Une petite discussion
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Une petite discussion
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Dans la forteresse des nains, Syrio regardait partir ses amis avec un pincement au coeur. Il voulait les accompagner et abreuver "Ravage" avec le sang de ces démons. Le regard du jeune homme reflétait de l'inquiétude, parce que ses compagnons allaient affronter mille dangers et un brin de tristesse, car il sentait que sa vie était en train changer. Sa main droite se crispa sur la garde de sa rapière.
Deux mains douces et chaudes vinrent se poser sur sa main. Sarah était à côté de lui et elle voulait le réconforter. Ils se regardèrent pendant un court instant et Syrio se retourna pour faire face à l'équipage du "Fend la brume", aux fantômes et à Miralas.
- Moi aussi je m'inquiète pour eux mon chéri. Mais nous avons un rôle à jouer dans cette bataille. De plus, je te rappelle que c'est toi qui a eu cette idée.
Syrio regardait Sarah en ne prononçant aucun son. Il avait cependant toujours ce brin de tristesse dans son regard.
- Ah la la ... Je te connais bien mon chéri. Tu as fait ce que tu avais à faire ! Tu ne peux pas être à la fois au four et au moulin. Je vais te dire quelque-chose tant qu'on y est ... Tu es un bon escrimeur, aucun doute la-dessus, mais tu es surtout un orateur de génie. Tu sais comment encourager et motiver les gens ! Tu m'as bluffé devant l'équipage du "Fend la brume". Avec l'arrivée de Thoros, Miralas et Tarrik, ton rôle va changer, tu n'auras plus besoin d'être en première ligne. De plus, connaissant les prêtres d'Enki, Tarrik ne te laisseras jamais cette position mon chéri. Un rôle de soutient t'ira à merveille, tu pourras combattre en encourageant tes alliés.
La belle prêtresse faisait une véritable leçon à notre beau gosse national. Elle se rapprocha de Syrio et lui susurra à l'oreille.
- En plus, ça me rassure de savoir que tu t'exposeras moins dans les mêlées. A chaque fois que tu partais en mission, je souffrais le martyr en t'attendant à la maison.
Elle attrapa la main de Syrio et le guida vers le "Fend la brume". Miralas et l'équipage étaient déjà sur place.
Notre chevalier blanc reprit un peu de poile de la bête pendant son petit trajet jusqu'à l'aéronef du capitaine Tintinnabule. Une fois à l'intérieur, il se dirigea avec Sarah vers la cabine du capitaine. Il invita la jeune Miralas à les suivre. Syrio voulait profiter de ce petit temps de latence avant la bataille pour discuter un peu avec la jeune sang-mêlé.
Avec sa courtoisie habituelle, il fit s'asseoir Miralas à la table et lui servit un verre d'eau.
- Désolé de ne pas pouvoir vous offrir autre-chose que de l'eau, mais on a épuisé tous nos stocks pour faire le banquet d'hier soir. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Syrio vint s'asseoir à la table en face de Miralas après avoir servit Sarah.
- Bien, je pense qu'il sera plus simple si on se tutoie, après tout nous risquons de passer pas mal de temps ensemble.
Syrio avait un air calme, chaleureux et courtois pour mettre la jeune demie-orque à l'aise.
- Rassure-toi, on n'est pas là pour te faire passer un interrogatoire, j'aimerais juste que l'on puisse discuter un peu. Histoire que l'on fasse plus ample connaissance.
Le jeune homme regardait Miralas dans les yeux, il affichait un joli sourire et il essayait de la décontracter. Après tout, elle se retrouvait toute seule au milieu de gens qu'elle ne connaissait pas.
- Ton père m'a dit que tu étais une escrimeuse hors-pairs. Bon à voir ton équipement, je veux bien le croire. Après la bataille, je serais heureux de me mesurer à toi dans un petit duel amicale. Qu'en dis-tu ? Histoire de s'entraîner un peu.
Syrio se gratta la tête en rigolant.
Je suis sûr de me faire battre à plat de couture !
Après avoir eu la réponse pour sa petite proposition de duel. Syrio engagea la conversation sur un autre sujet neutre pour que la jeune sang-mêlé puisse se sentir à son aise.
En regardant le chat sauvage qui l'accompagnait.
- Tu as là un compagnon qui sort de l'ordinaire, quel est donc son petit nom ? Je ne savais pas que l'on pouvait se lier d'amitié avec des créatures aussi indépendantes et éprise de liberté. Je peux lui faire une caresse ?
Syrio attendait également la réponse de la jeune demie-orque avant de se risquer à perdre sa main.
Deux mains douces et chaudes vinrent se poser sur sa main. Sarah était à côté de lui et elle voulait le réconforter. Ils se regardèrent pendant un court instant et Syrio se retourna pour faire face à l'équipage du "Fend la brume", aux fantômes et à Miralas.
- Moi aussi je m'inquiète pour eux mon chéri. Mais nous avons un rôle à jouer dans cette bataille. De plus, je te rappelle que c'est toi qui a eu cette idée.
Syrio regardait Sarah en ne prononçant aucun son. Il avait cependant toujours ce brin de tristesse dans son regard.
- Ah la la ... Je te connais bien mon chéri. Tu as fait ce que tu avais à faire ! Tu ne peux pas être à la fois au four et au moulin. Je vais te dire quelque-chose tant qu'on y est ... Tu es un bon escrimeur, aucun doute la-dessus, mais tu es surtout un orateur de génie. Tu sais comment encourager et motiver les gens ! Tu m'as bluffé devant l'équipage du "Fend la brume". Avec l'arrivée de Thoros, Miralas et Tarrik, ton rôle va changer, tu n'auras plus besoin d'être en première ligne. De plus, connaissant les prêtres d'Enki, Tarrik ne te laisseras jamais cette position mon chéri. Un rôle de soutient t'ira à merveille, tu pourras combattre en encourageant tes alliés.
La belle prêtresse faisait une véritable leçon à notre beau gosse national. Elle se rapprocha de Syrio et lui susurra à l'oreille.
- En plus, ça me rassure de savoir que tu t'exposeras moins dans les mêlées. A chaque fois que tu partais en mission, je souffrais le martyr en t'attendant à la maison.
Elle attrapa la main de Syrio et le guida vers le "Fend la brume". Miralas et l'équipage étaient déjà sur place.
Notre chevalier blanc reprit un peu de poile de la bête pendant son petit trajet jusqu'à l'aéronef du capitaine Tintinnabule. Une fois à l'intérieur, il se dirigea avec Sarah vers la cabine du capitaine. Il invita la jeune Miralas à les suivre. Syrio voulait profiter de ce petit temps de latence avant la bataille pour discuter un peu avec la jeune sang-mêlé.
Avec sa courtoisie habituelle, il fit s'asseoir Miralas à la table et lui servit un verre d'eau.
- Désolé de ne pas pouvoir vous offrir autre-chose que de l'eau, mais on a épuisé tous nos stocks pour faire le banquet d'hier soir. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Syrio vint s'asseoir à la table en face de Miralas après avoir servit Sarah.
- Bien, je pense qu'il sera plus simple si on se tutoie, après tout nous risquons de passer pas mal de temps ensemble.
Syrio avait un air calme, chaleureux et courtois pour mettre la jeune demie-orque à l'aise.
- Rassure-toi, on n'est pas là pour te faire passer un interrogatoire, j'aimerais juste que l'on puisse discuter un peu. Histoire que l'on fasse plus ample connaissance.
Le jeune homme regardait Miralas dans les yeux, il affichait un joli sourire et il essayait de la décontracter. Après tout, elle se retrouvait toute seule au milieu de gens qu'elle ne connaissait pas.
- Ton père m'a dit que tu étais une escrimeuse hors-pairs. Bon à voir ton équipement, je veux bien le croire. Après la bataille, je serais heureux de me mesurer à toi dans un petit duel amicale. Qu'en dis-tu ? Histoire de s'entraîner un peu.
Syrio se gratta la tête en rigolant.
Je suis sûr de me faire battre à plat de couture !
Après avoir eu la réponse pour sa petite proposition de duel. Syrio engagea la conversation sur un autre sujet neutre pour que la jeune sang-mêlé puisse se sentir à son aise.
En regardant le chat sauvage qui l'accompagnait.
- Tu as là un compagnon qui sort de l'ordinaire, quel est donc son petit nom ? Je ne savais pas que l'on pouvait se lier d'amitié avec des créatures aussi indépendantes et éprise de liberté. Je peux lui faire une caresse ?
Syrio attendait également la réponse de la jeune demie-orque avant de se risquer à perdre sa main.
Re: Une petite discussion
Miralas se mit à rougir légèrement lorsque le beau jeune humain s’assit à sa table et lui parla. Elle n’avait jamais trop su comment se comporter face aux mâles humains surtout quand ceux-ci étaient si séduisants. Pour les orques, c’était différent. Il suffisait de prendre un air renfrogné et de leur lancer un regard noir. La plupart restait ainsi sur leurs gardes et se montrait courtois autant qu’un orque puisse l’être. Et si cela ne suffisait pas, elle faisait une légère allusion à son père et ils se calmaient aussitôt.
Du fait de son ascendance humaine, les orques croyaient qu’elle était plus faible et moins belliqueuse que les femelles orques au sang pur. Ils voyaient en elle une proie facile. Beaucoup l’ont amèrement regretté.
Mais pour les humains, c’était différent. Ils étaient différents. Séduisants, beaux parleurs, ils savaient la faire rire et elle ne savait jamais comment réagir face à eux.
C’était le cas en ce moment, même si elle savait que celui-ci n’essayait aucunement de la séduire mais il l’intimidait. Elle ne savait comment réagir autrement qu’en rougissant. Si son père avait été là, c’est lui qui aurait parlé et elle serait restée en retrait. Mais là, elle allait devoir se débrouiller toute seule.
« heu..je suis pas une grande guerrière, je me débrouille. C’est tout. Le seigneur Olvar m’a vue combattre trois skriggs à la fois mais Sorsh m’a bien aidée aussi. Je ne suis pas aussi forte que mon père. Ni vous, je pense. Les gens disent que vous êtes de grands héros, venus de loin et que vous combattez pour notre Déesse-Mère… »
Miralas était confuse, les mots se bousculaient dans sa bouche et elle n’arrivait pas à garder son calme. De plus, le sang ne semblait pas vouloir quitter son visage bien au contraire.
Sentant l’embarras de son amie, Sorsh vint se frottait à elle ce qui fit sourire la demi-orque.
« Sorsh est un chat sauvage. Je ne l’ai pas choisi, c’est lui qui m’a choisie. Il m’a sauvée la vie. Il s’est interposé entre moi et une tisseuse, une horrible araignée géante. Depuis, on est amis. Mais vous pouvez le caresser, il ne vous fera pas de mal. Il n’attaque que les gens qui veulent me faire du mal. Et son instinct le trompe rarement.»
Un peu plus à son aise, Miralas laissa son ami s’approcher du jeune humain…
Du fait de son ascendance humaine, les orques croyaient qu’elle était plus faible et moins belliqueuse que les femelles orques au sang pur. Ils voyaient en elle une proie facile. Beaucoup l’ont amèrement regretté.
Mais pour les humains, c’était différent. Ils étaient différents. Séduisants, beaux parleurs, ils savaient la faire rire et elle ne savait jamais comment réagir face à eux.
C’était le cas en ce moment, même si elle savait que celui-ci n’essayait aucunement de la séduire mais il l’intimidait. Elle ne savait comment réagir autrement qu’en rougissant. Si son père avait été là, c’est lui qui aurait parlé et elle serait restée en retrait. Mais là, elle allait devoir se débrouiller toute seule.
« heu..je suis pas une grande guerrière, je me débrouille. C’est tout. Le seigneur Olvar m’a vue combattre trois skriggs à la fois mais Sorsh m’a bien aidée aussi. Je ne suis pas aussi forte que mon père. Ni vous, je pense. Les gens disent que vous êtes de grands héros, venus de loin et que vous combattez pour notre Déesse-Mère… »
Miralas était confuse, les mots se bousculaient dans sa bouche et elle n’arrivait pas à garder son calme. De plus, le sang ne semblait pas vouloir quitter son visage bien au contraire.
Sentant l’embarras de son amie, Sorsh vint se frottait à elle ce qui fit sourire la demi-orque.
« Sorsh est un chat sauvage. Je ne l’ai pas choisi, c’est lui qui m’a choisie. Il m’a sauvée la vie. Il s’est interposé entre moi et une tisseuse, une horrible araignée géante. Depuis, on est amis. Mais vous pouvez le caresser, il ne vous fera pas de mal. Il n’attaque que les gens qui veulent me faire du mal. Et son instinct le trompe rarement.»
Un peu plus à son aise, Miralas laissa son ami s’approcher du jeune humain…
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Une petite discussion
Sarah se contenta d'observer la situation pendant la première partie de la discussion. Elle laissa Syrio mener la discussion. La main de la jeune femme vint se poser délicatement sur la cuisse de son fiancé. Simple mesure de prévention, un marquage de territoire en quelque sorte. C'est chasse gardé comme on dit dans le milieu. Syrio est à elle et elle ne compte pas le partager. Ceci étant dit, elle resta parfaitement calme devant Miralas. Elle voyait que la jeune demie-orque n'était pas à son aise et que son chéri faisait tout pour la destresser. C'est avec son plus doux sourire qu'elle écoutait Miralas parler.
Syrio écoutait les paroles de la jeune femme en lui faisant un sourire. Le jeune homme descendit de sa chaise pour venir caresser Sorsh. C'est comme s'il était revenu en enfance. Son père n'a jamais voulu lui acheter un animal de compagnie. "Pourquoi faire ? Il faut lui donner à manger et ça coûte cher ! Un animal de compagnie ?! Ridicule !" Il caressait le chat sauvage en essayant de repérer ses points faibles. Ce ne fut pas très long à trouver, il y en avait un derrière chaque oreille et l'autre sous le museau. Il continua de le caresser délicatement sous le regard attentif de la jeune sang-mêlée. Sorsh avait l'air d'aimer le traitement du jeune homme. Si bien qu'en guise de remerciement il lui fit une grosse lèchouille baveuse sur le visage. Celui-ci se retrouva avec un peu de bave sur le visage.
Sarah ne pu s'empêcher de prononcer la phrase suivante.
- Je vais finir par être jalouse de Sorsh moi !
Elle éclata de rire devant la scène. Syrio de son côté rigola aussi en s'enlevant la bave avec un mouchoir. En tout cas, il fut très surpris de la réaction du compagnon de Miralas.
Elle se retourna ensuite vers la jeune demie-orque.
- Je suis très contente de recevoir votre aide dans cette mission très périlleuse. Je vous en remercie de tout mon coeur. J'aimerais aussi savoir comment ça s'est passé entre votre père et Morloch ? Je suppose que ça n'a pas dû être facile pour toi et ton père de quitter votre foyer ? Si c'est trop douloureux, je comprendrais que tu ne veuilles rien nous dire. Et comment avez-vous fait connaissance avec cet impressionnant prêtre d'Enki ? Il a l'air d'être impatient d'en découdre avec nos ennemis.
En continuant à caresser Sorsh, Syrio se tourna vers Miralas. Il posa son doux regard couleur émeraude sur elle et lui fit un sourire très doux pour la rassurer.
- Cela n'a pas dû être facile de quitter votre foyer à cause de Morloch et de sa vague de violence. Nous aussi, nous avons vu dû quitter notre ville natal qui a été réduite en cendre par deux démons. Ca m'arrache le coeur, rien que d'y penser. Si tu ne veux pas nous en parler ce n'est pas un soucis.
Syrio marqua une petite pose pour écouter la réponse de Miralas et il en profita également pour se rasseoir à la table. Après la réponse de la jeune sang-mêlée, il lui posa dans la fouler une nouvelle question. Le jeune homme sentait son mal-être et voulait être prévenant avec elle. Il trouvait Miralas très sympathique et une amitié avec elle pouvait être une excellente chose pour le partage des connaissances. Il pouvait lui apprendre plein de choses sur la civilisation humaine et elle sur la civilisation orque.
- J'espère au moins, que tu voudras nous parler du peuple orque. Je n'ai jamais eu l'occasion de me rendre sur vos terres et j'aimerais beaucoup connaître votre culture. Enfin, si tu es disposé à me faire cet honneur ? En contre partie, nous pourrions te parler de Davos et de nos coutumes.
Le chevalier blanc attendait la réponse de la jeune femme en la regardant dans les yeux avec un charmant petit sourire.
Syrio écoutait les paroles de la jeune femme en lui faisant un sourire. Le jeune homme descendit de sa chaise pour venir caresser Sorsh. C'est comme s'il était revenu en enfance. Son père n'a jamais voulu lui acheter un animal de compagnie. "Pourquoi faire ? Il faut lui donner à manger et ça coûte cher ! Un animal de compagnie ?! Ridicule !" Il caressait le chat sauvage en essayant de repérer ses points faibles. Ce ne fut pas très long à trouver, il y en avait un derrière chaque oreille et l'autre sous le museau. Il continua de le caresser délicatement sous le regard attentif de la jeune sang-mêlée. Sorsh avait l'air d'aimer le traitement du jeune homme. Si bien qu'en guise de remerciement il lui fit une grosse lèchouille baveuse sur le visage. Celui-ci se retrouva avec un peu de bave sur le visage.
Sarah ne pu s'empêcher de prononcer la phrase suivante.
- Je vais finir par être jalouse de Sorsh moi !
Elle éclata de rire devant la scène. Syrio de son côté rigola aussi en s'enlevant la bave avec un mouchoir. En tout cas, il fut très surpris de la réaction du compagnon de Miralas.
Elle se retourna ensuite vers la jeune demie-orque.
- Je suis très contente de recevoir votre aide dans cette mission très périlleuse. Je vous en remercie de tout mon coeur. J'aimerais aussi savoir comment ça s'est passé entre votre père et Morloch ? Je suppose que ça n'a pas dû être facile pour toi et ton père de quitter votre foyer ? Si c'est trop douloureux, je comprendrais que tu ne veuilles rien nous dire. Et comment avez-vous fait connaissance avec cet impressionnant prêtre d'Enki ? Il a l'air d'être impatient d'en découdre avec nos ennemis.
En continuant à caresser Sorsh, Syrio se tourna vers Miralas. Il posa son doux regard couleur émeraude sur elle et lui fit un sourire très doux pour la rassurer.
- Cela n'a pas dû être facile de quitter votre foyer à cause de Morloch et de sa vague de violence. Nous aussi, nous avons vu dû quitter notre ville natal qui a été réduite en cendre par deux démons. Ca m'arrache le coeur, rien que d'y penser. Si tu ne veux pas nous en parler ce n'est pas un soucis.
Syrio marqua une petite pose pour écouter la réponse de Miralas et il en profita également pour se rasseoir à la table. Après la réponse de la jeune sang-mêlée, il lui posa dans la fouler une nouvelle question. Le jeune homme sentait son mal-être et voulait être prévenant avec elle. Il trouvait Miralas très sympathique et une amitié avec elle pouvait être une excellente chose pour le partage des connaissances. Il pouvait lui apprendre plein de choses sur la civilisation humaine et elle sur la civilisation orque.
- J'espère au moins, que tu voudras nous parler du peuple orque. Je n'ai jamais eu l'occasion de me rendre sur vos terres et j'aimerais beaucoup connaître votre culture. Enfin, si tu es disposé à me faire cet honneur ? En contre partie, nous pourrions te parler de Davos et de nos coutumes.
Le chevalier blanc attendait la réponse de la jeune femme en la regardant dans les yeux avec un charmant petit sourire.
Re: Une petite discussion
Miralas regarda la jeune humaine qui vint s’assoir à leur table. Elle était subjugué par sa beauté mais pas seulement cela, il y avait un quelque chose en plus qui faisait qu’on ne pouvait rester indifférent quand on se trouvait en sa présence. Elle comprenait maintenant aussi pourquoi ils formaient un couple. Ils semblaient rayonner tous les deux d’une même aura. Son père ne s’était pas trompé, c’était eux l’objet de leur quête.
Perdue dans ses pensées, Miralas comprit qu’on lui posait une question.
« Mon père ne vivait pas au sein de la horde de l’ours. Son amour pour ma mère, une humaine, l’obligeait à vivre hors de la horde. Non pas que les orques ne l’auraient pas acceptée mais notre société est trop différente et trop brutale pour une humaine. Ce qui fait que nous avons vécu en dehors du peuple orque mais aussi en marge de la société des hommes. Les relations entre orques et humains n’étant pas très bien vues. Donc nous avons longtemps vécu en nomades, voyageant entre nos différentes familles. Connaissant un peu les deux cultures. »
« Mon Oncle, le frère de mon père, était le chef de la horde de l’ours. Et lorsque Morloch a pris le pouvoir, mon oncle a refusé de soumettre. Le Destructeur l’a tué. Dès qu’on l’a su, mon père est revenu pour venger son frère mais les chamans l’ont arrêté avant et l’ont envoyé en quête de la réincarnation de notre Déesse Mère à Tous. C’est ainsi que l’on s’est retrouvé là. »
« Pour Tarrik, mon père l’a sorti d’un guêpier dans lequel il s’était encore fourré. On se trouvait à Noirmur. On cherchait un endroit où dormir et quand vous êtes un orque, c’est pas toujours évident. On avait fini pas trouvé une auberge, le Crâne d’Elfe, je crois. En rentrant, on s’est retrouvé au milieu d’une bagarre. Tarrik avait décidé de défier à mains nues une bonne vingtaine de gros bras à lui tout seul. Et il s’en sortait pas trop mal. Mais certains avaient décidé de ne plus jouer dans les règles et avaient dégainé des armes et comptaient régler son compte à Tarrik en traître. C’est là que mon père est intervenu, en désarmant les types et en les envoyant dans le décor. Puis, Tarrik a fait fuir ceux qui restaient. »
« Bien sûr, Tarrik a bien ronchonné un moment, prétextant qu’il n’avait pas besoin d’aide et qu’il s’en serait sorti très bien tout seul. C’était une façon pour lui de nous dire merci. On a sympathisé ensuite et quand on lui exposé notre quête, il a décidé de venir avec nous. Et des fois, je crois que mon père le regrette. Le voyage a été très dur avec lui et très long. J’ai jamais été aussi contente de voir un nain lorsqu’on a rencontré Olvar et ses troupes.
Tarrik est fou. Il veut se mesurer à tout ce qui bouge. On avait plus besoin de chasser. Il ramenait toujours une bestiole qu’il avait tuée alors qu’il faisait une petite course matinale dans les bois. Mon père a développé des trésors de diplomatie pour lui faire comprendre qu’on ne traverserait pas le territoire des elfes. Tarrik rêvait de se mesurer à leurs danseurs de guerre. Quand il a comprit que c’était non, il a boudé pendant plusieurs jours. Un vrai gosse capricieux! »
Miralas se mit à rire.
« Mais ça reste, un très bon compagnon de route et un grand guerrier. Un peu chahuteur sur les bords. Vous aurez le temps de le connaître. »
« Les orques vivent en hordes. Chaque horde porte le nom d’un animal, sanglier, ours, serpent, dragon, loup, etc. il n’existe pas de mariage chez eux. Même si beaucoup d’orques forment des couples. Mais la plupart du temps les unions sont libres, suivant l’envie du moment. Les enfants qui naissent appartiennent à la horde et c’est tout le monde qui est responsable d’eux, même si encore un fois, ils peuvent connaître leurs parents. Ce sont habituellement les femmes qui les éduquent et croyez-moi, elles ne sont pas tendres. C’est d’ailleurs pour cela que les orques mâles évitent de se confronter avec les femelles. Car ils se souviennent d’elles quand ils étaient petits. Elles peuvent être de vraies furies.
Quelques années plus tard, les jeunes orques apprennent le maniement des armes, l’artisanat et pour certains la voie de la magie. Filles et garçons, indistinctement. Même si les femelles sont plus protégées pour la survie de la horde. Ils essayent le plus souvent de les orienter vers des professions moins guerrières. »
« Chaque horde est dirigée par un chef qui gagne sa place en passant des épreuves. Il est rare qu’il y ait plusieurs candidats. Les chamans s’arrange toujours pour n’en sélectionner qu’un. Le chef est secondé par un ou des chamans qui sont les gardiens des traditions mais aussi la source de la magie des hordes. Puis, il y a le conseil des femmes. Il est en charge de la logistique de la horde. Elles organisent tout. Elles ont beaucoup de pouvoir et sans elles, la horde ne pourrait pas survivre. Un bon chef devra toujours bien écouter ses conseillers mais surtout le conseil des femmes. Car sinon, elles pourraient lui faire vivre un enfer.»
Miralas rit de plus belle. Puis, elle redevint sérieuse.
« Morloch a pris le pouvoir grâce à une obscure prophétie. Il a passé les Antiques Epreuves et a ramené plusieurs objets sacrés. Dont les armes et l’armure qu’il porte en combat. Des chamans dissidents par rapport aux traditionnalistes l’ont soutenu et beaucoup de jeunes orques mécontents se sont ralliés à lui. Au départ, nous pensions qu’il allait former une nouvelle horde mais rien de tel. Il a commencé à exiger l’allégeance des chefs des hordes les plus faibles et ainsi grossir son armée. Beaucoup se sont ralliés à lui par peur ou pour survivre. Mais les chamans traditionnalistes se sont opposés à lui et un bain de sang en a résulté. Et ils ont perdu. Face aux pouvoirs de Morloch les dernières hordes se sont soumises à son pouvoir. Seule celle de l’ours est restée à l’écart. Mais Morloch n’a pu l’ignorer longtemps car c’est l’une des plus puissantes et son renom et prestige est légendaire. De grands héros orques sont nés au sein de la horde de l’ours. Il est donc venu seul et a défié mon oncle et l’a vaincu. Après il leur a laissés le choix : soit ils se soumettaient à son pouvoir, soit il les massacrait jusqu’au dernier et iraient jusqu’à bannir le nom de la horde de l’ours.
Maintenant, Morloch remonte vers le nord, à la tête d’une centaine de milliers d’orques et massacrant tout sur son passage.»
Perdue dans ses pensées, Miralas comprit qu’on lui posait une question.
« Mon père ne vivait pas au sein de la horde de l’ours. Son amour pour ma mère, une humaine, l’obligeait à vivre hors de la horde. Non pas que les orques ne l’auraient pas acceptée mais notre société est trop différente et trop brutale pour une humaine. Ce qui fait que nous avons vécu en dehors du peuple orque mais aussi en marge de la société des hommes. Les relations entre orques et humains n’étant pas très bien vues. Donc nous avons longtemps vécu en nomades, voyageant entre nos différentes familles. Connaissant un peu les deux cultures. »
« Mon Oncle, le frère de mon père, était le chef de la horde de l’ours. Et lorsque Morloch a pris le pouvoir, mon oncle a refusé de soumettre. Le Destructeur l’a tué. Dès qu’on l’a su, mon père est revenu pour venger son frère mais les chamans l’ont arrêté avant et l’ont envoyé en quête de la réincarnation de notre Déesse Mère à Tous. C’est ainsi que l’on s’est retrouvé là. »
« Pour Tarrik, mon père l’a sorti d’un guêpier dans lequel il s’était encore fourré. On se trouvait à Noirmur. On cherchait un endroit où dormir et quand vous êtes un orque, c’est pas toujours évident. On avait fini pas trouvé une auberge, le Crâne d’Elfe, je crois. En rentrant, on s’est retrouvé au milieu d’une bagarre. Tarrik avait décidé de défier à mains nues une bonne vingtaine de gros bras à lui tout seul. Et il s’en sortait pas trop mal. Mais certains avaient décidé de ne plus jouer dans les règles et avaient dégainé des armes et comptaient régler son compte à Tarrik en traître. C’est là que mon père est intervenu, en désarmant les types et en les envoyant dans le décor. Puis, Tarrik a fait fuir ceux qui restaient. »
« Bien sûr, Tarrik a bien ronchonné un moment, prétextant qu’il n’avait pas besoin d’aide et qu’il s’en serait sorti très bien tout seul. C’était une façon pour lui de nous dire merci. On a sympathisé ensuite et quand on lui exposé notre quête, il a décidé de venir avec nous. Et des fois, je crois que mon père le regrette. Le voyage a été très dur avec lui et très long. J’ai jamais été aussi contente de voir un nain lorsqu’on a rencontré Olvar et ses troupes.
Tarrik est fou. Il veut se mesurer à tout ce qui bouge. On avait plus besoin de chasser. Il ramenait toujours une bestiole qu’il avait tuée alors qu’il faisait une petite course matinale dans les bois. Mon père a développé des trésors de diplomatie pour lui faire comprendre qu’on ne traverserait pas le territoire des elfes. Tarrik rêvait de se mesurer à leurs danseurs de guerre. Quand il a comprit que c’était non, il a boudé pendant plusieurs jours. Un vrai gosse capricieux! »
Miralas se mit à rire.
« Mais ça reste, un très bon compagnon de route et un grand guerrier. Un peu chahuteur sur les bords. Vous aurez le temps de le connaître. »
« Les orques vivent en hordes. Chaque horde porte le nom d’un animal, sanglier, ours, serpent, dragon, loup, etc. il n’existe pas de mariage chez eux. Même si beaucoup d’orques forment des couples. Mais la plupart du temps les unions sont libres, suivant l’envie du moment. Les enfants qui naissent appartiennent à la horde et c’est tout le monde qui est responsable d’eux, même si encore un fois, ils peuvent connaître leurs parents. Ce sont habituellement les femmes qui les éduquent et croyez-moi, elles ne sont pas tendres. C’est d’ailleurs pour cela que les orques mâles évitent de se confronter avec les femelles. Car ils se souviennent d’elles quand ils étaient petits. Elles peuvent être de vraies furies.
Quelques années plus tard, les jeunes orques apprennent le maniement des armes, l’artisanat et pour certains la voie de la magie. Filles et garçons, indistinctement. Même si les femelles sont plus protégées pour la survie de la horde. Ils essayent le plus souvent de les orienter vers des professions moins guerrières. »
« Chaque horde est dirigée par un chef qui gagne sa place en passant des épreuves. Il est rare qu’il y ait plusieurs candidats. Les chamans s’arrange toujours pour n’en sélectionner qu’un. Le chef est secondé par un ou des chamans qui sont les gardiens des traditions mais aussi la source de la magie des hordes. Puis, il y a le conseil des femmes. Il est en charge de la logistique de la horde. Elles organisent tout. Elles ont beaucoup de pouvoir et sans elles, la horde ne pourrait pas survivre. Un bon chef devra toujours bien écouter ses conseillers mais surtout le conseil des femmes. Car sinon, elles pourraient lui faire vivre un enfer.»
Miralas rit de plus belle. Puis, elle redevint sérieuse.
« Morloch a pris le pouvoir grâce à une obscure prophétie. Il a passé les Antiques Epreuves et a ramené plusieurs objets sacrés. Dont les armes et l’armure qu’il porte en combat. Des chamans dissidents par rapport aux traditionnalistes l’ont soutenu et beaucoup de jeunes orques mécontents se sont ralliés à lui. Au départ, nous pensions qu’il allait former une nouvelle horde mais rien de tel. Il a commencé à exiger l’allégeance des chefs des hordes les plus faibles et ainsi grossir son armée. Beaucoup se sont ralliés à lui par peur ou pour survivre. Mais les chamans traditionnalistes se sont opposés à lui et un bain de sang en a résulté. Et ils ont perdu. Face aux pouvoirs de Morloch les dernières hordes se sont soumises à son pouvoir. Seule celle de l’ours est restée à l’écart. Mais Morloch n’a pu l’ignorer longtemps car c’est l’une des plus puissantes et son renom et prestige est légendaire. De grands héros orques sont nés au sein de la horde de l’ours. Il est donc venu seul et a défié mon oncle et l’a vaincu. Après il leur a laissés le choix : soit ils se soumettaient à son pouvoir, soit il les massacrait jusqu’au dernier et iraient jusqu’à bannir le nom de la horde de l’ours.
Maintenant, Morloch remonte vers le nord, à la tête d’une centaine de milliers d’orques et massacrant tout sur son passage.»
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Une petite discussion
Sarah et Syrio écoutèrent les paroles de Miralas avec beaucoup d'attention. Ils rirent lorsque la jeune demie-orque parla des mésaventures de Tarrik. Ils se dirent en même temps que ce bonhomme avait vraiment l'air de mériter ses sobriquets.
En regardant Miralas avec un léger sourire, il lui répondit avec un ton très doux.
- Je suis content d'avoir entendu le récit de vos aventures. Nous avions déjà entendu parler de Morloch, mais nous n'avions jamais eu la version de quelqu'un qui a vu ce qu'il est capable de faire.
Syrio marqua une petite pause et regarda tour à tour ses deux interlocutrices en faisant un petit clin d'oeil à sa bien aimée.
- Mais ne parlons plus pour ce soir de ce maudit Morloch. Je discuterais avec ton père et on verra ce que l'on pourra faire pour lui péter la tronche. En tout cas, il ne fait pas l'unanimité dans ses rangs et ça peut être un atout de taille pour nous. Surtout si ton père possède de véritable trésors en diplomatie.
Il rigola en ressortant la petite expression de Miralas.
- Pour le moment, discutons de choses un peu moins tristes. Tu m'as parlé de la société orque, alors laisse-moi te parler un peu de la notre. Alors, d'après ce que tu nous as dit, tu la connais déjà un peu, je vais donc essayer de faire quelque-chose d'originale.
Syrio se leva de sa chaise pour faire son petit show. Il avait besoin de se changer les idées surtout après ce qu'il venait d'entendre sur Morloch. De plus, s'il pouvait faire rire sa douce fiancée et Miralas avant le début de la grande bataille ça ne pourrait leur faire que du bien.
- Bien, avec ce que j'ai entendu sur la société orque, je peux te dire que nos sociétés ne sont pas si différentes que ça. Bon un petit peu quand même, mais tu serais étonnée de savoir à quel point les humains sont différents, on n'obéit pas à une structure aussi rigide que votre société. Chez nous, il y en a pour tous les goûts. Je vais essayer de te donner un exemple simple.
Il prit la pause du penseur comique. Comment vous la décrire, il regardait en l'air avec son index posé sur sa bouche et son pouce sur son menton. Vous voyez le truc ?
- En fait, dans le Royaume, théoriquement, nous ne pouvons épouser qu'une seule femme. Alors que, dans d'autres endroits, les humains peuvent épouser plusieurs femmes.
Sarah regardait Syrio avec un regard noir.
- Dis moi, mon chéri, je n'aime pas trop ton exemple là, c'est normal ?
Le jeune homme déglutit et regarda sa fiancée avec un regard très doux.
- Bon, pour ma part, je fais partie de la catégorie des hommes qui demandent une seule femme en mariage. Et chose encore plus rare qui lui sont fidèles !
- Y a intérêt, sinon tu sais ce qu'il t'attend
Sarah lui montra ses deux poings avec un geste de défis. Puis, elle se mit à rire.
- Bien, ma petite Sarah vient d'illustrer le deuxième point sur lequel nos deux sociétés se ressemblent. Comme tu peux le voir ... Les femmes humaines peuvent aussi se faire craindre et respecter des hommes ... Elles peuvent également avoir un grand pouvoir dans notre société.
- Voyez-vous ça, encore un peu et elle va croire que tu es un homme battu ! Namého ! Quoi que c'est pas faux en même temps ...
Syrio pour taquiner Sarah se mit à faire des katas. Inutile de vous dire qu'il n'a pas du tout la grâce de la belle prêtresse.
- J'avoue, c'est une experte en arts martiaux et une redoutable guerrière au corps à corps ... Pour un peu, je l'appellerais presque la colère de Cérès !
- Je vois qu'il va falloir que je te redonne des cours mon chéri, car tu es ridicule là.
- Rooooh ...
Après avoir levé les bras au ciel, il se rapprocha de Sarah.
- Et pour finir parlons des deux points les plus importants.
Il s'arrêta et regarda Miralas droit dans les yeux.
- La liberté, je suis sûr que les orques l'aiment au moins autant que les humains et que les autres peuples.
Il marqua une courte pause.
- Et le dernier c'est l'amour ... Si j'ai bien compris, ton père est tombé fou amoureux d'une femme humaine et il a renoncé à tout pour vivre son amour amour avec elle.
Le jeune homme plongea ensuite son regard dans celui de Sarah. Comme à chaque fois, il avait l'impression d'être transporté au paradis. Il s'agenouilla devant elle. Sarah en fut même un peu surprise, alors que jusqu'à maintenant elle entrait dans le jeu de Syrio.
- Et bien moi c'est pareil, je suis fou amoureux de Sarah et je renoncerais volontiers à tout, sans aucune hésitation, pour vivre mon amour avec elle.
Syrio ... Mon amour ...
Sarah regardait Syrio avec un regard qui se passe de commentaire. Elle est tout simplement folle de lui et n'imagine même plus la vie sans son beau chevalier blanc.
Syrio se releva et se tourna vers Miralas avec un regard calme et doux.
- Nos peuples ont beaucoup de choses en commun. J'espère qu'un jour ils seront capables de vivre en harmonie et que plus personne ne soit obligés de vivre en marge de la société à cause de son métissage. Je ne vois pas en toi une demie-orque, mais une personne fort charmante et sympathique.
- Notre monde est en constante évolution et il est grand temps que certaines mentalités changent également. Je ne vois pas pourquoi une union entre une humaine et un orque puisse être si "mal vues" ? S'ils sont heureux c'est le principal, en tout cas, c'est ma vision des choses.
Sarah écoutait les paroles de son fiancé avec une très grande attention. Il ne cessait de la surprendre jour après jour. Elle en venait même à se demander comment il avait fait pour devenir un ... Rahhh le mot elle avait du mal avec ce mot ... Un gigolo ...
- Je partage le point de vue de mon fiancé. Ce serait une chose si merveilleuse de pouvoir vivre libre et en paix. Sinon, une question me vient subitement en tête.
Sarah regarda Miralas avec un air un peu gênée.
- Je risque de passer pour une petite curieuse ... Tu as le droit de ne pas me répondre.
Elle lui sourit.
Est-ce que la vie d'aventurière et de guerrière te plait ? Ton père n'a-t-il pas peur que tu te blesses ou pire ? Je te dis ça parce que je devenais folle d'inquiétude lorsque Syrio partait en mission. Je priais Cérès à longueur de journée pour qu'il me revienne sain et sauf à la maison.
Syrio vint se rasseoir à côté de Sarah, il espérait avoir réussi à toucher la jeune demie-orque avec ses déclarations. Bon au moins s'il pouvait la destresser ça serait déjà bien pour qu'elle puisse se sentir à l'aise avec lui et Sarah.
En regardant Miralas avec un léger sourire, il lui répondit avec un ton très doux.
- Je suis content d'avoir entendu le récit de vos aventures. Nous avions déjà entendu parler de Morloch, mais nous n'avions jamais eu la version de quelqu'un qui a vu ce qu'il est capable de faire.
Syrio marqua une petite pause et regarda tour à tour ses deux interlocutrices en faisant un petit clin d'oeil à sa bien aimée.
- Mais ne parlons plus pour ce soir de ce maudit Morloch. Je discuterais avec ton père et on verra ce que l'on pourra faire pour lui péter la tronche. En tout cas, il ne fait pas l'unanimité dans ses rangs et ça peut être un atout de taille pour nous. Surtout si ton père possède de véritable trésors en diplomatie.
Il rigola en ressortant la petite expression de Miralas.
- Pour le moment, discutons de choses un peu moins tristes. Tu m'as parlé de la société orque, alors laisse-moi te parler un peu de la notre. Alors, d'après ce que tu nous as dit, tu la connais déjà un peu, je vais donc essayer de faire quelque-chose d'originale.
Syrio se leva de sa chaise pour faire son petit show. Il avait besoin de se changer les idées surtout après ce qu'il venait d'entendre sur Morloch. De plus, s'il pouvait faire rire sa douce fiancée et Miralas avant le début de la grande bataille ça ne pourrait leur faire que du bien.
- Bien, avec ce que j'ai entendu sur la société orque, je peux te dire que nos sociétés ne sont pas si différentes que ça. Bon un petit peu quand même, mais tu serais étonnée de savoir à quel point les humains sont différents, on n'obéit pas à une structure aussi rigide que votre société. Chez nous, il y en a pour tous les goûts. Je vais essayer de te donner un exemple simple.
Il prit la pause du penseur comique. Comment vous la décrire, il regardait en l'air avec son index posé sur sa bouche et son pouce sur son menton. Vous voyez le truc ?
- En fait, dans le Royaume, théoriquement, nous ne pouvons épouser qu'une seule femme. Alors que, dans d'autres endroits, les humains peuvent épouser plusieurs femmes.
Sarah regardait Syrio avec un regard noir.
- Dis moi, mon chéri, je n'aime pas trop ton exemple là, c'est normal ?
Le jeune homme déglutit et regarda sa fiancée avec un regard très doux.
- Bon, pour ma part, je fais partie de la catégorie des hommes qui demandent une seule femme en mariage. Et chose encore plus rare qui lui sont fidèles !
- Y a intérêt, sinon tu sais ce qu'il t'attend
Sarah lui montra ses deux poings avec un geste de défis. Puis, elle se mit à rire.
- Bien, ma petite Sarah vient d'illustrer le deuxième point sur lequel nos deux sociétés se ressemblent. Comme tu peux le voir ... Les femmes humaines peuvent aussi se faire craindre et respecter des hommes ... Elles peuvent également avoir un grand pouvoir dans notre société.
- Voyez-vous ça, encore un peu et elle va croire que tu es un homme battu ! Namého ! Quoi que c'est pas faux en même temps ...
Syrio pour taquiner Sarah se mit à faire des katas. Inutile de vous dire qu'il n'a pas du tout la grâce de la belle prêtresse.
- J'avoue, c'est une experte en arts martiaux et une redoutable guerrière au corps à corps ... Pour un peu, je l'appellerais presque la colère de Cérès !
- Je vois qu'il va falloir que je te redonne des cours mon chéri, car tu es ridicule là.
- Rooooh ...
Après avoir levé les bras au ciel, il se rapprocha de Sarah.
- Et pour finir parlons des deux points les plus importants.
Il s'arrêta et regarda Miralas droit dans les yeux.
- La liberté, je suis sûr que les orques l'aiment au moins autant que les humains et que les autres peuples.
Il marqua une courte pause.
- Et le dernier c'est l'amour ... Si j'ai bien compris, ton père est tombé fou amoureux d'une femme humaine et il a renoncé à tout pour vivre son amour amour avec elle.
Le jeune homme plongea ensuite son regard dans celui de Sarah. Comme à chaque fois, il avait l'impression d'être transporté au paradis. Il s'agenouilla devant elle. Sarah en fut même un peu surprise, alors que jusqu'à maintenant elle entrait dans le jeu de Syrio.
- Et bien moi c'est pareil, je suis fou amoureux de Sarah et je renoncerais volontiers à tout, sans aucune hésitation, pour vivre mon amour avec elle.
Syrio ... Mon amour ...
Sarah regardait Syrio avec un regard qui se passe de commentaire. Elle est tout simplement folle de lui et n'imagine même plus la vie sans son beau chevalier blanc.
Syrio se releva et se tourna vers Miralas avec un regard calme et doux.
- Nos peuples ont beaucoup de choses en commun. J'espère qu'un jour ils seront capables de vivre en harmonie et que plus personne ne soit obligés de vivre en marge de la société à cause de son métissage. Je ne vois pas en toi une demie-orque, mais une personne fort charmante et sympathique.
- Notre monde est en constante évolution et il est grand temps que certaines mentalités changent également. Je ne vois pas pourquoi une union entre une humaine et un orque puisse être si "mal vues" ? S'ils sont heureux c'est le principal, en tout cas, c'est ma vision des choses.
Sarah écoutait les paroles de son fiancé avec une très grande attention. Il ne cessait de la surprendre jour après jour. Elle en venait même à se demander comment il avait fait pour devenir un ... Rahhh le mot elle avait du mal avec ce mot ... Un gigolo ...
- Je partage le point de vue de mon fiancé. Ce serait une chose si merveilleuse de pouvoir vivre libre et en paix. Sinon, une question me vient subitement en tête.
Sarah regarda Miralas avec un air un peu gênée.
- Je risque de passer pour une petite curieuse ... Tu as le droit de ne pas me répondre.
Elle lui sourit.
Est-ce que la vie d'aventurière et de guerrière te plait ? Ton père n'a-t-il pas peur que tu te blesses ou pire ? Je te dis ça parce que je devenais folle d'inquiétude lorsque Syrio partait en mission. Je priais Cérès à longueur de journée pour qu'il me revienne sain et sauf à la maison.
Syrio vint se rasseoir à côté de Sarah, il espérait avoir réussi à toucher la jeune demie-orque avec ses déclarations. Bon au moins s'il pouvait la destresser ça serait déjà bien pour qu'elle puisse se sentir à l'aise avec lui et Sarah.
Re: Une petite discussion
A la question de Sarah, Miralas se mit à rire.
« Mon père s’inquiète sûrement. Tous les parents le font mais il m’a appris à me battre et il n’est jamais très loin. De plus, Sorsh veille sur moi. »
« Je sais bien que nous vivons une époque troublée, pleine de dangers, où des vieilles créatures mauvaises ont refait leur apparition mais je suis bien entourée aujourd’hui. Mon père, Tarrik, Sorsh. Et puis, vous. Je suis en sécurité, non ? Même si d’après ce que j’ai compris, vous êtes la cible privilégiée de ses Neuf. »
« Alors c’est vrai que ça peut être inquiétant. Mais chez les orques, on affronte son destin quel qu’il soit, et si mon père doit vous aider à sauver le monde alors je veux être avec lui. C’est plutôt pour lui que je m’inquiète. Il cherche à venger la mort de son frère et il y perd parfois sa lucidité. Et parfois entre lui et Tarrik, je suis la seule qui ai les pieds sur terre. Donc il vaut mieux que je sois là, avec eux. »
Miralas se remit à rire. Elle était contente de pouvoir discuter avec ces deux jeunes humains. Cela lui permettait d’oublier que deux personnes qui lui sont proches risquaient leur vie en ce moment …
« Mon père s’inquiète sûrement. Tous les parents le font mais il m’a appris à me battre et il n’est jamais très loin. De plus, Sorsh veille sur moi. »
« Je sais bien que nous vivons une époque troublée, pleine de dangers, où des vieilles créatures mauvaises ont refait leur apparition mais je suis bien entourée aujourd’hui. Mon père, Tarrik, Sorsh. Et puis, vous. Je suis en sécurité, non ? Même si d’après ce que j’ai compris, vous êtes la cible privilégiée de ses Neuf. »
« Alors c’est vrai que ça peut être inquiétant. Mais chez les orques, on affronte son destin quel qu’il soit, et si mon père doit vous aider à sauver le monde alors je veux être avec lui. C’est plutôt pour lui que je m’inquiète. Il cherche à venger la mort de son frère et il y perd parfois sa lucidité. Et parfois entre lui et Tarrik, je suis la seule qui ai les pieds sur terre. Donc il vaut mieux que je sois là, avec eux. »
Miralas se remit à rire. Elle était contente de pouvoir discuter avec ces deux jeunes humains. Cela lui permettait d’oublier que deux personnes qui lui sont proches risquaient leur vie en ce moment …
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