Sonate pour un coeur indécis
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Sonate pour un coeur indécis
Sonate pour un coeur indécis
L’après-midi avait été rude pour Eduardo. Il avait du payer sa taxe quotidienne à Gisèle et en plus, cette dernière lui avait même réclamé un petit supplément pour sa petite escapade d’hier après midi. Dans ses moments-là, la vieille maquerelle savait prendre son temps histoire de faire durer son plaisir. C’était un véritable festival de saveurs et de senteurs pour le plus grand déplaisir des papilles gustatives et des sinus d’Eduardo. Il n’avait cependant pas le choix. Il devait s’affranchir de sa taxe du mieux qu’il le pouvait. A cause de ses blessures, Gisèle s’abstint quand même de pratiquer sur lui quelques unes de ses pratiques préférées. En effet, elles risqueraient d’aggraver les blessures de son petit protégé.
En tout cas, maintenant, c’était passé et il allait pouvoir être tranquille pour le reste de la journée. Il retourna dans sa chambre pour la passer avec la petite Héléna et travailler un peu sur sa musique. Lorsqu’il entra dans la chambre, la petite fille vint lui faire un gros câlin ce qui lui remonta le moral. Il en profita pour passer une bonne partie de la soirée à jouer avec elle. Au moins pendant ce temps là, ses doutes n’arrivaient pas à venir hanter son esprit. Vers le milieu de la soirée, elle finit par tomber de sommeil dans son lit et Eduardo la borda.
Il s’allongea ensuite dans le sien, mais le sommeil ne lui vint pas. Ses doutes avaient repris le contrôle de son crâne pour une petite séance de torture nocturne. Juste avant l’après-midi d’hier, il pensait avoir enfin mis de l’ordre dans sa caboche. Il avait même pris une décision. Une décision qui fut ébranlée par l’après-midi qu’il avait passé dans la boulangerie de Dame Panexi. Les doutes revinrent encore plus fort, tel un ras de marée qui submergea et balaya la maigre décision qu’il avait prise. Il était revenu à la case départ.
Il se tourna et se retourna dans son lit, regardant tantôt les murs, tantôt le plafond, mais rien n’y faisait. Ce soir-là, le sommeil n’avait vraiment pas envie de lui. Il pouffa de désespoir et ferma les yeux. Cela faisait déjà quelques jours qu’il avait une mélodie qui le trottait dans la tête. Une expression musicale de ce qu’il ressentait actuellement. Si pour le moment, il ne pouvait pas mettre de l’ordre dans sa tête, il pouvait au moins le coucher sur une partition.
La mélodie commença à défiler dans sa tête. Elle était douce et cristalline comme la caresse d’un ange. Une suite de notes qui se devait d’être jouée au piano pour qu’elle puisse réellement atteindre sa quintessence. C’était la première fois qu’il se lançait dans la composition d’un solo pour piano. L’harmonie était parfaite, elle le fit planer et le transporta dans une grande et magnifique prairie remplit de fleurs. Il était assis derrière un piano. Apparemment, il était seul, personne ne semblait être présent pour l’épier. Une légère brise souffla en emportant avec elle une farandole de pétales multicolore.
Il posa délicatement ses mains sur les touches du piano en fermant les yeux pour reprendre les notes qui lui trottaient dans la tête. Eduardo se débrouillait bien au piano, mais il n’était pas aussi à l’aise que lorsqu’il caressait les cordes de son luth. Néanmoins, la musique se laissait entendre. Elle était encore loin d’être parfaite. Les fausses notes émaillaient de temps en temps la mélodie et il n’était pas rare qu’il s’arrête pour la reprendre depuis le début.
La route était encore longue, très longue pour qu’il réussisse à terminer cette œuvre musicale. Il se concentra le temps de quelques battements de cil avant de poser les doigts sur les touches en fermant une nouvelle fois les yeux.
Il commença à jouer la musique, mais ses mains étaient encore très hésitantes. On voyait bien qu’il n’allait pas encore réussir à aller au bout de la chanson. Soudain ses mains se crispèrent et s’arrêtèrent nettes. Il ouvrit les yeux et tourna la tête pour regarder derrière lui.
Une fois de plus, elle était là avec sa douceur habituelle. Elle était assisse derrière lui en le regardant avec son magnifique sourire. Sa tête était juste au dessus de l’épaule d’Eduardo et ses deux mains vinrent délicatement se poser sur les siennes. Les yeux de la belle inconnue plongèrent dans ceux d’Eduardo. Elle lui fit un sourire angélique et lui désigna le piano d’un élégant et délicat signe de la tête. Elle était tellement collée à lui qu’il pouvait même sentir les battements de son cœur.
Il se retourna alors pour faire face au piano. Un petit sourire se dessina sur son visage. Cette situation lui rappelait étrangement une autre situation qu’il avait récemment vécue. Une situation qui lui laissa d’ailleurs un excellent souvenir.
Il ferma les yeux et se laissa guider par les mains douces et expertes de sa belle inconnue. Ils jouèrent ainsi plusieurs fois la mélodie qui avait d’ailleurs très largement gagné en qualité. Elle frôlait désormais la perfection. En tout cas, elle était conforme à ce qu’il voulait qu’elle exprime.
Cet instant était magique et il dura encore un petit moment avant de se dissiper aussi rapidement qu’il fut venu. Laissant les rayons de soleil et les bisous d’Héléna tirer notre jeune métis de son sommeil. Il avait finalement passé la nuit d’une seule traite.
Sauf que la mélodie était maintenant bien imprimée dans sa tête et il ne lui restait plus qu’à la transposer avec des notes sur une partition.
En tout cas, maintenant, c’était passé et il allait pouvoir être tranquille pour le reste de la journée. Il retourna dans sa chambre pour la passer avec la petite Héléna et travailler un peu sur sa musique. Lorsqu’il entra dans la chambre, la petite fille vint lui faire un gros câlin ce qui lui remonta le moral. Il en profita pour passer une bonne partie de la soirée à jouer avec elle. Au moins pendant ce temps là, ses doutes n’arrivaient pas à venir hanter son esprit. Vers le milieu de la soirée, elle finit par tomber de sommeil dans son lit et Eduardo la borda.
Il s’allongea ensuite dans le sien, mais le sommeil ne lui vint pas. Ses doutes avaient repris le contrôle de son crâne pour une petite séance de torture nocturne. Juste avant l’après-midi d’hier, il pensait avoir enfin mis de l’ordre dans sa caboche. Il avait même pris une décision. Une décision qui fut ébranlée par l’après-midi qu’il avait passé dans la boulangerie de Dame Panexi. Les doutes revinrent encore plus fort, tel un ras de marée qui submergea et balaya la maigre décision qu’il avait prise. Il était revenu à la case départ.
Il se tourna et se retourna dans son lit, regardant tantôt les murs, tantôt le plafond, mais rien n’y faisait. Ce soir-là, le sommeil n’avait vraiment pas envie de lui. Il pouffa de désespoir et ferma les yeux. Cela faisait déjà quelques jours qu’il avait une mélodie qui le trottait dans la tête. Une expression musicale de ce qu’il ressentait actuellement. Si pour le moment, il ne pouvait pas mettre de l’ordre dans sa tête, il pouvait au moins le coucher sur une partition.
La mélodie commença à défiler dans sa tête. Elle était douce et cristalline comme la caresse d’un ange. Une suite de notes qui se devait d’être jouée au piano pour qu’elle puisse réellement atteindre sa quintessence. C’était la première fois qu’il se lançait dans la composition d’un solo pour piano. L’harmonie était parfaite, elle le fit planer et le transporta dans une grande et magnifique prairie remplit de fleurs. Il était assis derrière un piano. Apparemment, il était seul, personne ne semblait être présent pour l’épier. Une légère brise souffla en emportant avec elle une farandole de pétales multicolore.
Il posa délicatement ses mains sur les touches du piano en fermant les yeux pour reprendre les notes qui lui trottaient dans la tête. Eduardo se débrouillait bien au piano, mais il n’était pas aussi à l’aise que lorsqu’il caressait les cordes de son luth. Néanmoins, la musique se laissait entendre. Elle était encore loin d’être parfaite. Les fausses notes émaillaient de temps en temps la mélodie et il n’était pas rare qu’il s’arrête pour la reprendre depuis le début.
La route était encore longue, très longue pour qu’il réussisse à terminer cette œuvre musicale. Il se concentra le temps de quelques battements de cil avant de poser les doigts sur les touches en fermant une nouvelle fois les yeux.
Il commença à jouer la musique, mais ses mains étaient encore très hésitantes. On voyait bien qu’il n’allait pas encore réussir à aller au bout de la chanson. Soudain ses mains se crispèrent et s’arrêtèrent nettes. Il ouvrit les yeux et tourna la tête pour regarder derrière lui.
Une fois de plus, elle était là avec sa douceur habituelle. Elle était assisse derrière lui en le regardant avec son magnifique sourire. Sa tête était juste au dessus de l’épaule d’Eduardo et ses deux mains vinrent délicatement se poser sur les siennes. Les yeux de la belle inconnue plongèrent dans ceux d’Eduardo. Elle lui fit un sourire angélique et lui désigna le piano d’un élégant et délicat signe de la tête. Elle était tellement collée à lui qu’il pouvait même sentir les battements de son cœur.
Il se retourna alors pour faire face au piano. Un petit sourire se dessina sur son visage. Cette situation lui rappelait étrangement une autre situation qu’il avait récemment vécue. Une situation qui lui laissa d’ailleurs un excellent souvenir.
Il ferma les yeux et se laissa guider par les mains douces et expertes de sa belle inconnue. Ils jouèrent ainsi plusieurs fois la mélodie qui avait d’ailleurs très largement gagné en qualité. Elle frôlait désormais la perfection. En tout cas, elle était conforme à ce qu’il voulait qu’elle exprime.
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