La rose des vents
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[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé

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[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé Empty [Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé

Message  MoonQueen Dim 26 Aoû - 18:56

[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé 31459554501010150874124768745111429757n

Aînée de 3 enfants, Nill'Riann n’a jamais eu de liens forts avec ses 2 frères.Peut-être parce lorsqu’ils naquirent elle passait déjà la majorité de son temps avec son père.Celui-ci aimait le caractère naturellement calme et doux de sa fille. Jeune et malléable, il put lui enseigner petit à petit les ficelles de son métier.
Lorsqu’elle fut en âge et assez agile pour monter, il lui offrit son premier cheval : Lach’ faen. Cela signifiait « flamme radieuse » (ou flamme blanche) et convenait parfaitement à l’animal à la robe éclatante. Nill l’aima dès qu’elle posa ses doigts sur lui et elle était fière à chaque fois qu’elle pouvait chevaucher sur son destrier, au côté de son père.

Selon ce dernier, être un messager était une carrière qui n’avait à rougir d’aucune autre, car l’on pouvait vite se retrouver investit d’une tâche importante, à devoir transmettre une information capitale et alors il fallait se montrer à la hauteur pour ne pas faillir.
Car certes il y avait la distance à parcourir, mais parfois cela allait plus loin, et c’est pour cela qu’il enseigna à Nill les bienséances et l’attitude à avoir en public et même à savoir se défendre si parfois les choses tournaient mal. Il lui enseigna comment avoir un visage et une attitude neutre en toutes occasions.
« Même envers les nains ? »
« Oui Nill, même envers eux. »
« Mais… nous sommes des elfes ! Ils doivent bien le savoir que nous leur sommes supérieurs, alors… »
« …alors tu n’es que la messagère, ne l’oublie pas. »

Son père posa une main affectueuse sur la tête blonde de sa fille et se leva.
« Vient ta mère et tes frères nous attendent pour souper. »

Le temps passait ainsi paisiblement pour Nill, qui préférait laisser les disputes puérils de ses idiots de frères derrière elle pour aller galoper cheveux au vent dans les vastes plaines de Velorn. Parfois, elle y croisait le fer ou avec quelques amis qu’elle avait.
Mais aucun n’était plus précieux et cher à son cœur que Lach’ faen, auprès de qui les jours s’écoulaient avec quiétude…




Lieu de naissance : Ulthuan

PHYSIQUE :
1M85 - 65 KGs - élancée - cheveux longs et blonds - yeux bleus

MEMBRES DE LA FAMILLE PIED-AILÉ :
Le père : Astmaen
La mère : Mathis'Fys
Frères (du + âgé au + jeune) : Isttil, Tannin & Math'thin
Physique : cf. l’illustration - Elle tient énormément de son père, puisque sa mère elle est brune, tout comme ses frères d’ailleurs.
Caractère : elle est calme et un peu distante, ce que beaucoup prenne pour de la timidité. Ils sont alors surpris de l’entendre
s’exprimer avec tact et finesse par la suite. Sinon elle adore les animaux, mais vraiment beaucoup ! C’est une des seules raisons qui la met en colère – car elle se met peut en colère – quand on s’en prend à eux ou lorsqu’elle voit un animal mal traité, par exemple.
Une autre raison ce sont ses frères, parce qu’ils l’exaspèrent au plus au point et qu’ils sont justes insupportables. Parfois elle se demande même s'ils sont bien de la même famille, c’est dire…



Caractéristiques :
  • Force 3
  • Endurance 3
  • Agilité 5
  • Intelligence 3
  • Force Mentale 3
  • Sociabilité 4



Formations :
  • Équitation (1)
  • Furtivité (1)
  • Charisme (1)
  • Discipline (1)
  • 1ers soins (1)
  • Folklore (1)
  • Intuition (1)
  • Commandement (0)
  • Education (0)



Spécialisation :
Affinités chevaux ( obéissance et furtivité)


Aptitudes spéciales :
Vision nocturne
Messager : pour chaque point de fortune dépensé sur une action +1 manœuvre gratuite.
Chirurgienne : 1 fois/session, 1 dé blanc supp. sur 1er soin ou medecine


Talents :
  • Instinctif : +1 dé blanc pour tous les jets d'Intuition.
  • Débrouillard : Retournez cette carte pour bénéficier d'un dé jaune sur un test d'Intelligence (recharge 4).
  • Plus chanceux que talentueux : Pour tout point de fortune dépensé sur une compétence basique non formée, vous pouvez ajouté 2 dés blancs au lieu d'un.
  • Anticipation : à l'occasion d'un test d'init. : 1 bienfait = 1 succès



Équipement :
  • Epée 1 main (5/3/-/3/commune)
  • Arc court (5/3/moyenne/deux mains/3/commun) (x12 flèches facture elfe)+(x12 flèches facture humaine)
  • Dague (4/3/rapide/2/commune)
  • Armure de cuir (0/2/3)

+ 1 MAGNIFIQUE cheval elfe du nom Lach’Faen sellé et harnaché


Actions :
  • Coup habile (Corps à corps sur Ag.)
  • Tir rapide (Attaque à distance)
  • Scruter (Soutien)
  • Scruter (Soutien)
  • Sourire vainqueur (Social)
  • Petit plus



Dernière édition par MoonQueen le Jeu 13 Sep - 17:54, édité 2 fois
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[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé Empty Re: [Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé

Message  MoonQueen Mar 4 Sep - 9:19

Avant que Nill ne quitte son île, elle s’acquittait avec réussite des missions qui lui étaient confiées. Il fallait dire que transmettre des messages entre les différentes familles n’était pas vraiment une tâche bien compliquée, mais elle s’y attelait avec sérieux, consciente que certaines susceptibilités ou que les caractères forts de certains des clients demandaient un peu plus que le simple fait de porter un lettre et de ramener une réponse. Après toutes ces missions à fouler le sol d’Ulthuan, ce fut avec une certaine fébrilité mais beaucoup de plaisir qu’elle reçut celle de partir pour l’Empire au côté de Aoran’Ulzin Dignetour, le fils de la famille à laquelle la sienne était liée depuis plusieurs siècles. La sœur de ce dernier n’avait plus donné signe de vie depuis plusieurs semaines et avait été vu pour la dernière fois au lieu appelé « les Collines Stériles », près du village de Talabekland. Elle avait été chargée de l’accompagner pour remettre certaines missives sur leur route et rapporter ce qu’ils pourraient apprendre sur la disparition de sa sœur par la même occasion.
Prête au départ, elle fut étonnée de voir son père venir à sa rencontre : il n’était pas du tout apprêté pour le voyage, à son étonnement.
« Père, nous allons être en retard ! » Il lui sourit, posant une main affectueuse sur son épaule.
« Nill, tu as toujours été une grande fierté pour ta mère et moi. Je sais que tu feras de ton mieux pour une nouvelle fois rendre honneur à notre famille. » Il déposa un baiser sur son front. « Prends soin de toi et sois tout le temps sur tes gardes, l’Empire est bien différent de notre Île. D’autres obligations me retiennent ici, mais si tu te rappelles tout ce que j’ai pu t’enseigner, je sais que tu pourras surmonter les épreuves qui t’attendent. »
Ce fut donc sur ces quelques paroles, en ce début d’hiver, que Nill prit la route vers les Terres de l’Empire.

[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé Elf_girl_by_eliz7-d49q03c
(Nill jeunette, plusieurs années auparavant)
*

La théorie est une chose, la pratique une autre. Son premier contact avec les nains fut comme elle se l’imaginait : étrange, pas forcément agréable mais fort instructif. Il s’avéra que tous les aprioris que son peuple pouvait avoir pour ces courtes-jambes étaient bel et bien fondés, mais elle s’obligeait à garder bien en tête les sages paroles de son père, veillant à tempérer ses paroles et à garder une attitude neutre, faisant même bien souvent tampon avec Aoran qui lui se montrait beaucoup moins… hum, diplomate.
Ainsi la route vers les Collines stériles se déroula sans plus d’encombres que quelques querelles insignifiantes. À leurs côtés avaient pris place un homme mystérieux et une femme naine qui cheminaient dans la même direction, aussi avaient-ils décidé de faire route ensemble quelques jours, le temps d’arriver à Talabekland. Ce fut là-bas que tout commença à partir de travers.

Pourtant au départ ils furent accueillis aimablement par les habitants qui leur offrirent même le gîte et le couvert pour la nuit. Mais il s’avéra que leur nourriture avait été empoisonnée et qu’au milieu de la nuit, les gens du village auparavant si aimables, entreprenaient de les bâillonner tour à tour… sauf Nill qui avait prit ses précautions et sur qui la drogue n’opéra pas. Elle pu ainsi mettre à mal deux des trois kidnappeurs et retrouver la trace de ses compagnons qui avaient déjà été emmenés dans le cimetière, dont une brume lugubre recouvrait le sol froid.
Les détails du pourquoi et de ce qui se passait dans ce village furent un peu laborieux à découvrir, mais en résumé voilà l’histoire : le monastère du village avait été investit depuis 3 mois par un sorcier qui avait une fâcheuse tendance à relever les morts, terrorisant les habitants qui se pliaient donc à ses ordres pour ne pas subir de retour de bâton.
Après moult combats, un peu de ruse et beaucoup de courage, le nécromancien et ses sbires furent mis à mal par Nill et ses compagnons et il s’avéra que, malheureusement pour Aoran et la famille Dignetour, en plus de relever les morts, il avait la lubie de faire commerce de sang d’elfe vierge. Bien sûr ce n’était qu’une supposition, mais la sœur d’Aoran était très probablement passer par ce village en se rendant sur les Collines Stériles, et Nill, envisageant toutes les possibilités et même les pires, décida avant qu’ils ne s’enfoncent plus profond dans les terres froides, d’écrire à son père.
La réponse ne se fit pas attendre. Plusieurs jours se passèrent tandis qu’ils récupéraient de leurs blessures et finissaient d’éradiquer du village les signes du nécromancien. Ce fut alors que deux enquêteurs, envoyés par son père, vinrent à leur rencontre et il lui fut remis ce message :
« Ma fille, ta mission s’arrête ici concernant la famille Dignetour, la suite n’est plus de ton ressort. Lorsque tu auras terminer de remettre tes différentes missives, tu pourras rentrer. Que la grâce des Asurs t’accompagne.
Astmaen Pied-Ailé »

Elle laissa donc Aoran entre de bonnes mains en lui souhaitant de tout cœur de retrouver sa sœur saine et sauve et le plus rapidement possible, et une fois prête remonta en selle en direction d’un petit village, Raddis, à 3 jours de cheval, où elle devait remettre une missive au forgeron.

*

Alors qu’elle n’était plus très loin de son point d’arrivée et que quelques flocons tombaient en silence sur le sol froid, Lach’Faen s’arrêta en se cabrant légèrement. Nill tendit l’oreille : un peu plus loin par-delà les fourrés, les bruits d’un combat lui parvinrent. Elle glissa de son cheval en silence, la bride à la main et son arc dans l’autre et se rapprocha.
Alors qu’elle avait avancé suffisamment pour voir la scène, un bruit sourd résonna dans la clairière, et le sol trembla sous la chute d’un gigantesque monstre à l’aspect horrible, au pelage sombre et sale qu’elle ne su reconnaître. Il présentait des plaies partout sur le corps, elle remarqua quelques flèches brisées et de larges entailles qui avaient réussies à percer son cuir épais. Il semblait être bel et bien mort. En sortant des fourrés pour se rapprocher, le spectacle d’une quinzaine d’hommes et de chevaux, dont les corps étaient éparpillés en plus ou moins de morceaux ici et là dans la forêt, la désola. Elle examina tout de même ceux qui semblaient encore viables, mais tous étaient morts.
Un grognement la fit sursauter et elle encocha immédiatement sa flèche en visant la tête du monstre. Mais ses yeux révulsés étaient toujours aussi vitreux et inexpressifs. Elle s’approcha de la dépouille encore chaude et c’est là qu’elle le vit, coincé dessous, gesticulant autant qu’il le pouvait (c’est-à-dire peu) : un nain.
Difficile de dire à quoi il ressemblait, car il était couvert de sang : le sien ou celui du monstre, elle n’aurait su le dire. La moitié de son corps était ensevelie sous ce dernier, et elle voyait sa main libre qui cherchait à tâtons… sa hache, qui avait été projetée un peu plus loin.
« Ne bougez pas. La bête est morte, je vais faire mon possible pour vous sortir de là. »
Pour toute réponse, elle n’eut droit qu’à un gargouillis sanglant qui s’échappa de la bouche du nain, suivi d’un spasme, et il cessa de bouger. Elle s’approcha aussitôt et réussit à sentir un pouls.

Dégager le corps du nain inerte lui prit trois quarts d’heure. Au départ il fut impossible de le bouger et elle du découper et creuser dans les entrailles et la chair du monstre pour alléger le poids au-dessus du nain. Ensuite, à l’aide de cordes et de son cheval, elle pu enfin l’extirper. Puis, il fallut faire un brancard de fortune avec ce qu’elle trouva et enfin ils se remirent en route, elle tenant les brides de Lach’Faen qui tirait le brancard de fortune sur lequel reposait le nain, sa hache soigneusement harnachée avec ses affaires. Ils arrivèrent en fin de journée au village.

[Personnage] Nill’Riann Pied-Ailé 489770lashfaen

*

À son approche, les portes s’ouvrirent et deux hommes vinrent à sa rencontre. Nill se rappela que le dernier village humains qu’ils avaient traverse avait des tendances assez extrême envers les siens, aussi garda-t-elle la main sur sa dague, au cas où…
Quand les hommes furent à sa hauteur, elle leur lança : « Je me nomme Nill’Rian, fille de Astmaen Pied-Ailé ! J’apporte un message pour votre forgeron et j’ai avec moi un blessé grave que j’ai croisé à quelques kilomètres d’ici. Il a besoin de soins de toute urgence… »
Un des hommes s’approcha, lui jeta un regard de travers en lorgnant sur ses oreilles pointues avant de voir le brancard. Il fit alors un signe rapide à son camarade qui couru en direction du village.
« Soyez la bienvenue, elfe. Zalbac, notre guérisseur en à déjà vu des vertes et des pas mûres, peut-être pourra-t-il encore quelque chose pour ce… cette… ce malheureux. » Il remarqua alors les vêtements tachés de sang de Nill. « Et vous-même … »
« Je n’ai rien, je vous remercie. »


Le petit village était entouré de barricades de bois et la porte de rondins se referma derrière eux quelques instants après. À l’intérieur, le village était composé de plusieurs dizaines de huttes plus ou moins grandes. Les fumets du repas du soir s’échappaient déjà de certaines fenêtres, d’autres laissaient entendre les pleurs d’un nourrisson ; dans un enclos quelques chevaux, des chèvres et des poules… Elle fut tirée de son observation par un groupe d’homme venus chercher le blessé. Parmi eux, celui qu’elle supposa être le guérisseur, moins musclé que les autres, les tempes et une petite barbe grisonnante taillée en pointe et terminée par une grosse perle de nacre. Il lui jeta un petit regard en souriant avant de se pencher sur le corps toujours inerte.
« Holala holala il est dans un sale état… » Tout en caressant la robe de son cheval pour qu’il reste calme au milieu de tous ces étrangers, Nill regardait l’homme avec curiosité, ignorant elle-même tout les regards à la limite méprisants qu’on pouvait lui lancer.. Il exécuta une série de palpations sur le nain en poussant de temps en temps quelques exclamations étouffées puis se releva.
« Bien emmenez-le à ma tente ! » Les hommes s’exécutèrent. Il s’approcha de Nill et lui serra la main d’une poigne vigoureuse, visiblement pas gêné que celles-ci soient couvertes de sang séché.
« Ne vous inquiétez pas, c’est robuste ces bêtes là. » Il lui fit un clin d’œil. « N’hésitez pas à passer m’voir jeune fille ! » Sur quoi il prit la direction de sa hutte.

L’accueil du village aurait pu être pire. Les gens la fuyaient, certains poussaient même de petits cris en la voyant avant de s’enfuir et elle avaient vu quelques paysans avec leurs fourches et leurs faux lui jeter des regards loin d’être amicaux sur son passage. Mais c'était tout. Une ambassadrice elfe était chose peu courante, elle le savait, mais ils avaient déjà du voir d'autres personnes de sa race auparavant, car d’après ce que lui avait expliqué son père, l'accueil aurait pu être bien pire.

*

Le lendemain, après s’être rafraîchit, elle se rendit à la hutte du forgeron. De l’extérieur, elle était on ne peut plus basique, mais en pénétrant à l’intérieur, elle fut étonnée du nombre d’armes et d’armures qui garnissaient les murs et jonchaient chaque recoin. Un jeune homme la regardait les yeux ronds, droit comme un piquet.
« M..mademoiselle… v…vous désirez ? » Il déglutit bruyamment, triturant entre ses doigts un chiffon sale, visiblement gêné et impressionné par sa présence.
« Je désirerais m’entretenir avec Sir Tarquin. J’ai une missive à lui remettre. »
« B…bien entendu. »
Il jeta un coup d’œil rapide derrière lui vers l’endroit d’où provenaient les martèlements et reprit à voix basse, comme si quelqu’un aurait pu l’entendre à plus d’un mètre de lui : « Il ne faut jamais déranger mon Maître pendant qu’il œuvre, j’ai bien peur qu’il vous faille attendre un peu de temps. » Elle sourit aimablement, provoquant un nouveau triturage frénétique de chiffon de la part de l’apprenti.
« Je comprends, je vais attendre… » Plusieurs longues minutes passèrent sous les coups sonores et répétés et sous le regard curieux de l’apprenti.
« Un nombre impressionnant de pièces… » se dit-elle à elle-même, mais le jeune homme sauta sur l’occasion, bombant le torse.
« N’est-ce pas ? Mon maître est un très grand forgeron, il a une renommée telle qu’on vient lui passer commandes de l’autre bout de l’Empire ! »
« Vraiment ? Ce doit être une grande fierté pour votre village. »
« Oh…oui. Enfin Maître Tarquin n’aime guère la renommée, il préfère que le village reste un endroit tranquille pour travailler… euh… au calme quoi. »
« Je vois. »
« Euh, et vous…vous… »

Mais à son soulagement elle ne su jamais la finalité de cette phrase, le bruit sourd du métal cognant contre le métal s’était arrêté et une voix sonore avait hurlé :
« AURÈLE ! Ma gourde, je crève là-d’dans !!!! »
Ledit Aurèle s’éclipsa aussitôt vers la pièce arrière. Elle entendit les bribes de discussion, et quelques minutes après, le forgeron se présenta enfin.
C’était un homme bien bâti, d’une quarantaine d’années humaines jaugea-t-elle, qui faisait sa taille mais bien deux fois et demie sa carrure. Il ruisselait de transpiration mais un large sourire éclairait son visage que des mèches de cheveux noirs venaient encadrer, certaines même légèrement brûlés et cramoisies. Quant à ses bras, ils étaient couverts d’innombrables cicatrices. Elle afficha un sourire de mise, s’inclina avec respect et lui tendit une enveloppe.
«Ça fait un moment qu’j’ai pas vu d’oreilles pointues, j’me d’mande bien s’que ça va être cette fois ! » dit-il joyeusement en déchirant sans retenu le papier.
Par-dessus son épaule, le jeune Aurèle essayait de voir ce qui était écrit, mais dès qu’il remarqua que Nill le regardait en fronçant les sourcils, il fit un pas en arrière et regarda dans le vide.
« Bien bien bien… » Le forgeron froissa le papier, une main grattant sa joue ; il réfléchissait à voix haute. « Si je m’y mets de suite… avec quelques arrangements… oui… ça devrait me prendre une douzaine de jours. » Il reposa les yeux sur Nill. « Est-ce que vous rapportez le paquet avec vous ? Cela me prendra une douzaine de jours, peut-être moins si le petit se donne la peine ! » Elle acquiesça et il donna une grande tape dans le dos de son apprenti qui en eu la respiration coupée, et éclata de rire.
« Bon ne m’en veuillez pas mais j’ai du pain sur la planche ! Viens par là toi ! » Et ils disparurent dans l’atelier.
Nill soupira. La perspective de rester une dizaine de jours dans ce village ne l’enchantait guère : l’atmosphère y était pesante et son foyer lui manquait.

Ses pas lui firent faire le tour du village, assez vide à ces heures où les paysans sont déjà partis aux champs. Elle se rendit à l’enclos de Lash’Faen pour son brossage quotidien et pour s’assurer qu’il avait un enclos propre et des céréales fraîches. Puis, en retournant à sa hutte, elle fit une halte devant celle du rebouteur.
La porte était entrebâillée, elle frappa.
« Excusez-moi, il y a quelqu’un ? »
« Oui oui oui, entrez, je suis au fond sur la gauche. »

À l’intérieur, la lumière était basse et l’air tiède. Une odeur agréable de plantes flottait dans l’air.
« Vous tombez bien, est-ce que vous pouvez m’aider ? »
Zalbac était assis au chevet du nain dont elle avait peut-être sauvé la vie, une énorme aiguille à la main, l’autre tenant une compresse contre le torse du patient.
« En quoi puis-je vous être utile ? »
Il lui répondu dans un langage soigné, un peu trop même, qui ne faisait pas naturel du tout.
« Et bien voyez-vous, mon aide de camp n’a pas trouvé mieux que de se faire tuer y’a d’ça 3 lunes, et ce patient requiert un peu trop de soins pour mes deux seules main. Aussi si vous aviez l’obligeance de tremper vos doigts là-d’dans en frottant vigoureusement… » Il lui indiqua une bassine de la tête. «…et de venir tenir ces deux bouts d’chairs l’un contre l’autre, je pourrais recoudre avec un peu plus d’aisance. »
Elle hésita. Elle s’était déjà assez sali les mains pour ce nain inconnu, elle avait fait plus que son devoir et ne devait rien à personne.
Voyant qu’elle ne bougeait pas, Zalbac haussa les épaules et reprit sa couture du mieux qu’il pu. Du sang se mit à couler sur le sol et Nill su alors très clairement ce qu’elle devait faire. Après s’être lavée les mains, elle s’installa aux côté du rebouteur.
« Comme cela ? »
« C’est parfait !!! »

Ils ne prononcèrent pratiquement plus un mot durant toute l’opération. Parfois Zalbac lui demandait de changer de position mais ce fut tout. Nill regardait les doigts experts du guérisseur recoudre adroitement les chairs, désinfecter, essuyer, enlever les petits éclats incrustés… et bientôt le torse du nain fut entièrement recousu et couvert de cataplasmes. Il avait la respiration paisible bien que son visage était contracté, lui donnant un air renfrogné et mécontent.
« Il est très laid. »
Le rebouteur éclata de rire.
« Je ne peux rien faire pour ça ! Pour le reste, il n’y a plus qu’à attendre qu’il cicatrise et surtout, qu’il se réveille ! »
« Est-ce qu’il y a une chance ? »
« Oh il y en a même plusieurs, ne vous inquiétez pas. »
« Je ne suis pas inquiète, juste curieuse. »
répondit-elle d’un ton neutre.
Il la regarda comme si elle était une bête de foire, puis repartit dans un fou rire. En reprenant son souffle : « T’as bien agis, jeunette. J’en connais peu, oreilles pointues ou non, qui serait v’nus au secours d’ce nain là, et encore moins ne pas avoir peur de se salir les mains ! »
Elle haussa un sourcil. « Je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment… »
Il haussa, lui, les épaules, un sourire aux lèvres, tout en se lavant les mains.
« Je m’appelle Emile Zalbac, mais tout le monde m’appelle Zalbac le guérisseur par ici . »
« Je me nomme Nill’Riann, fille aînée de Astmaen et de Mathis'Fys de la famille Pied-Ailé. »
« Hé bien hé bien… Je suis ravi de faire votre connaissance. Vous étiez venu rendre visite à not’ forgeron c’est ça ? »
« J’avais en effet une missive à lui remettre. »

Tout en discutant, il s’était essuyé les mains, l’avait invité à faire de même et se dirigeait désormais vers l’extérieur de sa hutte.
« Oui, ça ne m’étonne pas que même certains de votre peuple face appelle à ses talents... Je lui ai d’ailleurs remis la hache que vous avez ramené avec le sieur nain, un beau geste, vraiment. »
« On m’a enseigné quelques rudiments sur les nains, et notamment qu’ils chérissaient autant leurs armes que leurs femmes… Et j’aime faire les choses correctement.»
« Hahaha, c’est vrai, c’est vrai ! »

Ils s’éloignaient du centre du village et se dirigeaient vers les enclose des bêtes.
« Vous savez ici, je m’occupe aussi bien des hommes que des animaux, je vais donc faire mon inspection quotidienne. Vous avez par ailleurs un cheval magnifique. Sa robe et son port n’ont rien de comparable avec les cheveux de traits qu’on côtoie dans l’coin. »
« C’est d’ailleurs un affront que de le comparer avec eux. S’il vous avait entendu, vous auriez eu droit à un bon coup de sabot. »

Il la regarda et elle avait l’air on ne peut plus sérieuse.
« Ah oui… je m’excuse… » Ce fut elle, cette fois, qui rit légèrement devant son air déconfit.
« Ne vous inquiétez pas, je ne lui répèterais pas. »

Ainsi ce déroula cette première journée. Zalbac était un homme instruit et Nill trouva agréable de converser avec lui. Il semblait également apprécier son aide et sa curiosité naturelle. Nill estimait que l’aider à la tâche payait ainsi son gîte et son couvert, et les journées ainsi occupées passaient plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé.
Il semblait que le travail du forgeron avançait également bien, et il lui annonça au bout du huitième jour que ce serait prêt pour le lendemain.
À peine avait-il terminé de lui annoncer la nouvelle que des cris et des hurlements se firent entendre à l’extérieur du village. Se précipitant hors de la forge, ils virent des paysans regagnant les barricades, certains visiblement grièvement blessés. Nill se précipita à sa hutte pour se saisir de son arc. Lorsqu’elle se dirigea vers les barricades, elle recroisa Tarquin et Aurèle. On aurait dit des râteliers d’armes portatifs.
Le forgeron lui lança : « Bougez donc pas ! Des attaques d’hommes bêtes on a l’habitude, et j’serais un bien piètre forgeron si j’apprenais pas à ces pauv’ gus à se servir des armes que je leur fournis !!! »
Mais Nill était bien décidé à user de ses talents d’archère pour soutenir les hommes. Zalbac lui attrapa alors le bras.
« Vous savez, ils sauront gérer la situation, croyez moi… Par contre, j’ai des blessés qui ne survivront probablement pas si je suis tout seul pour les soigner. » Nill tendit l’oreille vers la bataille, mais impossible de dire ce qu’il s’y passait précisément. Elle était partagé, mais se décida finalement.
« … Soit. »

L’heure suivante fut très éprouvante : une dizaine de blessés avaient été apportés dans la hutte, et peu en bon état. Ils distribuèrent des compresses aux plus valides pour qu’ils arrêtent les saignements puis s’occupèrent en priorité des plus grièvement blessés. Un homme avait une immense plaie au ventre et lorsqu’ils découpèrent sa chemise, ses intestins tombèrent quasiment sur les pieds de Nill, qui devint très pale, mais resta digne - ou du moins fit genre. Zalbac lui fit comprendre d’un signe de tête qu’ils ne pouvaient plus rien pour lui et il passèrent à une femme qui hurlait. Elle avait visiblement trébuché, s'était faites largement piétinée et son épaule faisait un angle bizarre. Lorsqu’elle aperçut Nill, ses cris redoublèrent, et dans la confusion de ses paroles il apparut très clairement qu’elle refusait qu’elle la touche.
Zalbac la regarda sévèrement.
« Soit vous nous laissez faire, soit vous continuez à avoir mal, à vous de voir. »
Il haussa le ton pour que tout le monde dans la hutte entende : «ET C'EST VALABLE POUR TOUT LE MONDE ICI ! Si vous n’êtes pas contents, allez mourir ailleurs !!! »
Il fit signe à Nill de reprendre sa place.
« Tenez là bien fermement… comme ça… » CLAC ! Ils passaient déjà aux paysans suivants…

Nill ne pensait plus à la bataille, il n’y avait plus que le moment présent, et malgré les haut-le-cœur, les cris et les pleurs, ses mains bougeaient adroitement en suivant les indications de Zalbac, et une boule au creux du ventre chaude et agréable lui faisait ressentir qu’elle était vivante et que ce qu’elle faisait était bien. Le combat était terminé depuis longtemps lorsque Nill et lui sortirent enfin au-dehors de la hutte remplir leurs poumons d’air frais. Quelques hommes avaient eu besoin de quelques soins après la bataille, mais rien de bien grave, l’assaut avait été repoussé sans mal.
« Je pourrais vous apprendre, Nill. Ce serait un plaisir. C’est votre voie, j’en suis convaincu et je pense que vous vous dites la même ! »
Nill ferma les yeux, appréciant l’air frais qui venait se glisser entre ses cheveux blonds où du sang avait coagulé, un sourire flottant sur ses lèvres.

Le lendemain, elle aida encore un peu pour les soins, puis prépara son départ. Tarquin lui remit un paquet bien emballé qui ne mesurait pas plus d’une trentaine de centimètre, et Nill lui remit la bourse qui accompagnait la missive. Il la lança à Aurèle.
« Tu sais où tu peux ranger ça ! » Ce dernier s’éclipsa alors que Tarquin faisait un clin d’œil à Nill en lui chuchotant : « Savez, il aurait bien aimé être blessé le p’tit hier… pour que vous puissiez l’soigner ! » Sur quoi il éclata d’un rire sonore tandis que Nill esquissait un sourire de politesse, puis elle prit congé prestement.

Le départ venu, elle remercia le Chef du village pour l’accueil qu’il lui avait fait, espérant que les liens entre leur deux peuples continuent d’êtres aussi amicaux dans le futur. Puis, après avoir salué d’un signe de tête le forgeron et d’une poignée de main chaleureuse Zalbac, elle prit enfin congé du village.
Ce dernier lui lança : « Et si le nain s'réveille, j'manquerais pas de lui parler d'vous !!! »
Lach’Faen galopa aussi vite qu’une bourrasque de vent, et Nill, les yeux à moitiés fermés et ses cheveux et sa cape flottant derrière elle, se sentait bien.

*

Le voyage du retour se passa sans anicroche. Elle fut heureuse de revoir ses parents, et trouva que ses frères avaient un peu grandi.
Le lendemain de son retour, elle fit un compte-rendu détaillé à son père, sans rien omettre.
Depuis son retour sur Ulthuan, un sentiment de culpabilité avait fait son apparition.
Avait-elle était digne des siens en agissant comme elle l’avait fait ? Elle lui parla également de ce mal-être, et contrairement de ce qu’elle avait ressentit dans la hutte du soigneur. Lorsqu’elle eut terminé, son père la regardait fixement. Il avait tiqué à plusieurs reprises lors de son récit et semblait plongé dans ses pensées.
Il resta silencieux un long moment, puis enfin reprit la parole d’un ton calme et chaud.
« Ma fille, je te forme depuis que tu es toute jeune, et j’ai toujours su que tu avais une propension à te montrer amiable et bonne envers tous, peut importe sa race et son sang. J’ai essayé de te préparer au mieux à cet instant, et pourtant mon cœur me fait mal de penser que tu vas nous quitter… »
Nill eut un hoquet de surprise. « Je… Vous quitter, Père ? »
Celui-ci se leva et s’approcha de la fenêtre par laquelle les rayons du soleil d’hiver filtraient.
« Oui. Cette aptitude à aller vers les autres que tu as démontré une fois de plus… a besoin de s’exprimer. Tu dois suivre ta voie, et pour le moment elle te mène loin de nous, loin d’Ulthuan, sur un chemin qui sera certainement semé d’embûches et bien souvent mortel.»
Il s’approcha d’elle et s’agenouilla pour lui prendre les mains.
« J’espère que tous ceux qui croiseront ta route se rendront compte de la chance qu’ils ont de t’avoir à leur côté, ma fille. Veille cependant à ne pas faire preuve d’une trop grande naïveté, ce pourrait t'être fatal. Tu as eu de la chance jusqu’ici, mais garde à l’esprit que tu trouveras peu de personnes réellement bonnes et bien attentionnées à ton égard sur ta route.»
Nill avait un nœud dans la gorge et fut incapable de dire quoique ce soit sur l’instant. Elle se leva et son père la serra contre lui un long moment.
« Père… Je vous resterais toujours fidèle, à ma famille et à ma race. Me laisserez-vous vous écrire pour vous donner de mes nouvelles et en prendre des vôtres ? »
Il la tint par les épaules et plongea son regard bleu azur dans les siens, si semblables.
« Tu seras toujours la bienvenue parmi nous, ne l’oublies jamais. Et si un jour tu souhaites reprendre ta place à Ulthuan, les portes te seront grandes ouvertes. Maintenant, allons prendre les dispositions pour ton départ… et avertir ta mère… Elle va être furieuse. »


Montée sur Lach’Faen, Nill regardait sa famille au complet venu lui dire adieu. Son père lui souriaient tendrement, sa mère avait les traits pincés et un sourire crispé, ses deux derniers frères ne semblaient pas plus affectés que ça par son départ, quant à Isttil, son cadet, il la fixait et quelque chose dans son expression lui donnait des frissons. Elle repensa à la discussion qu’ils avaient eu la veille.

« Alors grande sœur, tu prends enfin le large pour de bon ? Je me demandais quand ce jour arriverait ! »
« Toujours aussi aimable Isttil, j’aurais pensé que tu aurais un peu mûrit. »

Il avait eu un rire cynique.
« Mûrit ? Mais voyons, pour quoi faire ? Nous t’avions toi, grande sœur, pour attirer tous les regards, alors à quoi bon faire des efforts ? »
Il s’était approché tout près d’elle, la dominant de quelques centimètres, ses yeux sombres, encadrés par une chevelure noir de jais, lui lançaient un regard méprisant.
Ils étaient si opposés physiquement – et mentalement – qu’on n’aurait jamais cru les penser du même sang.
« Mais maintenant que tu nous quittes, peut-être est-ce que père consentira à nous laisser un peu plus de responsabilité. »
Nill sentit la colère lui monter aux joues. « Tu es si injuste ! Père nous a toujours traité avec amour, jaugeant nos qualités et… »
« T-t-t-t… »
la coupa-t-il, un doigt sur ses lèvres. Il avait une expression qui lui faisait peur.
« Finis les sermons, grande sœur. Sache que pour moi, tu n’es plus la bienvenue ici. »
Sur quoi il avait tourné les talons en la laissant sur place, pantoise et exaspérée.


Nill chassa cette désagréable conversation de son esprit et fixa ses parents, imprima l’image de son foyer dans sa mémoire…
« Va Nill, et reviens-nous un jour. »
Elle salua son Père, sa Mère, et donna un coup de talons à Lash’Faen.
Une nouvelle vie commençait pour elle.

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Message  MoonQueen Lun 24 Sep - 9:45

Une des lettres au départ de Reinsfeld...

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Message  MoonQueen Lun 24 Sep - 10:54

Voici la missive que j'envoie à Luthian, mon commanditaire et ancien Maître, après nos dernières découvertes :

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Message  MoonQueen Jeu 4 Oct - 17:28

Hop ^^

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Message  MoonQueen Ven 26 Oct - 13:55

Une petite illu toute mimi de Nill, de moi cette fois ^_^

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