Extrait du journal d'Esteban
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Extrait du journal d'Esteban
J’avais vécu la guerre contre les Norts-Américainss. Ils voulaient annexer nos belles terres de Californie, du Nouveau Mexique et du Texas...
Mais ils avaient agis brutalement et stupidement, comme les rustres qu’ils étaient et nous étions bien meilleurs stratèges et combattants qu’eux !
Je me souviens de la guerre, je me souviens de Santa Anna qui failli massacrer les leaders texans au siège du fort Alamo. Mais mon intervention conjointement avec celle des autres officiers mexicains l’empêcha de nuire. Il fut mis aux arrêts et nous menâmes une difficile négociation avec les texans vaincus, ce qui permit au Mexique de reprendre la main dans cet état.
Nous, les officiers, fument célébrés en héros, le peuple aime les vainqueurs.
Je participais au reste de la guerre en tant que commandant d’une compagnie de quelques milliers d’hommes dans un premier temps, puis en tant qu’officier d’état major dans un second.
J’aimai ce métier. Mais je ne me sentais bien qu’au coté de Pancho Villa. Le général Villa était un grand stratège et un grand meneur d’hommes. Il m’a tout appris...
Vers la fin de la guerre il plaisantait avec moi en disant que dorénavant, c’était moi qui lui apprenait des choses. Mais, bien qu’un grand compliment dans sa bouche, on ne pouvait savoir si ce vieux renard le pensait vraiment ou si il cachait encore son jeu derrière un paravent d’humour.
Quoi qu’il en soit, c’était un grand homme. Avec lui, nous avons conquis les territoires s’étendant du Mexique au Canada. Ces terres étaient notre !
Nous n’avons pas poussé l’avantage jusqu’à attaquer le nord de l’Amérique du nord, car cette partie là appartenait à l’Angleterre et nous étions épuisés, alors que cet empire était encore plein de ressources. Mais je crois que Villa souhaitait une Amérique du nord uni sous la bannière du Mexique confédéral...
Après la guerre, notre république s’est reconstruite à toute vitesse.
J’ai participé au mouvement de libération des esclaves. Je ne m’inquiétais pas de leurs condition avant guerre, mais pendant le conflit, de nombreux esclaves furent envoyés en lieu et place de leurs maitres ou des fils de leurs maitre pour servir dans l’armée républicaine. Côtoyer ces hommes tous les jours, pendant des moments parfois difficiles, partager le pain et le vin avec eux m’avais ouvert les yeux. Ces hommes étaient braves et ils méritaient bien mieux que d’être considéré comme de la marchandise.
Je me suis battu à leur coté pour qu’on reconnaisse qu’ils étaient digne d’être considéré en hommes...
Après ça, j’ai eu envie de voire un peu du pays. On m’a proposé un poste d’officier chez les fédérales, mais j’ai refusé, j’avais trop la bougeotte.
Je suis parti pour la sierra Nevada dans laquelle on venait juste de découvrir de l’or. J’y ai été tour à tour simple orpailleur, mineur, tenancier d’auberge et pour finir chanteur populaire qui fait la tourné des cinémas et chante en deuxième partie de soirée, en faisant danser le chercheur d’or et la putain, chacun main dans la main.
C’était une période heureuse. J’aimais cette vie.
Les filons s’étant épuisés en quelques mois et me cherchant un nouveau métier, je suis parti au nord de la sierra pour chasser les bêtes à fourrures. Ce fut aussi un bon moment, même si l’hiver en altitude peu être rude.
Il y a très peu de trappeur au mètre carré dans la Sierra, mais chacun est solidaire de son voisin. L’ancien pécheur y côtoie l’ancien patron d’usine ou l’homme à tout faire dans mon genre. Et tout ce petit monde s’entend à merveille. Bien sure, parfois certaines querelles éclatent, mais dans l’ensemble nous étions tous solidaires.
Quand l’homme doit lutter contre la nature, il n’a pas le temps de se battre contre lui-même. Et dans la Sierra, la nature est sauvage...
Je suis retourné à la civilisation à peine une année plus tard, mais cette année m’a paru durer dix ans.
J’ai beaucoup appris, j’ai partagé de bons et moins bons moments avec beaucoup d’hommes et de femmes. On m’a beaucoup donné et j’ai rendu aussi beaucoup en retour.
Cette vie là je l’ai aimé et je la chérie encore. Son souvenir m’est chère...
Aujourd’hui j’ai de plus grande responsabilités, plus de pouvoir, aussi, mais pouvoir rime avec devoir.
Je ne dois pas oublier ce que j’ai été, je ne dois trahir aucun de mes compagnons de route, ni moi même.
De ma chambre au palais d’Ambre, je vois partir les bateaux. J’aimerais pouvoir voyager avec eux... La vie de marin doit être forte, et belle ! Mais je n’ai plus le temps et sans doute que Lydie ne voudrait pas que je parte de longs mois sans elle...
Un jour, je trouverais une Ombre ou je ne serais qu’un simple citoyen sans grand pouvoir, et j’y passerai de bon moments ...
Mais ils avaient agis brutalement et stupidement, comme les rustres qu’ils étaient et nous étions bien meilleurs stratèges et combattants qu’eux !
Je me souviens de la guerre, je me souviens de Santa Anna qui failli massacrer les leaders texans au siège du fort Alamo. Mais mon intervention conjointement avec celle des autres officiers mexicains l’empêcha de nuire. Il fut mis aux arrêts et nous menâmes une difficile négociation avec les texans vaincus, ce qui permit au Mexique de reprendre la main dans cet état.
Nous, les officiers, fument célébrés en héros, le peuple aime les vainqueurs.
Je participais au reste de la guerre en tant que commandant d’une compagnie de quelques milliers d’hommes dans un premier temps, puis en tant qu’officier d’état major dans un second.
J’aimai ce métier. Mais je ne me sentais bien qu’au coté de Pancho Villa. Le général Villa était un grand stratège et un grand meneur d’hommes. Il m’a tout appris...
Vers la fin de la guerre il plaisantait avec moi en disant que dorénavant, c’était moi qui lui apprenait des choses. Mais, bien qu’un grand compliment dans sa bouche, on ne pouvait savoir si ce vieux renard le pensait vraiment ou si il cachait encore son jeu derrière un paravent d’humour.
Quoi qu’il en soit, c’était un grand homme. Avec lui, nous avons conquis les territoires s’étendant du Mexique au Canada. Ces terres étaient notre !
Nous n’avons pas poussé l’avantage jusqu’à attaquer le nord de l’Amérique du nord, car cette partie là appartenait à l’Angleterre et nous étions épuisés, alors que cet empire était encore plein de ressources. Mais je crois que Villa souhaitait une Amérique du nord uni sous la bannière du Mexique confédéral...
Après la guerre, notre république s’est reconstruite à toute vitesse.
J’ai participé au mouvement de libération des esclaves. Je ne m’inquiétais pas de leurs condition avant guerre, mais pendant le conflit, de nombreux esclaves furent envoyés en lieu et place de leurs maitres ou des fils de leurs maitre pour servir dans l’armée républicaine. Côtoyer ces hommes tous les jours, pendant des moments parfois difficiles, partager le pain et le vin avec eux m’avais ouvert les yeux. Ces hommes étaient braves et ils méritaient bien mieux que d’être considéré comme de la marchandise.
Je me suis battu à leur coté pour qu’on reconnaisse qu’ils étaient digne d’être considéré en hommes...
Après ça, j’ai eu envie de voire un peu du pays. On m’a proposé un poste d’officier chez les fédérales, mais j’ai refusé, j’avais trop la bougeotte.
Je suis parti pour la sierra Nevada dans laquelle on venait juste de découvrir de l’or. J’y ai été tour à tour simple orpailleur, mineur, tenancier d’auberge et pour finir chanteur populaire qui fait la tourné des cinémas et chante en deuxième partie de soirée, en faisant danser le chercheur d’or et la putain, chacun main dans la main.
C’était une période heureuse. J’aimais cette vie.
Les filons s’étant épuisés en quelques mois et me cherchant un nouveau métier, je suis parti au nord de la sierra pour chasser les bêtes à fourrures. Ce fut aussi un bon moment, même si l’hiver en altitude peu être rude.
Il y a très peu de trappeur au mètre carré dans la Sierra, mais chacun est solidaire de son voisin. L’ancien pécheur y côtoie l’ancien patron d’usine ou l’homme à tout faire dans mon genre. Et tout ce petit monde s’entend à merveille. Bien sure, parfois certaines querelles éclatent, mais dans l’ensemble nous étions tous solidaires.
Quand l’homme doit lutter contre la nature, il n’a pas le temps de se battre contre lui-même. Et dans la Sierra, la nature est sauvage...
Je suis retourné à la civilisation à peine une année plus tard, mais cette année m’a paru durer dix ans.
J’ai beaucoup appris, j’ai partagé de bons et moins bons moments avec beaucoup d’hommes et de femmes. On m’a beaucoup donné et j’ai rendu aussi beaucoup en retour.
Cette vie là je l’ai aimé et je la chérie encore. Son souvenir m’est chère...
Aujourd’hui j’ai de plus grande responsabilités, plus de pouvoir, aussi, mais pouvoir rime avec devoir.
Je ne dois pas oublier ce que j’ai été, je ne dois trahir aucun de mes compagnons de route, ni moi même.
De ma chambre au palais d’Ambre, je vois partir les bateaux. J’aimerais pouvoir voyager avec eux... La vie de marin doit être forte, et belle ! Mais je n’ai plus le temps et sans doute que Lydie ne voudrait pas que je parte de longs mois sans elle...
Un jour, je trouverais une Ombre ou je ne serais qu’un simple citoyen sans grand pouvoir, et j’y passerai de bon moments ...
Pheres- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 04/08/2008
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