20ème session : Dans les coulisses de la foi - 2ème partie

Salut à tous !

Merci pour votre présence à cette partie qui fut fort agréable pour ma part !
Vous voir naviguer dans cet univers particulier qu’est la Croisade de l’Enfant est assez amusant, et le RP est au rendez-vous donc que du bonheur !   

Alors comme c’en est l’habitude, je relance un post pour la prochaine partie : la 20ème d'ailleurs !!!    
D'après ce que l'on en disait hier, elle devrait se dérouler soit le weekend du 15-16/02 si Salamandre le peut (et je souhaiterai fortement jouer à cette date       ), soit celui du 22-23/02 s’il ne peut pas.
Je fais tout de même partir un Doodle pour confirmer tout cela.

Vos retours sont toujours les bienvenus, et je bosse sur un résumé de la partie d’hier afin de garder les mémoires fraîches (pas évident de se rappeler des moindres détails de l’enquête dans trois semaines   ).

Par ailleurs, afin de faire avancer légèrement la partie et de reprendre uniquement lors de l’installation du campement pour la nuit, pouvez-vous chacun me dire ce que vous faites durant ce temps ?
Pour rappel, l’après-midi touche bientôt à sa fin et dans une ou deux heures, la Croisade stoppera sa marche.
En effet, Ron peut entendre le rapport que fait l’un d’un des éclaireurs à Vanderpeer concernant un large espace de champs, à l’abri des sinistres bois, propice à accueillir le campement des fidèles.
Cela vous laisse le temps d’approfondir vos diverses enquêtes, trouver du matériel rudimentaire pour les plus fauchés, prier Shallya pour ceux qui se sont fait arroser de sang pas très sigmarite   , etc.

Voilà messieurs, à tout de suite !

Bon, ben c'était une bonne partie à laquelle je mettrait une note meilleure si l'on gagne au moins 40xp!!!!      Et encore meilleure si l'on gagne au moins 65 xp (tu peux me remercier Martin de faire du lobbying pour toi!)   (Même si je crains que l'on n'en gagne qu'une vingtaine...)

Donc tu sais ce qui te reste à faire Christophe si tu veux acheter nos suffrages!!!!     

J'ai trouvé l'enfant sympathique, loin de son image de demi-dieu, il reste un enfant et ça renforce la volonté d'Esteban de le protéger... Tu l'as bien joué, Christophe!

Désolé pour le RP particulièrement sonore de snorrï hier, mais j'étais vraiment HS.

Amicalement

Pheres a écrit:Bon, ben c'était une bonne partie à laquelle je mettrait une note meilleure si l'on gagne au moins 40xp!!!!      Et encore meilleure si l'on gagne au moins 65 xp (tu peux me remercier Martin de faire du lobbying pour toi!)   (Même si je crains que l'on n'en gagne qu'une vingtaine...)

Bon ben je crois que je vais assez largement acheter vos suffrages !!   
Je viens de terminer les tables d'xp, et c'est pas mal du tout   
Merci Pheres ! En effet, il n'a pas l'air si terrible que ça ce gamin   

Snakeloup a écrit:Désolé pour le RP particulièrement sonore de snorrï hier, mais j'étais vraiment HS

Pas de souci, et il est vrai que tu n'as pas eu à faire grand chose entre le début où tu n'étais pas là et ta sieste dans le charriot.
Et le peu que tu as joué, ça a été assez terrible malheureusement...   

Si vous avez 5 min pour y réfléchir, pensez à me dire ce que vous faites dans l'intervalle fin d'après-midi - campement du soir (1 à 2h de temps libre).

A tout !

kontos a écrit:

Bon ben je crois que je vais assez largement acheter vos suffrages !!   
Je viens de terminer les tables d'xp, et c'est pas mal du tout   
Merci Pheres ! En effet, il n'a pas l'air si terrible que ça ce gamin   

Ah! Même Martin va te donner une bonne note?   

Couvert de gerbe et auréolé d'un nuage de jurons à faire pâlir le plus brave des charretier, Snorrï entreprend de nettoyer sa cuirasse et de comprendre comment il a pu en arriver là.
Bon, un furoncle, que cette maudite tolnee s'est mordu. J'y connais rien en médecine, mais ça m'étonnerait que se mordre un furoncle entraine ce genre de réactions. Rosh'ta ! Ça pue bien l'anfkhorst. Comment il s'appelle déjà ce démon qui voulait mettre son sale groin dans cette croisade ? Nurgoll? Nurgull? un truc comme ça, bref. Si je me rappelle bien, Esteban en parlait comme étant le dieu des maladies. Un furoncle, c'est une maladie, et une réaction aussi énorme pour un si petit truc, c'est pas naturel, non, pas naturel du tout. Faut que je leur dise...
Ouais, mais attend, si elle m'a vomi dessus parce qu'elle était malade, ça veut dire que je le suis aussi? Oh Ker'ashii (non ce n'est pas une faute de frappe, c'est un pluriel) kraagh rosh'ta (ça veut plus ou moins dire : maudits rejetons de crotte de troll sans honneur)

Et de briquer encore plus énergiquement ma cuirasse

Snakeloup a écrit:Couvert de gerbe et auréolé d'un nuage de jurons à faire pâlir le plus brave des charretier, Snorrï entreprend de nettoyer sa cuirasse et de comprendre comment il a pu en arriver là.
Bon, un furoncle, que cette maudite tolnee s'est mordu. J'y connais rien en médecine, mais ça m'étonnerait que se mordre un furoncle entraine ce genre de réactions. Rosh'ta ! Ça pue bien l'anfkhorst. Comment il s'appelle déjà ce démon qui voulait mettre son sale groin dans cette croisade ? Nurgoll? Nurgull? un truc comme ça, bref. Si je me rappelle bien, Esteban en parlait comme étant le dieu des maladies. Un furoncle, c'est une maladie, et une réaction aussi énorme pour un si petit truc, c'est pas naturel, non, pas naturel du tout. Faut que je leur dise...
Ouais, mais attend, si elle m'a vomi dessus parce qu'elle était malade, ça veut dire que je le suis aussi? Oh Ker'ashii (non ce n'est pas une faute de frappe, c'est un pluriel) kraagh rosh'ta (ça veut plus ou moins dire maudits rejetons de crotte de troll sans honneur

Et de briquer encore plus énergiquement ma cuirasse

Excellent !  
Merci !
Du coup tu essaies de remettre la main sur tes collègues, ok   
C'est vrai que pour toi, les interactions s'annoncent compliquées dans l'immédiat, mais si tu veux tenter quelque chose qui rentre dans les 1 à 2h, dis toujours.

Je regroupe les volontés de chacun, je poste un résumé de la partie d’hier ensuite, puis je fais un autre résumé de vos occupations jusqu'au soir, tout cela dès que possible   

Attention : roman.
J'ai essayé de ne pas faire trop long, mais il s'est passé plein de choses alors bon... On n'était plus à un pâté près   


L’immonde créature mise en fuite par le trait mortellement précis de Ron, tout le monde s’enquiert alors de l’état du Fils de Sigmar.
Au-delà d’Helmut, Krieger et la nuée de gardes divers, un petit homme rond et rougeaud (qui n’est autre que le riche importateur marienbourgeois Jan Vanderpeer, gestionnaire logistique de la Croisade) accoure voir si Karl est sain et sauf.
Helmut affirme ensuite que le vampire, s’il s’agit bien de ce genre de créatures, ne tentait pas de tuer l’enfant, mais bien de l’enlever.
La tension est palpable, les membres du Concile sont sur les nerfs et la question de la présence d’intrus quelque peu suspects (cf. le marteau de Seibolt) a tôt fait d’envenimer le débat entre les têtes pensantes de la Croisade, et mettre à jour certaines dissensions craquelant le vernis d’une unité autour de l’Enfant Sacré.
Helmut et Vanderpeer montrent plus que de la suspicion envers vous. Le capitaine Krieger tempère ces avis tranchés en vantant vos mérites martiaux et votre clairvoyance dans les sinistres plans des goules. A ses yeux, vous feriez de parfaits remplaçants aux soldats tombés dans ce combat surnaturel, et il endosse de ce fait implicitement la responsabilité de vos actes aux yeux des dirigeants.
C’est finalement le petit Karl, ce frêle et beau garçon au visage doux et aux yeux aussi brillants que curieux, qui viendra trancher la question, en vous remerciant de l’avoir sauvé.

On prend congés de votre présence, on vient vous soigner en dépêchant un groupe de médecins. Snörri finit par vous rejoindre, bénéficiant à son tour de soins quand Esteban profite du moment pour faire sa toilette impudemment  aux yeux de tous, et enfiler ses plus beaux atours.
Plus tard, c’est toute une impressionnante troupe de chevaliers qui rejoint l’enceinte, mené par un cinquantenaire grand et robuste, aux cheveux longs et à la barbe admirablement tressées. Sire Eisenbach est de retour du combat, et il ne tarde pas non plus à montrer la plus grande vigilance à votre égard car ses hommes vous ont aperçu à rôder dans les bois avec d’étranges inconnus.
Vous êtes donc convoqués à nouveau afin de vous expliquer, et l’on demande à Karl en personne de vous questionner. Devant le Saint Enfant, aucune bouche ne saurait rester muette, aucun cœur ne saurait se fermer à l’adoration du Fils de Sigmar.

Brice tente une explication cousue de fil blanc, et le volubile halfling commence à s’enfoncer dans une explication abracadabrante, bien peu aidé par un Esteban maladroit, ou le silence coupable de Ron… La situation atteint son apogée lorsque Snörri, encore un peu sonné par la charge des revenants, en oublie alors sa condition et du haut de tout son culot se permet une réflexion bien peu révérencieuse à l’égard de Jan Vanderpeer, éminent personnage de la Grande Croisade de l’Enfant.
La sentence ne se fait pas attendre et plusieurs hallebardiers se chargent alors de rappeler à ce malappris bourru le respect qu’il doit montrer au notable.
Olaf, voyant la situation inéluctablement tourner à l’échec le plus fatal pour chacun de vous, prend les devants comme bien souvent. Le discret personnage, avec pour seule arme sa sincérité, dévoile votre situation et les intentions des elfes, en prenant soin de rappeler votre rôle bien indirect dans leurs sinistres plans.

Surprise au sein du Concile, les regards se font menaçants, les gardiens se tiennent prêts à répondre à l’ordre sur le bout des lèvres d’Helmut et ses acolytes…
Mais le prêtre, à votre grand étonnement, se montre d’une clémence miraculeuse, soulagé surtout de pouvoir enfin mettre des mots sur vos desseins. Pour lui, la Vérité de l’Enfant vous est apparue, déliant vos langues pernicieuses, et sa Lumière saura vos guider sur le chemin de la rédemption.
Nombreux sont ceux comme vous qui se sont présentés à Karl avec de noires pensées. Tous ont vu sa Vérité, tous l’ont chéri, et tous l’ont suivi.

Après une course à l’équipement sur les restes du combat, on vous signifie votre tente et vous indique qu’il faut scinder votre groupe parmi les trois gardes : de jour, du soir et de nuit.
Ceci fait, on place votre tente sous surveillance, et vous pouvez enfin débattre des récents événements.
Brice, harassé par cette nuit éreintante, croit voir un espion à l’arrière de votre abri. Après s’être glissé sans bruit sous le rideau, il l’interpelle. Le hallebardier, accroupi pour retirer un caillou de sa botte, en sursaute puis s’en va. Brice notera qu’il portait un vilain furoncle violacé au-dessus de la lèvre.

Le lendemain, vous recevez des uniformes, et Brice et Esteban rejoignent le cortège de gardes autour du carrosse d’Helmut et de l’Enfant sacré.
Ils surprennent alors une nouvelle dispute entre Eisenbach, Helmut et Vanderpeer quant à leur objectif : le prêtre de Sigmar souhaite sillonner encore la Drakwald pour rassembler davantage de fidèle afin qu’une fois à Altdorf, il ne puisse être possible à l’Empereur et à Volkmar de nier l’évidence quant à la nature divine et fédératrice de l’Enfant.
Eisenbach et Vanderpeer, eux, voient les choses de manière plus pragmatique, au travers des ressources qui s’amenuisent et de la lassitude des fidèles dans ce voyage qui s’éternise. Ils veulent atteindre Altdorf au plus tôt.
Karl aura finalement encore le dernier mot, suivant la proposition d’Eisenbach et Helmut, car pour lui, il faut en finir au plus vite. En effet, une vision lui est apparue, celle d’un grand danger couvant à Kislev…

La Croisade se met en marche. Snörri en profite pour finir sa nuit à l’arrière d’un des nombreux chariots. Ron insiste pour intégrer la troupe d’éclaireurs en tant qu’archer d’élite, ce qui lui est poliment refusé.
Olaf lui, s’aventure dans la cohorte afin de glaner quelques informations.
Très vite, il remarque que l’attaque de la nuit est sur toutes les langues et l’on tente d’imputer la faute à à peu près n’importe qui, notamment aux stryganys.

Alors que la colonne humaine s’engouffre à nouveau sous les frondaisons des bois, Helmut fait quérir Brice et Esteban afin de leur confier ses doutes.
En effet, le Saint Père, visiblement très inquiet, soupçonne le mouvement d’être infiltré par des cultistes de Sombres Puissances. Il a eu écho notamment de la mort trouble d’un groupe de chasseurs de sorcières, foudroyées par une terrible maladie. Une maladie qui, dans la promiscuité du campement, n’aurait touché que ces répurgateurs précisément.
Il y voit là la signature d’adorateurs corrompus et il demande l’aide des nouveaux arrivants afin de mener enquête sans éveiller les soupçons. Secouer le spectre de l’inquisition et confirmer la présence d’agents du Chaos pourrait mettre en péril une Croisade encore bien trop fragile.

Dans le même temps, un domestique au service de Vanderpeer vient apporter à Olaf la requête de son maître : s’entretenir avec l’un des nouveaux membres de la garde.
C’est un Vanderpeer qui a troqué son habituelle insolence pour laisser poindre une angoisse certaine et le soulagement de voir qu’Olaf a répondu à sa demande. Et celle-ci est similaire en beaucoup de points à celle d’Helmut : présence supposée de cultistes, morts suspectes.
Mais Vanderpeer semble en savoir davantage, du fait de sa position particulière au sein du Concile : en effet, il avoue avec terreur qu’il a entendu des voix étranges sortir de la tente du capitaine Krieger, de celles à vous faire frémir.
Vanderpeer se sait malaimé dans la Croisade. Sa dureté en affaire et son empirisme forcené en font un atout indéniable pour la cause de Karl, mais le revers de la médaille fait qu’il s’attire aussi les animosités. Ainsi, s’il venait à accuser ce parangon de vertu qu’est Krieger, non seulement on le roulerait dans la boue, mais en plus il pourrait, en sonnant l’alerte, faire le jeu des cultistes et déstabiliser le mouvement des Disciples de l’Enfant.
Là encore, il demande à Olaf d’agir avec précaution, et lui comme Brice et Esteban sentent bien qu’ils sont la dernière chance du Concile avant que ceci ne tourne à la catastrophe.

Plus tard, Karl sollicite l’arrêt de la cohorte pour se soulager. Le petit filou y voit surtout une occasion de couper court aux interminables leçons de catéchismes dispensées par son mentor, et de pouvoir enfin approcher ces héros qui ont terrassé le vampire.
Karl se montre d’un grand enthousiasme et multiplie les questions sur la vie d’aventuriers de Brice et Esteban. Il boit littéralement leurs paroles, et se laisse aller au récit de sa propre aventure à Marienbourg, où il a triomphé des plusieurs personnes malintentionnées d’un seul coup de marteau. Il réitère également sa volonté d’aller à Kislev, avant que Vanderpeer vienne ramener l’enfant, en sermonnant Esteban et son ami sur leur laxisme.

Vient l’heure de la relève, Ron prenant son tour, Snörri se réveillant.
La troupe de héros se concerte au sujet des demandes d’Helmut et Vanderpeer et sur les axes de l’enquête dont ils sont chargés.
Ils se séparent ensuite pour sillonner au travers de la file de croisés, à la recherche d’informations, avec des fortunes diverses.

Alors qu’il tente de retrouver ses compères de la nuit précédente, Snörri ressent une impression à la fois familière et désagréable : celle d’yeux tapis dans la masse des fidèles, le scrutant avec insistance. Le nain, aguerri à l’exercice dans les tunnels sombres et périlleux de sa cité, profite d’une diversion pour repérer ses poursuivants : une paysanne dépenaillée et sale, et un homme rasé au visage percé d’anneaux.
Snörri se dérobe à leur surveillance puis file discrètement la roturière. Celle-ci semble alors chercher du regard quelqu’un, puis rebrousse chemin. Elle s’arrête à la carriole du boucher pour discuter avec lui et lui acheter une pièce de viande.
C’est le moment que Snörri choisit pour fendre le flot de croisés et fondre sur la jeune femme, qui, prise de panique, détale dans la foule.
Au prix d’un incroyable effort pour ses courtes jambes, le robuste guerrier finit par saisir la fuyarde et la plaquer au sol. Le malheureux n’aura que le temps d’assister impuissant à la scène horrible qui va alors se jouer sous yeux.
La paysanne laisse échapper un cri d’effroi, révélant ainsi un bubon pourpre à l’intérieur de la lèvre. En un éclair, la jeune femme le mord violemment pour le faire éclater. Snörri, incrédule, relâche sa proie, sentant instinctivement le danger, mais trop tard car dans l’instant, la mystérieuse femme convulse, les yeux révulsés puis crache un véritable geyser de sang, tandis qu’un pus verdâtre coule de ses yeux et narines. Snörri, malgré une vaine tentative d’esquive, est éclaboussé du sang de la malade, qui rend l’âme en quelques spasmes.
L’horreur se lit sur tous les visages, et les murmures parcourent la foule, à l’instar de la rumeur se répandant comme une traînée de poudre dans les rangs des fidèles. On prend soin de s’écarter de la scène et du malheureux nain, avec des moues de dégouts et toutes les prières à Shallya qui s’imposent.
Bouillant d’une rage intérieure menaçant de déborder à la moindre occasion, Snörri réussi à obtenir d’un domestique de quoi se laver, le pauvre servant déposant un seau d’eau, par précaution à une bonne dizaine de mètre de notre ami, avant de détaler sans demander son reste.
Avec application et résignation, le valeureux nain entreprend de se nettoyer, et de récurer dans les moindres recoins son armure de mailles.

Esteban, quant à lui, est tiré de sa discussion avec quelques gardes près de la Paye de Karl par des cris étouffés. Intrigué, il se dirige vers la source du bruit pour terminer devant une carriole recouverte d’une bâche, gardée par deux gros bras à la mine peu joviale.
La discussion tourne court lorsqu’à nouveau résonne la supplication, celle d’une jeune femme se débattant contre quelque agresseur. En quelques coups de rapières, le fier diestro se défait des malfrats, l’un s’écroulant au sol quand l’autre prend piteusement la fuite.
A nouveau, la jeune femme appelle à l’aide et conjure son assaillant de la laisser en paix, et cette voix résonne alors familièrement aux oreilles du bretteur virevoltant. Sans perdre une seconde, il bondit à l’intérieur du chariot, où, à la faveur de la lumière tamisée, il surprend un rustre en train d’attenter à la vertu de Régina, la prêtresse de Shallya rencontrée la veille. La jeune femme se débat avec force, tenant encore en respect la crapule, et Esteban le provoque alors en duel.
Dans les cahots d’une route accidentée, le combat fait rage et la passe d’armes est tendue. Esteban joue de la rapière comme jamais, galvanisé par son devoir, et semble prendre un l’ascendant.
Mais le vil et retord bandit parvient à l’expulser hors de la cabine d’un violent coup de botte dans le ventre.
Esteban « El Gato » amorti la chute qui s’annonçait terrible avec une agilité féline pour poursuivre l’affrontement. Agacé, il redouble alors d’effort, perçant la garde adverse pour entailler largement le visage chef de la bande.
La jeune femme le couvre alors de remerciement, mais moins encore que tous les croisés soulagés de ne plus revoir ces truands dans les parages.

    

Voilou, je vous mets à la suite un résumé des rumeurs glanées, puis quand j'aurai votre agenda particulier pour les deux heures qui mènent à l’établissement du camp pour la nuit, je posterai un micro-résumé de quoi qui se passe que vous allez tous y passer    

J'ai tout lu, même si c'était long, et ça valait le coup d’œil!

Résumé des rumeurs glanées (dans le désordre le plus total  )

NB : ces propos n'engagent que celui qui les a proféré, ils ne doivent pas être tenus pour vérité absolue

Le Concile en général
- Helmut est la caution spirituelle de la Croisade, Vanderpeer l'"intendant", Krieger le capitaine de la garde et Sire Eisenbach un riche noble du Middenland, maître du gros de la puissance militaire de la Croisade (par ses chevaliers notamment)

Helmut
- Le père Helmut est un saint homme qui a reconnu le caractère divin de Karl.
- Helmut est trop vieux. On dirait une tortue rabougrie dans son armure.

Vanderpeer
- Vanderpeer n’est pas un tendre dans le domaine des affaires, en bon Marienbourgeois. Mais il fait son travail. Il a le sens des réalités.
- Tout le monde le connait à Marienbourg. Riche comme un roi nain. Un honnête négociant. Des marchandises exotiques de Tilée, ce genre de choses. On dit qu’il a entendu parler de Karl lors d’un rassemblement et qu’il a décidé sur-le-champ d’utiliser sa fortune pour l’aider à être couronné en tant que successeur de Karl Frantz. Il a le bras long à Altdorf. Beaucoup lui doivent une faveur, et il peut s’en servir pour le compte du gamin.
- Vanderpeer se fiche bien de Karl. Ce qui l’intéresse, c’est Marienbourg. Il veut la voir rattachée de nouveau à l’Empire, avec lui comme électeur. C’est pour ça qu’il est avec la Croisade.

Krieger
- Krieger n'est pas du genre à se faire des amis, mais il est honnête comme un jour saint. Il se préoccupe plus de la sécurité de Karl que de sa propre vie.
- Il est venu arrêter Karl quand la Croisade passé la frontière (de Pays perdu/Empire, rectification de l'info que je vous ai donné en cours de partie). Envoyé par son seigneur pour arrêter les croisés comme hérétiques. Aussitôt qu’il voit Karl, il réalise qu'il est son maître et depuis, c’est devenu son plus fervent adepte.
- Krieger a ses humeurs. Et il se balade tout seul la nuit. Personne ne sait où il va.
- Venant de ses domestiques : Le capitaine est un homme exceptionnel. Le meilleur au milieu des lunatiques du Concile. Sans lui, jamais ils n’auraient survécu aux marais (Monts du Midden probablement)
- Venant d'un domestique de Vanderpeer : Il a l’air bien sous tous rapports, mais il est trop renfermé. On a l’impression qu’il cache quelque chose, du coup. Il aime bien se promener aussi, tard la nuit. Dans les bois. On ne sait pas trop quoi en penser, mais il doit avoir l'esprit fort occupé avec tout ce qui se passe dans le camp. Qui ne le serait pas à sa place ?
- Enquête d'Esteban : Krieger est arrivé très tôt dans la Croisade, peu de temps après qu'elle ait quitté Marienbourg. Les chasseurs de sorcières ont été retrouvés morts alors que la Croisade était déjà entrée dans la Drakwald.

Sire Eisenbach
- Un brave petit vieux qui donne un sacré coup de main avec ses soldats. La Croisade aurait dû s’arrêter un paquet de fois si ces chevaliers ne chevauchaient pas devant.
- Un joyeux drille, pas snob pour un sou. Il n'hésite pas à se mêler aux croisés pour parler de l’élevage des cochons par exemple, même aux plus humbles.
- Venant d'un écuyer des chevaliers: ce n'est pas vraiment un seigneur qui a le goût pour l’aventure. Messire Eisenbach n’apprécie guère les batailles. Au printemps dernier, il a ordonné aux chevaliers de manier des charrues ! Mais au bout du compte, c’est un homme bien.
- Il veut profiter de la renommée de Karl. Il n’a jamais été payé après avoir hébergé l’armée pendant l’invasion du Chaos, et il a un compte à régler avec Altdorf. Il pense que Karl lui donnera son dû quand il sera l’Empereur.

Maladies, mort des chasseurs de sorcières et évènements louches
- Ce sont les rats qui transmettent la mort jaune, ces animaux du démon.
- On dit que la mort jaune est l’œuvre des Sombres Puissances, mais pour d'autres ça n’a pas de sens. Avec toute la crasse et la misère de ce cloaque ambulant, a-t-on besoin d’invoquer une cause surnaturelle pour expliquer la maladie ?
- La mort jaune n’a pas fait beaucoup de victimes, mais elle est horrible. C’est une soif terrible. Mais en même temps, vous ne pouvez plus répondre à l’appel de la nature. Et vous devenez tout jaune et baigné de sueur, à la fois desséché comme un désert et plein comme une barrique.
- Il y a une épidémie de furoncles. Partout où l'on regarde, l'on voit des gens avec des furoncles à la lèvre.
- Il y a eu des chasseurs de sorcières dans le coin qui rôdaient partout. Toujours plus malins que les autres, ceux-là. Ils se faisaient passer pour des rétameurs, mais ils n'ont trompé personne. Un beau matin, ils se sont réveillés morts dans leur chariot, couverts de bubons violets, avec la langue toute noire. Personne d’autre a été malade. Personne.
- Il n'y a pas un endroit où on est plus à l’abri des adorateurs de la mort qu’ici. Si l'on marche dans les pas de Karl, alors on voit à travers ses yeux et tous les imposteurs sont ainsi démasqués.
- Certains ont entendu des choses, comme quoi des gens auraient disparu dans les bois. C'était il y a deux jours, peut-être trois.
- Il faudrait prendre garde aux Chanteurs de la Sainte Parole. Personne ne peut être aussi vertueux. Ils ont forcément quelque chose à cacher.

Autres
- Venant de différents gardes : certains redoutent un conflit armé avec Altdorf, quand pour d'autres cela ne peut arriver du fait de l'incertitude d'Altdorf au sujet de la nature divine de l'Enfant ou encore car le pouvoir divin de Karl est en mesure de dompter des armées.
- Venant d'un illuminé : « Venez mes amis, rejoignez la Sainte Croisade du Vrai Fils de Sigmar jusqu’aux Désolations du Chaos ! Bien que nous n’ayons pas d’armes, la lumière de notre foi réduira les démons en cendres et repoussera les ombres où elles se terrent. »
- Venant d'un autre illuminé : « Un lac noir ! Une femme dans un lac noir ! Prenez garde ! Attention ! »
- Venant d'un habitué de la Paye de Karl : « Volkmar (le Grand Théogoniste d'Altdorf, au sommet de la hiérarchie sigmarite donc) est un scélérat s’il refuse de voir Karl. Corrompu comme le reste du culte de Sigmar. Il a plus peur de perdre son statut que d’admettre que Karl est le Fils de Sigmar.  »

Assurément du bel ouvrage que ces récits Chris; comme dab j'ai envie de dire. Peu de fautes, un ptit mot oublié à la fin du récit mais bravo pour l'ensemble !   


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Ron se voyant refuser le rôle d'éclaireur va donc essayer de tuer le temps autour de quelque tonneau ou des cartes virevoltent à une vitesse folle ! Sa vaine est comme souvent fluctuante, mais il n'en a cure ! Il va la trouver cette fameuse dame ! Il en est sûr cette fois ! Elle est là ! ou pas....     

Bien que peu loquace, cela le l'empêche pas de profiter du moment , pour laisser trainer l'oreille sur les discutions des autres gardes venus jouer quelques pièces.   

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Cool ! (et merci   )

Manque plus que Olaf et Brice et je peux vous dire comment vous mourrez tous (oui je la fais à chaque fois, je ne m'en lasse pas   )

kontos a écrit:Manque plus que Olaf et Brice et je peux vous dire comment vous mourrez tous

Moi, je sais! On va tous mourir de vieillesse!  

Pheres a écrit:

kontos a écrit:Manque plus que Olaf et Brice et je peux vous dire comment vous mourrez tous

Moi, je sais! On va tous mourir de vieillesse!  

ou pas

Hello !

Tout le monde a voté, on peut clore le sondage et retenir la seule date qui s'impose, même si j'aurai préféré joué plus tôt  

Donc rendez-vous le dimanche 23 février à 13h42 chez Draggor   

A tout !

kontos a écrit:rendez-vous le dimanche 23 février à 13h42 chez Draggor   

Sois précis ou meurt   

C'est noté. A Plutarque

Jet pour Esteban:

Nombre aléatoire (1,100) : 12

Wouah c'est trop de la balle cette fonction !!   

Mais... ça s'édite ?   Non parce que t'avais pile 13% de chances de trouver cette arme magique    

Ça va faire des jaloux... mais faut pas trop spoiler   

kontos a écrit:Wouah c'est trop de la balle cette fonction !!   

Mais... ça s'édite ?    Non parce que t'avais pile 13% de chances de trouver cette arme magique    

Ça va faire des jaloux... mais faut pas trop spoiler   

Oui, ça s'édite, mais un petit message apparait en bas de ton post pour dire qu'il a été édité!!! Je vais le faire pour ce message et pas mon 12%, pour que tu vois!

Edit: Edité! Edit2!

Message à pour le Grand Butcher Maitre de ces lieux: Pourquoi je ne vois pas que mon message précédent a été édité? Il n'y a pas de petit message qui apparait pour le signaler!!!! On peut frouiller sur les jets de dés, maintenant?

Bon ok alors, ça ne souffre d'aucune ambiguïté.
Je te donnerai à la prochaine partie les caractéristiques de ta trouvaille  

Edit : ah, ça va se terminer devant La Haute Cour de Maître Butcher !   

kontos a écrit:Bon ok alors, ça ne souffre d'aucune ambiguïté.
Je te donnerai à la prochaine partie les caractéristiques de ta trouvaille  

Edit : ah, ça va se terminer devant La Haute Cour de Maître Butcher !   

Ouai, à la partie de Capharnaum, on voit que l'on a édité, mais pas ici...

Pas grave, ton 12 est validé   

Bon, j'ai vu que dans les posts-it, les éditions étaient signalés, à l'avenir, si tu veux, on fera les jets là bas!!!

Tu devrais créer un post-it spécial pour ça!

kontos a écrit:Pas grave, ton 12 est validé   

Ouai, pour une fois que je n'essayais pas de frouiller, ça prouve que l'honneteté est récompensée!!!