Journal de bord
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Journal de bord
Val de Nentir, Cascadonne.
Les temps sont durs pour les héros en herbe que nous sommes... Certes la population du bourg a déjà eu l'occasion de nous voir à l'œuvre lors de la défense des murs de la cité pendant une attaque kobold il y a maintenant quelques mois, mais depuis, le travail n'afflue pas...
Aussi, lorsque Orest Naerumar, marchand renommé local, vient nous parler de l'attaque et du pillage d'un de ses convois fluviaux au sud (qui partait livrer sa marchandise dans l'empire de Nérath) de la cité, c'est sans hésitation que nous acceptons son travail.
La mission :
prendre le premier bateau le lendemain matin, et partir de l'épave à la recherche des "créatures" qui ont mené l'attaque pour retrouver une statue d'ivoire et d'obsidienne représentant un ange armé pour la ramener à Orest, qui pourra ainsi la ré acheminer vers le sud, jusqu'aux mains du collectionneur à qui elle est destinée.
La récompense : 100 PO par tête...
"une aubaine", pensa Ariakus le drakeide argenté, "allons donc voir si les marins qui ont survécu à l'attaque ont pu décrire leurs assaillant, avant d'aller motiver les troupes à l'auberge du Nentir ce soir".
Les marins n'apportant aucune précision ("bande de couards", ne put s'empêcher de juger Ariakus, "aucun honneur face au danger"), la journée finit rapidement autour d'une bière, ou d'un lait de chèvre pour Kadristan (notre paladin ascète, qui si il oublie de boire sait en revanche être Ivre de bataille lorsque le temps de faire parler sa lame vient)... Une demie pinte plus tard et Arbo Ran (fier bûcheron devenu barbare) nous narre une énième fois l'histoire de sa "révélation", ce fameux jour ou il aurait vu "un loup blanc énorme sauter par dessus deux grands rochers...", enfin... quelque chose dans ce genre...
Nous nous retrouvons tous le lendemain à Val Quai, le quai du Nentir en aval de la falaise à Cascadonne...
"Quelle belle équipe, je deviendrai le plus célèbre des maîtres de guerre à leur côté, et prouverait aux abrutis du royaume d'ou je viens que les Drakeides ont une place de choix dans ce monde", songea Ariakus... Et cette équipe était belle en effet :
Arbo Ran, barbare humain issu d'un clan de bûcheron local, allait prouver qu'une grande hache peut faire tomber des têtes autant que des arbres.
Kadristan, le paladin de bahamut, si réservé soit il, ferait un allié de poids (en harnois, c'est le mot juste!) pour repousser les lignes ennemies.
Vondal, le Guardien nain ("et propre... vraiment étrange pour un membre de la Noble espèce Naine") de martel, ne saurait laisser passer personne derrière nos propres lignes, et assommerait quiconque s'approcherait trop près de son marteau.
Mikal, si frêle humain soit il, n'en demeurait pas moins un puissant ensorceleur, capable à distance des plus puissantes prouesses magiques.
Il ne fallut pas longtemps pour arriver à l'embranchement du Nentir et d'un de ses affluant, lieu de l'attaque du convois.
Depuis l'épave, les héros en herbe commencèrent rapidement à remonter les traces, partant en direction du marais... Peut-être trop rapidement, peut être aussi qu'Ariakus n'aurait pas du se mêler de trop près du travail de repérage... Qu'elle qu'en fut la raison, c'est perdu dans les marais que nous étions lorsque des créature mi homme mi crapaud ("des brutassiens, une salle espèce éructant d'immondes gaz, bêtes, et agressifs... de vrais gobelins des marais", devina immédiatement Vondal) nous attaquèrent par surprise.
Ce combat ne fut pas encore l'heure de gloire d'Ariakus... "pas assez d'entrainement ces derniers temps" tenta-t-il de se rassurer, tous juste réussit il à occire un faible sbire. Ses compagnons en revanche, ne furent pas en reste... Et pendant que le front tenait bon grâce à Arbo (dont la Rage s'abattit violemment sur les ennemis) et Vondal (L'Inébranlable), Kadristan rejoignait l'arrière pour répondre à une manœuvre de contournement qui visait Mikal. Il ne fallut au final pas longtemps pour s'occuper définitivement des assaillants, panser nos plaies, et repartir à la recherche du repère des créatures... Qui n'était plus très loin!
La Grotte :
Notre manque de discrétion nous joua encore un petit tour : nous ne pûmes surprendre les défenses adverses... Pas grave, si la subtilité ne marche pas, nous avions toujours la Force!
A peine le combat commencé, Arbo chargea... "le précédent combat l'a rendu trop confiant" rumina Ariakus, que la formation de stratège rendait enclin a une approche plus tactique. Le front s'orienta donc du côté du barbare, et malgré le soutien de Vondal, de Kadristan et, plus loin, de Mikal, le bruit qu'avait fait le bûcheron, sa masse musculaire et sa taille faisait se presser 3 brutassiens et une plante carnivore autour de lui... Et la mort menaçait...
Seule une plante vint de l'autre côté du front... Ariakus fonça... "Nous ne tomberons pas" hurla-t-il en faisant retomber son Espadon... un coup puissant, qui fit tomber la plante et revigora les allié. La mort s'éloigna un peu du barbare, mais revint rapidement au galop, les assaillant de l'autre front s'épuisant toujours sur lui...
Ariakus monta alors sur le rocher le séparant du front gauche, et de se point pu cracher son souffle électrique sur les trois Brutassiens restant... "Vous n'êtes pas de taille face à nous, pitoyables créatures, RENDEZ VOUS" s'époumona le maître de guerre, dominant la scène du haut de son rocher... Les trois crapaud, bien que ne parlant pas notre langue, n'eurent pas le courage de rester face à nous... Et la plante qui restait ne résista pas longtemps à nos assaut concentrés.
Il ne restait plus qu'à entrer dans la grotte repère, et de récupérer la statuette... Mais qui allions nous trouver pour la garder?
Les temps sont durs pour les héros en herbe que nous sommes... Certes la population du bourg a déjà eu l'occasion de nous voir à l'œuvre lors de la défense des murs de la cité pendant une attaque kobold il y a maintenant quelques mois, mais depuis, le travail n'afflue pas...
Aussi, lorsque Orest Naerumar, marchand renommé local, vient nous parler de l'attaque et du pillage d'un de ses convois fluviaux au sud (qui partait livrer sa marchandise dans l'empire de Nérath) de la cité, c'est sans hésitation que nous acceptons son travail.
La mission :
prendre le premier bateau le lendemain matin, et partir de l'épave à la recherche des "créatures" qui ont mené l'attaque pour retrouver une statue d'ivoire et d'obsidienne représentant un ange armé pour la ramener à Orest, qui pourra ainsi la ré acheminer vers le sud, jusqu'aux mains du collectionneur à qui elle est destinée.
La récompense : 100 PO par tête...
"une aubaine", pensa Ariakus le drakeide argenté, "allons donc voir si les marins qui ont survécu à l'attaque ont pu décrire leurs assaillant, avant d'aller motiver les troupes à l'auberge du Nentir ce soir".
Les marins n'apportant aucune précision ("bande de couards", ne put s'empêcher de juger Ariakus, "aucun honneur face au danger"), la journée finit rapidement autour d'une bière, ou d'un lait de chèvre pour Kadristan (notre paladin ascète, qui si il oublie de boire sait en revanche être Ivre de bataille lorsque le temps de faire parler sa lame vient)... Une demie pinte plus tard et Arbo Ran (fier bûcheron devenu barbare) nous narre une énième fois l'histoire de sa "révélation", ce fameux jour ou il aurait vu "un loup blanc énorme sauter par dessus deux grands rochers...", enfin... quelque chose dans ce genre...
Nous nous retrouvons tous le lendemain à Val Quai, le quai du Nentir en aval de la falaise à Cascadonne...
"Quelle belle équipe, je deviendrai le plus célèbre des maîtres de guerre à leur côté, et prouverait aux abrutis du royaume d'ou je viens que les Drakeides ont une place de choix dans ce monde", songea Ariakus... Et cette équipe était belle en effet :
Arbo Ran, barbare humain issu d'un clan de bûcheron local, allait prouver qu'une grande hache peut faire tomber des têtes autant que des arbres.
Kadristan, le paladin de bahamut, si réservé soit il, ferait un allié de poids (en harnois, c'est le mot juste!) pour repousser les lignes ennemies.
Vondal, le Guardien nain ("et propre... vraiment étrange pour un membre de la Noble espèce Naine") de martel, ne saurait laisser passer personne derrière nos propres lignes, et assommerait quiconque s'approcherait trop près de son marteau.
Mikal, si frêle humain soit il, n'en demeurait pas moins un puissant ensorceleur, capable à distance des plus puissantes prouesses magiques.
Il ne fallut pas longtemps pour arriver à l'embranchement du Nentir et d'un de ses affluant, lieu de l'attaque du convois.
Depuis l'épave, les héros en herbe commencèrent rapidement à remonter les traces, partant en direction du marais... Peut-être trop rapidement, peut être aussi qu'Ariakus n'aurait pas du se mêler de trop près du travail de repérage... Qu'elle qu'en fut la raison, c'est perdu dans les marais que nous étions lorsque des créature mi homme mi crapaud ("des brutassiens, une salle espèce éructant d'immondes gaz, bêtes, et agressifs... de vrais gobelins des marais", devina immédiatement Vondal) nous attaquèrent par surprise.
Ce combat ne fut pas encore l'heure de gloire d'Ariakus... "pas assez d'entrainement ces derniers temps" tenta-t-il de se rassurer, tous juste réussit il à occire un faible sbire. Ses compagnons en revanche, ne furent pas en reste... Et pendant que le front tenait bon grâce à Arbo (dont la Rage s'abattit violemment sur les ennemis) et Vondal (L'Inébranlable), Kadristan rejoignait l'arrière pour répondre à une manœuvre de contournement qui visait Mikal. Il ne fallut au final pas longtemps pour s'occuper définitivement des assaillants, panser nos plaies, et repartir à la recherche du repère des créatures... Qui n'était plus très loin!
La Grotte :
Notre manque de discrétion nous joua encore un petit tour : nous ne pûmes surprendre les défenses adverses... Pas grave, si la subtilité ne marche pas, nous avions toujours la Force!
A peine le combat commencé, Arbo chargea... "le précédent combat l'a rendu trop confiant" rumina Ariakus, que la formation de stratège rendait enclin a une approche plus tactique. Le front s'orienta donc du côté du barbare, et malgré le soutien de Vondal, de Kadristan et, plus loin, de Mikal, le bruit qu'avait fait le bûcheron, sa masse musculaire et sa taille faisait se presser 3 brutassiens et une plante carnivore autour de lui... Et la mort menaçait...
Seule une plante vint de l'autre côté du front... Ariakus fonça... "Nous ne tomberons pas" hurla-t-il en faisant retomber son Espadon... un coup puissant, qui fit tomber la plante et revigora les allié. La mort s'éloigna un peu du barbare, mais revint rapidement au galop, les assaillant de l'autre front s'épuisant toujours sur lui...
Ariakus monta alors sur le rocher le séparant du front gauche, et de se point pu cracher son souffle électrique sur les trois Brutassiens restant... "Vous n'êtes pas de taille face à nous, pitoyables créatures, RENDEZ VOUS" s'époumona le maître de guerre, dominant la scène du haut de son rocher... Les trois crapaud, bien que ne parlant pas notre langue, n'eurent pas le courage de rester face à nous... Et la plante qui restait ne résista pas longtemps à nos assaut concentrés.
Il ne restait plus qu'à entrer dans la grotte repère, et de récupérer la statuette... Mais qui allions nous trouver pour la garder?
drakoru- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 392
Localisation : Grenoble Centre
Date d'inscription : 24/08/2009
Re: Journal de bord
Val de Nentir, Marais de Sorcelume.
Bien que nombre d’entre nous soient épuisés par le combat, nous pénétrâmes dans la grotte avec assurance, galvanisé par l’action d’éclat d’Ariakus et une première victoire face aux brutassiens.
Nous eûmes la satisfaction de constater que, malgré une atmosphère humide et l’odeur de pourriture marécageuse s’emplifiant à mesure que nous avancions, la grotte présentait des ouvertures sur le ciel nous procurant un peu de lumière et d’air frais.
“Encore heureux”, se dit Sarienn, “je ne me sens pas à l’aise dans ces marais, on y sent plus de perversion que de vie.”
Tandis que le tunnel tournait et s’enfonçait, Vondal prit la tête du groupe, diffusant la lumière d’un baton éclairant, à ses côtés marchant fièrement Kadristan.
Après un coude, nous débouchâmes dans une petite salle, plutôt un léger élargissement des parois. Des amas de végétation reposaient sur le sol, probablement disposés ainsi par les créatures. Un point d’eau clapotait doucement dans un coin de la caverne sous l’influence d’un léger courant issu d'une petite ouverture.
Nous continuâmes notre exploration en suivant le couloir qui s’enfonçait toujours plus loin, pour finalement nous retrouver dans une salle plus large. Ces immondes crapauds nous attendaient ici !
Ne tentant même pas de leur dissimuler notre présence, nous engageâmes le combat avec… enthousiasme.
Kadristan chargea vigoureusement au son de son cri de guerre, portant un puissant coup à notre premier adversaire.
Deux des quatre brutassiens opposèrent plus de résistance à notre assaut, mais un terrible coup de la hache affûtée d’Arboran élimina rapidement les guerriers, tandis que Mikal écrasait avec toute sa violence arcanique l’un deux contre une parois. Seriann acheva le dernier d’un trait de foudre à bout portant, laissant une fente crépitante d’étincelles dans le cadavre, et une satisfaction vengeresse dans le cœur des aventuriers.
Le combat s’acheva donc au bord d’une petite étendue d’eau pourtant profonde. Un examen nous révéla une autre ouverture sous-marine. Ne voyant pas d’autres issues pour continuer notre exploration, Arboran et Vondal décidèrent courageusement d’ouvrir la voie. Par précaution, nous nouâmes les cordes entre elles pour les assurer.
S’ensuivit de longues minutes d’attente incertaine, tandis que nous guettions le moindre signe de nos compagnons. Enfin, après une série de traction sur la corde, nous nous engageâmes à notre tour dans le conduit immergé, une certaine appréhension quant à sa longueur. Par chance, notre vitesse en tirant sur la corde fut suffisante pour déboucher sans dommage dans une caverne à l’air libre, où nous attendaient nos compagnons d’arme. Kadristan, ralenti par son harnois, étouffa un juron lorsque sa tête heurta la parois du boyau avant d’émerger. Nous fûmes immédiatement avertis d’un bruit de battement d’ailes. Avant d’avoir pu en trouver l’origine, une bande de striges s’abattit sur nous, ne nous laissant que le temps de poser pied sur la terre ferme avant d’engager le combat.
Entravés par leur étreinte vampirique, le groupe s’échauffa rapidement et les coups plurent de tous côtés mais nous en vînmes finalement à bout, non sans nous être accidentellement blessés entre nous, car les jets de flammes liquides que Mikal projetait laissèrent une vilaine marque sur l’épaule de barbare. Sans compter que celui-ci, emporté par sa fureur combative faillit de peu emporter la tête de Vondal en plus de trancher dans le sens de la longueur le strige qui s’y accrochait.
Nous suivîmes le cours d’eau et replongeâmes dans un nouveau tunnel envahi par les eaux pour déboucher dans une vaste caverne.
Des bruits de coassements frénétiques nous avertirent que nous étions attendu. Sans laisser le temps à nos ennemis de se préparer à la défense, nous chargeâmes les créatures qui s’enfuyait le long d’un escalier vers une nouvelle salle. Affaiblis par les javelines projetées par les monstrueux crapauds nous avons dû porter sur la défensive face au groupe de brutassiens.
Kadristan et Vondal combattirent dos à dos, aux prises avec les fangeux, tandis que Mikal déchainait ses pouvoirs arcaniques sur les combattants à distance, esquivant adroitement une charge d’un fangeux. Sarienn se retrouva rapidement à terre, agonisant après avoir reçu deux javelots puissamment lancés au travers de son armure. Perdant la notion du temps, il ne put voir l’état de ses compagnons jusqu’à ce qu’une immense forme floue s’approche de lui, et au prix d’une douleur insupportable, retire les javelots avant de faire cesser l’hémorragie.
“Merci Kadristan” souffla-t-il.
Tandis que la situation empirait, un chef de guerre brutassien étant apparu, et Kadristan étant tombé à son tour, les aventuriers redoublèrent d’efforts. Le chef subit l’assaut magique combiné de Mikal et Sarienn, l’affaiblissant rapidement. Celui-ci s’agenouilla ensuite pour stabiliser l’état de Kadristan, trop affaibli pour continuer le combat. Enfin, Arboran plaça toute sa puissance dans un ample mouvement de sa hache et l’issue du combat ne laissa alors plus de doute.
Le Chef de Clan Brutacien:
Nous avons donc récupéré la précieuse statuette, ainsi qu’un marteau nain finement ouvragé, des bottes à pointes renforcées faisant la joie du barbare, un bandeau gris affinant magiquement les sens et trois potions aux vertus revigorantes
Après un repos réparateur pour le groupe exténué et la réanimation de Kadristan, nous ressortîmes sans difficultés de la grotte pour nous retrouver la tête sous les étoiles et les pieds dans la vase.
Tentant de retrouver une route vers Cascadonne, nous suivîmes un “sentier” jusqu’au moment où, entendant des battements de tambour, nous nous arrêtâmes et prirent leur direction à travers les sous-bois pour enfin apercevoir un cercle de pierres dressées, illuminées par un feu où des humanoïdes écailleux s’affairaient autour d’une petite silhouette halfeline, attachée au centre…
Bien que nombre d’entre nous soient épuisés par le combat, nous pénétrâmes dans la grotte avec assurance, galvanisé par l’action d’éclat d’Ariakus et une première victoire face aux brutassiens.
Nous eûmes la satisfaction de constater que, malgré une atmosphère humide et l’odeur de pourriture marécageuse s’emplifiant à mesure que nous avancions, la grotte présentait des ouvertures sur le ciel nous procurant un peu de lumière et d’air frais.
“Encore heureux”, se dit Sarienn, “je ne me sens pas à l’aise dans ces marais, on y sent plus de perversion que de vie.”
Tandis que le tunnel tournait et s’enfonçait, Vondal prit la tête du groupe, diffusant la lumière d’un baton éclairant, à ses côtés marchant fièrement Kadristan.
Après un coude, nous débouchâmes dans une petite salle, plutôt un léger élargissement des parois. Des amas de végétation reposaient sur le sol, probablement disposés ainsi par les créatures. Un point d’eau clapotait doucement dans un coin de la caverne sous l’influence d’un léger courant issu d'une petite ouverture.
Nous continuâmes notre exploration en suivant le couloir qui s’enfonçait toujours plus loin, pour finalement nous retrouver dans une salle plus large. Ces immondes crapauds nous attendaient ici !
Ne tentant même pas de leur dissimuler notre présence, nous engageâmes le combat avec… enthousiasme.
Kadristan chargea vigoureusement au son de son cri de guerre, portant un puissant coup à notre premier adversaire.
Deux des quatre brutassiens opposèrent plus de résistance à notre assaut, mais un terrible coup de la hache affûtée d’Arboran élimina rapidement les guerriers, tandis que Mikal écrasait avec toute sa violence arcanique l’un deux contre une parois. Seriann acheva le dernier d’un trait de foudre à bout portant, laissant une fente crépitante d’étincelles dans le cadavre, et une satisfaction vengeresse dans le cœur des aventuriers.
Le combat s’acheva donc au bord d’une petite étendue d’eau pourtant profonde. Un examen nous révéla une autre ouverture sous-marine. Ne voyant pas d’autres issues pour continuer notre exploration, Arboran et Vondal décidèrent courageusement d’ouvrir la voie. Par précaution, nous nouâmes les cordes entre elles pour les assurer.
S’ensuivit de longues minutes d’attente incertaine, tandis que nous guettions le moindre signe de nos compagnons. Enfin, après une série de traction sur la corde, nous nous engageâmes à notre tour dans le conduit immergé, une certaine appréhension quant à sa longueur. Par chance, notre vitesse en tirant sur la corde fut suffisante pour déboucher sans dommage dans une caverne à l’air libre, où nous attendaient nos compagnons d’arme. Kadristan, ralenti par son harnois, étouffa un juron lorsque sa tête heurta la parois du boyau avant d’émerger. Nous fûmes immédiatement avertis d’un bruit de battement d’ailes. Avant d’avoir pu en trouver l’origine, une bande de striges s’abattit sur nous, ne nous laissant que le temps de poser pied sur la terre ferme avant d’engager le combat.
Entravés par leur étreinte vampirique, le groupe s’échauffa rapidement et les coups plurent de tous côtés mais nous en vînmes finalement à bout, non sans nous être accidentellement blessés entre nous, car les jets de flammes liquides que Mikal projetait laissèrent une vilaine marque sur l’épaule de barbare. Sans compter que celui-ci, emporté par sa fureur combative faillit de peu emporter la tête de Vondal en plus de trancher dans le sens de la longueur le strige qui s’y accrochait.
Nous suivîmes le cours d’eau et replongeâmes dans un nouveau tunnel envahi par les eaux pour déboucher dans une vaste caverne.
Des bruits de coassements frénétiques nous avertirent que nous étions attendu. Sans laisser le temps à nos ennemis de se préparer à la défense, nous chargeâmes les créatures qui s’enfuyait le long d’un escalier vers une nouvelle salle. Affaiblis par les javelines projetées par les monstrueux crapauds nous avons dû porter sur la défensive face au groupe de brutassiens.
Kadristan et Vondal combattirent dos à dos, aux prises avec les fangeux, tandis que Mikal déchainait ses pouvoirs arcaniques sur les combattants à distance, esquivant adroitement une charge d’un fangeux. Sarienn se retrouva rapidement à terre, agonisant après avoir reçu deux javelots puissamment lancés au travers de son armure. Perdant la notion du temps, il ne put voir l’état de ses compagnons jusqu’à ce qu’une immense forme floue s’approche de lui, et au prix d’une douleur insupportable, retire les javelots avant de faire cesser l’hémorragie.
“Merci Kadristan” souffla-t-il.
Tandis que la situation empirait, un chef de guerre brutassien étant apparu, et Kadristan étant tombé à son tour, les aventuriers redoublèrent d’efforts. Le chef subit l’assaut magique combiné de Mikal et Sarienn, l’affaiblissant rapidement. Celui-ci s’agenouilla ensuite pour stabiliser l’état de Kadristan, trop affaibli pour continuer le combat. Enfin, Arboran plaça toute sa puissance dans un ample mouvement de sa hache et l’issue du combat ne laissa alors plus de doute.
Le Chef de Clan Brutacien:
Nous avons donc récupéré la précieuse statuette, ainsi qu’un marteau nain finement ouvragé, des bottes à pointes renforcées faisant la joie du barbare, un bandeau gris affinant magiquement les sens et trois potions aux vertus revigorantes
Après un repos réparateur pour le groupe exténué et la réanimation de Kadristan, nous ressortîmes sans difficultés de la grotte pour nous retrouver la tête sous les étoiles et les pieds dans la vase.
Tentant de retrouver une route vers Cascadonne, nous suivîmes un “sentier” jusqu’au moment où, entendant des battements de tambour, nous nous arrêtâmes et prirent leur direction à travers les sous-bois pour enfin apercevoir un cercle de pierres dressées, illuminées par un feu où des humanoïdes écailleux s’affairaient autour d’une petite silhouette halfeline, attachée au centre…
Hyxen- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 404
Age : 31
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Journal de bord
Val de Nentir, Marais de Sorcelume.
Nous prîmes le parti d’une approche en douceur mais un faux pas de notre elfe rodeur Sarienn nouvellement arrivé fit cesser les tambours. Arboran qui s’était retenu jusque là hurla sa rage et fonça à découvert aux cotés de Vondal le nain pour sauver le halfelin.
A peine le combat entamé, l’humanoïde reptilien qui semblait tenir le rôle du chef et duquel émanait une aura magique s’enfuit laissant le soin à ses hommes de main de nous taillader. Malheureusement pour eux ils ne réussirent qu’à couvrir sa fuite. En effet après quelques passes d’armes, nous eûmes rapidement le dessus et tuâmes ou fîmes fuirles reptiliens restant. Une fois libéré, et bien qu’affaibli par 3 jours de jeûne, le prisonnier de son nom Miranos Piedleste nous apprit que lui et son groupe d’aventuriers était en repérage dans les environs et nous promis une récompense de premier choix si nous allions récupérer la dague à laquelle il tenait beaucoup et qui était aux mains de ses hommes-lézards.
Nous acceptâmes avec enthousiasme et nous dirigeâmes dans la direction des ruines indiquées par le halfelin. Ces ruines étaient constituées de sortes de « pyramides » dont l’accès se faisait via des escaliers pour accéder à une tour qui dominait les alentours. Hélas ces ruines étaient loin d’être déserte et c’est avec prudence que Vondal, ouvrant la marche et retranché derrière son bouclier pénétra dans les ruines les plus proches.
Les ruines dans les marais:
Des hommes-lézard nous attendaient de pied ferme mais nous n’eûmes aucun mal à nous défaire de nos premiers adversaires grâce notamment aux attaques dévastatrices d’Arboran malgré les pieux assassins qui sortaient du sol à intervalle régulier, tant et si bien que qu’Ariakus, le drakéide fit déposer leurs armes d’une voix autoritaire aux survivant et leur ordonna de désactiver les pièges. Ils nous informèrent également que leur chef qui avait fui lors de notre première rencontre se terrait dans la tour centrale des lieux qui devenait donc notre prochain objectif. Une fois ces informations en notre possession, Ariakus exécuta ces reptiliens sans sommation et sans raison apparente ce qui mis mal à l’aise tous les autres membres du groupe. Nous n’avions pourtant pas le temps de nous apitoyer sur leur sort et continuâmes notre avancée, plus prudent que jamais.
Le prochain combat se révéla beaucoup plus coriace, et nous ne dûmes notre salut qu’à la guérison miraculeuse de Sarienne alors aux portes de la mort à cause d’un poison qui coulait dans ses veines. En effet une Horreur végétale tenta de nous barrer la route en faisant appel à des lianes qui tentèrent de nous broyer et nous n’en réchappâmes que de justesse pour découvrir le cadavre du compagnon de Miranos que nous décidâmes d’enterrer avec la dignité qui lui revenait.
C’est presque à bout de force que nous nous dirigeâmes vers le plus haut point des lieux. Sarienn qui avait du puiser dans ses dernières réserves dut ranger ses redoutables épées pour se servir de son arc, somme toute autant meurtrier. Cette dernière bataille fut une des plus éprouvantes, le chef des vertécailles nous bombarda de sorts destructeurs et soignait ses acolytes tandis que ceux ci nous bloquait le passage pour l’atteindre. Après maints assauts nous les défîmes enfin.
La récompense était à la hauteur de nos espérances. En plus de la dague de Miranos nous récupérâmes une dague aux pouvoirs magiques considérables qui intéressa immédiatement Mikal notre ensorceleur. Les richesses que nous avions découvert provenait probablement du groupe d’explorateur de Miranos c’est pourquoi le parti fut pris de leur rendre leurs possessions.
Une fois sortis de ces ruines diaboliques Miranos nous récompensa par une amulette aux vertus protectrices et curatives une fois que sa dague lui fut rendue. Cette amulette revenait naturellement à notre drakéide quoiqu'un peu cruel.
Après un repos bien mérité nous reprîmes la route de Cascadonne.
Une scène de combat avec les hommes lézards:
Nous prîmes le parti d’une approche en douceur mais un faux pas de notre elfe rodeur Sarienn nouvellement arrivé fit cesser les tambours. Arboran qui s’était retenu jusque là hurla sa rage et fonça à découvert aux cotés de Vondal le nain pour sauver le halfelin.
A peine le combat entamé, l’humanoïde reptilien qui semblait tenir le rôle du chef et duquel émanait une aura magique s’enfuit laissant le soin à ses hommes de main de nous taillader. Malheureusement pour eux ils ne réussirent qu’à couvrir sa fuite. En effet après quelques passes d’armes, nous eûmes rapidement le dessus et tuâmes ou fîmes fuirles reptiliens restant. Une fois libéré, et bien qu’affaibli par 3 jours de jeûne, le prisonnier de son nom Miranos Piedleste nous apprit que lui et son groupe d’aventuriers était en repérage dans les environs et nous promis une récompense de premier choix si nous allions récupérer la dague à laquelle il tenait beaucoup et qui était aux mains de ses hommes-lézards.
Nous acceptâmes avec enthousiasme et nous dirigeâmes dans la direction des ruines indiquées par le halfelin. Ces ruines étaient constituées de sortes de « pyramides » dont l’accès se faisait via des escaliers pour accéder à une tour qui dominait les alentours. Hélas ces ruines étaient loin d’être déserte et c’est avec prudence que Vondal, ouvrant la marche et retranché derrière son bouclier pénétra dans les ruines les plus proches.
Les ruines dans les marais:
Des hommes-lézard nous attendaient de pied ferme mais nous n’eûmes aucun mal à nous défaire de nos premiers adversaires grâce notamment aux attaques dévastatrices d’Arboran malgré les pieux assassins qui sortaient du sol à intervalle régulier, tant et si bien que qu’Ariakus, le drakéide fit déposer leurs armes d’une voix autoritaire aux survivant et leur ordonna de désactiver les pièges. Ils nous informèrent également que leur chef qui avait fui lors de notre première rencontre se terrait dans la tour centrale des lieux qui devenait donc notre prochain objectif. Une fois ces informations en notre possession, Ariakus exécuta ces reptiliens sans sommation et sans raison apparente ce qui mis mal à l’aise tous les autres membres du groupe. Nous n’avions pourtant pas le temps de nous apitoyer sur leur sort et continuâmes notre avancée, plus prudent que jamais.
Le prochain combat se révéla beaucoup plus coriace, et nous ne dûmes notre salut qu’à la guérison miraculeuse de Sarienne alors aux portes de la mort à cause d’un poison qui coulait dans ses veines. En effet une Horreur végétale tenta de nous barrer la route en faisant appel à des lianes qui tentèrent de nous broyer et nous n’en réchappâmes que de justesse pour découvrir le cadavre du compagnon de Miranos que nous décidâmes d’enterrer avec la dignité qui lui revenait.
C’est presque à bout de force que nous nous dirigeâmes vers le plus haut point des lieux. Sarienn qui avait du puiser dans ses dernières réserves dut ranger ses redoutables épées pour se servir de son arc, somme toute autant meurtrier. Cette dernière bataille fut une des plus éprouvantes, le chef des vertécailles nous bombarda de sorts destructeurs et soignait ses acolytes tandis que ceux ci nous bloquait le passage pour l’atteindre. Après maints assauts nous les défîmes enfin.
La récompense était à la hauteur de nos espérances. En plus de la dague de Miranos nous récupérâmes une dague aux pouvoirs magiques considérables qui intéressa immédiatement Mikal notre ensorceleur. Les richesses que nous avions découvert provenait probablement du groupe d’explorateur de Miranos c’est pourquoi le parti fut pris de leur rendre leurs possessions.
Une fois sortis de ces ruines diaboliques Miranos nous récompensa par une amulette aux vertus protectrices et curatives une fois que sa dague lui fut rendue. Cette amulette revenait naturellement à notre drakéide quoiqu'un peu cruel.
Après un repos bien mérité nous reprîmes la route de Cascadonne.
Une scène de combat avec les hommes lézards:
Invité- Invité
Re: Journal de bord
Alors que nous étions en route pour Cascadonne, nous eures le loisir de nous entretenir avec le Halfeling, Miranos. Après pas mal de discussions, il finit par nous avouer qu'il faisait partie d'un groupe d'aventuriers qui s'était formé pour fouiller les ruines du Val. En tout premier lieu, ils décidèrent de se diriger vers le manoir de Kalton, pour la simple et bonne raison que l'un de leurs membres était un descendant de la famille Kalton, et qu'il espérait donc retrouver d'éventuels biens familiaux en prenant d'assaut le manoir. Miranos ne manqua pas de nous faire part de leur étonnement quand ils aperçurent le manoir: celui-ci leur avait paru petit par rapport à l'idée qu'ils s'en faisaient, et selon lui, une partie du manoir devait donc se trouver enfoui. Pour accéder à cette zone de l'ancienne ruine, il faudrait donc probablement trouver un passage au milieu des créatures de la mort qui hantaient désormais les lieux.
En arrivant à Cascadonne, Miranos nous expliqua qu'il comptait rejoindre ses camarades à Havrefroid, et qu'étant donné les dommages qu'ils avaient subis, il pensait qu'il y avait peu de chances qu'ils repartent à l'aventure de sitôt.
Après avoir fait nos adieux à notre compagnon, nous décidâmes d'aller chercher notre récompense en allant remettre la statuette à Orest. Un peu plus riches après cela, nous fires quelques amplettes dans divers magasins, notamment à l'armurerie. Avant que nous le quittions, Orest nous indiqua que le conseil de la ville souhaitait nous rencontrer afin de faire appel à nos services pour différentes petites choses.
Avant de nous rendre au conseil, nous allâmes boire un verre à l'auberge afin de fêter le succès de notre 1ère mission. Là, Arboran offrit généreusement une tournée générale et, afin qu'il prenne confiance en lui et se sente quelque peu utile, laissa gagner l'ensorceleur dans un bras de fer dans lequel il n'avait à la base strictement aucune chance.
Le soir même, nous nous rendions donc au conseil de la ville. Nous y retrouvâmes Irena Eauvive, et eures l'honneur et le plaisir de faire connaissance de Lord Faren Markelais, seigneur protecteur de Cascadonne, et de Grundelmar Rocnoir, responsable de l'Ordre de Pélor dans la ville. Là, le nain eut un comportement plus qu'outrancier en sifflant Irena, telle une fille de joie qu'il aurait aimée faire sauter sur ses genoux ... Devant une telle grossièreté, l'ensorceleur en pêta de suprise ... le prêtre rota devant un tel affront ... et les autres membres du groupe partirent dans un fou rire mortel ... A ce moment, là, le temps parût se suspendre, et les membres du conseil parurent tellement désespérés devant ceux qu'ils espéraient être leurs futurs sauveurs que la scène eut un aspect quelque peu irréaliste.
Après que chacun eut repris ses esprits, les membres du conseil nous exposèrent les différentes choses qu'on pourrait faire pour aider le Val à redevenir ce qu'il était. Après une courte réflexion dans une antichalbre mise à notre disposition, nous leur indiquâment que nous allions enqueter sur les disparitions de marchandises entre Valquai et Montequai.
Le nain se fit embaucher sur les quais afin de trouver un éventuel indice, alors que le reste du groupe décida d'aller jeter un coup d'oeil aux entrepôts du sud de la ville, ce en pleine nuit. Là, ils découvrirent une activité suspecte dans l'un des entrepots et décidèrent d'en parler à Irena. Après avoir réussi à la trouver, ils leur firent part de cette activité insolite, et lui demandèrent la clé de l'entrepôt en question.
Le 2ème jour, le nain découvrit que les caisses volées étaient marquées à la craie par l'un des hommes travaillant aux embarcadères. Sarienn décidait alors de suivre l'un des hommes suspects des embarcadères, et non sans surprise, il se retrouva devant l'auberge de La Guinguette du Gnome, où il vit l'homme en question discuter avec l'un des contremaîtres de Irena. Sarienn fut alors repréré et dut s'enfuir pour nous rejoindre.
Après avoir recoupé toutes ces informations, n'ayant plus de doutes quant à l'implication de l'aubergiste dans le vol mais surtout le stockage des marchandises volées, et étant surtout convaincu que Sarienn ayant été repéré le risque de voir les bandits filer était grand, le groupe prit d'assaut l'entrepôt suspect. Grâce à la clé que nous avait confiée Irena, nous réussimes à surprendre les bandits. Ceux-ci furent rapidement mis hors d'état de nuire. Après avoir emprunté un tunnel reliant l'entrepôt à l'auberge de la Guinguette, nous surprimes un 2ème groupe de bandits, qui fut également rapidement défait.
Après avoir prévenu la garde de la ville, celle-ci emmena les prisonniers et scella l'entrée de l'auberge.
Le lendemain, nous apportâmes des preuves de l'implication du tenancier de la Guinguette, des documents trouvés dans sa chambre l'accablant de façon irréfutable. Là, Lord Faren nous demande d'être présent dans 7 jours, une fois qu'il aurait fini de s'entretenir avec une envoyée de Sylvesgourde.
Dans l'attente de ce rendez-vous, nous décidâmes de nous rendre au manoir de Kalton, afin d'occir les morts vivants hantant le lieu, et dans l'espoir de trouver quelques richesses dans ces vieilles ruines.
En arrivant à Cascadonne, Miranos nous expliqua qu'il comptait rejoindre ses camarades à Havrefroid, et qu'étant donné les dommages qu'ils avaient subis, il pensait qu'il y avait peu de chances qu'ils repartent à l'aventure de sitôt.
Après avoir fait nos adieux à notre compagnon, nous décidâmes d'aller chercher notre récompense en allant remettre la statuette à Orest. Un peu plus riches après cela, nous fires quelques amplettes dans divers magasins, notamment à l'armurerie. Avant que nous le quittions, Orest nous indiqua que le conseil de la ville souhaitait nous rencontrer afin de faire appel à nos services pour différentes petites choses.
Avant de nous rendre au conseil, nous allâmes boire un verre à l'auberge afin de fêter le succès de notre 1ère mission. Là, Arboran offrit généreusement une tournée générale et, afin qu'il prenne confiance en lui et se sente quelque peu utile, laissa gagner l'ensorceleur dans un bras de fer dans lequel il n'avait à la base strictement aucune chance.
Le soir même, nous nous rendions donc au conseil de la ville. Nous y retrouvâmes Irena Eauvive, et eures l'honneur et le plaisir de faire connaissance de Lord Faren Markelais, seigneur protecteur de Cascadonne, et de Grundelmar Rocnoir, responsable de l'Ordre de Pélor dans la ville. Là, le nain eut un comportement plus qu'outrancier en sifflant Irena, telle une fille de joie qu'il aurait aimée faire sauter sur ses genoux ... Devant une telle grossièreté, l'ensorceleur en pêta de suprise ... le prêtre rota devant un tel affront ... et les autres membres du groupe partirent dans un fou rire mortel ... A ce moment, là, le temps parût se suspendre, et les membres du conseil parurent tellement désespérés devant ceux qu'ils espéraient être leurs futurs sauveurs que la scène eut un aspect quelque peu irréaliste.
Après que chacun eut repris ses esprits, les membres du conseil nous exposèrent les différentes choses qu'on pourrait faire pour aider le Val à redevenir ce qu'il était. Après une courte réflexion dans une antichalbre mise à notre disposition, nous leur indiquâment que nous allions enqueter sur les disparitions de marchandises entre Valquai et Montequai.
Le nain se fit embaucher sur les quais afin de trouver un éventuel indice, alors que le reste du groupe décida d'aller jeter un coup d'oeil aux entrepôts du sud de la ville, ce en pleine nuit. Là, ils découvrirent une activité suspecte dans l'un des entrepots et décidèrent d'en parler à Irena. Après avoir réussi à la trouver, ils leur firent part de cette activité insolite, et lui demandèrent la clé de l'entrepôt en question.
Le 2ème jour, le nain découvrit que les caisses volées étaient marquées à la craie par l'un des hommes travaillant aux embarcadères. Sarienn décidait alors de suivre l'un des hommes suspects des embarcadères, et non sans surprise, il se retrouva devant l'auberge de La Guinguette du Gnome, où il vit l'homme en question discuter avec l'un des contremaîtres de Irena. Sarienn fut alors repréré et dut s'enfuir pour nous rejoindre.
Après avoir recoupé toutes ces informations, n'ayant plus de doutes quant à l'implication de l'aubergiste dans le vol mais surtout le stockage des marchandises volées, et étant surtout convaincu que Sarienn ayant été repéré le risque de voir les bandits filer était grand, le groupe prit d'assaut l'entrepôt suspect. Grâce à la clé que nous avait confiée Irena, nous réussimes à surprendre les bandits. Ceux-ci furent rapidement mis hors d'état de nuire. Après avoir emprunté un tunnel reliant l'entrepôt à l'auberge de la Guinguette, nous surprimes un 2ème groupe de bandits, qui fut également rapidement défait.
Après avoir prévenu la garde de la ville, celle-ci emmena les prisonniers et scella l'entrée de l'auberge.
Le lendemain, nous apportâmes des preuves de l'implication du tenancier de la Guinguette, des documents trouvés dans sa chambre l'accablant de façon irréfutable. Là, Lord Faren nous demande d'être présent dans 7 jours, une fois qu'il aurait fini de s'entretenir avec une envoyée de Sylvesgourde.
Dans l'attente de ce rendez-vous, nous décidâmes de nous rendre au manoir de Kalton, afin d'occir les morts vivants hantant le lieu, et dans l'espoir de trouver quelques richesses dans ces vieilles ruines.
tipav- Duc/Duchesse
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Date d'inscription : 02/02/2009
Re: Journal de bord
[Depuis la réunion avec les notables de Cascadonne, Sarienn a entreprit la rédaction d'un carnet de voyage, sachant que ses aventures aux côtés de ses compagnons mèneraient ses pas dans des lieux plus étranges les uns que les autres et tenant à en conserver le souvenir et l'expérience.
La datation se fait donc à partir du jour de la réunion.]
Jour 3 : Val de Nentir, Manoir Kalton.
Nous voilà repartis à pied en direction du Manoir Kalton, à peine remis de notre combat nocturne. Nous sommes très proches des marais de Sorcelume et l'odeur est toujours aussi… fine que la dernière fois. Dallian m'a regardé bizarrement ce matin avant de partir ; je commence à me rendre compte à quel point il vieillit rapidement.
Le trajet a été plutôt rapide, d'autant que nous étions guidé par Kadristan qui courait presque en sachant qu'il était question d'exorcisme. Pour un peu je l'imagine presque avancer en sautillant avec sa cotte de maille et le symbole solaire à la main.
Le passage des Lances Sanglantes est encore parfaitement visible, les alentours ne sont plus que ruines croulantes et, s'il est une chose qui m'a immédatement frappée, c'est que pas un son ne se fait entendre mis à part le manque de discrétion habituel de notre groupe. Visiblement mes compagnons ont également le cœur troublés et j'ai vu beaucoup de couleur quitter les visages. Autre fait inquiétant : le manoir, très bien conservé, est éclairé de l'intérieur par des lumières rougeâtres qui se reflètent sur le sol humide devant nous.
Nous sommes entrés sans plus attendre dans la bâtisse silencieuse. La réputation du manoir nous fut confirmée par une attaque immédiate d'un groupe de morts-vivants qui lâchèrent de répugnants molosse sur nous, tout en nous lançant des espèces de… morceaux de chairs en décomposition, semblables à de grosses pustules pourrissantes. Nous en vînmes pourtant rapidement à bout, malgré l'odeur inommable que certains cadavres dégageaient, surpassant les chaussettes de Vondal après deux jours de marche dans les marais de Sorcelume. Kadristan se révéla extrêmement efficace comme prévu et je pense rester à ses côtés durant l'exploration.
Remarque : Vondal et Mikal ont tendance à faire passer les zombies à travers les portes et les écraser contre les murs. Je savais déjà pour Mikal mais on dirait qu'il fait des adeptes…
Le grand hall ayant été nettoyé, nous explorons le rez-de-chaussée sans aucun résultat à part de la vaisselle poussièreuse, des toiles d'araignées, un morceau de femur sous un lit et du mobilier. Cependant, après une recherche plus poussée, les piliers soutenant le plafond du hall se révèlent porter diverses inscriptions écrites en langage anciens que je ne peux déchiffrer, accompagnées d'un levier.
Arboran nous surprend en traduisant aisément les six phrases, ajustées par Mikal au risque de recevoir un coup de hache.
Il s'avère que leur sens reste très sybillin même après leur déchiffrage.
[Suit une impressionnante longueur de ratures, grossieretés et phrases sans aucun sens dans une lamentable tentative pour éclaircir le problème. Puis, écrites avec impatience : ]
Kord
Aubeforge
Loyauté
Tonnerre
Ogrepoing
Nentir
Kalton ! On aura finit par l'ouvrir cette saloperie !
Un passage se révèle et nous descendons dans les sous-sols. Nous rencontrons de plus en plus de morts-vivants, allant de la goule jusqu'au spectre désincarné en passant par les guerriers squelettes. La fatigue des combats commence à m'envahir, mais nous continuons.
Nous parvenons enfin à une grande salle, dans laquelle nous livrons le combat qui se révèle le plus hardu de ceux que nous avons mené au cours de notre exploration. Des fantômes nous harcèlent constamment, ignorant nos ripostes contre leurs corps éthéré. Mes bottes les plus adroites se sont montrées d'une inefficacité désespérante. Nous en venons finalement à bout, mais Arboran et moi-même en sortons épuisés ; Kadristan nous aura sauvé plus d'une fois.
Après un embranchement où nous tournons à gauche, une nouvelle entrave s'oppose à notre avancée, par le biais d'un système de sceau arcanique activés par des leviers. Nous la résolvons après quelques essais, et arrivons dans une salle gardée par un immense corps putréfié, qui s'anime et nous attaque immédiatement.
Ce combat m'apporte une expérience nouvelle : je sais à présent l'effet que procure le fait de recevoir un nain, lancé sur 10 mètres, en plein sur la tête. J'ai donc fini le combat en utilisant mon arc, à une quinzaine de mètres du géant tandis que Vondal continuait ses acrobaties aériennes toujours plus audacieuses.
Le colosse mis en pièce, nous remarquons l'entrée d'une petite crypte que nous entreprenons d'ouvrir, sous l'œil vigilant de Kadristan, un peu comme Mikal lorsqu'on ouvre un tonneau de bière devant lui.
Cinq cœurs ont cessé un instant de battre quand un fantôme en armure complète en sort, visiblement peu disposé à nous offrir le thé mais pas non plus enclin à tenter de nous pourfendre. Nous apprenons, en conversant avec prudence avec lui, qu'il s'agit du seigneur Kalton. Il nous révèla qu'il soupçonnait un nécromancien bien vivant d'être derrière cette recrudescence de morts-vivants à l'intérieur de son manoir.
Extrêmement méfiant, il se laisse finalement convaincre que nous ne cherchons qu'à lui porter assisstance, après que Mikal lui ai assuré que nous n'étions pas interessés par le pillage de sa demeure. Je crois que Kadristan l'a gobé aussi, tandis qu'il défendait le devoir qu'il avait d'apporter la lumière de Pélor en ces lieux. Le seigneur nous ouvre donc la crypte, avec la promesse que nous ne toucherions pas à sa tombe, mais nous permet de prendre ses armes, parmis lesquelles nous trouvons une épée au doux éclat lumineux que j'attachais immédiatement dans mon dos et un large bouclier renforcé dont Vondal s'empara.
A l'instant où j'écris, nous nous préparons à prendre un repos nécessaire avant de continuer le nettoyage du manoir et de mettre fin aux agissements de ce nécromancien.
La datation se fait donc à partir du jour de la réunion.]
Jour 3 : Val de Nentir, Manoir Kalton.
Nous voilà repartis à pied en direction du Manoir Kalton, à peine remis de notre combat nocturne. Nous sommes très proches des marais de Sorcelume et l'odeur est toujours aussi… fine que la dernière fois. Dallian m'a regardé bizarrement ce matin avant de partir ; je commence à me rendre compte à quel point il vieillit rapidement.
Le trajet a été plutôt rapide, d'autant que nous étions guidé par Kadristan qui courait presque en sachant qu'il était question d'exorcisme. Pour un peu je l'imagine presque avancer en sautillant avec sa cotte de maille et le symbole solaire à la main.
Le passage des Lances Sanglantes est encore parfaitement visible, les alentours ne sont plus que ruines croulantes et, s'il est une chose qui m'a immédatement frappée, c'est que pas un son ne se fait entendre mis à part le manque de discrétion habituel de notre groupe. Visiblement mes compagnons ont également le cœur troublés et j'ai vu beaucoup de couleur quitter les visages. Autre fait inquiétant : le manoir, très bien conservé, est éclairé de l'intérieur par des lumières rougeâtres qui se reflètent sur le sol humide devant nous.
Nous sommes entrés sans plus attendre dans la bâtisse silencieuse. La réputation du manoir nous fut confirmée par une attaque immédiate d'un groupe de morts-vivants qui lâchèrent de répugnants molosse sur nous, tout en nous lançant des espèces de… morceaux de chairs en décomposition, semblables à de grosses pustules pourrissantes. Nous en vînmes pourtant rapidement à bout, malgré l'odeur inommable que certains cadavres dégageaient, surpassant les chaussettes de Vondal après deux jours de marche dans les marais de Sorcelume. Kadristan se révéla extrêmement efficace comme prévu et je pense rester à ses côtés durant l'exploration.
Remarque : Vondal et Mikal ont tendance à faire passer les zombies à travers les portes et les écraser contre les murs. Je savais déjà pour Mikal mais on dirait qu'il fait des adeptes…
Le grand hall ayant été nettoyé, nous explorons le rez-de-chaussée sans aucun résultat à part de la vaisselle poussièreuse, des toiles d'araignées, un morceau de femur sous un lit et du mobilier. Cependant, après une recherche plus poussée, les piliers soutenant le plafond du hall se révèlent porter diverses inscriptions écrites en langage anciens que je ne peux déchiffrer, accompagnées d'un levier.
Arboran nous surprend en traduisant aisément les six phrases, ajustées par Mikal au risque de recevoir un coup de hache.
Il s'avère que leur sens reste très sybillin même après leur déchiffrage.
[Suit une impressionnante longueur de ratures, grossieretés et phrases sans aucun sens dans une lamentable tentative pour éclaircir le problème. Puis, écrites avec impatience : ]
Kord
Aubeforge
Loyauté
Tonnerre
Ogrepoing
Nentir
Kalton ! On aura finit par l'ouvrir cette saloperie !
Un passage se révèle et nous descendons dans les sous-sols. Nous rencontrons de plus en plus de morts-vivants, allant de la goule jusqu'au spectre désincarné en passant par les guerriers squelettes. La fatigue des combats commence à m'envahir, mais nous continuons.
Nous parvenons enfin à une grande salle, dans laquelle nous livrons le combat qui se révèle le plus hardu de ceux que nous avons mené au cours de notre exploration. Des fantômes nous harcèlent constamment, ignorant nos ripostes contre leurs corps éthéré. Mes bottes les plus adroites se sont montrées d'une inefficacité désespérante. Nous en venons finalement à bout, mais Arboran et moi-même en sortons épuisés ; Kadristan nous aura sauvé plus d'une fois.
Après un embranchement où nous tournons à gauche, une nouvelle entrave s'oppose à notre avancée, par le biais d'un système de sceau arcanique activés par des leviers. Nous la résolvons après quelques essais, et arrivons dans une salle gardée par un immense corps putréfié, qui s'anime et nous attaque immédiatement.
Ce combat m'apporte une expérience nouvelle : je sais à présent l'effet que procure le fait de recevoir un nain, lancé sur 10 mètres, en plein sur la tête. J'ai donc fini le combat en utilisant mon arc, à une quinzaine de mètres du géant tandis que Vondal continuait ses acrobaties aériennes toujours plus audacieuses.
Le colosse mis en pièce, nous remarquons l'entrée d'une petite crypte que nous entreprenons d'ouvrir, sous l'œil vigilant de Kadristan, un peu comme Mikal lorsqu'on ouvre un tonneau de bière devant lui.
Cinq cœurs ont cessé un instant de battre quand un fantôme en armure complète en sort, visiblement peu disposé à nous offrir le thé mais pas non plus enclin à tenter de nous pourfendre. Nous apprenons, en conversant avec prudence avec lui, qu'il s'agit du seigneur Kalton. Il nous révèla qu'il soupçonnait un nécromancien bien vivant d'être derrière cette recrudescence de morts-vivants à l'intérieur de son manoir.
Extrêmement méfiant, il se laisse finalement convaincre que nous ne cherchons qu'à lui porter assisstance, après que Mikal lui ai assuré que nous n'étions pas interessés par le pillage de sa demeure. Je crois que Kadristan l'a gobé aussi, tandis qu'il défendait le devoir qu'il avait d'apporter la lumière de Pélor en ces lieux. Le seigneur nous ouvre donc la crypte, avec la promesse que nous ne toucherions pas à sa tombe, mais nous permet de prendre ses armes, parmis lesquelles nous trouvons une épée au doux éclat lumineux que j'attachais immédiatement dans mon dos et un large bouclier renforcé dont Vondal s'empara.
A l'instant où j'écris, nous nous préparons à prendre un repos nécessaire avant de continuer le nettoyage du manoir et de mettre fin aux agissements de ce nécromancien.
Hyxen- Baron/Baronne
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Re: Journal de bord
Une fois les objets de feu Lord Kalton en notre possession, un repos bien mérité se fait sentir. En effet les combats précédents nous ont correctement fatigués. Bien que personnellement, je me sentais d’attaque à continuer sans me reposer, mes compagnons ne sont pas de cette avis.
Quelle idée aussi de courir tête baissée dans le tas et de se faire attaquer de toute part… Je n’ai pas encore bien compris en quoi notre barbare s’éclate à prendre des coups avant d’en donner… Il tourne autour des ennemis comme s’il souhaitait qu’on le tape… c’est vraiment une méthode de combat bizarre, mais efficace… Notre fier nain aussi m’étonne… Il fonce, tant bien que mal, au milieu de tout le monde et se fait taper sans trop donner de coup… Lui aussi aime se faire taper ??? Si c’est qu’il aime vraiment les coups, je vais commencer à hésiter de moins en moins quand je ferais mon attaque de zone… Seul Sarienn à l’air "normal"… Quand il commence à se faire taper, il ne retourne plus au corps à corps de peur de reprendre encore plus de coup. Il reste à coté de moi, ou un peu plus loin (lâche ?) pour envoyer quelques flèches… Je pense aussi qu’il est un peu effrayé des suite des blessures qu’il a pris parce qu’il a vraiment du mal à toucher les ennemis… Le stress du combat surement…
Une fois que tout le monde fut reposé, nous rebroussions chemin pour retourner au carrefour où se trouvait les escaliers montant. Comme d’habitude, Vondal en tête, qui ouvre selon lui, fracasse selon moi, la porte… Et là rebelote, Vondal court pour se prendre de coup et Arbroran aussi. Comme si ils jouaient à celui qui prendra le plus sans tomber… Les Barbares et les nains sont vraiment bizarre… Bref, une fois les hordes squelettes et zombies dégagés, ça commence à faire un peu déjà vu, nous pouvons enfin nous approcher de l’autel de la famille Kalton, enfin…
Et là, encore une autre scène comique… Notre "chef" de guerre s’empresse comme un prêtre emporté par sa foi vers son dieu dans la direction de l’autel, pose la main dessus et prononce la devise Kalton : "Par la force et par le sang, que triomphent les hardis". De mon point de vue, j’ai trouvé ça assez comique… On aurait dit Vondal qui court pour prendre de coups mais là c’était Ariakus qui courait pour donner la devise. Je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler en pensant un petit gamin qui lève la main très très haut pour donner la bonne réponse… Mais il se passa quelque chose qui me sortit de mes rêves… Le sol, les murs, l’autel, tout tremblais. J’étais tétanisé, je n’osais bouger. Seul Vondal se déplaça pendant que tout tremblait… Soit par peur, soit par esprit de conservation…
S’en suivit un pan du mur qui se déplaça pour laisser apercevoir un long couloir. Notre groupe se déplaça dans ce couloir avec notre elf et notre nain qui fesait attention aux moindres éléments du décor. Pas de piège mais il a vu une superbe toile d’araigné… Au loin, nous pouvions voir une salle éclaireé avec une personne, humaine vraisemblablement et deux créatures répugnantes autour de lui. Il nous avait vu arriver et nous parla :
-« Mais approchez donc, cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu de visite. Je ne pensais pas que vous parviendrez jusque ici vivant. »
Et de nouveau, un effet comique. Kadristan brandit son symbole de Pélore en braillant de se rendre, que Pélor sera clément et des conneries de religieuses de ce genre… Penses tu mon pauvre, il vit ici, il ne va pas se rendre pour ton dieu qui n’est pas le sien…
L’effet fut désastreux, il leva les mains et une armée squelette apparu. Je vis les yeux de mes compagnons briller, ils savaient tous ce que cela voulait dire, ils savaient tous ce qu’il allait se passer… Ils savaient tous que c’était l’heure de poutrer du squelette et du nécromancien… Bref, le combat fut simple : Abroran charge, se prend des coups, tue quelqu’un, charge, encore plus de coup, fumblise, prends des coups… Vondal, avance et prends des coups, c’est plus simple. Sarienn court, prends des coups, explose des squelettes, cours un peu plus et tape. Ariakus beugle des ordre de taper, se grouper, de se bouger le cul parce qu’on a rien à faire par terre à lécher la poussière. Kadristan soigne, tente de taper, soigne, soigne encore, soigne toujours plus. Et moi, je lance mes sorts à tout va.
Nakamenseth le nécromencien
Une fois le calme revenu, bref une fois que tout le monde est mort côté ennemi bien sûr, fouille. Je m’occupe de la bibliothèque avec tous ces livres et les autres des objets plus bas… On trouve plein de chose dont l’acte de propriété de la demeure qui est destiné à un descendant Kalton.
Retour à Cascadone, j’envoie immédiatement une missive au halfelin de Havrefroid qui connait le descendant Kalton. Le message est écrit de manière à ce que seul lui puisse comprendre. Dans deux jours, nous sommes invités par Lord Faren pour rencontrer dame Arhyll Stockmer pour parler d’une possible attaque du fort gobelin.
La suite risque d’être intéressante. De plus avec ces équipes de gros bourrin assoiffé de combats, ça risque d’être encore plus drôle…
Quelle idée aussi de courir tête baissée dans le tas et de se faire attaquer de toute part… Je n’ai pas encore bien compris en quoi notre barbare s’éclate à prendre des coups avant d’en donner… Il tourne autour des ennemis comme s’il souhaitait qu’on le tape… c’est vraiment une méthode de combat bizarre, mais efficace… Notre fier nain aussi m’étonne… Il fonce, tant bien que mal, au milieu de tout le monde et se fait taper sans trop donner de coup… Lui aussi aime se faire taper ??? Si c’est qu’il aime vraiment les coups, je vais commencer à hésiter de moins en moins quand je ferais mon attaque de zone… Seul Sarienn à l’air "normal"… Quand il commence à se faire taper, il ne retourne plus au corps à corps de peur de reprendre encore plus de coup. Il reste à coté de moi, ou un peu plus loin (lâche ?) pour envoyer quelques flèches… Je pense aussi qu’il est un peu effrayé des suite des blessures qu’il a pris parce qu’il a vraiment du mal à toucher les ennemis… Le stress du combat surement…
Une fois que tout le monde fut reposé, nous rebroussions chemin pour retourner au carrefour où se trouvait les escaliers montant. Comme d’habitude, Vondal en tête, qui ouvre selon lui, fracasse selon moi, la porte… Et là rebelote, Vondal court pour se prendre de coup et Arbroran aussi. Comme si ils jouaient à celui qui prendra le plus sans tomber… Les Barbares et les nains sont vraiment bizarre… Bref, une fois les hordes squelettes et zombies dégagés, ça commence à faire un peu déjà vu, nous pouvons enfin nous approcher de l’autel de la famille Kalton, enfin…
Et là, encore une autre scène comique… Notre "chef" de guerre s’empresse comme un prêtre emporté par sa foi vers son dieu dans la direction de l’autel, pose la main dessus et prononce la devise Kalton : "Par la force et par le sang, que triomphent les hardis". De mon point de vue, j’ai trouvé ça assez comique… On aurait dit Vondal qui court pour prendre de coups mais là c’était Ariakus qui courait pour donner la devise. Je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler en pensant un petit gamin qui lève la main très très haut pour donner la bonne réponse… Mais il se passa quelque chose qui me sortit de mes rêves… Le sol, les murs, l’autel, tout tremblais. J’étais tétanisé, je n’osais bouger. Seul Vondal se déplaça pendant que tout tremblait… Soit par peur, soit par esprit de conservation…
S’en suivit un pan du mur qui se déplaça pour laisser apercevoir un long couloir. Notre groupe se déplaça dans ce couloir avec notre elf et notre nain qui fesait attention aux moindres éléments du décor. Pas de piège mais il a vu une superbe toile d’araigné… Au loin, nous pouvions voir une salle éclaireé avec une personne, humaine vraisemblablement et deux créatures répugnantes autour de lui. Il nous avait vu arriver et nous parla :
-« Mais approchez donc, cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu de visite. Je ne pensais pas que vous parviendrez jusque ici vivant. »
Et de nouveau, un effet comique. Kadristan brandit son symbole de Pélore en braillant de se rendre, que Pélor sera clément et des conneries de religieuses de ce genre… Penses tu mon pauvre, il vit ici, il ne va pas se rendre pour ton dieu qui n’est pas le sien…
L’effet fut désastreux, il leva les mains et une armée squelette apparu. Je vis les yeux de mes compagnons briller, ils savaient tous ce que cela voulait dire, ils savaient tous ce qu’il allait se passer… Ils savaient tous que c’était l’heure de poutrer du squelette et du nécromancien… Bref, le combat fut simple : Abroran charge, se prend des coups, tue quelqu’un, charge, encore plus de coup, fumblise, prends des coups… Vondal, avance et prends des coups, c’est plus simple. Sarienn court, prends des coups, explose des squelettes, cours un peu plus et tape. Ariakus beugle des ordre de taper, se grouper, de se bouger le cul parce qu’on a rien à faire par terre à lécher la poussière. Kadristan soigne, tente de taper, soigne, soigne encore, soigne toujours plus. Et moi, je lance mes sorts à tout va.
Nakamenseth le nécromencien
Une fois le calme revenu, bref une fois que tout le monde est mort côté ennemi bien sûr, fouille. Je m’occupe de la bibliothèque avec tous ces livres et les autres des objets plus bas… On trouve plein de chose dont l’acte de propriété de la demeure qui est destiné à un descendant Kalton.
Retour à Cascadone, j’envoie immédiatement une missive au halfelin de Havrefroid qui connait le descendant Kalton. Le message est écrit de manière à ce que seul lui puisse comprendre. Dans deux jours, nous sommes invités par Lord Faren pour rencontrer dame Arhyll Stockmer pour parler d’une possible attaque du fort gobelin.
La suite risque d’être intéressante. De plus avec ces équipes de gros bourrin assoiffé de combats, ça risque d’être encore plus drôle…
luc- Comte/Comtesse
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Re: Journal de bord
La salle de banquet du seigneur Markelais ne vit s'installer cette fois qu'un comité restreint composé seulement des aventuriers et de la jeune Arhyll Stockmer en plus de lui même.
Et celle-ci leur détailla donc plusieurs heures durant le projet qu'elle avait passé ses dernières années à mettre en place. Ces années, elles les avait passé à la cour d'Ysmir, aux coté du fils ainé des Markelais, Ernesto. Ensemble, ils avaient représenté les intérêts du Val et relayé son lent mais continu rétablissement, et détaillé les menaces qui y planaient autant que les solutions qui y étaient apporté.
des mois durant, ils avaient tenté d'expliquer combien la présence de Daguebourg dans la forêt de l'Esgourde était la plus grande menace de la sécurité et de la stabilité du Val, parvenant finalement à obtenir d'Ysmir une aide qui consista en une poignée d'hommes d'armes aguerris, mais surtout en de grande quantités de matériel et de nourriture destinés à permettre la levée d'une réelle armée.
Dans le même temps, le vieux baron Stockmer avait intensifié ses rapports avec le clan elfe de Chantesylve, dans l'Esgourde, afin de mettre sur pied une véritable alliance militaire. Le but était clair: que les elfes fournissent des archers et combattants, mais surtout une reconnaissance des lieux et puissent guider une armée dans la forêt, tandis que les humains fourniraient le gros des troupes, issus tant d'ysmir que de Martel, Havrefroid, Sylvesgourde et Cascadonne.
Le plan d'attaque avait été parfaitement mis sur pied, mais un problème subsistait. Les elfes découvrirent que Daguebourg était adossé à un pan rocheux perforé de boyaux menant à d'autres endroit de la forêt. La crainte grandit donc que le seigneur de guerre Gobelin, Guldaq Rotgut, puisse fuir durant l'assaut et rassembler les survivant afin de recréer une menace similaire à un autre endroit. Il fallait donc qu'un groupe de combattants puisse le poursuivre dans les cavernes dès le début du combat afin d'empêcher sa fuite.
C'est pour solutionner ce problème qu'Arhyll Stocmer était venue trouver les aventuriers.
Et celle-ci leur détailla donc plusieurs heures durant le projet qu'elle avait passé ses dernières années à mettre en place. Ces années, elles les avait passé à la cour d'Ysmir, aux coté du fils ainé des Markelais, Ernesto. Ensemble, ils avaient représenté les intérêts du Val et relayé son lent mais continu rétablissement, et détaillé les menaces qui y planaient autant que les solutions qui y étaient apporté.
des mois durant, ils avaient tenté d'expliquer combien la présence de Daguebourg dans la forêt de l'Esgourde était la plus grande menace de la sécurité et de la stabilité du Val, parvenant finalement à obtenir d'Ysmir une aide qui consista en une poignée d'hommes d'armes aguerris, mais surtout en de grande quantités de matériel et de nourriture destinés à permettre la levée d'une réelle armée.
Dans le même temps, le vieux baron Stockmer avait intensifié ses rapports avec le clan elfe de Chantesylve, dans l'Esgourde, afin de mettre sur pied une véritable alliance militaire. Le but était clair: que les elfes fournissent des archers et combattants, mais surtout une reconnaissance des lieux et puissent guider une armée dans la forêt, tandis que les humains fourniraient le gros des troupes, issus tant d'ysmir que de Martel, Havrefroid, Sylvesgourde et Cascadonne.
Le plan d'attaque avait été parfaitement mis sur pied, mais un problème subsistait. Les elfes découvrirent que Daguebourg était adossé à un pan rocheux perforé de boyaux menant à d'autres endroit de la forêt. La crainte grandit donc que le seigneur de guerre Gobelin, Guldaq Rotgut, puisse fuir durant l'assaut et rassembler les survivant afin de recréer une menace similaire à un autre endroit. Il fallait donc qu'un groupe de combattants puisse le poursuivre dans les cavernes dès le début du combat afin d'empêcher sa fuite.
C'est pour solutionner ce problème qu'Arhyll Stocmer était venue trouver les aventuriers.
selhan- Baron/Baronne
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Re: Journal de bord
Par Kadristan Vaam
Après avoir discuté tactique avec Arhyll Stockmer et le seigneur Markelais autour d’un bon repas, nous avons passé une courte nuit à Cascadonne, afin de prendre la route tôt le lendemain afin d’arriver à Sylversgourde rapidement.
Le voyage se passa sans encombres, et il fut question d’organiser l’attaque, et notre charge déportée vers l’arrière de la forteresse de Daguebourd, afin de nous engouffrer dans les grottes gobelines pour occire le chef gobelin, Guldaq le plus rapidement possible sans qu’il puisse s’enfuir, et se volatiliser dans la nature.
En arrivant à Sylversgourde, petit rassemblement de hameaux, nous avons souhaité faire un petit détour par les marchands herboristes très renommés dans ce coin du Val, afin que Sarienn et Mikal fassent quelques emplettes « herbiales ».
Nous avons rencontré Naesrin, le champion et maitre de guerre des elfes, qui partagerait avec Arhyll la charge de guider les troupes alliés à la forteresse gobeline.
Nous nous sommes rapidement mis en route vers le village de ChanteSylve, village possèdant le même nom que le clan qui le gouverne, charmant village elfique, situé non loin de la forteresse de Daguebourg, c’est ici que nous allions rassembler l’ensemble des forces humaines et elfes afin de triompher.
Nous nous sommes donc mis en route à l’aube, afin d’arriver le plus rapidement possible pour lancer l’assaut à l’aube du 3ème jour suivant.
Nous sommes partis en avance avec un éclaireur elfe aguéri, pour arriver les 1er sur le terrain, et contourner cette forteresse. Le but étant de captiver l’attention des gobelins vers un seul front d’attaque, afin que nous puissions nous faufiler à l’arrière sans trop d’embûches.
Nous sommes restés caché dans les buissons, attendant le premier catapultage elfique qui sonnait comme le coup de marteau de la justice divine lors du jugement dernier...
Et le coup de trébuchet rettentit sur la palissage gobeline, faisant résonner le Val de son plein être. Nous attendîmes une à deux minutes avant de nous engager à travers la palissade branlante, point d’appui ou nous pourrions passer aisément, information receuillie après de nombreuse heures d’études sur cette forteresse.
En entrant dans la forteresse, nous avons couru droit vers la grotte, ou se dressèrent devant nous une faible résistance que nous n'eurent aucun mal à écarter d’un revers de la main.
Ayant atteint la grotte sans difficultés, nous fûmes opposés à une chaman gobeline aux forts pouvoirs d’invocation, qui nous a aveuglé maintes, et maintes reprises, nous empêchant de nous battre à armes égales, mais grâce à la férocité et à la foi divine de notre compagnie et surtout de Vondal, a encaissé maintes et maintes attaques, et est resté debout avec toute la fierté naine qui l’incombe. Nous avons réussi à occire cette gobeline a perles et colliers gesticulants dans tout les sens.
Nous avons emprunté un petit passage menant sur un pont surplombant un gouffre terriblement profond, et lors de ce combat, la férocité et l’intelligence d’Ariakus nous a permis d’évincer un a un les adversaires qui se dressé devant nous en les poussant dans le vide du gouffre sans aucun scrupule. Le reste des ennemis ont été de nombreuse fois encastrés dans les murs de la grotte, par Mikal, qui par un habile jeux de projection s’amusa a coller les ennemis de profil (comme les peinture Egyptiennes) dans les parois de la caverne, très drôle d’ailleurs, vu de l’extérieur…
Après ce petit passage mélodieux, nous débouchâmes dans une caverne, ou se dressaient contre nous la garde du chef Gultak, composé d’Araaz, immense gobelin en armure, un sorcier, des javeliniers, des gardes Hobgobelins, et Guldaq lui-même. Le combat fut féroce, les boucliers furent frisés, les épées couvertes de sang. Arboran cria tellement fort qu’il assainait des coups si terribles que les grottes en tremblent encore. De son côté Sarienn fut aussi léger et vif que ses cimetères, telle la lame qui coupe l’air sans laisser de vide, il enchaîna les attaques meurtrière sur l’ensemble des forces ennemis. Et Kadristan, fier prêtre de pélor, a faillit périr dans cette rencontre, mais grâce à son ami Vondal, il put se relever, et prodiguer les meilleurs soins à ses compagnons. Nous avons réussi à anéantir l’ensemble de la garde du chef Guldaq que nous tennons maintenant à notre merci vu qu’il s’est rendu.
<RP : Mes amis, le chef Guldaq se rend, ne lui faites aucun mal, j’abjure par la foi qui m’incombe de le remettre vivant aux dirigeants des villages de ChanteSylve et de Sylvergourde pour qu’ils puissent se mettre d’accord sur le sort de ce gobelin. Je ne peux me résoudre lui faire du mal, et vous laisser lui faire du mal si celui-ci pose ses armes. Mes amis, soyons clément comme l’est l’aube, chaque jour sur le val, faisons preuve de pitié et d’humilité, laissez lui la vie, qu’il ai un procès équitable, un procès…que vous aimeriez avoir si vous devriez être jugé…>
Après avoir discuté tactique avec Arhyll Stockmer et le seigneur Markelais autour d’un bon repas, nous avons passé une courte nuit à Cascadonne, afin de prendre la route tôt le lendemain afin d’arriver à Sylversgourde rapidement.
Le voyage se passa sans encombres, et il fut question d’organiser l’attaque, et notre charge déportée vers l’arrière de la forteresse de Daguebourd, afin de nous engouffrer dans les grottes gobelines pour occire le chef gobelin, Guldaq le plus rapidement possible sans qu’il puisse s’enfuir, et se volatiliser dans la nature.
En arrivant à Sylversgourde, petit rassemblement de hameaux, nous avons souhaité faire un petit détour par les marchands herboristes très renommés dans ce coin du Val, afin que Sarienn et Mikal fassent quelques emplettes « herbiales ».
Nous avons rencontré Naesrin, le champion et maitre de guerre des elfes, qui partagerait avec Arhyll la charge de guider les troupes alliés à la forteresse gobeline.
Nous nous sommes rapidement mis en route vers le village de ChanteSylve, village possèdant le même nom que le clan qui le gouverne, charmant village elfique, situé non loin de la forteresse de Daguebourg, c’est ici que nous allions rassembler l’ensemble des forces humaines et elfes afin de triompher.
Nous nous sommes donc mis en route à l’aube, afin d’arriver le plus rapidement possible pour lancer l’assaut à l’aube du 3ème jour suivant.
Nous sommes partis en avance avec un éclaireur elfe aguéri, pour arriver les 1er sur le terrain, et contourner cette forteresse. Le but étant de captiver l’attention des gobelins vers un seul front d’attaque, afin que nous puissions nous faufiler à l’arrière sans trop d’embûches.
Nous sommes restés caché dans les buissons, attendant le premier catapultage elfique qui sonnait comme le coup de marteau de la justice divine lors du jugement dernier...
Et le coup de trébuchet rettentit sur la palissage gobeline, faisant résonner le Val de son plein être. Nous attendîmes une à deux minutes avant de nous engager à travers la palissade branlante, point d’appui ou nous pourrions passer aisément, information receuillie après de nombreuse heures d’études sur cette forteresse.
En entrant dans la forteresse, nous avons couru droit vers la grotte, ou se dressèrent devant nous une faible résistance que nous n'eurent aucun mal à écarter d’un revers de la main.
Ayant atteint la grotte sans difficultés, nous fûmes opposés à une chaman gobeline aux forts pouvoirs d’invocation, qui nous a aveuglé maintes, et maintes reprises, nous empêchant de nous battre à armes égales, mais grâce à la férocité et à la foi divine de notre compagnie et surtout de Vondal, a encaissé maintes et maintes attaques, et est resté debout avec toute la fierté naine qui l’incombe. Nous avons réussi à occire cette gobeline a perles et colliers gesticulants dans tout les sens.
Nous avons emprunté un petit passage menant sur un pont surplombant un gouffre terriblement profond, et lors de ce combat, la férocité et l’intelligence d’Ariakus nous a permis d’évincer un a un les adversaires qui se dressé devant nous en les poussant dans le vide du gouffre sans aucun scrupule. Le reste des ennemis ont été de nombreuse fois encastrés dans les murs de la grotte, par Mikal, qui par un habile jeux de projection s’amusa a coller les ennemis de profil (comme les peinture Egyptiennes) dans les parois de la caverne, très drôle d’ailleurs, vu de l’extérieur…
Après ce petit passage mélodieux, nous débouchâmes dans une caverne, ou se dressaient contre nous la garde du chef Gultak, composé d’Araaz, immense gobelin en armure, un sorcier, des javeliniers, des gardes Hobgobelins, et Guldaq lui-même. Le combat fut féroce, les boucliers furent frisés, les épées couvertes de sang. Arboran cria tellement fort qu’il assainait des coups si terribles que les grottes en tremblent encore. De son côté Sarienn fut aussi léger et vif que ses cimetères, telle la lame qui coupe l’air sans laisser de vide, il enchaîna les attaques meurtrière sur l’ensemble des forces ennemis. Et Kadristan, fier prêtre de pélor, a faillit périr dans cette rencontre, mais grâce à son ami Vondal, il put se relever, et prodiguer les meilleurs soins à ses compagnons. Nous avons réussi à anéantir l’ensemble de la garde du chef Guldaq que nous tennons maintenant à notre merci vu qu’il s’est rendu.
<RP : Mes amis, le chef Guldaq se rend, ne lui faites aucun mal, j’abjure par la foi qui m’incombe de le remettre vivant aux dirigeants des villages de ChanteSylve et de Sylvergourde pour qu’ils puissent se mettre d’accord sur le sort de ce gobelin. Je ne peux me résoudre lui faire du mal, et vous laisser lui faire du mal si celui-ci pose ses armes. Mes amis, soyons clément comme l’est l’aube, chaque jour sur le val, faisons preuve de pitié et d’humilité, laissez lui la vie, qu’il ai un procès équitable, un procès…que vous aimeriez avoir si vous devriez être jugé…>
selhan- Baron/Baronne
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Re: Journal de bord
[Le résumé de tipav sur le pic du tonnerre précède ceux-ci]
Premiers jours à Ysmir la Blanche.
Ysmir, enfin. La Cité aux Plateaux nous a réservé un accueil distingué au “Vieux Trois Mâts”, également connu comme le bouge infâme des docks qu’il est. Après une nuit à dormir, bercés par les beuglements des marins ivres et les vapeurs d’alcool imprégnant tout ce qui pouvait se trouver à l’intérieur de la bâtisse, nous avons suivi un vieillard au nom évocateur de Harald “Trois Doigts” pour un tour de la ville qu’il nous décrivit en détail.
En sachant plus sur la configuration, le fonctionnement et l’histoire de la capitale, nous avons quitté les docks, non sans avoir rempli mon outre auprès de l’aubergiste — il fallait bien conserver un souvenir durable de notre premier contact avec Ysmir, et l’odeur de bière rance me parait à ce moment tout à fait appropriée —, pour nous diriger vers le Plateau des Artisans répondant à un désir unanime de faire quelques emplettes dans ce qui est probablement le plus important lieu de commerce de l’empire. Mikal nous dirigea, fendant la foule grouillante en se retenant visiblement d’avoir recours à quelques coups de dagues bien placés jusqu’à une échoppe de magie, ce qui fit le bonheur du vendeur au vu de la somme que chacun déboursa.
Nous nous dispersâmes ensuite au gré des besoins de chacun. J’allais faire effectuer quelques retouches un peu particulières à ma tunique, certains s’achetaient des potions, d’autres négociaient divers autres biens utiles et Kadristan passa la journée auprès d’un prêtre de Pélor du nom d’Amos, poursuivant sa quête spirituelle. Pour une fois, je commence un peu à le comprendre. Peut-être que Séhanine pourra m’aider en ces temps difficiles, mais pour l’instant la bouteille me semble d’un secours plus direct pour oublier l'infamie de mon clan. Pour finir, Mikal s’isola dans une salle pour effectuer quelques rituels auxquels je n’ai strictement rien compris. L’essentiel, c’est que ça marche au fond.
La journée passa vite et nous décidâmes de prendre une chambre dans une auberge du plateau des Artisans pour pouvoir nous débarrasser de l’odeur caractéristique d’un trajet depuis Cascadonne, souvent peu apréciée à la cour, avant de nous rendre sur le plateau des Rois le lendemain.
Nous élevant à bord d’une sorte de monte-charge après un racket en règle d’une pièce d’or, nous avons alors eu la possibilité de nous ébahir tout à loisir sur l’image qu’offre le dernier plateau, aux bâtiments imposants dont la pierre étincelait sous le soleil. Ce que j’en dis, ça vaut pas une bonne vieille forêt.
Présentant notre lettre d’introduction, nous avons été amenés devant Ernesto Markelais qui nous présenta devant le seigneur Arhed Al-Nahet pour un entretien en privé.
Celui-ci nous confia, avec beaucoup d’insistance sur son importance, la mission de récupérer une sorte d’artefacts, sous forme d’un lourd médaillon qui permettrait d’asseoir la légitimité de certains traités ceci en vue d’améliorer la stabilité de l’empire sur le déclin avec les répercussions politiques que cela induit.
Nous avons accepté, après tout ne sommes-nous pas venu jusqu’ici pour ça ? J’ai cependant un léger doute sur la justesse de notre démarche, et me demande si nous ne faisons pas pencher la balance du mauvais côté. J’aurais préféré venir en aide à la jeune elfe, mais elle ne s’intéresse visiblement pas à ce genre d’intrigue. Dommage, il parait qu’elle est jolie…
Un éclaireur nous guida, la nuit suivante, jusqu’au plateau du Peuple inondé et retraça le chemin qui devait nous conduire au lieu où était, d’après Al-Nahet, l’artefact que nous recherchions.
En passant de toit en toit, à peine quelques mètres au-dessus des eaux obscures, Vondal et moi avons remarqué un imperceptible remous. A peine avions-nous eux le temps d’esquisser un geste pour prévenir nos compagnons que les sahuagins qui habitent les lieux depuis l’inondation du plateau nous attaquaient.
Arboran, obéissant à son instinct combatif, poussa un hurlement sanguinaire avant de tenter un incroyable saut sur un toit éloigné de plusieurs mètres dans le noble but d’éviscérer son occupant aquatique. Malheureusement, il avait mal calculé la distance et retomba dans une gerbe d'eau au pied du mur qu’il voulait atteindre et ne manqua pas de projeter des éclaboussures d’eau salée sur ma tunique toute neuve. Bon d’accord, pas neuve. Mais lavée. Son adversaire en profita pour prendre l’avantage de sa situation et plongea à son tour. De notre côté, nous mettions tous nos efforts à repousser les attaques de ce qui semblait être des prêtres sahuagins, nous harcelant de douloureux sorts spectraux, qui sans l’aide de Kadristan, auraient pu mettre à mal un guerrier aussi résistant que Vondal.
Après divers encastrements sanglants de créatures écailleuses dans tout murs et angles à disposition, nous sortîmes victorieux de la confrontation. Notre groupe repris la route dans l’obscurité – je n’aurais pas osé ajouter “avec discrétion” – jusqu’à ce que nous tombions sur une nouvelle bande de sahuagins qui, il faut bien le dire, finirent rapidement par mourir ou s’enfuir sous la pluie ininterrompue de sorts que Mikal déversa sur eux lorsque nous les avons coincés sur une étroite passerelle de bois.
Poursuivant notre exploration, nous avons finalement atteint une caverne emplie d’eau. Voyant plusieurs sahuagins sur la terre ferme, de l’autre côté de la zone inondée, et évitant instictivement de descendre dans l’eau, chacun a tenté de sauter de promontoire en promontoire pour traverser. Arboran, continuant dans sa vocation de sauteur fou, atteint immédiatement l’autre rive et entreprit de réaliser la rapide décapitation de nos adversaires. Evitant soigneusement l’eau nous nous sommes répartis sur les quelques rochers émergeant des eaux tout en esquivant les attaques des sahuagin, jusqu’au moment où suite à la chute malencontreuse d’une proie potentielle dans l’eau apparurent plusieurs créatures aquatiques ayant la mauvaise habitude d’envoyer des jets d’eau sous pression sur les aventuriers qui ne leur ont rien fait. Elles disparurent en un clin d’œil, se camouflant ou se dispersant dans l’eau.
Les yeux rivés sur l’eau, nous avons réussi à mettre les créatures en fuite en réagissant dès leur réapparition par des haches, décharges et flèches bien placées, après leur avoir balancé un sahuagin en pâture avec les meilleurs vœux de Vondal.
Premiers jours à Ysmir la Blanche.
Ysmir, enfin. La Cité aux Plateaux nous a réservé un accueil distingué au “Vieux Trois Mâts”, également connu comme le bouge infâme des docks qu’il est. Après une nuit à dormir, bercés par les beuglements des marins ivres et les vapeurs d’alcool imprégnant tout ce qui pouvait se trouver à l’intérieur de la bâtisse, nous avons suivi un vieillard au nom évocateur de Harald “Trois Doigts” pour un tour de la ville qu’il nous décrivit en détail.
En sachant plus sur la configuration, le fonctionnement et l’histoire de la capitale, nous avons quitté les docks, non sans avoir rempli mon outre auprès de l’aubergiste — il fallait bien conserver un souvenir durable de notre premier contact avec Ysmir, et l’odeur de bière rance me parait à ce moment tout à fait appropriée —, pour nous diriger vers le Plateau des Artisans répondant à un désir unanime de faire quelques emplettes dans ce qui est probablement le plus important lieu de commerce de l’empire. Mikal nous dirigea, fendant la foule grouillante en se retenant visiblement d’avoir recours à quelques coups de dagues bien placés jusqu’à une échoppe de magie, ce qui fit le bonheur du vendeur au vu de la somme que chacun déboursa.
Nous nous dispersâmes ensuite au gré des besoins de chacun. J’allais faire effectuer quelques retouches un peu particulières à ma tunique, certains s’achetaient des potions, d’autres négociaient divers autres biens utiles et Kadristan passa la journée auprès d’un prêtre de Pélor du nom d’Amos, poursuivant sa quête spirituelle. Pour une fois, je commence un peu à le comprendre. Peut-être que Séhanine pourra m’aider en ces temps difficiles, mais pour l’instant la bouteille me semble d’un secours plus direct pour oublier l'infamie de mon clan. Pour finir, Mikal s’isola dans une salle pour effectuer quelques rituels auxquels je n’ai strictement rien compris. L’essentiel, c’est que ça marche au fond.
La journée passa vite et nous décidâmes de prendre une chambre dans une auberge du plateau des Artisans pour pouvoir nous débarrasser de l’odeur caractéristique d’un trajet depuis Cascadonne, souvent peu apréciée à la cour, avant de nous rendre sur le plateau des Rois le lendemain.
Nous élevant à bord d’une sorte de monte-charge après un racket en règle d’une pièce d’or, nous avons alors eu la possibilité de nous ébahir tout à loisir sur l’image qu’offre le dernier plateau, aux bâtiments imposants dont la pierre étincelait sous le soleil. Ce que j’en dis, ça vaut pas une bonne vieille forêt.
Présentant notre lettre d’introduction, nous avons été amenés devant Ernesto Markelais qui nous présenta devant le seigneur Arhed Al-Nahet pour un entretien en privé.
Celui-ci nous confia, avec beaucoup d’insistance sur son importance, la mission de récupérer une sorte d’artefacts, sous forme d’un lourd médaillon qui permettrait d’asseoir la légitimité de certains traités ceci en vue d’améliorer la stabilité de l’empire sur le déclin avec les répercussions politiques que cela induit.
Nous avons accepté, après tout ne sommes-nous pas venu jusqu’ici pour ça ? J’ai cependant un léger doute sur la justesse de notre démarche, et me demande si nous ne faisons pas pencher la balance du mauvais côté. J’aurais préféré venir en aide à la jeune elfe, mais elle ne s’intéresse visiblement pas à ce genre d’intrigue. Dommage, il parait qu’elle est jolie…
Un éclaireur nous guida, la nuit suivante, jusqu’au plateau du Peuple inondé et retraça le chemin qui devait nous conduire au lieu où était, d’après Al-Nahet, l’artefact que nous recherchions.
En passant de toit en toit, à peine quelques mètres au-dessus des eaux obscures, Vondal et moi avons remarqué un imperceptible remous. A peine avions-nous eux le temps d’esquisser un geste pour prévenir nos compagnons que les sahuagins qui habitent les lieux depuis l’inondation du plateau nous attaquaient.
Arboran, obéissant à son instinct combatif, poussa un hurlement sanguinaire avant de tenter un incroyable saut sur un toit éloigné de plusieurs mètres dans le noble but d’éviscérer son occupant aquatique. Malheureusement, il avait mal calculé la distance et retomba dans une gerbe d'eau au pied du mur qu’il voulait atteindre et ne manqua pas de projeter des éclaboussures d’eau salée sur ma tunique toute neuve. Bon d’accord, pas neuve. Mais lavée. Son adversaire en profita pour prendre l’avantage de sa situation et plongea à son tour. De notre côté, nous mettions tous nos efforts à repousser les attaques de ce qui semblait être des prêtres sahuagins, nous harcelant de douloureux sorts spectraux, qui sans l’aide de Kadristan, auraient pu mettre à mal un guerrier aussi résistant que Vondal.
Après divers encastrements sanglants de créatures écailleuses dans tout murs et angles à disposition, nous sortîmes victorieux de la confrontation. Notre groupe repris la route dans l’obscurité – je n’aurais pas osé ajouter “avec discrétion” – jusqu’à ce que nous tombions sur une nouvelle bande de sahuagins qui, il faut bien le dire, finirent rapidement par mourir ou s’enfuir sous la pluie ininterrompue de sorts que Mikal déversa sur eux lorsque nous les avons coincés sur une étroite passerelle de bois.
Poursuivant notre exploration, nous avons finalement atteint une caverne emplie d’eau. Voyant plusieurs sahuagins sur la terre ferme, de l’autre côté de la zone inondée, et évitant instictivement de descendre dans l’eau, chacun a tenté de sauter de promontoire en promontoire pour traverser. Arboran, continuant dans sa vocation de sauteur fou, atteint immédiatement l’autre rive et entreprit de réaliser la rapide décapitation de nos adversaires. Evitant soigneusement l’eau nous nous sommes répartis sur les quelques rochers émergeant des eaux tout en esquivant les attaques des sahuagin, jusqu’au moment où suite à la chute malencontreuse d’une proie potentielle dans l’eau apparurent plusieurs créatures aquatiques ayant la mauvaise habitude d’envoyer des jets d’eau sous pression sur les aventuriers qui ne leur ont rien fait. Elles disparurent en un clin d’œil, se camouflant ou se dispersant dans l’eau.
Les yeux rivés sur l’eau, nous avons réussi à mettre les créatures en fuite en réagissant dès leur réapparition par des haches, décharges et flèches bien placées, après leur avoir balancé un sahuagin en pâture avec les meilleurs vœux de Vondal.
Dernière édition par Hyxen le Mar 22 Déc - 21:28, édité 2 fois
Hyxen- Baron/Baronne
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Re: Journal de bord
Poursuivant notre exploration des lieux inondés, nous avons débouché dans une salle à moitié remplie d’eau, baignée d’une douce lumière rougeâtre provenant de champignons géants, dans laquelle j’avais détecté des traces d’agitation. N’écoutant que notre courage, comprendre ici “et pas notre intelligence”, le groupe entier a chargé au milieu de la salle pour se retrouver nez-à-nez avec un fort parti de sahuagins un peu trop accueillants et une sorte de gros tas répugnant que se trouvait être un otyugh. Une sorte de champion sahuagin, le Baron, grande créature toute en longueur et en muscles nous menaçait de ses quatres bras en centre de la salle.
L’eau et la boue entravèrent quelque peu nos mouvements mais nous sommes rapidement parvenu au corps-à-corps. Le combat s’orienta comme d’habitude autour de Vondal qui parvint à détourner l’attention de l’otyugh, et de nombre de sahuagin. Arboran a cependant beaucoup souffert de l’affrontement avec le Baron, et Mikal se lança dans un duel de magie avec les prêtres, qui, sans doute déconcentrés par son style assez étrange ratèrent un nombre incroyable de sorts sous ses sarcasmes. Je m’appliquais pour ma part à faire de fines tranches régulières à partir de la chair du Baron et de l’otyugh, et le combat tourna finalement en notre faveur lorsque Vondal acheva le dernier prêtre sahuagin d’un coup de marteau de guerre.
La bataille ne nous avait pourtant pas beaucoup épargnés et nous étions fatigués et douloureusement blessés pour la plupart.
Sortant de la salle, trempés et épuisés, nous avons continué dans l’espoir de trouver un endroit sûr où nous reposer, et nous avons fini par tomber sur une grande porte que Vondal eut le plaisir de défoncer d’un coup d’épaule.
Une grande créature vaguement reptilienne nous accueillit d’une voix profonde. Il s’agissait d’un béhir, qui affirmait être le gardien du grand coffre que nous aperçûmes au milieu de la salle. Il nous interrogea sur les raisons de notre présence la tête à l’envers, ce qui était en soi une expérience assez troublante. Pendant que Mikal reprenait ses mauvaises habitudes consistant à parler sans la moindre crédibilité de choses encore moins crédibles, nous sentions déjà que nous ne pourrions pas nous en sortir avec des palabres. Il lui affirma avec grand aplomb que nous étions mandatés par la famille du béhir — qui, nous l’avions remarqué, était un jeune — pour récupérer ce qu’il gardait avec tant de zèle. Celui-ci, bien entendu, répondit qu’il n’avait pas de parents.
Mikal, emporté dans son élan, laissa presque échapper un “Non, Béhir. Je suis ton p…” puis “Tu vas voir ce qu’elle va te mettre ta mère quand on va lui dire ça ! Ingrat ! Petit con !”
Il n’a pas du tout aimé.
Poussant un rugissement terrible qui envoya Mikal se réfugier derrière un pilier pour méditer plus profondément au sujet de ses nouvelles relations familiales, il nous attaqua avec fureur.
Avec nos dernières forces, nous sommes parvenus à le mettre hors d’état de nuire. Cela nous a beaucoup coûté et la plupart d’entre nous se sont retrouvés sans conscience à terre. Même Vondal, à la surprise de tous, connu pour être résistant comme… comme un nain en fait.
Nous avons inspecté la salle pour trouver l’artefact recherché par le haut conseiller, ainsi que quelques objets visiblement magiques. Pour ma part, je dépeçais le béhir pour récupérer ses écailles qui devait probablement avoir des propriétés magiques, comme me l’assura Mikal.
Un repos bienvenu fut pris.
Ressortant de la salle une dizaine d’heures plus tard, nous avons alors exploré la dernière porte que nous n’avions pas ouverte, ornée de motifs serpentins. Son ouverture provoqua d’ailleurs l’illumination de ces glyphes qui donnèrent l’alarme comme vinrent nous le confirmer une bande d’hommes-serpents que nous écartâmes rapidement. Visiblement, on en avait pas fini avec les écailles.
L’eau et la boue entravèrent quelque peu nos mouvements mais nous sommes rapidement parvenu au corps-à-corps. Le combat s’orienta comme d’habitude autour de Vondal qui parvint à détourner l’attention de l’otyugh, et de nombre de sahuagin. Arboran a cependant beaucoup souffert de l’affrontement avec le Baron, et Mikal se lança dans un duel de magie avec les prêtres, qui, sans doute déconcentrés par son style assez étrange ratèrent un nombre incroyable de sorts sous ses sarcasmes. Je m’appliquais pour ma part à faire de fines tranches régulières à partir de la chair du Baron et de l’otyugh, et le combat tourna finalement en notre faveur lorsque Vondal acheva le dernier prêtre sahuagin d’un coup de marteau de guerre.
La bataille ne nous avait pourtant pas beaucoup épargnés et nous étions fatigués et douloureusement blessés pour la plupart.
Sortant de la salle, trempés et épuisés, nous avons continué dans l’espoir de trouver un endroit sûr où nous reposer, et nous avons fini par tomber sur une grande porte que Vondal eut le plaisir de défoncer d’un coup d’épaule.
Une grande créature vaguement reptilienne nous accueillit d’une voix profonde. Il s’agissait d’un béhir, qui affirmait être le gardien du grand coffre que nous aperçûmes au milieu de la salle. Il nous interrogea sur les raisons de notre présence la tête à l’envers, ce qui était en soi une expérience assez troublante. Pendant que Mikal reprenait ses mauvaises habitudes consistant à parler sans la moindre crédibilité de choses encore moins crédibles, nous sentions déjà que nous ne pourrions pas nous en sortir avec des palabres. Il lui affirma avec grand aplomb que nous étions mandatés par la famille du béhir — qui, nous l’avions remarqué, était un jeune — pour récupérer ce qu’il gardait avec tant de zèle. Celui-ci, bien entendu, répondit qu’il n’avait pas de parents.
Mikal, emporté dans son élan, laissa presque échapper un “Non, Béhir. Je suis ton p…” puis “Tu vas voir ce qu’elle va te mettre ta mère quand on va lui dire ça ! Ingrat ! Petit con !”
Il n’a pas du tout aimé.
Poussant un rugissement terrible qui envoya Mikal se réfugier derrière un pilier pour méditer plus profondément au sujet de ses nouvelles relations familiales, il nous attaqua avec fureur.
Avec nos dernières forces, nous sommes parvenus à le mettre hors d’état de nuire. Cela nous a beaucoup coûté et la plupart d’entre nous se sont retrouvés sans conscience à terre. Même Vondal, à la surprise de tous, connu pour être résistant comme… comme un nain en fait.
Nous avons inspecté la salle pour trouver l’artefact recherché par le haut conseiller, ainsi que quelques objets visiblement magiques. Pour ma part, je dépeçais le béhir pour récupérer ses écailles qui devait probablement avoir des propriétés magiques, comme me l’assura Mikal.
Un repos bienvenu fut pris.
Ressortant de la salle une dizaine d’heures plus tard, nous avons alors exploré la dernière porte que nous n’avions pas ouverte, ornée de motifs serpentins. Son ouverture provoqua d’ailleurs l’illumination de ces glyphes qui donnèrent l’alarme comme vinrent nous le confirmer une bande d’hommes-serpents que nous écartâmes rapidement. Visiblement, on en avait pas fini avec les écailles.
Hyxen- Baron/Baronne
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Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Journal de bord
Manque ici le résumé de l'exploration du territoires des hommes serpents, la découverte du portail et le piège tendu par Derek
Après nous être extirpé de la mer et par la même occasion du piège que nous avait tendu Derek, Arboran utilisa ses dernières forces pour dénicher un passage à flan de falaise assez praticable pour permettre à ses compagnons valides de mettre à l’abri ceux qui, exténués par leur dernière plongée, dormaient d’un sommeil sans rêve. Une fois parvenus au sommet de la dénivellation, nous fûmes recueillis pour une communauté de fermier qui nous pris en pitié à la vue de notre piteuse état. Nous prîmes alors un repos bien mérité tout en remerciant les paysans de leur hospitalité à l’aide de quelques pièces d’or. Nous décidâmes de prendre congé de nos hôtes dès que chacun d’entre nous fut rétabli et également pour parer aux questions des fermiers sans cesse plus nombreuses et dont nous nous efforcions de répondre par une version aussi proche que possible de la réalité.
Notre rodeur surdoué, Sarienn, ayant appris, avec force discrétion, que l’accès à la ville était désormais difficile du fait du contrôle des voyageurs et des patrouilles de la milice nous tombâmes d’accord sur une approche maritime dans la cité. Le début de la nuit commençait quand nous quittâmes la grange ou nous logions. Après un voyage sans encombre de plusieurs heures, ce fut Mikal qui nous ouvrit la voie et nous permis de pénétrer dans le quartier des docks sans nous faire repérer et ce grâce à une téléportation dont il a le secret. Une atmosphère étrange semblait régner sur les docks et c’est avec prudence que nous progressions vers l’auberge des trois-mâts qui nous avait accueillis lors de notre première arrivée à Ysmir. Prudence justifiée au vu de l’importante patrouille de miliciens que nous prîmes le soin d’éviter sur le chemin de l’auberge. Les conversations bruyantes du rez-de-chaussée portèrent à nos oreilles les informations de l’apparition et la disparition suspecte d’une dizaine de corps dans le quartier des … et du fait que la garde était visiblement à la recherche de quelque un sans que nous puissions apprendre de qui il s’agissait. Après avoir réservé un dortoir complet nous nous endormions sans crainte.
Le lendemain nous prîmes le parti d’enquêter discrètement sur les cadavres des … qui avait sans doute un rapport avec notre fuite quelque jours auparavant. Ayant atteint le lieu-dit nous pûmes tirer d’un clochard local des informations sur le fait que la milice était impliquée dans cette opération et sur le lieu de dispersion des probables assassins, à savoir le quartier des artisans. C’est a peu près à ce moment que nous prîmes conscience que des affiches nous décrivant avec précision étaient placardées sur de nombreux murs de la ville. Ainsi recherchés nous devions redoubler de prudence. Il fallait aussi que nous puissions joindre Ernesto Markelais seule personne d’influence dont nous étions à peu près certains du soutien. Pour le contacter il fallait d’abord nous rendre sur le plateau des rois. Choses que n’était sans doute pas possible en empruntant les ascenseurs en considérant les soldats qui les garder. Nous nous résolûmes donc à louer un griffon sur le plateau des artisans.
Afin de ne pas être repérer nous nous séparâmes en deux groupes, d’un coté Arboran et Sven et de l’autre Mikal, Vondal et Sarienn de l’autre. Ainsi, et en prêtant nos bras en tant que docker nous traversions sans encombre la frontière entre les deux plateaux. Séparés mais avec un plan d’action bien établi (se retrouver quelque part sur le plateau des rois, à un moment ou à un autre de la journée) les deux groupes suivirent des chemins bien différents. Le premier groupe du faire appel à tous son savoir faire pour échapper aux miliciens lancés à leur poursuite et c’est grâce à l’esprit ingénieux de Sven qui fit apparaître son esprit sous la forme d’un arbre monstrueux au milieu de la foule et aux talents de bélier humain d’Arboran qu’ils s’en tirèrent sans dommage. Après quoi ils trouvèrent facilement le loueur de griffon et négocièrent un aller-retour sur le plateau des rois pour un tarif raisonnable. Voyage qui se fit dans un sentiment de liberté pour Sven ravi de voler pour la première fois et de pouvoir apprécier Ysmir vue du ciel tandis qu’Arboran, pâle comme un linge du se retenir de toute ses forces pour ne pas dégobiller en vol et força le conducteur à user de toute son adresse pour rassurer le griffon visiblement peu habitué à transporter des passagers ayant le vertige. Une fois sur le plateau et Arboran ayant essuyé de nombreuses moqueries après avoir vomi au sortir du voyage en griffon, nos deux compères décidèrent de se rendre aux thermes.
De leur coté nos trois autres aventuriers achetèrent de nouveaux vêtements afin de passer inaperçus dans le quartier dans artisans et sur le plateau des rois. Une fois la commande passée (les vêtements de luxes devaient être prêts le lendemain) Vondal, notre nain taquin se mit en tête de découvrir les rouages du fonctionnement des élévateurs. Approchant sans méfiance de la troupe de soldat qui en gardait l’accès notre cher nain se mis en tête de tester l’efficacité de la milice. Et c’est après avoir convenablement chambrer ces braves travailleurs de la ville qu’une course poursuite dantesque s’engagea dans les rues bondées du quartier des artisans. Jouant de malchance Vondal fut à deux doigts d’être rattrapé lorsqu’une dernière culbute le fit atterrir directement chez un fabricant de meuble au milieu d’un quartier clos du plateau. Après avoir maladroitement tenté de persuader le tenancier de sa bonne volonté notre nain casse-cou prit la poudre d’escampette vers l’arrière boutique en voyant les gardes commencer à entrer dans les maisons. Un escalier lui ayant permis d’arrivée au premier étage notre nain du se rendre à l’évidence, seule la voie des airs lui permettrait de se sortir de ce pétrin. En sortant sur un balcon il tenta d’abord d’escalader le mur lisse de la demeure mais celui n’offrant pas assez d’aspérités et des bruits de pas se faisant entendre un étage plus bas la seule solution fut de plonger vers la fenêtre de l’immeuble d’en face afin de gagner un peu de temps. Ayant traversé l’étage la fenêtre suivante donnait sur un toit. Que notre cher nain s’empressa d’atteindre pressé par le fait que le quartier était probablement bouclé et qu’une fois des gardes dans chaque maison il serait impossible de sortir d’ici. Heureusement le toit tout juste atteint permettait de sauter sur le toit du précédent immeuble et donc d’atteindre un point assez haut pour pouvoir sauter par-dessus le mur. Une fois hors de danger il fallut encore plusieurs heures pour à Vondal pour retrouver ses compagnons qui avaient décidé de s’adonner à la dégustation de vin. Dégustation qui ne faillit jamais arriver car pendant ce temps nos deux derniers aventuriers s’étaient laissés piéger comme des bleus à une tentative d’assassinat par un groupe de trois hommes de laquelle ils échappèrent non sans égratignures. Une fois remis de leurs émotions nos trois aventuriers s’en allèrent se reposer.
Pendant ce temps sur le plateau des rois Arboran et Sven ayant sympathisés grâce à la mésaventure griffonesque du premier avec des nobles travaillant au palais ils réussirent à rentrer en contact avec Ernesto Markelais et de fil en aiguille à obtenir un rendez-vous direct avec lui. Il leur apprit alors que Derek avait également trahi le seigneur Al-Nahet en affirmant que c’était nos aventuriers les coupables du vol du talisman. Ils apprirent également que Derek avait péri et que son cadavre avait été nettoyé dans le quartier des … De toute évidence si un autre conseiller avait mis la main sur le talisman il ne pouvait s’en servir qu’une fois notre groupe mort. Nous devions donc nous employés à prouver notre innocence et retrouver le talisman volé. Ernesto nous assura de son soutien et de celui d’un de ses agents, une elfe du nom d’Anna.
Les autres membres du groupe furent alors prévenus et nous nous retrouvâmes tous dans le quartier des docks dans des auberges différentes prêts à enquêter.
Anna, Maître espionne de la cour
Manque ici la description des premières enquêtes menées par le groupe dans le repère des assassins et la demeure d'Ohiro Narfell
Nous commençons à y voir plus clair et les choses s'accélèrent. Ce soir, le commanditaire, ou tout du moins son contact, du groupe d'assassin que nous avons eu le plaisir de déchiqueter attendra à leur lieu de rendez-vous habituel, une terrasse sur le quartier des artisans. Il attendra assis à une table place de l'Horloge, un endroit plutôt calme mais pas désert. Il est prévu de nous y rendre séparément et de nous retrouver là-bas. Arboran jouera le rôle de l'assassin, en espérant que notre homme ne remarquera pas la différence de… volume.
[Nouvelle Entrée]
Tout s'est déroulé comme d'habitude, c'est à dire exactement comme nous ne l'avions pas prévu.
J'étais arrivé le premier au lieu de rendez-vous et me suis posté à bonne distance de manière à avoir un bonne vision des lieux. Vondal m'a rejoins peu après.
Puis Arboran est arrivé… avec un bon quart d'heure de retard. Heureusement l'homme était toujours là, avec son gobelet de substance verte. Je n'ai pas pu entendre ce qui se disait, mais peu après, l'homme s'est levé, laissant Arboran seul à la table et Vondal sur les talons, le suivant à quelque distance. Je retrouvai Arboran et nous avons tenté d'en faire autant, sans succès.
Nous avons passé une bonne heure à errer, éviter les patrouilles et chercher des indices que Vondal aurait pu laisser derrière lui avant de décider de retourner aux quartier des Docks.
Pas si facile que ça, la garde était anormalement attentive ce soir là et nous sommes resté bloqué au niveau des portes.
Et heureusement ! Vondal nous rejoins rapidement, avec l'air d'avoir trouvé quelque chose. Et de fait : un passage le long de la falaise grimpe vers le plateau des Rois, prenant la forme d'un petit sentier escarpé. Le contact l'a emprunté et Vondal l'a suivi jusqu'à une entrée secrète creusée dans la falaise, gardée par un tête de dragon scultée, aux yeux luisants magiquement. Il a préféré nous rejoindre avant de s'engager plus avant.
Suivant Vondal, nous avons refait le même trajet.
A l'intérieur, la tête de dragon nous accueillit d'un flash aveuglant, qui eut été assez déstabilisant si Vondal ne nous avait pas prévenu au préalable. Escaladant une volée de marches, nous nous sommes retrouvés dans une grande pièce, visiblement un entrepôt.
Quatre Gardes Blancs nous y attendaient.
Le combat fut rude. Deux robustes soldats en armure intégrale nous retenaient à l'entrée, soutenus par un prêtre et un archer. Vondal a fait preuve d'une résistance exceptionelle, tenant sur ses pieds chancelants malgré la gravité de ses blessures.
Les gardes mis hors d'état de nuire, nous fouillons les lieux, récupérant quelques potions et, surtout, le coffre que feu notre ami Derek avait cru bon d'emporter, toujours fermé à clef.
De retour sur le plateau des Docks avec prudence, nous reprenons contact avec Anna ; Vondal entra dans la pièce, le coffre à bout de bras, et déclama : "Les anciens traités pourront de nouveau être déchiffrés !". On ne savait pas trop s'il fallait rire ou l'acclamer, mais il faut reconnaître qu'il avait un sens de la mise en scène.
Une entrevue avec Al-Nahet est prévue dans très peu de temps. Tout ça sera bientôt terminé !
Après nous être extirpé de la mer et par la même occasion du piège que nous avait tendu Derek, Arboran utilisa ses dernières forces pour dénicher un passage à flan de falaise assez praticable pour permettre à ses compagnons valides de mettre à l’abri ceux qui, exténués par leur dernière plongée, dormaient d’un sommeil sans rêve. Une fois parvenus au sommet de la dénivellation, nous fûmes recueillis pour une communauté de fermier qui nous pris en pitié à la vue de notre piteuse état. Nous prîmes alors un repos bien mérité tout en remerciant les paysans de leur hospitalité à l’aide de quelques pièces d’or. Nous décidâmes de prendre congé de nos hôtes dès que chacun d’entre nous fut rétabli et également pour parer aux questions des fermiers sans cesse plus nombreuses et dont nous nous efforcions de répondre par une version aussi proche que possible de la réalité.
Notre rodeur surdoué, Sarienn, ayant appris, avec force discrétion, que l’accès à la ville était désormais difficile du fait du contrôle des voyageurs et des patrouilles de la milice nous tombâmes d’accord sur une approche maritime dans la cité. Le début de la nuit commençait quand nous quittâmes la grange ou nous logions. Après un voyage sans encombre de plusieurs heures, ce fut Mikal qui nous ouvrit la voie et nous permis de pénétrer dans le quartier des docks sans nous faire repérer et ce grâce à une téléportation dont il a le secret. Une atmosphère étrange semblait régner sur les docks et c’est avec prudence que nous progressions vers l’auberge des trois-mâts qui nous avait accueillis lors de notre première arrivée à Ysmir. Prudence justifiée au vu de l’importante patrouille de miliciens que nous prîmes le soin d’éviter sur le chemin de l’auberge. Les conversations bruyantes du rez-de-chaussée portèrent à nos oreilles les informations de l’apparition et la disparition suspecte d’une dizaine de corps dans le quartier des … et du fait que la garde était visiblement à la recherche de quelque un sans que nous puissions apprendre de qui il s’agissait. Après avoir réservé un dortoir complet nous nous endormions sans crainte.
Le lendemain nous prîmes le parti d’enquêter discrètement sur les cadavres des … qui avait sans doute un rapport avec notre fuite quelque jours auparavant. Ayant atteint le lieu-dit nous pûmes tirer d’un clochard local des informations sur le fait que la milice était impliquée dans cette opération et sur le lieu de dispersion des probables assassins, à savoir le quartier des artisans. C’est a peu près à ce moment que nous prîmes conscience que des affiches nous décrivant avec précision étaient placardées sur de nombreux murs de la ville. Ainsi recherchés nous devions redoubler de prudence. Il fallait aussi que nous puissions joindre Ernesto Markelais seule personne d’influence dont nous étions à peu près certains du soutien. Pour le contacter il fallait d’abord nous rendre sur le plateau des rois. Choses que n’était sans doute pas possible en empruntant les ascenseurs en considérant les soldats qui les garder. Nous nous résolûmes donc à louer un griffon sur le plateau des artisans.
Afin de ne pas être repérer nous nous séparâmes en deux groupes, d’un coté Arboran et Sven et de l’autre Mikal, Vondal et Sarienn de l’autre. Ainsi, et en prêtant nos bras en tant que docker nous traversions sans encombre la frontière entre les deux plateaux. Séparés mais avec un plan d’action bien établi (se retrouver quelque part sur le plateau des rois, à un moment ou à un autre de la journée) les deux groupes suivirent des chemins bien différents. Le premier groupe du faire appel à tous son savoir faire pour échapper aux miliciens lancés à leur poursuite et c’est grâce à l’esprit ingénieux de Sven qui fit apparaître son esprit sous la forme d’un arbre monstrueux au milieu de la foule et aux talents de bélier humain d’Arboran qu’ils s’en tirèrent sans dommage. Après quoi ils trouvèrent facilement le loueur de griffon et négocièrent un aller-retour sur le plateau des rois pour un tarif raisonnable. Voyage qui se fit dans un sentiment de liberté pour Sven ravi de voler pour la première fois et de pouvoir apprécier Ysmir vue du ciel tandis qu’Arboran, pâle comme un linge du se retenir de toute ses forces pour ne pas dégobiller en vol et força le conducteur à user de toute son adresse pour rassurer le griffon visiblement peu habitué à transporter des passagers ayant le vertige. Une fois sur le plateau et Arboran ayant essuyé de nombreuses moqueries après avoir vomi au sortir du voyage en griffon, nos deux compères décidèrent de se rendre aux thermes.
De leur coté nos trois autres aventuriers achetèrent de nouveaux vêtements afin de passer inaperçus dans le quartier dans artisans et sur le plateau des rois. Une fois la commande passée (les vêtements de luxes devaient être prêts le lendemain) Vondal, notre nain taquin se mit en tête de découvrir les rouages du fonctionnement des élévateurs. Approchant sans méfiance de la troupe de soldat qui en gardait l’accès notre cher nain se mis en tête de tester l’efficacité de la milice. Et c’est après avoir convenablement chambrer ces braves travailleurs de la ville qu’une course poursuite dantesque s’engagea dans les rues bondées du quartier des artisans. Jouant de malchance Vondal fut à deux doigts d’être rattrapé lorsqu’une dernière culbute le fit atterrir directement chez un fabricant de meuble au milieu d’un quartier clos du plateau. Après avoir maladroitement tenté de persuader le tenancier de sa bonne volonté notre nain casse-cou prit la poudre d’escampette vers l’arrière boutique en voyant les gardes commencer à entrer dans les maisons. Un escalier lui ayant permis d’arrivée au premier étage notre nain du se rendre à l’évidence, seule la voie des airs lui permettrait de se sortir de ce pétrin. En sortant sur un balcon il tenta d’abord d’escalader le mur lisse de la demeure mais celui n’offrant pas assez d’aspérités et des bruits de pas se faisant entendre un étage plus bas la seule solution fut de plonger vers la fenêtre de l’immeuble d’en face afin de gagner un peu de temps. Ayant traversé l’étage la fenêtre suivante donnait sur un toit. Que notre cher nain s’empressa d’atteindre pressé par le fait que le quartier était probablement bouclé et qu’une fois des gardes dans chaque maison il serait impossible de sortir d’ici. Heureusement le toit tout juste atteint permettait de sauter sur le toit du précédent immeuble et donc d’atteindre un point assez haut pour pouvoir sauter par-dessus le mur. Une fois hors de danger il fallut encore plusieurs heures pour à Vondal pour retrouver ses compagnons qui avaient décidé de s’adonner à la dégustation de vin. Dégustation qui ne faillit jamais arriver car pendant ce temps nos deux derniers aventuriers s’étaient laissés piéger comme des bleus à une tentative d’assassinat par un groupe de trois hommes de laquelle ils échappèrent non sans égratignures. Une fois remis de leurs émotions nos trois aventuriers s’en allèrent se reposer.
Pendant ce temps sur le plateau des rois Arboran et Sven ayant sympathisés grâce à la mésaventure griffonesque du premier avec des nobles travaillant au palais ils réussirent à rentrer en contact avec Ernesto Markelais et de fil en aiguille à obtenir un rendez-vous direct avec lui. Il leur apprit alors que Derek avait également trahi le seigneur Al-Nahet en affirmant que c’était nos aventuriers les coupables du vol du talisman. Ils apprirent également que Derek avait péri et que son cadavre avait été nettoyé dans le quartier des … De toute évidence si un autre conseiller avait mis la main sur le talisman il ne pouvait s’en servir qu’une fois notre groupe mort. Nous devions donc nous employés à prouver notre innocence et retrouver le talisman volé. Ernesto nous assura de son soutien et de celui d’un de ses agents, une elfe du nom d’Anna.
Les autres membres du groupe furent alors prévenus et nous nous retrouvâmes tous dans le quartier des docks dans des auberges différentes prêts à enquêter.
Anna, Maître espionne de la cour
Manque ici la description des premières enquêtes menées par le groupe dans le repère des assassins et la demeure d'Ohiro Narfell
Nous commençons à y voir plus clair et les choses s'accélèrent. Ce soir, le commanditaire, ou tout du moins son contact, du groupe d'assassin que nous avons eu le plaisir de déchiqueter attendra à leur lieu de rendez-vous habituel, une terrasse sur le quartier des artisans. Il attendra assis à une table place de l'Horloge, un endroit plutôt calme mais pas désert. Il est prévu de nous y rendre séparément et de nous retrouver là-bas. Arboran jouera le rôle de l'assassin, en espérant que notre homme ne remarquera pas la différence de… volume.
[Nouvelle Entrée]
Tout s'est déroulé comme d'habitude, c'est à dire exactement comme nous ne l'avions pas prévu.
J'étais arrivé le premier au lieu de rendez-vous et me suis posté à bonne distance de manière à avoir un bonne vision des lieux. Vondal m'a rejoins peu après.
Puis Arboran est arrivé… avec un bon quart d'heure de retard. Heureusement l'homme était toujours là, avec son gobelet de substance verte. Je n'ai pas pu entendre ce qui se disait, mais peu après, l'homme s'est levé, laissant Arboran seul à la table et Vondal sur les talons, le suivant à quelque distance. Je retrouvai Arboran et nous avons tenté d'en faire autant, sans succès.
Nous avons passé une bonne heure à errer, éviter les patrouilles et chercher des indices que Vondal aurait pu laisser derrière lui avant de décider de retourner aux quartier des Docks.
Pas si facile que ça, la garde était anormalement attentive ce soir là et nous sommes resté bloqué au niveau des portes.
Et heureusement ! Vondal nous rejoins rapidement, avec l'air d'avoir trouvé quelque chose. Et de fait : un passage le long de la falaise grimpe vers le plateau des Rois, prenant la forme d'un petit sentier escarpé. Le contact l'a emprunté et Vondal l'a suivi jusqu'à une entrée secrète creusée dans la falaise, gardée par un tête de dragon scultée, aux yeux luisants magiquement. Il a préféré nous rejoindre avant de s'engager plus avant.
Suivant Vondal, nous avons refait le même trajet.
A l'intérieur, la tête de dragon nous accueillit d'un flash aveuglant, qui eut été assez déstabilisant si Vondal ne nous avait pas prévenu au préalable. Escaladant une volée de marches, nous nous sommes retrouvés dans une grande pièce, visiblement un entrepôt.
Quatre Gardes Blancs nous y attendaient.
Le combat fut rude. Deux robustes soldats en armure intégrale nous retenaient à l'entrée, soutenus par un prêtre et un archer. Vondal a fait preuve d'une résistance exceptionelle, tenant sur ses pieds chancelants malgré la gravité de ses blessures.
Les gardes mis hors d'état de nuire, nous fouillons les lieux, récupérant quelques potions et, surtout, le coffre que feu notre ami Derek avait cru bon d'emporter, toujours fermé à clef.
De retour sur le plateau des Docks avec prudence, nous reprenons contact avec Anna ; Vondal entra dans la pièce, le coffre à bout de bras, et déclama : "Les anciens traités pourront de nouveau être déchiffrés !". On ne savait pas trop s'il fallait rire ou l'acclamer, mais il faut reconnaître qu'il avait un sens de la mise en scène.
Une entrevue avec Al-Nahet est prévue dans très peu de temps. Tout ça sera bientôt terminé !
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Re: Journal de bord
Après la fuite de Durak, nous nous sommes tous évanouis... A notre réveil, encore sur le plancher de la tour, les bruits de pas d'une horde de miliciens ce fesait entendre dans la montée d'escalier. Ni une ni deux, notre valeureux guerrier commença à entreposer des moreaux de table et de meuble devant la porte. Alors que la tapette éladrine qui avait disparu, ces cris et gémissement se faisait entendre au dessus du plafond.
C'est alors que le barbare et le rôdeur entreprirent d'escalader les murs extérieures de la tour pour rejoindre le lâche éladrin. Mais cette quête fu veine après la chute de nos 2 héros. Heureusement pour eux, ils était encordé et ne s'écrasèrent pas au sol comme un oisillons tentant de voler. Mais au sommet de la tour, la porte céda et le guerrier et le psion furent rapidement encerclé. Le psion ne fit pas grand chose d'utile alors que le guerrier faisait siffler sa hache au dessus de ces pauvres humanoïdes plus coquet que combattant. Le guerrier entrepris de rejoindre le barbare en bas de sa corde, laissant le psion seul. Inutile de préciser que toute fuite était vaine puisque qu'une garnison complète nous attendait en bas de la tour.
Capturer, dépouillé et assommé nous furent conduit à une sorte de prison où tout pouvoir arcanique ou psionnique n'avait court. alors que le barbare faisait preuve de force en arrachant une de ces chaînes, le rodeur faisait preuve de courage en harcelant les gardes. Nombreuses furent les baffes et coup de poing qu'il reçut mais il réussit à casser le nez d'un des miliciens par un prodigieux coup de tête.
Puis s'en suit un procès où nous sommes jugé coupable sans même pouvoir nous justifier, bien que le psion et le barbare essaie de le faire. Puis on nous reconduit en prison en attendant notre exécution. Mais un assaut des esclaves de cyclopes nous a permis de nous libérer. Arbroran, filla tête baisser au combat, le psion suivit la montagne de muscle alors que le rodeur suivant pour satisfaire sa curiosité. Alors que le guerrier fuya la zone de combat. Mais Il tomba sur l'écurie des griffons de l'escadron des tapette volante. Il se fit "embaucher" mais ne participa pas au combat... Enfin, plus ou moins. Telle la loutre, il fit preuve de fourberie en allant enflammer la foret près des armes de siège. Les flammes vinrent faire prendre feu les balistes et catapultes.
Une fois le combat fini, le rodeur et le guerrier fuyèrent le combat pour ne pas retourner en prison alors que le barbare et le psion alla voir le conseil pour prouver leur bonne intention. Le rodeur gardait une certaine rancune contre un milicien. Il lui montra qu'il le surveillerait pour toujours en allant voler sa maison.
A la suite de leur entretien avec le conseil, nos 2 compagnons apprirent que les frères du Néant souhaitaient obtenir les amulettes pour fusionner 4 plans différents afin de faire revenir leur divinité. Et au passage détruire le monde... Que Durak n'est en faite qu'un vil conquérant souhaitant retrouver sa gloire et sa puissance d'en-temps. S'en ai suivit une grande discutions sur la suite de l'histoire.
C'est alors que le barbare et le rôdeur entreprirent d'escalader les murs extérieures de la tour pour rejoindre le lâche éladrin. Mais cette quête fu veine après la chute de nos 2 héros. Heureusement pour eux, ils était encordé et ne s'écrasèrent pas au sol comme un oisillons tentant de voler. Mais au sommet de la tour, la porte céda et le guerrier et le psion furent rapidement encerclé. Le psion ne fit pas grand chose d'utile alors que le guerrier faisait siffler sa hache au dessus de ces pauvres humanoïdes plus coquet que combattant. Le guerrier entrepris de rejoindre le barbare en bas de sa corde, laissant le psion seul. Inutile de préciser que toute fuite était vaine puisque qu'une garnison complète nous attendait en bas de la tour.
Capturer, dépouillé et assommé nous furent conduit à une sorte de prison où tout pouvoir arcanique ou psionnique n'avait court. alors que le barbare faisait preuve de force en arrachant une de ces chaînes, le rodeur faisait preuve de courage en harcelant les gardes. Nombreuses furent les baffes et coup de poing qu'il reçut mais il réussit à casser le nez d'un des miliciens par un prodigieux coup de tête.
Puis s'en suit un procès où nous sommes jugé coupable sans même pouvoir nous justifier, bien que le psion et le barbare essaie de le faire. Puis on nous reconduit en prison en attendant notre exécution. Mais un assaut des esclaves de cyclopes nous a permis de nous libérer. Arbroran, filla tête baisser au combat, le psion suivit la montagne de muscle alors que le rodeur suivant pour satisfaire sa curiosité. Alors que le guerrier fuya la zone de combat. Mais Il tomba sur l'écurie des griffons de l'escadron des tapette volante. Il se fit "embaucher" mais ne participa pas au combat... Enfin, plus ou moins. Telle la loutre, il fit preuve de fourberie en allant enflammer la foret près des armes de siège. Les flammes vinrent faire prendre feu les balistes et catapultes.
Une fois le combat fini, le rodeur et le guerrier fuyèrent le combat pour ne pas retourner en prison alors que le barbare et le psion alla voir le conseil pour prouver leur bonne intention. Le rodeur gardait une certaine rancune contre un milicien. Il lui montra qu'il le surveillerait pour toujours en allant voler sa maison.
A la suite de leur entretien avec le conseil, nos 2 compagnons apprirent que les frères du Néant souhaitaient obtenir les amulettes pour fusionner 4 plans différents afin de faire revenir leur divinité. Et au passage détruire le monde... Que Durak n'est en faite qu'un vil conquérant souhaitant retrouver sa gloire et sa puissance d'en-temps. S'en ai suivit une grande discutions sur la suite de l'histoire.
luc- Comte/Comtesse
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