[Heinrich-Wolfram]Fuite vers l'ouest

**Butcher** Mer 16 Mar - 13:02

11 summerzeit 2553

Fuite vers l'ouest !

Les mutants, les habitants de Gunzburg, Wolfram, Heinrich et sa « Sorcière Blonde » continuaient d’avancer. Ils savaient maintenant qu’ils n’allaient plus avoir de répit dans ces forêts. Il fallait qu’ils trouvent un endroit plus sûr, mais également un endroit où ils puissent mieux se défendre. La cuisante défaite des répurgateurs n’allait pas en rester là.

Pour les mutants de Rouage, ce n’était qu’une petite vengeance … Juste une bataille qu’il venait de remporter, mais eux, ce qu’ils voulaient c’était vaincre la guerre et faire payer à tous ceux qui les spolièrent lorsqu’ils vivaient encore dans leurs foyers à Rouage.

Pour les habitants de Gunzburg ce n’était pas la même histoire. Ils venaient de tout perdre à cause des sigmarites, mais surtout de la traîtrise d’une personne. Ils ne comprenaient même pas pourquoi, ils devaient se la trimballer. Sauf si c’était dans le but de le torturer jusqu’à ce que mort s’ensuive. Stan partageait cet avis de tout son cœur, mais pas ses parents adoptifs. Ces derniers étaient bien plus modérés. Ils n’étaient pas les parents d’Aérith et d’Aria pour rien et ils tentaient d’apaiser les animosités afin de focaliser l'attention de leurs voisins sur le vrai problème.

Le problème était qu’aux yeux de l’empire, ils venaient tous de franchir la barrière de la loi. À l’heure actuelle, la contre-offensive devait déjà être en route. Le vrai problème, il était là, le reste ne devait pas avoir d’importance pour le moment.

Les mutants se déplaçaient vers l’ouest. Dans cette direction, il n’y avait que des montagnes à la fin de la forêt. Est-ce qu’ils voulaient s’installer là-bas ? Quitter l’empire n’était pas envisageable, parce qu’ils avaient encore pour la plupart de la famille à Rouage et une vengeance à prendre. Ceci étant dit, ils avançaient un peu à l’aveuglette. Le cortège était aussi chaotique que le cerveau d’un « Mandal » au réveil. Autant dire que c’était vraiment le gros bordel.

Une attaque militaire et ils crèveraient tous. Surtout que la ville de Rouage était plus que très bien pourvue en instrument de destruction massive.

Wolfram était toujours attaché dans la charrette. Une réponse lui parvint et l’inquiétante créature se dissipa avec son arrivé. Pour le moment, il n’avait plus besoin de craindre pour la vie du vieux magicien, mais peut être plus pour la sienne. Cependant, il faudrait encore qu’il connaisse ce sentiment.

G0lem Mer 16 Mar - 16:10

Allongé dans une charette Wolfram faisait l'inventaire de la situation. Il était détenu prisonnier par une troupe de mutants rebelle de Rouage. Qui eux mêmes n'avaient rien à lui reprocher, et n'avait fait qu'aider les habitants de Gundzburg contre les répurgateurs de Sigmar.

Le jeune homme avait bien observé ses compagnons de voyages et seulement certains d'entre eux méritait d'être appeler des combattants, le chef des mutants et Stan étaient de ceux la. Dans le cas d'une attaque ce serait eux qui serait le plus à même de présenter une résistance.

Cependant une armée de métier balayerai les mutants en appliquant un minimum de stratégie.

Wolfram décida que cela n'était pas son problème, tout ce qu'il pourrait dire se verrait être considéré comme lettre morte. Il n'était en effet pas la personne la plus digne de confiance en ce moment.

Il rajusta sa position de façon à ce qu'elle soit idéale pour que son bras guérisse au mieux. Certaines sensations commençait à revenir, avec un peu de chance lorsque l'orage éclaterait il serait pres. Le sommeil était important aussi. Que ses geoliers subissent fatigue et stress lors de leur voyage, il sera frais et dispo quand ils seront aggards et épuisés. Cela ne facilitera que mieux son évasion.

Le dernier problème était les chaines qui le reliait à la charette. On ne lui avait toujours pas retiré ses armes, il n'avait qu'à uiliser son bras bléssé quand celui-ci aurait suffisemment récupéré. Il pourrait ainsi faire sauter les chaines sans difficulté. Son bras en prendrai peut être un coup mais il pouvait le sacrifier si cela lui permettait de s'échapper.

Il n'avait plus qu'à attendre l'orage qui ferais diversion.

shortless Jeu 17 Mar - 9:30

Alors que Wolfram admirait les belles petites chaines qui l'entravait. Au beau milieu de nulle part, il sentit un bras lui entourer rapidement le cou, et la prise se referma vivement sur lui. Il pouvait voir son agresseur qui était en train de l'étrangler. Il s'agissait de Dante, le petit dernier d'Heinrich et d'Halibel. Ses yeux étaient pleins de haine et ses mouvements rageurs. Lui, n'avait pas du tout encaissé la trahison de Wolfram.

- Tu vas crever espèce de sale chien... Tu croyais t'en tirer avec un sermon et coup de tête? Hein? Tu as failli tuer ma mère, enfoiré!!!!

Derrière eux, en panique totale, Annabelle pleurait et sautiller sur place. Elle aussi avait été surprise par l'accès de rage de Dante. Elle le suppliait d'arreter, mais le gamin ne l'entendait pas. Il resserait toujours la prise. Il ne savait même pas si Wolfram criait ou restait calme, de toute façon, il ne l'entendait plus. Il n'entendait plus rien. Ne subsitait que son désir de lui faire du mal jusquà relacher sa dépouille morte.

Il ne vit pas arriver le sauveur du Freberschlanger. Heinrich se déplaça lentement vers son fils et lui décolla une baffe monumentale. Il ne s'était pas retenu car son age et la maladie aidant, ses forces n'étaient pas aussi vives qu'à ses vingt ans. Ca suffit à faire reculer Dante de quelques mètres et de lacher sa prise. Il remercia les dieux de lui avoir permis d'empecher son fils de faire une bêtise. Ses yeux et son visage exprimait une colère intense.

- Mais qu'est ce que tu fait Papa? Tu vas me dire que cette raclure mérite autre chose que la mort hein? Il a vendu Maman aux répurgateurs, et il a failli sacrifier un village entier. Nous y compris!!! Toute notre famille et les gens qui nous ont accueillis!!! Et toi tu vas laisser passer ça? Tu n'es qu'un lâche.

Le mioche avait du dire une phrase de trop car le vieux mage ancra profondément ses yeux dans celui de l'enfant. Ce dernier se calma illico devant la tête de son paternel qui fut rassuré de conserver encore son autorité sur lui, ne serait ce qu'un peu.

- Ferme là espèce de crétin!!! Si tu le tues, tu seras un assassin au yeux de tous, ni plus ni moins. Regarde ta soeur, tu crois qu'elle le supportera? Tu crois que ta mère pourra être fière de toi? Tu crois que je pourrais te regarder dans les yeux sans y lire que tu es meurtrier? Et si ça te va pas, dégage et reviens quand tu seras calmé.

Dante grogna, mais s'exécuta pour aler marteler un arbre de coup jusqu'à que ses poings en saignent. Il proférait des insultes à l'encontre d'Heinrich alors qu'Annabelle essayait en vaint de le calmer.

De son côté, Heinrich toisait Wolfram. Il n'avait aucunement l'intention de s'excuser ou de justifier le geste de son fils. Cela ne le regardait pas, il avait trouvé ce qu'il cherchait.

- Wolfram, je suis désolé. Mais si vous refusez une dernière fois d'expier vos fautes pour tous ceux qui sont morts, je me verrais dans l'obligation de prendre moi-même les sanctions qui s'imposent. Pour la dernière fois, acceptez mon offre.

Heinrich rassembla le Shyish autour de lui et créa dans sa main gauche un symbole, fortement concentré en vents améthyste. Le symbole prit peu à peu la forme de celui de Véréna. Il avança sa main jusqu'à un mètre avant la poitrine du mercenaire, orientée vers le coeur.

- Si vous ne le faites pas de vous même je vous y contraindrez. Je ne fais pas cela de gaité de coeur croyez moi, mais vous ne me laissez pas le choix. J'apposerai ce sceau sur vous si vous ne prenez pas la bonne décision.

G0lem Ven 18 Mar - 10:35

Wolfram allait réagir quand Heinrich est intervenu. Le vieil homme avait évité à son fils de recevoir un violent coup de coude au niveau du foi. Wolfram reprit calmement sa respiration pendant qu'Heinrich sermonnait son fils. Lorsque le vieux middenheimer s'adressa au jeune mercenaire, celui-ci lui répondit d'une voix légèrement rauque.

- Je n'ai commis aucune faute à part celle de vous avoir aider à vous évader du chateau Ducal et d'avoir de fait provoquer la chute d'une de mes proches qui n'avait rien à voir dans tout cela.

Il poursuivit en regardant Heinrich bien droit dans les yeux.

- Je ne fait que réparer ce qui n'aurait jamais du être.

Heinrich pouvait voir une absence totale de peur dans le regard du jeune mercenaire. Celui-ci ne céderait sous aucune sorte de menace.

- Vous voulez m'imposer votre justice !? Sigmarites, Vereniens, Myrmidiens tous les mêmes ! Allez-y ! Mais vous aurez ma mort sur la conscience, car je préfère me laisser mourir que d'être enchainé à des principes qui ne sont pas les miens. Et après vous pourrez expliquer à votre fils en quoi votre solution etait meilleur que la sienne.

Wolfram rapprocha sa poitrine de la main d'Heinrich. Seul un mince filet d'air séparait dorénavant son corps du sceau.

- Allez-y ! Vous en crevez d'envie manifestement !

shortless Mar 22 Mar - 18:57

Le visage du vieux mage était fatigué et plus triste qu'autre chose. Cependant il apposa sa main sur le torse de Wolfram.

- Je n'avais rien contre vous, Wolfram, mais vous avez causé la mort d'innocents.

- Je ne compte pas vous tuer, vous êtes encore jeune et vous méritez de vivre et de trouver votre voie. Puisse celle-ci être vierge d'injustices désormais.

- Je suis désolé.

La marque s'inscrivit sur la poitrine au niveau du coeur de Wolfram

- Véréna jugera vos actions maintenant, et sachez que je ne vous impose pas ma justice. Ni celle de Véréna. C'est une justice absolue. Tout le monde doit payer pour ses choix. Si vous ne mourrez pas, vous pourrez à nouveau marcher la tête haute en vous acquitant de votre dette auprès des cadavres laissés là-bas.

G0lem Jeu 24 Mar - 16:14

Les dents serrées Wolfram répondit aux vieux mage. Ils ne savaient pas ce qu'il lui avait fait mais ne se sentait pas différent de l'instant d'avant.

- J'ai ma conscience pour moi. Vous avez ce que vous voulez alors maintenant laissez moi tranquille.

**Butcher** Ven 25 Mar - 11:15

Mains dans les poches, démarche tranquille, Ulquiorra ne semblait pas être réellement inquiet par la gravité de la situation.

Son regard luisant était focalisé sur le jeune homme. Il venait d’observer toute la scène sans piper mot.

Tranquillement et avec avarice, il prononça les mots suivants.

- Tu as quelque chose d’extra humain …

- D’une certaine manière, tu sembles nous ressembler …

Et ce fut tout.

G0lem Ven 25 Mar - 12:57

Tout en recommençant à observer les menottes qu'il avait aux poignées, Wolfram lâcha.

- Je le sais. Ma famille est comme cela. Chacun à sa façon.

Se reposant quelques instant de son investigation mécanique Wolfram poursuivi.

- Tu sait te battre mais ce n'est pas le cas de tous le monde ici. Si l'armée du Duc vous tombe dessus ça va être un massacre. Je n'ai rien contre vous, mais vous n'êtes pas prets à faire la guerre comme vous semblez en prendre le chemin.

**Butcher** Ven 25 Mar - 13:42

Le jeune mutant continuait d’avancer avec toute la tranquillité du monde.

- Ton analyse est juste. Cependant, nous n’avons pas beaucoup d’alternatives. Le monde ne veut pas de nous.

- Il nous laisse le choix entre mourir par le feu en captivité ou en homme libre en combattant l’armée de Rouage, ainsi que les répurgateurs.

- Le choix fut très rapide à faire pour tout le monde.

**Butcher** Ven 25 Mar - 16:58

Un silence tomba entre eux deux. En même temps, c’était logique, l’un comme l’autre n’était pas des grands bavards.

Ce fut Ulquiorra qui le rompit en premier. Et c’était un fait assez remarquable.

- Malgré ton âge, tu as l’air de t’y connaître.

- Tu as fait l’armée ?

G0lem Dim 27 Mar - 10:17

Wolfram cessa complétement de s'occuper de ses menottes et s'allongea dans le charriot. Il observa les cimes des arbres défiler au gré de leur avancée.

- Je fréquente les champs de bataille de l'empire depuis que j'ai huit ans. En ce moment j'étudie la tactique et la stratégie à l'Université de Rouage.

- Je suis le fils du Capitaine de la compagnie mercenaire des Frebershlangers, si tu en as entendu parlé.

Un court silence se fit, après lequel Wolfram reprit la parole.

- Je comprends que vous n'ayez que le choix de vous battre. Cependant il y a toujours un espoir, parfois les choses changent et qui sait peut être qu'un jour vous pourrez vivre libre...

- Cela me frustre juste de voir tant de vies gaspillées sans pouvoir rien n'y faire alors qu'il suffirait de peu pour rééquilibrer les choses.

**Butcher** Lun 28 Mar - 10:13

Sans piper mot, il écouta les paroles du jeune homme avec calme. Sa position n’avait pas changé et il continuait d'avancer tranquillement à côté de la charrette.

- Tu dis qu’il « suffirait d’un peu pour rééquilibrer les choses » …

- Peux-tu être un peu plus précis ?

G0lem Lun 28 Mar - 11:11

Le jeune homme repris son explication en détaillant les points qui lui semblait important d'aborder.

- Et bien je veux dire par la que vous auriez de bien meilleur chance de survie si vous vous battiez comme un véritable groupe militaire. Avec un peu de rigueur et de discipline vous feriez une troupe tout à fait convenable. L'expérience et la tactique ferait le reste.

- Rien que l'organisation du camps et les formations à adopter lors d'un déplacement pourrait vous aider à survivre à actuelle. Je rajouterai même que cela risque de devenir vital dans les prochain jour.

**Butcher** Lun 28 Mar - 21:21

Les paroles de Wolfram trouvèrent très rapidement des réponses.

- Tes paroles me semblent censées. J’ai été militaire dans l’armée de Rouage. Je sais combattre mais je reste un suiveur. Un pion sur l’échiquier d’une bataille ou d’une guerre

- Notre petite troupe ne possède aucun tacticien, aucun meneur d’homme.

- Que ferais-tu à notre place, si tu devais affronter des prêtres guerriers de Sigmar ou pire si tu devais affronter l’armée de Rouage et ses monstres de métal ?

G0lem Mer 30 Mar - 7:15

Wolfram réfléchit quelques instants et entama une longue explication.

- Pour les répurgateurs, je commencerai par les affronter sur un terrain favorable. Et j'abuserai du tir de manière à limiter leur impact une fois au contact. J’emploierais un système d’appâts, des troupes très mobiles placée à vue des Répurgateurs et qui les pousseraient à charger. Des que ceux-ci se lancerait à l'assault ces troupes se débanderaient pour se reconstituer un peu plus loin. Tout cela pour permettre au tir de faire la maximum de dommage et de les fatiguer.

- Pour l'armée de Rouages je la harcèlerai et si possible j'ordonnerai une incursion nocturne pour saboter leurs provision et leur voler leur golem. Cela permet avec un minimum d'homme d'immobiliser une troupe. Ensuite en bataille je concentrerai mon artillerie sur les monstres de métal.

Le jeune homme laissa planer un court silence puis renouvela la discussion.

-Permets moi de te poser une question, qu'est ce que tu ferais si jamais un Répurgateur se rendait devant toi et demandait pitié?

**Butcher** Mer 30 Mar - 15:31

La discussion se poursuivait, mais la configuration des deux interlocuteurs ne changeait pas.

- Certes, ta stratégie n’est pas mauvaise. Il faudra juste que l’on s’éloigne assez de Rouage afin de les obliger à monter un campement. L’armée de Rouage dispose effectivement de « g0lem ». Ces créatures artificielles semblent être efficaces, mais il ne faut pas sous estimer l’artillerie nouvelle génération qui est sortie tout droit de l’imagination du duc von Cambeloff.

Le mutant enchaina avec la réponse à la question de Wolfram. Il répondit sur le même ton. C’est-à-dire qu’il le fit avec la plus grande « zen-attitude » du monde.

- Tu veux savoir si je sais faire preuve de pitié ? La réponse est oui.

- Si je ne le faisais pas, je me rabaisserais au niveau de mes ennemis. Parce que les prêtres guerriers de Sigmar ne semblent pas connaître ce sentiment.

- Et toi ?

- De ce que j’ai pu comprendre en écoutant les conversations de-ci, de-là … Tu étais avec eux lors de l’attaque du village.

- Alors dans quel camp es-tu finalement ?

G0lem Jeu 31 Mar - 9:35

- Personnellement je ne porte pas les répurgateur de Sigmar dans mon coeur pour des raisons de principe. Mais je ne cautionne pas le meurtre gratuit, pour les mêmes raisons que toi.

Wolfram ferma les yeux, il semblait se remémorer des souvenirs.

- Je suis dans mon "camps" avant tout. Je veux dire par la que je protège et défends ceux dont j'ai la charge, et si cela requiert des sacrifices comme s'allier aux répurgarteurs qu'il en soit ainsi. C'est une question de devoir, on ne peut y échapper.

Continuant sur un ton presque badin Wolfram poursuivi.

- Cependant mon alliance avec les répurgateurs a vraisemblablement tournée court au vue des évènements. Cela ne m’étonnerai pas si j'était recherché pour sorcellerie dans quelques jours.

**Butcher** Jeu 31 Mar - 10:11

Le ton d’Ulquiorra n’avait pas changé d’un iota depuis le début de la conversation.

- Il est effectivement très probable que tu sois recherché pour allégeance au chaos. Un crime qui te mènera tout droit sur le bûcher.

- La justice sigmarite est assez radicale envers les gens comme nous ou envers ceux qui nous côtoie.

Le mutant marqua une pause très brève avant de poursuivre.

- Le devoir ?

- Si j’ai bien compris, tu serais près à prendre la vie de centaines voir de milliers d’innocents pour protéger ceux dont tu as la charge ? Est-ce correct ?

- Si c’est le cas, comment réagiront ces personnes si elles savent qu’elles ont été sauvées grâce à la mort de femmes, d’enfants qui n’avaient rien à voir là-dedans ?

- Pour illustrer mes propos, il me suffira de prendre les habitants du village de Gunzburg.

Le regard émeraude et démoniaque du bretteur se posa sur les habitants de Gunzburg. Ces derniers déambulaient au milieu des chariots telles des âmes en peine. En peu de temps, ils avaient tout perdu. De plus, ils savaient que dorénavant ils allaient êtres traqués par les répurgateurs et sûrement par l’armée de Rouage.

G0lem Jeu 31 Mar - 11:41

Wolfram réfléchit quelques instants.

- Je ne qualifierai pas cela de correct mais de nécessaire. Bien sur les personnes que je protège seront surement furieuse contre moi et m'en voudront mais ça ne me dérange pas. C'est parce qu’elles seront toujours vivantes et en bonne santé qu'elles pourront m'en vouloir.

Le jeune se releva pour voir ce que le bretteur regardait. Le regard de Wolfram suivi celui d'Ulquiorra sur les habitants de Gunzburg.

- Formulons le problème différemment, à partir de combien d'innocents juge acceptable de sacrifier ceux que tu as juré de protéger? Ma réponse aucun ! Mais chacun aura sa propre réponse.

Le jeune tacticien se rallongea.

- Comprend moi ce n'est pas de l'égoisme ou de la couardise. Si il suffisait de se sacrifier pour rendre le monde meilleur je le ferais sans hésiter. Mais les choses ne sont jamais aussi simple. La fuite des habitants de Gunzburg ne les as t elle pas épargné une attaque de monstre?

**Butcher** Jeu 31 Mar - 15:25

- Ta vision des choses est étrange.

- Plus tôt, tu disais que tu n’aimais pas tuer gratuitement. Que tu serais près à épargner un ennemi désarmé qui quémande ta pitié et ta clémence. En prenant le risque qu’il revienne et qu’il s’en prenne aux personnes dont tu as la charge.

- Par contre, tu dis être près à sacrifier des personnes innocentes, étrangère au conflit pour faire ton devoir.

- C’est plutôt étrange comme raisonnement. Je ne comprends pas …

- Mais peu importe. Je cherche juste à savoir si tu pouvais nous être utile. J’ai le sentiment que tu es un excellent stratège, mais un piètre meneur.

- Si on te libérait, tu serais capable de nous fausser compagnie à la première occasion venu.

- Et ça ne me plait pas trop.

Le ton du jeune mutant toujours aussi calme. Il n’y avait aucune once d’animosité dans le timbre de sa voix.

G0lem Ven 1 Avr - 8:36

Wolfram expliqua calmement son point de vue à Ulquiorra.

- Ce n'est pas de gaîté de coeur que j'ai dénoncé la famille Faustar aux répurgateurs. Je les ai aidé à quitter rouage, mais cela à mis en grand danger l'un de mes proches. Il y a eu un choix à faire. Ce n'était pas et de très loin la solution parfaite au vue des conséquences qu'elle a eu. Mais c'était la seule qui avait une chance de produire les résultat que j'escomptait. Vois tu mon éducation à été telle que j'ai appris à privilégier la sauvegarde de mes proches avant tout autre chose.

Changeant de position et de sujet le jeune homme poursuivi.

- La question est qu'est ce qu'un bon leader pour toi ? Pour moi, il s'agit de quelqu'un prêts à prendre les décisions difficiles qui s'imposent afin d'atteindre ses objectifs. Que cela soit de protéger son peuple, remporter une bataille ou tout autre chose. Il faut s'imposer des priorités et s'y tenir, car à vouloir tout gagner on finit par tout perdre.

- Quand à une éventuelle fuite de ma part je suis en train d'y réfléchir. Je pense qu'avec les derniers événnements que je vais devenir plus une gêne qu'autre chose pour mes proches. Et si je ne veux pas leur créer de problèmes je ferait mieux de ne pas les approcher. Je n'ai donc fatalement plus beaucoup d'endroits ou aller. Je me retrouve avec beaucoup d'ennemis et impossibilité de rejoindre mes alliés.

- Il est peut être temps que je m'en fasse de nouveaux.

**Butcher** Ven 1 Avr - 14:13

Le jeune mutant écoutait les paroles du jeune homme en se posant des questions. Ce dernier avait aidé une famille à quitter Rouage en mettant une personne qui lui était chère en danger. Alors qu’il disait plus haut qu’il voulait en prendre soin. Puis, pour tenter de sauver cette personne, il avait vendu la famille qu’il avait aidée. En prenant le risque d’impliquer tout un village dans cette sombre affaire. Sa logique était vraiment étrange. Il consigna sa réflexion dans un coin de sa tête.

- Pour moi un bon meneur d’hommes, c’est quelqu’un qui sait inspirer les autres. Qui sait tirer toute la quintessence de ses hommes. Qui a une ligne de conduite clair dans laquelle ils peuvent tous se retrouver. Un bon meneur n’est pas forcément un bon stratège, mais c’est quelqu’un qui sait atteindre le cœur de ses hommes, voir même de ses ennemis.

- Cette ligne de conduite peut-être noble et miséricordieuse, mais elle peut aussi être implacable, voir même cruelle. Il suffit juste de si tenir.

- En tout cas, avant de servir dans l’armée de Rouage, j’ai fais mes classes dans des compagnies de mercenaires estalienne.

- De ce fait, en tant que soldat ou mercenaire, je préfèrerais suivre un chef de compagnie par passion plutôt que par devoir. Chez moi devoir équivaut à obligation et je n’aime pas ça du tout.

- Bon ceci dit ce n’est que mon avis personnel. La définition du leader que tu viens de me donner correspondrais plus à la définition d’un stratège que d’un meneur.

- Mais passons.

Le bretteur marqua une petite pause, il était toujours aussi calme qu’une mer d’huile.

- Ta réflexion sur la fuite me semble être très censée. A l’heure actuelle ta tête doit figurer sur les tablettes des répurgateurs et autres fanatiques du culte de Sigmar.

- Tu dis vouloir rechercher de nouveaux alliés ?

- Si ta démarche est sincère penses-tu être capable de combattre pour des parias ? Pour des mutants, des personnes qui aux yeux de tous sont des suppôts du chaos.

- Et si oui …

- Penses-tu être capable de nous mener à la victoire ? J’imagine que ce serai ta première grande bataille ?

Hrp : un petit bonus arrivera très bientôt dans ta boite à mp

G0lem Lun 4 Avr - 9:58

Wolfram sembla absent quelques instants comme si il écoutait quelques bruits lointains. Sous l'effet de la concentration ses sourcils se froncèrent et sa main valide se porta front. Il roula sur le coté les dents serrés. Ce qu'il était en train de ressentir n'avait pas l'air spécialement agréable, mais malgré sa gène manifeste Wolfram ne pipa mot. Son attitude changea du tout au tout aussi soudainement qu'il s'était tu.

- Excuse moi une douleur passagère... Ou en étions nous ?

- Je n'aurais aucun problèmes à combattre pour vous, comme tu l'as dit toi même il y a quelque chose de non humain en moi. De plus je n'émet pas de jugements moraux basés sur le physique, je me fit aux paroles et aux actes pour cela.

Wolfram fit une courte pause, la "crise" précédente semblait l'avoir quelque peu essouflé.

- Quand à savoir si je peut vous mener à la victoire. Je pense que nous pouvons y arriver ensemble. J'ai déjà participer à plusieurs bataille mais c'est en effet la première fois que je n'aurais personne pour me guider. A moins que vous n'ayez caché un officier de haut rang jusqu'à maintenant?

**Butcher** Lun 4 Avr - 14:53

Toujours aussi calme.

- Non, nous n’avons aucun officier.

- Que des anciens soldats de la ville de Rouage et des habitants qui ont tout perdus.

Il marqua une courte pause.

- Te voila promu officier de la plus incroyable armée du vieux monde.

- J’espère que tu sauras nous transcender et nous mener vers la victoire ou au moins vers une fin honorable.

Un nouveau petit moment de silence s’installa entre eux deux.

- Avec notre allure, nous n’arriverons pas à atteindre les montagnes sans encombre.

- De plus nous avons des blessés, des femmes et des enfants.

- Si l’armée nous tombe dessus dans ces conditions, je pense que ce serait un massacre …

- Aurais-tu une petite idée à nous suggérer ?

Une dague apparue soudain dans la main du jeune mutant.

- Et je pense aussi qu’il serait temps de te libérer, non ?

G0lem Mar 5 Avr - 7:25

Wolfram présenta ses menottes à Ulquiorra.

- Je veux bien que tu m'enlève cela.

Laissant oeuvrer son nouvel allié à sa libération le jeune mercenaire commença à inventorier les choses à faire.

- Je vais devoir avoir en main les forces qui compose notre troupe. Et les passer en revu. Ensuite je passerai en revue les non combattants si il y en a.

- En effet si l'armée nous tombes dessus cela va être un vrai massacre. C'est pour cela que nous allons leur tomber dessus sous nos conditions mais avant cela nous allons essayer de les travailler au corps. Je vais avoir besoin des rapports des éclaireurs sur nos poursuivants.

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