[Ambiance] Kyrie pour les miséreux

**Butcher** Mar 17 Avr - 10:50

Kyrie pour les miséreux.

Cette scène se déroulait dans un lieu isolé et retiré de la ville de Clémence … Pardonnez le pauvre narrateur que je suis, mais je ne peux vous en dire plus au sujet du lieu. Par contre, une odeur de pourriture et de mort planaient entre les murs de cet imposant bâtiment. On entendait des quintes de toux, des gémissements de douleur et des râles d’agonie qui vous faisaient froids dans le dos. La tristesse et le désespoir constituaient le pain quotidien des malheureux ici présent.

Les chandelles et les torches avaient du mal à dissiper la pénombre induite par une nouvelle nuit sans la présence de Luna dans le ciel. Cette nuit risquerait d’être la dernière pour toutes ces personnes qui étaient allongées sur des lits de fortune.

Dans la nuit, des voix se firent entendre. Des voix qui entonnèrent un kyrie pour tous ceux qui agonisaient ici bas … Parmi toutes ses voix, une seule sortait vraiment du lot par sa pureté incomparable … Cette voix semblait posséder l’incroyable capacité d’apaiser la souffrance de l’âme et du corps des malheureux …

Maintenant … Lancez la musique et fermez les yeux. Essayez donc de vous imaginer ce lieu … Laissez donc votre imagination gambader à travers ce triste lieu … En espérant que cette musique puisse vous inspirer autant qu’elle m’a inspiré …

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Au même moment, sur les routes de Néolim, un étrange cortège avançait tranquillement, en étant escorté par une petite troupe de mercenaire au faciès peu avenant. Dans une des roulottes de la petite troupe, une magnifique jeune femme avait du mal à trouver le sommeil.

C’était à chaque fois la même chose lorsque la petite troupe de théâtre itinérante revenait à Clémence afin de donner leurs représentations … Son cœur était tellement serré qu’elle avait l’impression qu’il était retenu prisonnier dans un étau. Deux torrents argentés maculait son visage si doux et élégant. Ses larmes se perdaient quelque part sur le sol de la roulotte, pendant que ses pensées étaient dirigées vers une personne si chère à son cœur …