gênante.

L’escalade de la falaise s’avéra rude. Les aventuriers se trouvaient actuellement sur un passage qui s’arrêtait net sur une abrupte partie escarpée d’environ 20 mètres. Au sommet on pouvait apercevoir Erevan et Sraï qui les attendaient en tendant une corde. Eux-mêmes se trouvaient sur une corniche large de 6 mètres. La montée pour rejoindre L’éladrin et le drakéide fut difficile et eu elle aussi son lot de chutes. La nuit commençait à tomber et le petit groupe progressa pour trouver une place confortable en vue d’établir un bivouac pour la nuit. Lors de cette nuit, Carricket Erevan se rendirent compte que deux formes inquiétantes s’approchaient d’eux. Deux ogres leurs tombèrent dessus et ils eurent juste le temps de les attaquer avant que les monstres ne se jettent sur eux. Le premier ogre marcha sur la tente où P’tit Bree était endormi et manqua de le piétiner dans son sommeil. Un cri réveilla tout le monde mais les gardes de Dolen se trouvaient loin et mettrait un peu de temps pour arriver. Heureusement, le mage Frouff parvint à ralentir puis endormir un des ogres. Profitant de cela, Gottmot incita ses camarades à encercler l’autre agresseur. A un contre 6 voire plus une fois que les guerriers de Grant les rejoignirent, il ne fit pas long feu. Lorsqu’il reprit ses esprits, le compère de l’ogre se vit entouré et commença à saigner abondamment, aussi décida-t-il de fuir. Cela lui laissa la vie sauve et nos héros purent terminer leur nuit.

Chapitre 5 : Contre-attaque sur le Pic des Harpies

Jour 6 : Continuant leur progression après un copieux petit déjeuner, les aventuriers durent à nouveau escalader des versants escarpés jusqu’à un premier plateau. Au- dessus de leurs têtes on pouvait apercevoir trois harpies qui tournaient en cercle tout en surplombant trois pitons ressemblant à des nids d’oiseaux géants. C’est alors qu’en prenant une formation défensive, la troupe attaqua les harpies grâce à des flèches et des carreaux d’arbalètes. Elles fondirent sur eux mais seuls les derniers défenseurs de Dolen, autres que Grant, succombèrent à un cri mortel des créatures. Pour une fois le poids du nombre permit au héros de s’en sortir assez facilement.
Supposant que les nids abritaient la descendance des créatures, le groupe décidait d’escalader pour détruire les œufs. Se séparant en trois, Carric et Gottmot s’attaquèrent au nid le plus haut, à l’ouest, Sraï, Erevan et le capitaine Grant le plus au centre et enfin P’tit Bree et Brennus à l’est, sur le plus bas nid. Frouff restait sur la corniche pour aider en cas d’attaques. Les coquilles furent toutes détruites mais ce faisant le tieffelin crut reconnaître des cris de harpies sur un pic un peu plus haut. Il partit alors le long de la montagne et arriva au sommet. Ici une trentaine d’œufs se trouvaient là mais également de nombreuses harpies dont une particulièrement grosse aux ailes noires. Il put malgré tout attacher une corde qui surplombait le nid central avant de tirer sa hallebarde pour se défendre. Profitant de la corde Erevan grimpa et Carric escalada la paroi, tous les deux voulant aider le maître de guerre. Le sorcier parvint à enflammer trois harpies dont une mourut immédiatement mais les trois héros se retrouvèrent vite submergés et Gottmot tomba inconscient. Alors que Sraï grimpait le long de la corde pour le sauver, les autres aventuriers chutait tous sur la corniche en essayant de rejoindre les combats. P’tit Bree, Brennus, Grant et Frouff se retrouvèrent donc 30 mètres plus bas. Sraï parvint à attraper le tieffelin et à se laisser glisser le long de la corde jusqu’au nid central où il put lui donner les premiers soins ce qui lui permit de se remettre sur ses pieds. Pendant ce temps, les 6 harpies et leur matriarche s’en prenait à l’elfe et à l’éladrin qui décidèrent qu’un combat un peu plus bas ne serait pas trop mal. Carric chuta dans le nid mais put se relever pour continuer à tirer sur les assaillants, tandis qu’Erevan échappa la corde et s’affala sur l’œuf futur Billy qui n’y survécut pas. Les harpies subissaient de grosses pertes mais ne s’enfuyaient pas. C’est alors que la matriarche tenta de jouer la sirène et Sraï manqua de peu de tomber dans le vide. Il se rattrapa au bord du nid où il était perché. Par chance, cet effet fut évité par la suite pour la matriarche, mais un sous-fifre utilisa le même artifice. Par contre Gottmot chuta du nid, Sraï se raccrocha à nouveau, imité par Carric et Erevan. Gottmot réussit cependant à freiner sa chute en s’agrippant à la harpie qui tentait de l’attirer et put ainsi réduire les dommages de sa chute qui aurait put être mortelle. Tout en entrainant la créature avec lui. Cependant, Sraï, relativement énervé se remit sur ses pieds et lui asséna 3 flèches qui eut raison de son ensorceleuse libérant également ses compagnons. Les guerriers s’affairaient à se battre tandis que le drakéide se déplaçait de part et d’autre pour stabiliser les mourants. Seul Brennus semblait encore vaillant sans aide de personne, illustrant à merveille l’opiniâtreté et la résistance de sa race. P’tit Bree réussit une manœuvre audacieuse et se glissant derrière un ennemie la frappa dans le dos de sa dague jusqu’à l’agonie. Ceux qui pouvaient attaquer à distance attaquèrent la matriarche car ils s’aperçurent à ce moment que les autres la craignaient. Carric, Erevan, Frouff et Grant purent ainsi l’abattre ce qui mit les suivantes en déroute. Il était temps de panser les plaies et de finir le travail pour quoi ils étaient venus. Erevan conserva cependant un petit bébé qui éclot au moment ou l’elfe allait l’écraser. Le petit s’appelle désormais Billy et mange beaucoup de viande.

Jour 7 : Le groupe rentra alors à Dolen, et fut accueillit en héros par toute la ville. Leur renommée leur donna le droit d’aller dans n’importe quelle auberge de la cité gratuitement et à vie. Le maire leur a également donné la récompense promise et plusieurs objets récupérés chez les harpies voleuses s’avérèrent magiques. Suite à ces aventures, nos héros prirent un repos bien mérité mais bien décidés à poursuivre leur quête concernant le médaillon maudit.

Chapitre 6 : Direction Norne l'Ancienne

Jour 8 : Animés d’une vigueur nouvelle, notre groupe de héros se mit à la recherche de diverses quêtes comme des munitions pour les armes de jets, P’tit Bree et quelques camarades se rendirent chez l’antiquaire qui avait bien posté le signal. Il ne put malheureusement leur apprendre comme seule information que le médaillon provenait de l’ancien empire de Bael’Turath. D’un pas ferme ils se dirigèrent vers le forgeron qui avait engagé les mercenaires tandis que Carric se renseignait sur les têtes mises à prix. Suite à d’âpres négociations, ils parvinrent à obtenir le droit de ramener le médaillon qu’ils ont en leur possession à la place du mandataire (bien que ce dernier récupèrera sa commission). Ils se firent donner le nom et comment trouver la personne qui cherche le bijou : il s’agit du tieffelin siégeant au conseil de Norne, Légar Firdaous.

Carric ramena que des convois de marchand se faisaient régulièrement attaquer par un brigand mis à prix et sa bande. Ils proposèrent alors à un convoi de participer gratuitement comme gardes du corps en plus de l’escorte habituelle pour arriver à Tullarn, escale obligée dans la route qui mène à Norne. Cachés dans le convoi, ils restèrent aux aguets tout au long de leur périple mais rien ne survint.

Arrivée à Norne et premiers exploits

Jour 9 : La nuit se passa sans encombre également et le trajet se termina à bon port sans anicroche. Une fois à destination, P’tit Bree et Brennus durent répondre à un appel urgent venant d’un messager secret et se rendirent prestement sur leurs terres.
En fouinant un peu auprès des gardes et de la guilde des marchands, Sraï, Erevan, Carric et Gottmot se firent engager comme escorte pour le trajet reliant Tullarn à Norne mais le lendemain. Ne voulant se résigner à s’ennuyer jusqu’au lendemain, ils tentèrent avec succès de trouver un petit boulot. Le capitaine des sentinelles leur indiqua qu’un de ses amis, le fermier Emilio se faisait attaquer régulièrement par des bêtes sauvages depuis peu. Disposant d’un maigre effectif il serait très heureux que le groupe d’aventuriers résolvent cette énigme pour lui.

Ils se dirigèrent donc à la lisière de la forêt qui était bordée par les plantations du fermier. Après une conversation avec lui et un examen des indices et traces, les héros conclurent que la chose provenait de la foret avoisinante en traversant le champ de blé puis l’enclos à vache pour ouvrir la porte tous les soirs depuis 5 soirs. En s’enfonçant sous les frondaisons, ils purent suivre un sentier crée grâce aux passages d’animaux visiblement. Ils arrivèrent cependant aux abords d’une cabane apparemment occupée. En frappant à la porte, un homme louche répondit en se présentant comme le bucheron qui s’occupait de cette partie de foret. Celui-ci semblait presser de se débarrasser de ces interlocuteurs. Nos héros rentrèrent donc en direction de la ferme où ils tendirent une embuscade.

Carric, qui s’était posté sur le toit fut le premier à voir une forme humanoïde très imposante qui se dirigeait vers la ferme et lui décocha une flèche. Poussant un petit cri la bête surprise rebroussa chemin vers la forêt, mais l’elfe prompt à réagir avertit ses camarades et ralentit la cible d’une flèche bien placée. Sraï et Gottmot se jetèrent sur lui et découvrirent un énorme lycanthrope. La bataille qui s’ensuivit fut d’une rare intensité car Erevan, libérant les flammes de Phlegetos embrasa le champ de blé et la créature. Le combat fut terrible et Sraï fut mordu sauvagement tandis que le tieffelin se riait des flammes en frappant de sa hallebarde. L’agresseur se fit terrasser alors que le propriétaire accourait avec un sceau d’eau pour éteindre le brasier. Gottmot tira alors Sraï vers l’intérieur tandis que celui-ci s’effondrait, pris de violentes convulsions. C’est alors que le regard laiteux il se releva et frappa Carric de plein fouet. Celui-ci comprenant que son camarade n’était pas dans son état normal l’assomma avec les crosses de ses épées. L’elfe le traina jusque dans un lit où il l’attacha solidement avec deux cordes. Pendant ce temps, les deux autres s’affairaient à trouver des gens du village pour éteindre le feu et un prêtre pour exorciser le drakéide, victime de la malédiction du Lycan. Par bonheur, la garde était sur le qui-vive et réagit rapidement pour contenir les flammes et quérir un clerc.

C’est ainsi que Sraï fut sauvé in extremis par la bravoure de ses compagnons et que le vieil Emilio retrouva sa ferme et sa quiétude. Au milieu des cendres, nul trace de la bête et seul un corps humain, clairement identifiable comme celui du bucheron gisait là. Il fallut un long repos pour guérir de la malédiction et se remettre de telles émotions. Carric proposa au fermier de le dédommager en lui donnant sa part de la récompense, ce qui lui permettrait de survivre jusqu’à la saison prochaine. Après la nuit le groupe se dirigea vers la guilde des marchands pour accomplir leur devoir mais un garde alla voir Gottmot. Celui-ci était convoqué à la caserne et se vit offrir un poste de chef de troupe de patrouille de la ville. Il décida que son avenir se trouvait ici et s’engagea auprès de la ville. Cependant nos trois autres aventuriers continuaient leur route vers Norne.[b]

Chapitre 7 : Attaque nocturne

Jour 10
Nous laissons derrière nous Gothmoth, qui a finalement décidé de rejoindre ses compagnons, et nous nous apprêtons à prendre la route pour Norn l'Ancienne. Arrivés à la caravane, nous retrouvons quelques têtes connues. Il s'agit de Purmak, Mahel et Amitié, qui nous avaient accompagnés aux premiers jours de l'aventure de notre petit groupe. Les autres passagers de la caravane brillent par leur singulier manque d'attrait. Un érudit, deux filles de bonne famille, un aristocrate pédant et deux personnes dont il faudra se méfier, un demi-elfe et un manant louche.
Note : Amitié n'a toujours pas réussi à se débarrasser de cette brute de Gorbak, ce hobgobelin que nous aurions dû exécuter sans autre forme de procès. Ou alors c'est lui qui n'a pas réussi à se débarrasser d'elle, qui sait. Toujours est-il qu'il sera un poids pour nous, une fois de plus. Que je le surprenne à s'approcher un peu trop de mes affaires, et il aura tôt fait de retourner pleurer dans les jupes de sa "maîtresse", les poils quelque peu roussis.
Seul Mahel ajoutera sa force aux effectifs de garde.

Soirée
Nous assurons chacun un tour de garde, accompagnés par un garde de la caravane.
Lors de mon tour, Billy me semble plutôt affolé. Une flèche vient se planter à mes pieds. J'ai à peine le temps de donner l'alerte que je vois le garde s'écrouler et ressens une forte douleur à la poitrine et au ventre. 5 carreaux d'arbalète y sont fichés. Je m'écroule sous les cris apeurés de mon cobaye. J'ai tout de même le temps d'apercevoir mes agresseurs : une dizaine d'humains. Ma seule déception est de ne pas pouvoir les transformer en torches vivantes avant de m'écrouler.
Quand je reprends mes esprits, la plupart des brigands qui nous ont attaqué sont morts, leurs deux dirigeants ont été faits prisonniers. Il s'agit d'un elfe archer et d'un magicien. Un des autres voleurs a aussi été capturé.
Il semblerait que tous ces incapables de gardes aient été massacrés. Un des cochers est à terre, Sraï réussit à le ranimer. C'est une bonne chose, il nous sera utile. Je me vois mal conduire une des deux roulottes.
Il semblerait que la tête de l'elfe archer soit mise à prix. Ils possédaient aussi quelques objets intéressants, sans doute issus de leurs rapines.

Jour 11
La journée se déroule sans encombre.
Nous passons à côté de Crisse, la cité fantôme. Nous décidons de ne pas nous attarder dans les environs, sa réputation ainsi que son apparence étant des plus effrayantes.
Je passe ma journée à examiner les artefacts que les brigands nous ont si gentiment laissés. Certains se révèlent intéressants, d'autre sont des babioles sans particularités.
Billy n'est pas facile à élever. Il pousse souvent des cris qui attirent sur lui l'attention des autres voyageurs. Je ne sais pas vraiment ce que je vais pouvoir faire de lui. Il semble avoir un régime uniquement carnivore. Au pire, j'en tirerai peut-être un bon prix à un montreur de monstres, à Norn.
Les autres gaspillent leur temps à discuter avec les voyageurs sans intérêt qui nous accompagnent.

Jour 12
Arrivée à Norn.
Sraï et Purmak errent à la recherche d'informations sur le médaillon, pendant que je vais avec les autres chercher la récompense pour les brigands dont la tête est mise à prix.
Une fois ceci fait, je me rends à la Grande Bibliothèque de Norn pendant que les autres vont vaquer à leurs occupations. Rendez-vous est donné au relais des caravanes à l'entrée de la ville pour le soir.
À la Bibliothèque, je croise Sraï et Purmak. Il semblerait que Firdaous ait quitté son poste de Sage il y a un mois environ. Il n'est plus venu à la Bibliothèque depuis deux semaines. Il semblerait qu'il y ait fait une découverte des plus importantes, et soit parti aussitôt après vers le Sud. Nous n'en saurons pas plus.
Arrivée au relais. Nous nous mettons en quête d'un repas. La thiefeline a décidé d'habiller un peu le hobgobelin pour le rendre plus discret. Il est discret. Enfin, autant qu'on peut l'être quand on est une espèce de monstre vert puant, large comme une porte et que l'on respire la traîtrise à quelques mètres à la ronde. C'est-à-dire peu.
Amitié semble plutôt nerveuse. Nous la faisons taire : nous parlerons une fois le ventre plein.
Arrivés dans une auberge, elle nous explique la raison de son agitation : son frère est actuellement détenu par le chef de la guilde des assassins de la ville. Fort bien. La prime sur la tête dudit chef est de 1500 pièces d'or. Fort mieux.
Elle doit retrouver son cousin en ville, qui l'aidera à retrouver son frère. Mes compagnons décident d'aller voir ce que propose le cousin, et peut-être d'aider en conséquence.
Nous arrivons au point de rendez-vous. Le cousin d'Amitié est entouré de ce qui me semble être un beau ramassis d'incapables. Enfin, il n'y a pas besoin d'être très qualifié pour servir de chair à canon.

Fin du journal (pour l'instant)

De curieux personnages

Nuit du jour 12

Je rentrais à l’auberge en me mettant légèrement à l’écart du groupe. «Cela me permet de bien réfléchir à la situation dans laquelle je me suis fourré» pensais-je. Le fameux cousin Valten a remarqué que les gardes du Second Souffle sont moins fringants lorsque le soleil se lève. Ce sera donc le moment de notre assaut pour aller secourir le frère d’Amitié.

« Oh non (ou coooooooollll), un bruit de lutte et des appels au secours provenant de cette ruelle ». Tout en sortant mes armes, je vis un tieffelin, relativement bien équipé et vêtu. Il se démenait avec sa hallebarde contre cinq hommes habillés de capes sombres. Alors que j’accourrai pour encercler et disperser ses agresseurs, des lueurs de torches me révélèrent d’autres scènes. Un halfelin se battait sur le toit face à une sorte d’ombre et une femme avec une robe voyante se terrait dans un coin.

Poussant un cri de guerre, je libérai des flammes sur les assaillants pour détourner leur attention sur moi. Je pus mieux discerner le tieffelin : sa hallebarde était de belle facture mais son armure était usée par les combats. L’insigne qu’il portait de même que ses couleurs trahissaient son appartenance à la garde de la ville. Il se battait bien vu sa situation. Alors que deux adversaires tentaient de m’encercler le halfelin sur le toit n’était pas au meilleur de sa forme et chancelait sévèrement. De jolis coups de hallebarde fendaient l’air pour frapper les brigands à la poitrine. Malheureusement le poids du nombre était tel que le guerrier fut projeté à terre. Les assaillants se tournèrent alors vers moi. Ma situation commençait à se dégrader. Je me mis en position défensive, dos à un mur pour éviter de me faire contourner. Ma proie subit d’ailleurs mon courroux et je la sentis mourir sous mes coups de hache. Alors que la femme disparaissait quand j’entendis une porte claquer, en détournant le regard le petit homme du toit s’écrasa au sol. La créature sur le toit me fit alors un clin d’œil pour m’indiquer qu’il était mon allié. Cela s’arrangeait un peu.
C’est à ce moment que le tieffelin se remit sur ses pieds, tout en prenant une posture défensive derrière un bouclier qui n’en était pas à sa première bataille. Les agresseurs, visiblement agacés décidèrent alors de le remettre au sol, définitivement. Je continuais à frapper de taille et d’estoc contre deux adversaires. Une aide, sous la forme de projectiles, arrivait du toit. Nos adversaires commençaient à douter. Ce moment d’inattention me valu un coup de masse dans les côtes. Mon partenaire du soir aggrava la blessure d’un de ses agresseurs tandis que la rage me fit déchiqueter l’un des miens. A ce moment leur volonté chuta et ils tentèrent de fuir en assénant de derniers coups vengeur et le guerrier tieffelin s’effondra à nouveau tandis que la silhouette du toit sauta acrobatiquement jusqu’à moi. Pendant que deux des trois derniers brigands s’enfuyaient, le dernier était en tenaille entre moi et l’étrange personnage, que je reconnus alors comme étant du même peuple qu’Erevan. L’Eladrin choisit alors d’être magnanime et de laisser partir ce voleur. Je décidai donc d’appliquer les premiers soins à l’être à terre. Il put se stabiliser puis se relever pendant que l’autre pillait les corps morts. Le tieffelin se nomme Darwin et l’Eladrin Haradaï. Le courage du premier et l’agilité de l’autre me semblaient utile pour la suite. Je leur proposai donc de se joindre à nous pour aller chercher Fun. En rentrant à l’auberge, je leur racontais l’histoire de notre groupe et la raison de notre présence à Norne. Darwin est un capitaine d’un groupe de sentinelles nocturnes de la ville. Haradaï ne connaît pas grand-chose de notre monde et semble conduit par des raisons obscures. Nous verrons bien. Pour l’heure, la nuit sera courte donc autant profiter du repos qui nous est offert.

A l'assaut de la guilde du dernier souffle

Suite nuit du jour 12

Après une courte nuit de sommeil nous permettant de recouvrer l’essentiel de nos forces, mes compagnons de la nuit et moi nous descendions pour retrouver les autres membres du groupe. Mahel, Amitié et le « discret » Gorbak nous attendait prêts à partir à la rescousse de Fun au fin fond de l’antre de la guilde du dernier souffle. Je présentais Darwin et Haradaï à mes plus vieux compagnons (encore en vie bien sûr). Toute aide est notre alliée dans ce genre de cas aussi nous partîmes tous les six pour retrouver Valten près de ‘entrée secrète de la guilde.
Arrivés sur les lieux, Valten nous présenta Talleris (à modifier une fois la description donnée) un elfe vêtu de façon élégante et qui s’appliquait à l’extrême dans chacune de ses actions et qui nous accompagnerait. « L’entrée est gardée, et il faudra fournir le mot de passe que j’ai indiqué à Nethas. Seulement ils risquent de ne pas nous laisser entrer car aucun de nos visages ne leur sera familier. En plus un groupe de 8, c’est pas super discret pour des voleurs » déclarait alors Valten en nous toisant. Son regard s’arrêtait sur le chef de la garde qui risquait de poser quelques problèmes à cause de ses attributs militaires, l’insigne et l’uniforme. « Tu’ferai mieux d’laisser ces trucs planqués par là » dit-il au milicien. Darwin comprit et se délesta en les cachant dans un tonneau.
Amitié proposa alors de faire mine d’avoir capturé Gorbak pour s’infiltrer. Nous acquiesçâmes car la mission se devait d’être discrète. Ainsi fut donc fait. Mes compagnons et moi-même nous nous cachâmes dans la ruelle pendant que la tieffeline faisait son numéro. Je m’étais éloigné de la scène par peur que ma corpulence ne se remarque trop facilement mais je pus voir que cela fonctionnait. A cet instant, tout le monde se retrouva près de la porte, sabre au clair, tandis qu’Haradaï crochetait la serrure. Soudain des bruits de lutte provenant de l’intérieur arrivèrent à nos oreilles. La serrure céda alors et nous fîmes irruption dans l’antichambre. Gorbak et Amitié s’en sortaient plutôt bien car ils encerclaient le gardien, un homme très gaillard avec une hache, gaillarde elle aussi. Face à un tel nombre, il s’écroula rapidement au sol.
Mais il avait quand même eut le temps de prévenir ses congénères et des aboiements parvinrent du couloir tout proche. Les chiens étaient lâchés. Par chance, l’étroitesse de l’ouverture rendait impossible une attaque généralisé. Les animaux durent ainsi se contenter de se briser les crocs et griffes sur l’armure de Mahel tandis que nous les charcutions. Alors que je noyais le dernier dans les flammes, nous nous rendîmes compte que l’homme qui donnait des ordres aux chiens ne se trouvait pas ici. L’attaque discrète venait d’échouer. Il restait donc une solution moins subtile, ce qui n’allait pas pour me déplaire, car les plans futés échouent toujours.
Valten nous incita à prendre sur la gauche. Haradaï partit alors sur la droite pour voir ce qu’il y avait en bas de l’escalier en colimaçon. Pendant ce temps je suivais Darwin qui se dirigeait en haut du même escalier. Le reste du groupe suivait les traces de sang du dernier animal blessé.
L’étage semblait désert depuis plusieurs années, il nous fallut donc redescendre, le tieffelin et moi. Au rez-de-chaussée, Haradaï nous fit signe que le bas de l’escalier était gardé et que nous étions attendu. Il se plaça en embuscade dans une ombre de l’escalier, Darwin posa une table pour former un ancrage défensif et je verrouillai la porte par laquelle nous étions arrivés.
C’est alors que j’entendis un appel de Talleris. Darwin me fit comprendre que ma présence serait plus utile avec les autres qu’ici aussi je me pressai à les retrouver. Je traversai alors un réfectoire puis en passant près d’un dortoir, mes camarades se battaient dans l’embrasure d’une porte, Mahel toujours à la pointe. Les quelques humains ne présentèrent qu’une maigre résistance et devinrent nos prisonniers. Mahel traqua alors le maitre chien, caché dans la pièce jouxtant celle-ci. Il traversa la cuisine et entra dans la cave. Laissant avec lui Gorbak et Nethas, Talleris et moi escortions les prisonniers ligotés jusqu’à un autre point. L’elfe s’arrêta alors pour « sécuriser » le dortoir et enferma les prisonniers, bâillonnés dans les latrines. Je rejoins mes deux autres compagnons, encore en embuscade pour leur relater les faits. Il ne restait plus que la voie qu’il surveillait comme issue pour retrouver Fun.
Une fois tout le monde réunis, nous avons pu accéder à la salle suivante, une cave contenant de nombreux tonneaux et dont le plafond était retenu par 4 imposants piliers. Une deuxième pièce s’offrait à nous. On pouvait voir un puits en son centre, entouré de quatre statues de belles tailles représentant des tieffelins. Valten nous indiqua alors que nous devions être proches des Couloirs Damnés. Haradaï, Talleris et Mahel entreprirent de descendre dans le puits grâce aux échelles reliées aux statues.
Alors que nous gardions la pièce, des bruits de combat et de chute nous parvenaient. En observant le fond du puits, on pouvait remarquer un palier sur lequel nos camarades étaient assaillis. N’écoutant que mon courage je me dépêchais de les rejoindre. Mais j’appris à mes dépens à ne pas confondre vitesse et précipitation. Je crû prendre pied sur un échelon mais il s’agissait d’une chauve souris et ma chute débuta. Je voyais les mètres défilait et la mort m’étreignait. Au bout de quelques cordées je tentais de me raccrocher à l’échelle, mais en raison de mon poids et de la vitesse de la chute, celle-ci céda et je continuais à descendre en vol libre. Par chance, mon dernier essai avait un peu ralenti et je réussi à me rattraper de justesse à un paroi. Un bref coup d’œil dans le trou apparemment sans fond me fit comprendre que je venais de me libérer de l’étreinte de la Reine Corneille.
Avec des réussites plus ou moins mitigés, mêlés le plus souvent d’acrobaties mes compagnons arrivèrent tous sur le palier, et sur leurs pieds. Je devais apprendre plus tard que nombre d’entre nous sont restés un moment pendus dans le vide.
La bataille faisait rage et Talleris succombait aux coups de l’adversaire. J’étais moi-même encerclé par trois silhouettes encapuchonnés, dont une qui saignait abondamment. Mahel faisait face à trois adversaires, Darwin et Gorbak se battaient en flirtant avec le précipice. Un grand cri me fit détourner les yeux. Nethas me fit un clin d’œil en observant l’ennemi qui tombait au fond du gouffre grâce à une manœuvre habile de la tieffeline. Haradaï arriva pour nous prêter main forte, mais la partie me semblait bien mal engagée…

Note : Ceci est la lettre envoyé par Amitié à sa famille.

Bonjour !

Si vous recevez cette lettre, c'est que j'ai enfin finit par rattraper cet énergumène de Fun ! Mais alors, quels problèmes !

D'abords, notre auberge où l'on sait fait attaqué ... vous vous souvenez du hobgobelin que j'ai aidé ? Il reste tout le temps avec moi et je peux vous dire que sans lui, vous n'auriez peut être plus votre fille chérie pour vous écrire. Il a été formidable ! Faut dire, quel idée il a eu d'aller se fourrer dans de tels ennuis !

On a aussi eu un coup de main de cousin Valten, qui avait retrouvé la trace de Fun, prisonnier de sa dernière victime. La guilde du ... second, dernier ... ah, zut, ca finit par souffle, mais j'ai oublié le nom ... par contre leur chef ! Joris la colère ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi peu gâté par la nature, ca doit expliquer son surnom ... je vais essayer de refaire son visage de mémoire, peut être !
Lui et sa bande se trouvait dans un complexe, caché sous un puit sacrificiel ... brrr !!! J'aimais pas la déco ! Ce n'était pas l'avis d'un autre tieffelin qui nous accompagnait, membre de la milice, et tieffelin lui aussi ... plutot mignon d'ailleurs, mais pas mon type, je m'en suis rendu compte. Le gendre, c'est pas encore pour tout de suite, maman !

Avec tout le monde, on s'est débarassé de ce groupe de voleurs ... même si je trouve les méthodes de mes nouveaux compagnons assez extrême pour la plupart. Ils courrent après les fuyards pour les massacrer, n'acceptent pas la rédittion de leurs adversaires ... de vrais brutes ! Je commence à me demander si je trouverai quelqu'un de raffiné dans ce monde ... bon, j'ai un peu tendance à reprendre leurs travers quand je suis énervé, donc je ne devrais pas médire sur eux comme ça.

Quoi qu'il en soit, nous avons retrouvé Fun ! Je remercie le jour où il avait fait changer toutes les serrures à la maison ! Les petits trucs que tu m'as apprise après ce coup là m'ont bien aidés. Je ne lui ai pas encore parlé, car je me remet de mes émotions ... comme je vous l'ai dit, j'ai failli perdre la vie alors que je venais de le retrouver, et je n'ai pas assisté à notre retour à la surface tellement l'un des sorciers de Joris m'a fait mal à la tête, avec ses pouvoirs. Je te jure, je ferai plus attention la prochaine fois !

Je ne sais pas si je vais rentrer avec lui ... nous avons trouvé une sorte de médaillon étrange et je suis curieuse de savoir ce qu'il en est vraiment. D'ailleurs, je vais joindre un dessin de celui ci à ma lettre. Toi qui aime les bijoux perdus, tu sais peut être de quoi il en retourne !

Votre fille qui vous aime, Néthas "Amitié"

Nos deux héros rentrent dans la taverne de la Bonne Chopine.

Carric dit à son compagnon Wham :
- « Ahhhh !!! ce nom est prometteur.
- Ouaip ! Bah je ne te demande même pas ce qu’on vient faire ici…
- On va commencer par une petite mousse.
- Ouaip ! »

Ils se posent à une table et commande une bière chacun. Les gens autour d’eux les regardent bizarrement. Ils ont tous l’air effrayé et évitent de croiser le regard de nos des héros. Dans le tas, il y a deux personnes qui commencent à chuchoter à une table. Bien que Carric soit un peu loin, il entend quelques mots de leur conversation : « Guilde du Dernier Souffle » et « tuer Joris ».
Carric fait un clin d’œil à son compagnon et lui dot :
- « Suis moi, on va rigoler…
- Hein …??? Bon d’accord… »

Nos deux héros se lèvent avec leurs bières et se posent à la table des deux gars qui discutaient.
Dans tout le tact qu’il pouvait, Carric leur demanda :
- « Je vous pris d’excuser mon indiscrétion mais j’ai ouie quelque bribe de votre conversation. Il semblerait que vous parliez de « Joris La colère » et de la Guilde du Dernier Souffle.
- Heu… Non, nous parlions d’autre chose, dit le premier. »
Son regard était fuyant et son ton pas assuré… Wham s’accouda à la table et son manche de hache tas légèrement contre cette dernière. Les deux remarquèrent cet instrument et commença à stresser de plus. Puis ils virent ensuite les deux épées courtes au centurion de Carric. Ils remarquèrent de suite une petite marque sur ces épées. Ils savaient tous les deux à qui elles appartenaient, ou plutôt à qui elles avaient appartenu… A ce moment, toute volonté de résistance disparu… Le premier ce lança :
- « Nous savons que vous avez tué Joris. Ces deux épées le prouvent. Nous savons aussi que vous êtes à la tête de la Guilde… Par pitié, ne nous faites pas de mal.
- Alors, je tiens à corriger, je ne suis pas à la tête de la Guilde. J’œuvre pour corriger les torts à pauvres gens qu’elle a fait. Ensuite, nous ne sommes pas là pour faire du mal mais pour vous expliquer se qui c’est passé depuis la mort de Joris. Après la mort de Joris, des Draw venu des couloirs Damnés sont venu à la surface pour attaquer une de nos connaissances. Les nouveaux membres de la Guilde ont suivi se Draw pour en apprendre plus mais il fut tuer avant par la personne qu’il visait.
- Attendez !!! Le gars s’est battu tout seul contre le Draw ?
- Oui.
- Alors il doit être vraiment fort.
- En effet mais revenons en à notre histoire. Comme les Draws commençait a devenir une menace de plus en plus importante, notre « ami » nous chargea de condamné tous les accès possibles des Draws à la surface. Pour ce la, il nous confia des tonneaux d’explosifs pour faire écrouler des galeries.
- C’est ça les tremblements de terre qu’on a ressenti en ville hier ?
- Oui. Les charges étaient vraiment puissantes… Aubergiste !!! 4 bières pour mes amis et moi. »

Carric attendit les bières et bu une grande rasades pour s’hydrater la gorge. Puis il repris sa narration.
- « Avec un petit groupe, nous descendîmes dans un puit sacrificielle pour attendre les couloirs Damnés. Nous savons que c’était le bon chemin car le Draw était sorti par ce puit. En bas du puit, nous atterrîmes sur une montagne d’ossement. Sûrement des malheureux sacrifié depuis des centaines d’années. Les ossements étaient au milieu de runes. D’après nos amis mages, il s’agirait d’une prison pour démon ou une connerie dans ce genre… Mais j’y connais rien… Bref, une salle avec une architecture bien particulière… Aussitôt nous touchâmes le sol qui de drôles de bêtes morts-vivants nous attaqua. Nous les combattirent mais elles préférèrent fuir nos coups meurtriers. N’écoutant que notre courage et notre force, nous suivîmes cette horde d’infâmes créatures. Leurs traces étaient faciles à suivre avec la quantité de sang qu’elles laissèrent derrière elles. Nous les rattrapâmes vite mais elles avaient été tuées par d’autres créatures toute aussi immondes… Un de mes compagnons nous dit qu’on nous avions affaire à 1 poney et 5 chiens…
- Mais c’est toi qui nous a dit ça… dit Wham.
- Mais non, tu te trompes, c’est pas moi.
- Ah… Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai…
- Bon. Nous combattîmes ces créatures que j’avais reconnu de suite, des Kruticks. Elles tombèrent aisément sous nos coups. En continuant à explorer les galeries, nous arrivâmes dans l’antre d’une drôle de chose : une sorte d’homme rat. Heureusement pour lui qu’il ne fut pas agressif sinon, je l’aurais cloué au mur avec mes flèches. Cet homme s’appel Jik et il était d’accord pour nous indiquer les passages vers la surface a condition d’éliminer les Kruticks. Pour cela, il « suffisait » d’éliminer la reine et de laisser un maximum de sang Kruticks. Cela les ferait fuir. Notre plan : utiliser un tonneau pour faire exploser la reine : simple et efficace. Aubergiste, encore de la bière. »

Après cette nouvelle tournée, les esprits commencèrent à s’échauffer. Carric continua son histoire avec les têtes qui commençait à tourner :
- « Une fois la reine trouvée, nous nous engageâmes dans un combat effréné. Mes flèches fusaient, tuant Kruticks sur Kruticks. Notre ami ici présent faisait tournoyer sa hache au dessus de sa tête. Chacun de ces coups attaquaient sévèrement les carapaces de nos ennemis. Nos autres amis assenèrent des coups tout aussi puissant et précis. Masse de Kruticks tombèrent et nous, nous ne sentions point leurs coups. Puis nous envoyèrent un tonneau vers la reine, puis un autre. Le temps du replie stratégique avait sonné. Mais bien sur, comme un plan ne peut jamais se dérouler sans accros, un de nos amis « mage » tomba sous les coups de la reine… Ahhhh !!! Ces mages… A part nous ralentir, des fois, je me demande à quoi il servent. Non seulement c’est un mage mais en plus c’est un Eladrin… Il n’a vraiment rien pour lui… Bref, il fallait contenir non ennemi pendant que notre sauveur national s’occupait du « boulet ». Encore et toujours, mes flèches contenaient le surplus d’ennemi. Nous retournâmes chez notre compagnon rat pour nous reposer et nous protéger de l’explosion. Une fois les deux tonneaux explosé, la poussière envahit tous les couleurs et l’odeur de la poudre parfuma la cette ambiance glauque. Comme promis Jik nous indiqua toutes les sorti possible des Draws que nous nous contentâmes de condamner. Notre mission envers la protection de cette ville était terminée. »

Wham se leva en commençant à tituber et se dirigea vers le jeu de fléchette. Il défi quelqu’un et commença à jouer. Quant à Carric, il commanda encore plus de bières.
Les deux gars restèrent admiratif envers les exploit narrer par notre héros. Puis l’un des deux demanda :
- « Mais alors le but premier de la Guilde n’est plus l’extorsion et les méfaits ???
- Tout a fait. Maintenant, nous sommes là pour protéger la ville et ces commerces de toutes les crapules et dangers. D’ailleurs, nous avons commencé à nous occuper des petits gangs qui terrorisent tout le monde. Vous connaissez les Têtes Rouges ?
- Oui, ils raquent quelques petits commerçant mais la milice n’a jamais eu assez de preuves pour c’en occuper.
- Et ben il ne devrait plus causer de problèmes, ils vont nous rejoindre pour nous aider à faire régner l’ordre.
- Mais alors la Guilde à vraiment changer.
- En tout cas, nous y travaillons activement. »

Wham continua à jouer aux fléchettes. Puis il sortit un javelot et il proposa à la personne qu’il avait défi de remplacer les flèches pour cet instrument…



(Le point de vue sur la Guilde est celui de mon perso. N’oubliez pas qu’il est bon par nature donc pour lui, la Guilde est là pour aider les gens de tous les problèmes qu’ils ont avec les autres clans. Tant qu’il restera dans cet esprit, il vous aidera au sein de la Guilde)

Jour 1 de l’expédition :

En ma qualité de scribe d’Ioun appartenant à la glorieuse académie des sciences, j’ai la chance de pouvoir retracer le périple de cette expédition. Suite à l’apparition d’un pilier de lumière au nord est de Norne, le conseil décida d’envoyer un convoi d’érudits et d’hommes en armes afin d’inspecter le dit pilier.

C’est ainsi que deux cents militaires menés par le général Cahor furent dépêchés afin d’escorter les savants d’Ioun et d’Erathis. Des civils furent également affrétés à la logistique et en appui armés.

C’est ainsi qu’à l’aube du sixième jour après l’apparition mystérieuse, le convoi se mit en marche. L’armée, séparée en 4 corps entourait le reste des marcheurs. L’obscurité ambiante faisait courir des rumeurs qui avaient eu le temps de murir dans les esprits avant le départ de l’expédition. Cependant le voyage se passa sans encombre jusqu’à la tombée de la nuit.

Alors que la luminosité commençait à disparaître, la Basse Sombraie n’était qu’à quelques minutes de marche. Il fut décidé de dresser le camp à vue des frondaisons. Mais alors que quelques bucherons travaillaient à fournir du bois, un terrifiant rugissement nous ébranla.
Les bucherons périrent suite à une charge de 5 monstrueux Béhémots. L’un deux possédait des pointes sur sa carapace. C’est grâce au courage de quelques valeureux héros, l’un deux surement téméraire ou idiot, et à la discipline martiale de nos hommes que les bêtes furent vaincus sauvegardant ainsi notre campement. Ainsi la nuit se passa sans anicroche.

Jour 2 de l’expédition :

Au petit matin nous avons pu reprendre la route en direction du pilier de lumière au travers de l’épaisse forêt. Une partie du convoi décida de rester à l’orée de la forêt en attente. Après plusieurs heures de marche le chemin traversait une sorte de zone marécageuse sans être très difficile à franchir. Ce fut une erreur de le traverser car d’agressives créatures l’habitaient. Le convoi entier fut attaqué par des sortes de chauves souris qui ne laissaient que des corps desséchés derrière elles. Encore une fois les civils s’avérèrent de précieux alliés car nos soldats et mages eurent fort à faire. Nous avons eu à déplorer la perte de 45 hommes suite à cela. Ioun veille désormais sur eux.

Le reste de la journée se passa dans le deuil de nos camarades mais nous pûmes dresser un campement sommaire. La nuit fut oppressante car cette forêt a des yeux. Et ils ne sont pas amicaux.

Jour 3 de l’expédition :


Après cette longue nuit, le convoi se remit en marche, les militaires ainsi que nombre de civils avaient péri en seulement deux jours de marche.

Au cours de la journée, peu après le bivouac de la moitié du jour, nous nous sommes retrouvés face à une profonde rivière. Les hommes et les chevaux pouvaient passer mais pas les chariots de vivre et d’équipement. Lors de la recherche d’un gué, d’étranges masses animales énormes se mouvaient au fond de l’eau et nous suivaient en remontant le courant. Cependant l’étrange pilier de lumière n’était plus très loin, ce qui nous rassurait car le périple commençait à toucher à sa fin.

Le gué se trouvait un petit peu plus haut. Mais les hommes devenaient méfiants et lors de la traversée tous étaient prêts à ne pas se laisser faire par la dizaine de formes qui rodait au fond des eaux. Et bien leur en pris car l’une d’elles s’enhardit pour se jeter sur nos hommes. C’est alors qu’un civil, l’idiot des Béhémots, se jeta sur le dos de ce qui se révéla être un crocodile Broyeur. Sa force ainsi que de nombreuses flèches ont apeuré la meute de bêtes qui prit la fuite, nous laissant traverser la rivière sans plus de problèmes.

La journée, si on peut appeler cette obscurité comme cela, se terminait et le pilier semblait de plus en plus proche. C’est ainsi qu’une paire d’heures plus tard nous arrivâmes au pied d’un édifice qui semblait servir de fondation à la lumière. Il s’agissait d’une immense pyramide envahie par la végétation, que l’on pouvait reconnaître comme un ancien temple de Vecna.

Alors que le civil téméraire commençait à arpenter les marches de la pyramide sous la colère de son responsable, celui-ci fit brusquement machine arrière. Par l’une des sorties, d’étranges formes en armes se déplaçaient comme une cohorte avec de visibles mauvaises intentions…

Je ne sais pas trop ce qu'il c'est passé à l'intérieur de la pyramide. Et je ne veux pas le savoir... Cela dit quelques temps après l'entrée des héros accompagné d'une petite troupe, une étrange créature est sortie de la jungle. C'était une vision cauchemardesque et à lui seul il mit l'armée en déroute nous forçant à battre en retraite à l'intérieur de la pyramide. La nous avons retrouvé les civils qui rejoignirent le général Cahor et ses deux plus fidèles lieutenants qui affrontaient la liche. Et par la grace de Ioun et Erathis, elle a été vaincue!!



Jour 4:

Après toutes ces émotions nous avons décidé de rentrer en hate à Norne. Mais nous n'étions plus qu'une poignée, et la jungle s'annonçait hostile... Elle ne manqua pas de nous le faire savoir en envoyant le plus gros ours que je n'avait jamais vu à la tombée de la nuit!! Gràce encore une fois au courage des civils rescapés (ceux qui étaient un peu idiot à toujours se jeter au combat la tete la première) la bête fut repoussée. Je m'endors en priant que plus rien n'arrive afin que je puisse revoir les miens laissés à Norne, loin des horreurs de la jungle, de Vecna et Ioun seul sait quelles autres abominations...

Groupe 1 : Fission des aventuriers en deux groupes pour deux quêtes différentes.

1er partie : le Marais des Perdus

Afin de sauver le vie du Général Cahor, une importante mission est confié au capitaine de la garde Darwin : se rendre au marais des Perdus pour retrouver une racine qui pourra guérir le Général. Prenant son courage à deux mains, il organise une petite expédition avec sa troupe, soit 10 braves soldats de Norme, et quelques aventuriers, valeureux combattant ayant partagé plus que des coups d’épées. A ces cotés, nous avons un mage humain à moitié fou nommé Charles, le voleur halfelin Babic au regard espiègle, Carric le rôdeur elfe, un prêtre de Ioun que nous appellerons Healer pour plus de facilités et un guide qui est sensé connaître les marais.

Le voyage jusqu’au marais se fait sans encombres. Arrivé au marais, deux gardes reste en lisières pour garder les chevaux et le reste de la troupe s’enfonce dans les marais. Le froid, la brume, le sol spongieux fait peser sur nos aventuriers une atmosphère plutôt glauque. De plus les histoire sur ce marais ne rassure pas nos héros. Ce marais serait hanté par foule de fantômes et par des hommes lézard à moitié primitifs et raffolant des objets magiques.
Première découverte, une vieille barque avec plusieurs cadavres. L’un d’eux porte ce qui ressemble a une somptueuse armure avec le symbole d’un clan spécialisé dans la chasse et l’extermination de dragons. Mais la présence des ces hommes perturbent les morts. Plusieurs âmes en peine apparaissent et commence à attaquer tout le monde. Nos héros sont plutôt bien parés à ce genre de combat mais les soldats tombent comme des mouches face à ces âmes… Malheureusement tous ces soldats morts laissent place à de nouvelles âmes en peine. Très vite les héros sont submergés et doivent fuir.
Il reprennent ensuite leurs recherches de la racine et finissent par se retrouver dans une forêt où ils sont attaqués par les hommes lézards, dont un mage. Le combat se déroule sans anicroche. Les héros récupèrent une épée tueuse de dragons sur le mage, et la racine.

Fatigué, exténué, ils se perdent dans le marais sans leur guide mort au combat. Ils trouvent un petit vieillard qui les accueille dans sa hutte où sa femme prépare un bon repas. La présence des cette hutte dans cette endroit si hostile interpelle les héros, sauf le rôdeur qui est habitué à vivre dans ce genre d’endroit. Les vieillards servent une soupe à base d’herbe à l’odeur assez dégoûtante. Après avoir bu ce breuvage, les héros se sentent mal, sauf, encore une fois, le rôdeur qui est habitué à ce genre de soupe. Mais ces braves et accueillants vieillards ne sont pas si gentils. Ils se transforment en Oni et attaquent les héros pour les manger. L’Oni femelle tombe et le rôdeur aussi. Forcé à fuir encore une fois, les héros vont dormir loin de la hutte. Le lendemain, ils retournent vers la hutte pour tuer l’autre Oni afin que personne ne retombe dans ce piège.

Retour à Normes avec les deux soldats restants pour garder les chevaux. Après avoir soigné le Général et accueilli en héros, encore une fois, on confie une nouvelle mission au Capitaine Darwin. Enquête en collaboration avec le paladin de Bahamut, Dolinor sur le vol d’objets à des vétérans de la garde.

2eme partie : l’enquête sur le vol

Rappel : les gnomes illusionnistes ont été chargés de voler des objets aux vétérans de la garde par la Guilde du Second Souffle.
Dès son arrivé, le valeureux paladin Dolinor avait déjà réunis quelques preuves pour supposer que cet infâme acte à été perpétré par la Guilde du Second Souffle. Au fur et à mesure de l’enquête, assez de preuves ont pu être collectés pour accuser les gnomes mais sans trop mouiller la Guilde. Golem, le chef de la Guilde a rencontré Dolinor pour lui affirmer que les gnomes ne font plus partie de la Guilde. Malgré tous les efforts de nos héros, ils n’ont pu mettre la main sur les gnomes. L’un des objets volé a été retrouvé dans la demeure d’un collectionneur. Cette objet à été retourné à son propriétaire initial et le collectionneur remboursé par le conseil de la ville.



(La 3eme partie, la ville de Criss est en cours de rédaction.)

La Horde de Yeenoghu et le Siège de Norne.

(à faire)

Salutation,

Maître Galahaut, je me permet de vous envoyer ce rapport d'activité. Je sais que celui ci n'a rien a voir avec l'affaire que je devais traité (et que vous savez résolue par le biais de mon pécédent courrier), mais je pense que son contenu devrai vous donner a réfléchir. En effet, suite à cette affaire, divers evenements ont retardé mon retour. Permettez moi de vous en faire part présentement.
Je vais commencer par un rappel des faits exposés dans le précédent courrier. Je vous avait fait part d'une attaque gnoll à proximité de la cité de Norne sur le retour après le combat contre le cultiste Firdaous. Celle ci s'était en fait trouvé beaucoup moins isolé que prévu ...
Parce que je voulais en savoir plus sur cet étrange élu de Pélor, décision avait été prise pour que je reste un peu de temps en ville. Mal m'en pris, pourrait on dire, car les membres de cet étrange guilde s'étaient portés volontaires pour une mission de reconnaissance. Mission que je pensais sans histoire et à laquelle j'ai participé pour disposer des fonds pour mon retour.
Cependant, celle ci s'est vite transformé en une mission d'élimination de troupes gobelinoide d'un avant poste récemment capturé. Si cette mission fut rapidement mené a bien, celle ci se transforma alors en une traque de ces créatures, installés aussi dans une tour de garde situé non loin ... je signalerai au passage que l'individu que je suivais a fait preuve d'un courage à la hauteur de sa bétise, ce qui eut au moins pour effet de prendre les créatures par surprise. Après le dressage de chien d'enfer savant, le voilà qui a tenté d'assieger la tour en question ... en sautant sur le rempart d'enceinte, tout seul. Mais malgré cela, je tenterai de ne pas douter du choix qui a été fait.
Malheureusement, cela n'était que l'avant garde. La ville allait être attaqué par les servants de Yeenoghu, tandis qu'un dragon du cru avait pris le commandement en compagnie du chef de meute. La cité étant déjà plus ou moins encerclée, il a donc fallu que je remette mon retour pour faire mon rapport à plus tard et que je me joigne au combat.
Alors ensuite, je pourrais vous écrire un traité sur les stratégies de part et d'autre, mais je connais votre aversion pour ces déploiement guerrier, aussi je serais assez bref : manquant de défense à longue portée efficace, la cité s'est très vite retrouvée acculée a devoir repousser les troupes directement au niveau des remparts. Ayant été promue au rang de troupe d'élite, je puis constater que militairement parlant, la cité était dépassée. Manquant d'homme de valeur, de logistique et de troupe, ce n'était qu'une question de temps pour qu'une armée normal puisse déjà la capturer. Mais ensuite, il fallait compter sur le dragon, qui détruisait les maigres machines de guerre en possession du conseil, et de ritualiste du dieu des bêtes qui avaient appelés des hordes démoniaques a leur aide. Un tel déploiement de force et de connaissance me semble d'ailleurs suspect dans la région, je me demande ce qui peut pousser la volonté de ces hyènes anthropomorphe à prendre de tels risques. Je pense que le conseil enverra surement quelqu'un enqueter la dessus. Pour ma part, assez de ces incompétents.
Après plusieurs jours de combat, seule la cité intérieure résistait tant bien que mal. Décidant de jouer son va tout elle envoya ses meilleurs éléments se battre contre le chef de la horde (dont j'ai bien du mal à retranscrir le nom de facon compréhensible, je ferais probablement appel à un érudit en la matière plus tard). Vu que cette situation commencait, si vous me passez l'expression, a me courrir sur le citron, je me suis jointe a cette expédition souterraine. A ma grande surprise, les couloirs de l'ancienne Norne étaient plus vaste et habités que prévu. Je tâcherai un jour de voir ce que l'on pourra faire en particulier pour les victimes de la méduse et son basilic domestique qui n'ont pas été trop abimés par les combats. Allez savoir depuis combien de temps ils sont là ...
Ca me fait penser, j'ai oublier de mentionner une découverte dans les sous sols de la guilde où je logeais ... la présence d'un portail vraisemblablement concu pour l'invocation de diables, en parfait état. Je ne l'ai pas détruit, ne pensant pas que qui que ce soit puisse être assez stupide pour s'en servir directement. De plus, je vous envois ci joint, les informations relative a celui ci, pour l'ouverture d'un passage éventuel pour d'autres agents. Si je parvenais a l'ouvrir depuis ici, il est possible que je puisse revenir avant que vous ne fassiez réception de ce courrier.
Après ce lot de découverte et la victoire sur la créature qui faisait office de tête pensante à cette bande de dégénérés, il ne restait plus "que" le dragon. Des renforts venaient d'arriver, avec le moyen d'amener le reptile a portée d'attaque et de l'y maintenir. Mais devant l'absence de toupes disponible, voila que nous, le corps expéditionnaire, avions encore cette tâche a accomplir. Je peux vous indiquer que si j'écris présentement cette missive, c'est que la victoire fut arraché contre ce cracheur de sable. Je signale au passage que les entrecôtes de dragon brun, non content d'être comestible, sont de très bon goût. Tout au plus pouvons nous signaler une texture un peu rugueuse ...
L'ensemble de ces fait d'armes m'ont permis de négocier la construction d'une cathédrale, financée par le conseil de la ville quand la cité sera rebatie. J'ose espérer qu'après ces évenements (et ces résultats), une demande de congé d'un mois ne sera pas une demande déraisonnable. Prière donc, si vous le permettez, de ne pas envoyer de nouveaux ordres de missions après récéption de ce courrier. Je vous prie de viens vouloir transmettre à la hierarchie le document ci joint, comme d'accoutumé.

Marya Parell

"... Et si l'autre vieux chnok refuse, qu'il aille voir au fond de l'estomac d'un Aboleth si j'y suis !"

Carnet de voyage de Marya

Note : la datation se fera a partir du premier jour du retour, faute de mieux ... fichu guerre qui vous fait perdre le sens des realités ...

Jour 1 :
Bon, je viens de trouver ce carnet pas trop grillé et sans proprietaire (bon, Firdaous devrai pas m'en vouloir plus que prévu !) ... on a inventé le papier pour ecrire dessus, pas rester vide, bon sang ! Enfin bref ...

Donc, ca y est, je vais enfin pouvoir quitter cette fichu ville de Norne. Mission terminé, bibliotheque indisponible, guerrier élu a accompagner et paladin au secret etrange mis a part, je pense que la principal motivation de ce départ sera probablement l'odeur des gnolls brulés, devenue insupportable. Apres les gnolls eux même, mais ca, c'est autre chose.

Bon, comme a l'aller, il va falloir oublier le voyage en passant par la Noyeuse, donc on va refaire tout le grand tour. Ca tombe bien, dans un sens, puisque de cette facon, on pourra faire un détour par chez Dolinor, avant de faire une halte au temple puis finalement remonter vers celui de Pelor. Encore une bonne occasion de visiter toutes ces bibliotheques que j'ai raté à l'aller (et donc d'etre enfin tranquille) !

Le vieux fou a bien voulu fabriquer du materiel utile pour le voyage. J'avoue que les lunettes, en particulier, me plaisent particulièrement.

Bon, on va embarquer sur le navire, je suppose qu'il vaut mieux que je range ce carnet précieusement, je voudrais pas l'abimer en mer !


Jour 2

Voyage (presque) sans histoire. Il faut juste faire avec la bande de "semi orque" du navire. Non, c'est pas l'equipage ... mais mes compagnons touchés par le mal de mer, vert et emettant des bruits bizarre, d'ou le surnom. Mais bon, ils vont s'habituer, j'espere ...

Le capitaine signale la présence d'un navire probablement abandonné, dérivant non loin. Il veux aller chercher la cargaison ... autant les aider, sinon, ca va faire du délai.

Penser a me construire un Ornitoptere, un de ces quatre. Non, parce que, "evidemment", le navire était un piège tendu par un de ces fichu peuple subaquatique. Si il y a bien une chose que je supporte pas, c'est le poisson pas cuit, alors hop, direction la mer ! Pertes légère pour l'equipage, abominations éliminés, marchandise récupéré et surtout, le plus important, billet remboursé ! Au chapitre des bonnes nouvelles, les malades ont décidés d'arreter.

Jour 3

Seconde journée en mer. D'un ennui mortel, mais au moins, on est pas dérangé !

L'arbre de Mélora est en vue ! Comme on repart demain, le temps d'écouler les stocks d'huiles récupérés dans le navire abandonné, on va dormir là. Direction le temple du coin, puis se trouver un bon livre pour la suite du voyage !

Le grand pretre viens de me parler d'un fait assez intriguant. Au sommet de l'arbre, il y aurait un passage vers le monde de Mélora ... étrange que tout ceux qui essaient de s'y rendre ne revienne jamais, pourtant. D'un autre coté, le gardien serait un dragon vert ? Etrange ... enfin, bon, avec les autres membres de l'expédition, nous avons convenu que ca ne couterai rien de faire plaisir au clergé et de jeter un coup d'oeil la haut. A part notre vie, cela va sans dire.

En ce qui concerne quand même mon avis ... une entrée aussi accessible a un royaume divin me semble louche, aussi je pencherais vu la haute présence d'elfes et de créatures féerique a un portail pour Féerie. Ce qu'un dragon viendrai faire dans l'opération m"échappe encore mais l'on aura l'explication demain.

Jour 4

Départ pour la grimpette. Je vais laisser le carnet ici, hors de question de se surcharger inutilement, non plus.

Voila, le souci est réglé. Ma théorie s'est vérifié, tandis que le dragon n'était qu'une légende stupide, véhiculé par une dryade qui voulait la paix. Vu le fanatisme de certaine personne, je crois que c'est pas rendu, mais bon, les enquiquineurs sont majoritaires sur ce monde, je crois. On va espérer pour tout ce beau monde que tout se passera pour le mieux, maintenant que les choses sont éclaircis. Le diner en remerciement fut un festin dont j'avais du mal a me remettre, mais peut etre pas autant que la découverte faite sur le trajet : la robe du légendaire Sage blanc ! Si avec ca, je gravit pas les echelons de l'ordre, je sais pas ce qu'il leur faut, aux vieux ! En plus, elle est seyante ... je me demande encore d'ailleurs ce qui m'a poussé a mettre une telle relique sur moi ... enfin, bon, l'essentiel est que le la rapporte, pas comment je le fait.

Retour sur le navire, il faut malheureusement quitter Pelnas aujourd'hui. La marée n'attends pas.


Jour 5 :

Mal de mer ... ou mauvaise digestion ? Vie de chien ...

[A suivre. Max, c'était quoi la ville suivante, déja ?]
Edit Max : Orak La Grande.

[Merci]

Jour 6 :

Orak la grande, enfin ...

Dolinor souhaitant se rendre seul chez lui (compréhensible), reste plus qu'a visiter. En espérant que leus bouquins soient aussi interessants !

Pourquoi j'ai eu l'impression d'etre regardé bizarrement dans l'auberge ? C'est pas a cause de Carric et Charles, non ? Qu'ont ils fait pendant qu'on était pas la ? ... Non, je veux pas le savoir ...

Jour 7 :

Curieuse de voir ce qu va préparer Dolinor ... il a dit vouloir nous épater.

... le repas fut vite eclipsé par la Bibliotheque de ses parents ! Que d'archives méconnus, de données interessantes et surtout, on va voir tout ca en vrai ! ET je pourrait emprunter a volonté au retour ! J'aime ce voyage ! Je crois que jamais je n'aurais trouvé le fait d'aller dans une jungle inexpugnable en terre sauvage avec autant d'entrain !

Jour 8 :

Nombre de nuits sans etre tranquille (depuis le début de carnet) : 1

Je crois pouvoir dire que ce ne sera pas la derniere ... fichus Ettins !

Jour 9 :

Penser a fabriquer un répulsif a moustique. Je hais positivement ces saloperies ambulantes ! Plus aggressives qu'une bulette enragée et plus irritante que Charles au réveil. et pour parachever le tout, je recommence a etre malade, et cette fois, c'est PAS les langoustes !

Jour 10 :

Nombre de nuits sans etre tranquille : 2

BON ! ON ARRIVE QUAND !!??? JE HAIS LES JUNGLES !!!

Et si cette histoire d'homme serpent est vrai, ben je sens qu'il va y avoir du sac a main pour le retour !

A faire: Le temple du Dragon Originel et les intrus Githyanki
ou les débuts d'un méchant récurrent.

Journal de route de Ranis, shaman déva. Les jours sont comptés à partir du moment où il a abandonné sa vie recluse pour parcourir le monde (c'est à dire pas très longtemps).

28ème journée

Après plusieurs journées d’errance dans la jungle, j’ai finalement localisé l’étrange temple draconien… Il me paraît moins impressionnant que dans mon rêve vu du haut du piton rocheux sur lequel je me tiens, bien que je sois capable de distinguer la gueule de dragon grande ouverte qui semble servir d’entrée…

29ème journée

Cette journée aura été riche en rebondissements. Et cela commença par ma rencontre avec un groupe d’aventuriers pour le moins hétéroclite alors que je m’approchais du temple : Dolinor, un paladin fidèle à Bahamut qui me semble digne de confiance, accompagné de Carric, un archer elfe, et d’une petite personne qui louche un peu trop sur ma bourse… Babbik ? Quelque chose comme ça. A leur coté se tenait un drakéide au langage pour le moins…primitif… apparemment, c’est un habitant du village voisin dont le peuple garde le temple depuis toujours (ou presque).

D’après leurs dires, le temple avait été investi par des individus louches, ce qui semblait déplaire fortement au drakéide. Ce dernier semblait en revanche faire confiance à Dolinor, d’après ce que j’ai compris la « mère » (j’ai toujours du mal avec ces notions de parenté) du paladin a vécu parmi les indigènes drakéides il y a quelques années de ça. Dolinor m’a confié être à la recherche de son passé et la réponse à ses interrogations serait dans le temple... Pour ma part je leur ai expliqué être à la recherche d’une entité, d’une âme perdue et avoir vu le temple dans mes songes. Cela à semblé convenir au paladin qui m’a proposé de les accompagner. Peut-être notre allégeance commune envers les divinités du bien à suffit à ce que je gagne sa confiance. Tant mieux, je ne tiens pas m’épancher sur Lui plus que nécessaire pour le moment…

Quoi qu’il en soit, nous nous lançâmes sur les traces des mystérieux intrus et pénétrâmes dans le temple en forme de tête de dragon, comme si nous nous jetions dans la gueule du loup. L’édifice était fait d’une pierre verte parfaitement lisse et les murs étaient couverts de fresques représentant des combats de dragons. Le premier niveau était vide, pas plus de trace des intrus que de la sentinelle envoyée par les indigènes, c’est pourquoi nous pénétrâmes dans le niveau inférieur malgré les réticences du drakéide.
Une immense fresque ornait la première salle : elle représentait clairement la naissance de Bahamut et de Tiamat. Deux couloirs partaient de la pièce, un du coté Bahamut et l’autre du coté Tiamat. L’exploration du coté Tiamat nous mena directement à la rencontre des mystérieux intrus (et des cadavres de la sentinelle…). Les intrus étaient au nombre de quatre et s’avérèrent être des Githyankis, repoussantes créatures reptiliennes aux intentions plus que douteuses.

S’ensuivit un combat acharné où nous vînmes à bout de trois d’entre eux, notamment grâce à la dextérité de Carric qui ne rata aucune de ses flèches. Babbik me fit presque rire à se jeter dans la bataille et à être aussitôt couvert de blessures, si bien que Dolinor et moi devions constamment le chaperonner… Hélas le chef des intrus nous échappa et pu s’emparer d’une puissante relique : une épée dédiée à Tiamat. Nous nous élançâmes à sa poursuite car il était alors évident qu’il projetait de s’emparer également de l’épée conservée dans le coté Bahamut du temple. Grâce à l’acharnement des mes compagnons, nous pûmes le mettre en déroute et l’empêcher d’atteindre la relique. Malheureusement, il s’enfuit tout de même avec l’épée de Tiamat sans trop de difficultés, sa terrifiante capacité à se téléporter à volonté y étant pour beaucoup…

30ème journée

A moment où j’écris ces lignes, nous remontons une rivière en espérant retrouver la trace du Githyanki, Carric ayant pu remonter sa piste jusqu’à ladite rivière. Dolinor, quant à lui, a convaincu les braves drakéides qu’il aurait besoin de l’épée de Bahamut pour terrasser notre mystérieux ennemi, promettant de la rendre une fois sa tâche accomplie. Pour ma part je repars quelque peu bredouille (bien que j’ai la certitude qu’Il soit passé par là) et accepte de suivre mes nouveaux compagnons.

Sraï avait un air grave. Dans l'assemblée, un silence froid planait. La petite communauté Drakeïde de Norne venait de perdre un être cher.

Alors que ses compagnons embarquaient pour naviguer vers Norne, une jeune Drakeïde était arrivé en l'interpellant, ses yeux reptiliens pleins de larmes. Elle l'avait supplié de venir rendre hommage à son père, assassiné, alors que la bataille contre la horde de yeenoghu venait d'être remportée. Elle lui avait raconté comme son vieux père Daken avait combattu bravement et comme il était fier que vous, l'un de ses frères Drakéïdes, aient réalisé des exploits pour Norne. "Il espérait que la jeune génération soient aussi brave que vous, il aurait aimé vous rencontrer pour vous parler." avait-elle expliqué. Hésitant en voyant ses amis lui faire signe de vite les rejoindre, Sraï choisit finalement de prendre un prochain bateau pour les rejoindre. Il fallait qu'il accomplisse la dernière volonté de ce respectable Daken, dont le nom ne lui semblait d'ailleurs pas étranger.

Le bucher funéraire se reflétait sur les visages draconiques des amis du défunt Daken. La nuit était sans étoiles et, derrière eux, les murailles dévastées de Norne apportaient une pointe de nostalgie et de tristesse supplémentaire. Les derniers chants religieux, en hommage à la Reine Corneille, se turent. Après un moment de silence respectueux, la petite communauté se dispersa lentement, tandis que le prêtre rangeait ses accessoires.
Une silhouette légère et discrète, appuyée contre un gros bloc de pierre décroché de la muraille, avait suivi l'enterrement de loin. Sraï, sentant quelque chose d'étrange chez elle, l'aborda et remarqua l'apparence "exotique" de cette femme. Une petite brise semblait courir le long de son corps en permanence. Armée d'une lame effilée, la femme, nommée Senka, répondit à ses questions avec un accent étrange. Sraï apprit alors qu'elle avait combattu aux coté de Daken durant le siège et qu'ils avaient tous deux beaucoup voyagé et vécus moults périples. Elle savait qui était l'assassin et elle lui ferait payer. Sous le signe du destin, elle lui apprit donc qu'un traitre Drow était le meurtrier de Daken et qu'il était en cavale, traqué par son propre peuple pour avoir délaissé leur Déesse-Araignée Loth. Et a priori il devrait se rendre à Orak La Grande dans les jours qui suivent, pour y rejoindre une organisation secrète. Sraï proposa alors son aide à cette femme curieuse, venue d'un autre monde.

Quelques jours plus tard ...

Darwin avait un peu rechigné au début, mais avait su occupé cette attente en allant visité quelques endroits intéressant de cette gigantesque cité. Le groupe avait tiré au sort, et c'était sur lui que c'était tombé. Il attendrait le retour de Sraï, avant de rejoindre ensemble le reste du groupe. Debout sur le quai du port, il aperçut enfin le fanion du navire sur lequel devrait normalement se trouver Sraï, qui avait choisi de prendre le prochain bateau pour une histoire d'enterrement Drakéide.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir qu'il était accompagné par une femme Genasi, ce peuple légendaire originaire du Chaos Elémentaire, d'après ce qu'il en avait lu dans un gros livre de la Bibliothèque de Norne. Celle-ci semblait avoir la marque du vent et de l'air.

Edit: A Toro, Shortless et Hyxen, je vous invite donc à vous présenter un peu plus et à discuter en RP sur le post adéquat (en Annonce).

Synthèse des 2 à 3 dernières parties (à étoffer plus tard, c'est juste pour garder le fil rouge ;-)) :

Après avoir quitté le camp des drakéides, notre groupe d'aventurier à décider de suivre les indication du rodeur qui avait pisté l'un des pillards du temple. Sa piste l'avait amener jusqu'à un fleuve. De là, le gith est soit remonté vers la montagne, soit redescendu vers la mer intérieur. Carric retourne voir ces compagnons pour leur donné cette précieuse indication.
Ensemble, ils décident de d'abords remonter le fleuve et si il ne trouve rien, de le redescendre pour rentrer ensuite à Orakle la Grande.
Les 2 groupes suivent plus ou oins cette piste. Le groupe du temple suit le fuyard, le groupe venant de Norme suit ???
Les deux groupes se retrouvent au abords d'un camps de Gith. Notre fidèle voleur s'introduit après s'être transformé en rat et espionne ce qui ce passe dans le camp. A son retour, il raconte qu'un armée de Gith peut traversé un portail inter-plan. Ils seront sûrement accompagné de Draws et de zombies car il y avait un représentant de chaque espèce dans ce camps a discuter de leur plan. Certain dragon chromatiques les accompagneront aussi.

Les aventuriers décident de faire une attaque éclair en se concentrant sur l'étage major du camp. Cette attaque échoue alors ils choisissent le replis pour prévenir Orakle d'un possible attaque. Sur le retour, ils passent par le camps drakéide pour leur demander de ce replié à Orakle et organiser un plan en commun avec la ville.

Arriver à Orakle, ils transmettent un message au Conseil via l'archidiacre de Bahamut. Le conseil ne prends pas au sérieux cette menace mais ne la rejette pas pour autant.
Nos compagnon découvrent en parallèle que de nombreux prêtre de Bahamut disparaissent. Ils décident d'enquêter sur cette affaire. Mais ils se font attaquer par un groupe commando de 5 giths qui concentrent leurs attaques sur le paladin. 3 giths sont tués et 2 autres prisonniers dont le chef du groupe. Ils sont amené au temple de Bahamut pour un interrogatoire mais ils restent silencieux.

C'est décrit à l'arrache, à refaire.

Journal de Ranis

Jour 53

Nous avons capturé deux des Giths qui ont tenté de tuer Dolinor la veille. Devant leur parfait mutisme, Senka et moi même avons dépêché Arthur de fouiner à la bibliothèque pour trouver une formule qui s'apparenterait à un sérum de vérité... Un rôdeur elfe vient de se présenter au temple de Bahamut avec quelques informations sur des agissements suspects dans un cimetière de la ville. Nous allons tenter d'en savoir plus cet après-midi même...

Jour 54

La combat du cimetière aura été rude mais nous sommes parvenus à libérer les prêtres de Bahamuts captifs. Leurs tortionnaires les destinaient à un sacrifice en l'honneur de la Prophétesse de Tiamat, lors d'une prochaine attaque visant à rayer Orak de la carte... Cette attaque plus ou moins imminente nous a été confirmée par les aveux de nos deux prisonniers (Arthur nous a rendu un grand service) : l'armée qui se prépare au sud dans la jungle est peut-être déjà en route vers Orak, avec à sa tête cette fameuse Prophétesse... Du peu que nous savons, il doit surement s'agir d'un dragon bleu... Que faire maintenant ? Les membres du clergé de Bahamut veulent nous envoyer à Illum rencontrer les plus hauts dignitaires du culte, mais je crois que nous serons plus utiles ici à Orak pour préparer la défense. Des renforts venus des villes voisines devraient arriver d'ici quelques semaine, mais ne sera-t-il pas déjà trop tard ? Une dernière chose me préoccupe, je sais que Braxo est parti rejoindre les rangs de l'armée de la Prophétesse et j'appréhende notre prochain face à face...