[Mini Aventure] Mission pour un Condottiere

**Butcher** Ven 13 Juil - 17:03

Mission pour un Condottiere

En allant se coucher, Esteban constata ce petit mot qui était posé sur le guéridon de sa chambre.

Maintenant, qu’allait donc faire Esteban ? Allait-il y aller ou pas ?

Jrag Ven 13 Juil - 20:33

Esteban aperçu la lettre en entrant dans sa chambre. Curieux, il remarqua que le cachet n'avait pas été brisé. Elle n'avait donc pas encore été lue... Parfait.

Il l'ouvrit, s'assit un instant sur son lit afin de lire et relire la missive. Quelle pouvait être cette mystérieuse réunion ? Faire sortir un ténébroso un soir, près de l'Eglise de Thémésia, après le couvre-feu ? Le M. avait décidément beaucoup d'humour...noir. Ce qui n'était pas sans déplaire au Montero. Il en avait plus qu'assez de tourner en rond dans ce palais, si confortable fut-il. Son ombre aussi s'agitait, elle avait envie d'un peu de risque. Il pris la décision de suivre les conseils de son employeur. Enfin, il lui fallait assurément de l'argent. 3 Rouelles d'or devraient être plus que suffisant. De quoi s'offrir un heaume de grande qualité, ou, toutes sortes de services... Dans le doute, il en prendrait 5. Sait-on jamais.

Au petit matin, il se rendit auprès de Salvatore, avant le levé, et comme a son habitude, celui-ci était en train de siroter un petit cru pas piqué des hannetons.

Dites moi, Salvatore... J'aimerai aller ce soir du côté de la Cuillère d'Argent. Près de l'Eglise de Thémésia, vous devez savoir où cela se trouve... Je ne connais pas cette Auberge. Pouvez vous m'en dire davantage, sur la clientèle qui l'occupe ?

**Butcher** Dim 15 Juil - 9:44

« Gurps »

C’est par un rot sonore et refoulant des relents de vin et de fromage que notre condottiere fut accueillit.

Salvatore tourna la tête dans sa direction.

- Esteban ! Bonjour ! Un petit verre de vin avant de commencer ?

Qu’il accepte ou pas, le vieux militaire s’en enfila deux. Visiblement, pour lui, la soif était une maîtresse bien plus possessive que maîtresse Astrid … Après avoir bu ses deux verres, il se leva et alla chercher une carte de la ville et lui montra exactement ou se trouvait cette taverne.

Il laissa Esteban observer un petit moment la carte avant de répondre à sa question.

- Je vais faire simple au sujet de la clientèle. C’est un endroit les torchons peuvent se mêler aux serviettes pour le peu qu’ils aient une bourse bien pleine.

- Peu importe tes habits, si tu as du fric tu peux rentrer dans cet antre d’intrigues et de débauches.

- Attention, ce n’est pas un bouge du « Montefango ». L’établissement est propre et très bien décoré. Elle n’a rien à envier aux prestigieuses auberges de la ville, cependant, le tenancier préfère privilégier un type d’ambiance bien particulière.

- De celle où le silence se paye bien plus cher que les boissons qui y sont servit …

- Si tu vois ce que je veux dire ?

Jrag Lun 16 Juil - 16:25

Ahh, les descriptions épiques d'Il Commandante. Toutes en finesses. Enfin, Esteban s'y habituait doucement, à présent. Sauf pour la boisson. Cette homme devait avoir plus d'alcool que de sang dans les veines.

Ignorant la proposition d'un verre d'alcool de bon matin, il écouta sagement les propos de son interlocuteur.

Oui, je vois, j'ai eu vent que l'argent y ouvrait des portes... Merci de ces renseignements. Juste un dernier point...

Concernant la discrétion... Je compte faire sobre mais élégant. Si par hasard vous aviez une tenue à me préter ? Nous avons presque tout perdu lors de l'incendie de notre logement... Je voudrais me fondre dans la masse, à vrai dire. Serait-il judicieux de s'y rendre masqué, à votre avis ?

Salvatore persistait à le tutoyer, mais lui n'était pas encore assez familier pour lui rendre la pareille. Peut-être que cela viendrait un jour ou l'autre...

**Butcher** Mar 17 Juil - 7:53

Une petite gorgée avant de répondre n’allait pas lui faire de mal se dit-il. Le liquide carmin coula le long de son œsophage pour son plus grand plaisir.

Après avoir posé son verre sur la table, il posa ses mains sur son bide. Il en agita le gras qui s’était formé à cause surtout de sa captivité, mais aussi de sa nature épicurienne.

- Hummm … Je dois avoir ça en stock …

Le commandant se donna un peu de temps pour réfléchir.

- Je reviens, je vais devoir fouiller.

- Attends-moi, je reviens.

Salvatore se leva et quitta la pièce. Il mit un certain temps avant de revenir. Ce qui laissa le temps à Esteban d’achever son petit-déjeuner.

En tout cas, le maître des lieux revint avec des vêtements sobres et d’excellente facture. Cependant, ce n’était plus la mode de porter ce genre de costume. Il passerait un peu pour un ringard, mais au moins, il serait bien habillé. Les vêtements allaient lui être un poile grand aussi, rien d’exagéré, mais il risquait de très légèrement flotter dans ce pourpoint.

- C’est ce que j’ai de plus petit et donc à ta taille, fiston. Ce n’est pas des fringues récentes, mais je pense qu’elles feront l’affaire.

- Les gens penseront que débarque de ta cambrousse.

Le commandant éclata de rire.

- Sinon, pour le masque pourquoi pas. Je ne pense que cela choquera ! Tant que tu as les rouelles pour entrer et consommer, le patron de l’auberge se pliera en quatre pour toi.

Jrag Mar 17 Juil - 20:09

Ahhh, là, le Salvatore marquait un point. Une tenue décente. Pas la dernière mode, certes, mais amplement suffisante pour la mission qui l'attendait.

Merci pour tout Commandante ! Si d'aventure j'y découvre quelque aventure croustillante digne d'être contée, vous en serez le premier averti.

Il récupéra les vêtements, salua Salvatore, et se retira. Il vaqua à ses occupations, chaque membre du groupe ayant besoin d'être un peu seul ces quelques jours. Le soir venu, Esteban les enfila, les ajusta à sa taille - c'est qu'effectivement il n'avait pas la même carrure abdominale que leur hôte. L'excès de vin sans doute - , et trente minutes avant le couvre feu, sortit discrètement du palais. Il se dirigea vers l'Eglise de Thémésia, passa une première fois devant la Cuillère d'Argent afin de repérer l'entrée, puis se glissa dans une ruelle non loin d'où il pouvait surveiller l'entrée tout en restant discret...

Il chuchota quelques mots à son ombre.... Psssst, réveille toi ! Nous ne devrions pas être là ce soir, c'est dangereux. Ça devrait te plaire, alors ouvre l'oeil... Et, une fois dans la taverne, écoute ce qui se dit, mais, par Luna, soit très discrète, tant que je te donne pas d'autre directive.

Il resta là quelques minutes, souhaitant repérer d’éventuels visiteurs de taverne, et également d'éventuelles patrouilles...

[Libre au vénéré MJ de donner le change... Sinon, je continue mon escapade nocturne... niark niark niark...]

**Butcher** Jeu 19 Juil - 10:55

Les rues étaient désertes, le couvre feu et les patrouilles renforcées faisaient leur office sans aucun problème. Esteban savait pertinemment à quoi il s’exposait s’il se faisait prendre par la milice malgré le décret du podestat.

Néanmoins, l’auberge était loin d’être vide, un balai incessant de calèche s’arrêtait devant. Le colosse qui gardait l’entrée faisait payer un droit de passage à quiconque voulait pénétrer à l’intérieur de l’établissement. La clientèle était du genre à avoir largement les moyens de régler cette petite taxe. Cependant, les masques et les vêtements sobres qui empruntaient des couleurs sombres ou neutres laissaient transparaître leur envie de discrétion.

Les miliciens passèrent à plusieurs reprises devant l’auberge et jamais, ils n’y prêtèrent la moindre attention. Même lorsqu’ils voyaient des gens descendre d’un carrosse, ils préféraient regarder de l’autre côté en continuant tranquillement leur chemin.

La « Cuillère d’Argent » était véritablement un endroit à part …

L’ombre s’agita et glissa sur le mur afin de se mettre au même niveau que son porteur. Après avoir entendu les consignes d’Esteban, elle lui chuchota quelques petits mots … Elle le chuchota à voix basse et non par télépathie.

- Je veux bien être discret et sérieux, mais avant, j’aimerais que tu répondes à cette question Esteban …

- S’il te plait, c’est important et ne dit pas non …

- Je voudrais savoir quelle était la différence entre le courage et le culot ?

L’ombre resta à la même place et forma deux cercles plus clair sur son visage afin de dévisager le condottiere. Elle attendait la réponse de ce dernier.

Jrag Jeu 19 Juil - 16:55

Mais quel était cet endroit ??? Les patrouilles défilaient, mais les gens entraient malgré tout dans cette auberge sans s'en soucier... Pire, ils semblaient imposer une certaine crainte aux miliciens...

Au moins était-il rassuré par les tenues des visiteurs. Salvatore l'avait bien conseillé, il allait se fondre dans la foule sans difficulté. Son plan était... sans accroc.

-Je voudrais savoir quelle était la différence entre le courage et le culot ?

Interrompu dans ses pensées, comme d'habitude. Il n'était jamais préparé à ce que son ombre pouvait lui raconter, ou lui demander. C'était à chaque fois surprenant et toujours inattendu ! Néanmoins, il avait toujours considéré l'instruction de son ombre comme sa priorité. Elle était lié à lui pour toujours, et il l'aimait plus que tout autre chose..

- Heuuuu... Eh bien, comment expliquer cela simplement. Disons que le courage est nécessaire, mais par excès, il devient la vertu des imbéciles. C'est ce qui te pousse à accomplir un acte qui n'est pas gagné d'avance, et impose le respect. Comme ce que nous faisons ce soir, typiquement. C'est une bonne chose, dans cette mesure. Par contre, le culot n'a rien à voir. C'est entreprendre quelque chose de façon ... peu respectueuse, la plupart du temps. Par exemple, Dominico Dafane, lorsqu'il est intervenu lors du spectacle pour ravir la Colombine, c'était clairement du culot. L'interrompre de cette façon. Mais pas du courage, vu la quantité de miliciens qu'il avait autour de lui. Tu comprends ? C'était carrément de la lâcheté. Parfois, elle peut s'imposer, pour défendre une cause juste. Mais rarement.

A présent, soit sur tes gardes, nous y allons. N'hésite pas à me prévenir si tu vois du danger... Mais, sans bruit, d'accord ?

Esteban patienta encore quelques secondes, afin de pouvoir se rendre là-bas entre deux patrouilles, même si visiblement, on pouvait passer sans crainte. Au moment opportun, il traversa la rue, calmement, et s'approcha du gorille qui se tenait à la porte d'entrée. 5 rouelles d'or dans la poche, il imita les prédécesseurs, geste pour geste....

**Butcher** Sam 21 Juil - 11:57

L’ombre d’Esteban tenta de garder son calme, mais elle acheva par éclater de rire. Elle le fit pendant les quelques secondes où il surveillait les allées et venues de la milice afin de faire son entrée au meilleur moment. Lorsqu’il s’élança vers la porte d’entrée en tentant d’adopter une attitude digne, il entendit dans sa tête les propos son ombre espiègle. Cette fois, elle avait fait l’effort d’utiliser la télépathie afin de rester discrète. Comme son hôte le lui avait demandé.

Toujours aussi sérieux !!! Rah la la la !! Ta réponse n’est pas mauvaise, mais elle manque cruellement de répartie !

Laisse-moi te donner ma réponse à cette question Ô combien philosophique.

L’ombre gloussa avant d’énoncer sa réponse.

Alors le courage, c'est rentrer saoul au milieu de la nuit, de voir ta femme qui t'attend avec un balai en main et lui demander : "T'es encore en train de nettoyer ou tu t'envoles quelque part ?"

Alors que le culot, c'est rentrer saoul au milieu de la nuit, entouré d'un nuage de parfum, du rouge à lèvres sur les vêtements, de voir ta femme qui t'attend avec un balai en main, lui taper sur le cul et dire : "T'énerve pas, t'es la suivante".

Elle acheva cette dernière tirade par un rire gras et niais avant de reprendre la parole.

Elle est bonne non ?

Esteban était en train de payer le portier lorsqu’il entendit la fin de la blague de son ombre. Il était peut-être difficile pour lui de garder son calme en ayant une pipelette taquine qui n’arrêtait pas de polluer son esprit avec ce genre de bêtises.

Quoi qu’il en soit, il entra. Le garde accepta la monnaie sans sourciller et tel un automate, il ouvrit lui la porte.

L’intérieur de l’auberge était richement décoré. Au sol, un parquet rustique fait en bois noble était d’une propreté irréprochable. Lustré et ciré, il reflétait la lumière des nombreuses chandelles qui plongeait la pièce dans une ambiance chaleureuse et cosi. L’atmosphère était saturée par des odeurs d’huiles essentielles qui brulaient dans des petits récipients en terre cuite. Cette odeur fruitée était agréable, mais sur le long terme, elle allait se révéler capiteuse pour les sinus non initié.

Cette première salle était grande et déjà bien remplie. Presque toutes les tables étaient occupées par des personnes qui jouaient en discutant à voix basse. Etrangement, ici, personne ne braillait. Les deux serveuses et les deux tenanciers étaient ceux qui parlaient le plus fort. C'était eux qu’on entendait le plus. Cette ambiance feutrée tranchait sévèrement avec les tavernes plus populaires.

Quoi qu’il en soit Esteban fut invité par une charmante servante à s’asseoir à une table et très vite, il se retrouva à boire un verre. Il n’avait pas vraiment le choix, puisque visiblement, il fallait consommer pour rester.

De la table, le jeune homme pouvait voir qu’il y avait un rideau qui cachait un passage ou une deuxième salle. De temps en temps des personnes entraient dans la taverne et se dirigeait dans cette direction avant de disparaître derrière le rideau écarlate.

Quelques bonnes minutes après son entrée dans la taverne, Esteban eut la surprise de voir une connaissance à lui entrer dans l’établissement. Un homme qu’il n’avait pas revu depuis bien longtemps. Cette personne c’était son oncle, il avait bien vieillit et il accompagnait une prêtresse qui n’était pas étrangère au jeune homme. Ils discutaient tranquillement en étant suivie par une silhouette inquiétante. Cette sinistre personne était celle qui avait mis du plomb dans le corps d’Ezio.

Les trois personnes disparurent rapidement derrière le rideau. Visiblement, ils avaient l’habitude de fréquenter l’endroit. Le garde, les serveuses et les tenanciers avaient l’air de bien les connaître.

Maintenant, Esteban savait que les informations du « M » n’avaient pas l’air d’être mauvaises. Cependant, qu’allait-il faire ? Rester dans la salle ou bien tenter quelque-chose ?

Jrag Ven 10 Aoû - 21:03

Chroniques d'un suicide annoncé

Esteban ne put s’empêcher d'esquisser un sourire en entendant l'explication de son ombre, et lui chuchota, alors qu'il entrait :

Très bonne blague. Je la raconterai à Loubna et Ornella, on verra ce qu'elles en pensent ! Décidément, tu me surprendras toujours !

Lors de l'apparition d'Archibald, le condottiere failli s’étouffer dans sa boisson. Il le savait en ville, grâce au M, mais ne s'attendait absolument pas à le voir ici.

Tonton Archi., de mèche avec la greluche de Thémésia et l'autre gâchette ambulante ? Et qu'y a-il derrière ce rideau, nom de nom... Se dévoiler devant ces ennemis, dans une taverne inconnue, sous le couvre-feu, et sans aucun soutien ? Non, ce serait de la folie pure. En même temps, si le M. m'a suggéré d'y aller, c'est qu'il doit y avoir une bonne raison.
Esteban, Esteban... N'aurais-tu pas honte de rentrer chez toi sans avoir osé te renseigner ?...

Il réfléchit un instant, cherchant le meilleur moyen de savoir ce qui se passait derrière le rideau. Mais impossible de se renseigner, il trahirait son ignorance et se verrait certainement refuser l'entrée. Il fallait y aller au bluff, jouer le connaisseur. Sans ce molosse devant le rideau, il aurait pu envoyer son ombre, mais là, impossible.

Allez, il ne sera pas dit qu'un Montero aura baissé son pantalon devant un rideau. Faisons confiance au M... Serait-il possible qu'en fin de compte, ces curieux bonhommes et moi-même soyons dans le même camp ? Et puis zut, si j'ai un doute, je garde mon masque et je pars en courant.

Esteban se leva tranquillement, et, le plus naturellement du monde, se dirigea vers la petite salle. Il avait mentalement tout prévu, même si le garde l'arrêtait. Il espérait que celui-ci n'en ferait rien, mais on ne savait jamais.

Et désolé pour le long délai avant la réponse, Butcher Smile

**Butcher** Sam 11 Aoû - 7:43

hrp : pas grave, en ce moment, je suis au Portugal, donc, je ne peux pas non plus trop vous répondre. Je reprendrais dés notre retour du bled.

**Butcher** Lun 27 Aoû - 18:55

En chemin, dans sa tête, Esteban entendit un petit rire espiègle. C’était son ombre qui abusait de la télépathie. Le guerrier se trouvait à mi-chemin entre l’endroit où il était et la sentinelle qui gardait l’entrée de l’arrière salle de l’établissement.

Tout à l’heure, il me semble que tu as eu le privilège d’écouter un de mes excellents traits d’humour au sujet de l’audace et du courage.

La voix de son ombre était toujours celle d’un petit garçon. Cette voix enfantine suintait la malice et la taquinerie.

Si tu veux mon avis … Là, tu es en train de te montrer audacieux … Tu crois que le bonhomme va se laisser caresser les fesses gentiment et accepter ensuite ta proposition douteuse ?

L’ombre marqua une pause avant de reprendre. Elle claqua sa langue dans sa bouche ? (Visiblement, les ombres étaient capables de faire bruit si spécifique.)

Bon ok, imaginons dans le pire des cas qu’il accepte gentiment de se faire prendre par derrière par un parfait inconnu … Et qu’il te laisse entrer dans cette salle … Que feras-tu ? Si tu te fais repérer par le monsieur qui avait pris soin d’alourdir Ezio avec un peu de plomb… Tu crois que t’aurais une chance de t’en tirer seul contre lui ?

Je ne doute pas de tes qualités … Mais, tu sais que j’aime prendre soin de toi ! Alors et si pour une fois tu me laissais faire ? Après tout, il faudrait être une ombre pour avoir une chance d’épier ce conclave, non ?

Lorsqu’elle acheva sa prise de parole télépathique en prenant soin d’émettre un petit rire digne d'un petit enfant innocent, Esteban n’était plus très loin du garde …

Qu’allait-il faire ? Engager la conversation et tenter de passer ? Ou bien de laisser faire sa joyeuse ombre ?

Jrag Mer 29 Aoû - 9:32

...

A mi chemin, son ombre lui fit une remarque tout à fait pertinente.. En fait, pas si pertinente que cela, mais suffisamment pour confirmer les doutes qu'il éprouvait déjà par rapport à son plan sans accroc... Il pensa

*Mais, c'est que j'aurai bien aimé revoir mon tonton moi... *

Il corrigea donc sa trajectoire en obliquant vers le bar, faisant mine de contourner une table, s'approcha d'un des tenanciers et, prenant une mine triste sous son masque, s'adressa à lui

Patron... Oui, les tenanciers de Clémence aiment bien se faire appeler patron, ça leur donne l'impression que leur boulot minable comporte quelque prestige...Donnez moi un verre de ce que vous avez de plus fort !

Profitant de l'instant où le tenancier se penchait pour s'atteler à la tâche, Esteban murmura à son ombre :
Voilà, tu es assez proche du rideau à présent, fait ce que tu dois faire, et soit prudente !

*C'est vrai, quoi, ils sont tous chez les Lucozzi en train de boire un verre, alors que je trime pour le groupe ! Alors, pourquoi pas en profiter aussi. Quant à ce singe qui tient plus du babouin que du gorille, je vais me délecter à regarder mon ombre passer entre ses jambes aussi facilement qu'un troll dans une pucelle (pour paraphraser audacieusement Salvatore)*

Hé hé hé....

**Butcher** Jeu 30 Aoû - 7:57

L’ombre profita de l’ambiance tamisée et de l’abondante « tapisserie » pour se glisser derrière le rideau. Elle disparue ainsi des regards de tous ceux qui étaient dans la pièce, par contre, notre condottiere se retrouvait momentanément sans ombre. Les chances étaient infimes, mais bien réelles pour que quelqu’un se rende compte de la supercherie …

Après quelques battements de cœur, personne ne dit rien. Le « patron » et le « gorille » comme il les avait appelés se regardèrent pendant un bref instant, puis ils retournèrent à leurs occupations. Visiblement, ils avaient l’habitude d’avoir à faire avec des « excentriques ». La boisson d’Esteban lui fut servit très rapidement et il remarqua rapidement que la qualité était au rendez-vous. Son verra contenait de l’alcool et pas une pisse ou une eau de vaisselle comme on pouvait le boire dans certains bouges mal famés.

Puis ce fut l’attente et elle fut longue … Tellement longue que le tavernier se sentit obligé de l’obliger à reprendre quelques verres. Il fallait consommer ou dégager. Le client se devait d’être rentable sinon, il pouvait aller se faire voir ailleurs.

Quoi qu’il en soit, il sursauta lorsque son ombre lui adressa quelques paroles directement dans son esprit. Visiblement, elle semblait contente de son travail, tellement qu’elle ne put s’empêcher de demander une faveur à son porteur.

Me revoilà !! Et je crois avoir entendu des choses qui pourraient vous intéresser !!! Plus que ça ce sont des informations capitales !! Et qui ne … Hum … Feront pas vraiment plaisir à entendre …

Dit l’ombre avec une voix enfantine.

Par contre … Est-ce que je pourrais te demander une petite faveur … Pour ce magnifique plan sans accroc et ce travail d’espion de haut vol … S’il te plait … S’il te plait …

Est-ce que je pourrais avoir un sac de billes d’agate ? S’il te plait !!

Et non pour une fois, il ne s’agissait pas d’une blague … L’ombre était à n’en point douter sérieuse …

Jrag Sam 1 Sep - 20:59

Il était temps qu'elle revienne ! Esteban savait qu'il serait bientôt obligé de retourner à sa place, au risque d'être complètement ivre... Heureusement, la maligne revint juste à temps. Il remercia les tenanciers, et retourna à sa place, la démarche un peu chaloupée, pour ne pas dire enivrée, puis murmura sous son masque sa réponse à l'ombre.

Bien jouée ! Tu es la meilleure de toutes les ombres ! Je te promet un sac de billes d'agate que j'irai chercher dès que le jour se lèvera pour ton bon travail. Mais dis moi vite ce que tu as vu et entendu ! Tu ne t'es pas faite remarquée ? Comment va mon oncle ?

Il pensa intérieurement que décidément, l'aventure demandait de prendre des risques considérables, comme se rendre dans une taverne après le couvre-feu pour boire des verres... Non, définitivement, il avait certainement joué un jeu extrêmement dangereux ce soir, un jeu qu'aucun de ses collègues n'aurait pu accomplir avec le même brio, la même efficacité ! Il devrait demander une augmentation aux Lucozzi, et renégocier les termes de son contrat de Podestat avec Ornella. Et peut-être attendre de décuver un peu au préalable....

*Hips*

**Butcher** Mar 4 Sep - 6:05

L’ombre se figea sur le mur. Elle semblait dévisager Esteban. Comme, son visage était sombre, opaque et donc dépourvu de la moindre orbite, il était dur de savoir exactement où elle regardait. Pendant ce court laps de temps, aucune parole ne vint effleurer l’esprit embrumé du condottiere.

Puis, derrière le rideau, il semblait y avoir un brin d’agitation. Rien de méchant, mais un petit groupe était sans doute sur le point de sortir parce que derrière la barrière de tissus, on entendait le tenancier de l’établissement faire des courbettes à la prêtresse de Thémésia qui était entrée plus tôt dans la soirée.

Ce fut le moment qu’elle choisit pour reprendre la parole et glisser un petit conseil à celui qui se voyait déjà à la place du seigneur Monteferro, le podestat actuel.

Sa voix était toujours aussi juvénile.

- Heu … Je te dirais tout un fois que nous serons à l’abri des regards … Et surtout lorsque tu auras … Hum … Lorsque tu seras plus reposé …

- Mais là, nos amis sont sur le point de partir et j’aimerais bien que l’on décampe d’ici avant qu’il ne sorte de l’arrière salle …

L’ombre marqua une pause.

- Je ne pense pas m’être fait repéré, mais … La prêtresse et celui qu’elle appelle « Tché » me font carrément flipper …

- Allez vient, on se casse Esteban !

- Vite !

Jrag Mar 4 Sep - 15:26

Comment ça tu ne t'es pas faite repérée ? Je n'aime pas quand tu te sens obligée de me préciser ce genre de détails...

Nom d'une urne funéraire, ça commence à sentir mauvais cette affaire. Tu as raison, tirons-nous d'ici..

Esteban se leva rapidement, efficacement, mais sans précipitation. Il fallait faire vite, sortir avant la prêtresse, éviter les patrouilles, et disparaître dans la nuit... Il se dirigea vers la sortie, et une fois que le gorille l’eut laissé sortir, il retourna discrètement dans sa ruelle étroite depuis laquelle il avait surveillé l'entrée, plus tôt dans la soirée.

Parfait, et à présent, disparaissons !
Où plutôt, non... Ce serait trop bête, maintenant que je les tiens tous les trois... Je vais tâcher de les suivre, et s'ils se séparent, je me concentre sur mon oncle, c'est décidément trop louche cette affaire.

Il apprendrait ainsi peut-être plus de détails sur cette affaire mystérieuse, puisque son ombre, têtue comme une mule, s'était décidée à le faire languir. Enfin, évidement, si un carrosse venait les chercher, il n'aurait aucune chance de les suivre. Mais un engin de cette taille se risquerait-il pendant le couvre-feu ?...

Et pour ta gouverne, mademoiselle, je suis parfaite*hips*ment reposé...

**Butcher** Jeu 6 Sep - 8:35

Avant qu’il ne sorte, son lui envoya une petite réponse par télépathie.

Je suis sincère lorsque je dis que je pense ne pas m’être fait repéré … Seulement … Cet homme que la prêtresse à nommé « Tché » et qui a failli plomber Ezio me fout les jetons …

Et ce fut tout.

Esteban sortit sans encombre de l’auberge et se cacha à l’angle d’une ruelle peu éclairée afin d’avoir une vue dégagée et optimale de l’entrée de l’établissement où se tenait toujours son portier. Par contre, à cette distance, il était évident qu’il était impossible à Esteban de cueillir la moindre bribe de parole qu’ils pourraient s’échanger.

Après plusieurs minutes d’attentes, cinq personnes sortirent du bâtiment. Il y avait donc la prêtresse, l’oncle d’Esteban, le capo Thanatos et celui qui se fait appeler « le Diplomate » ou « Tché ». Ils étaient accompagnés par le patron de l’auberge qui ne cessait d’afficher un sourire servile et de prendre des poses de soumission face à ces quatre-là. Archibald semblait être à la fois excité et inquiet. Son pied droit battait la mesure sur les pavés de la rue afin d’évacuer son stress. Néanmoins, il semblait très bien s’entendre avec la demoiselle « Van Tassel ».

Les premiers à partir furent le capo et l’homme qui faisait donc peur à son ombre. Ils finirent par disparaître dans le dédale de ruelle du quartier. Ils laissèrent les trois autre devant l’auberge avant d’avoir pris congé par un salut respectueux à la représentante de la flamme la plus virulente des déesses de la lumière.

Quelques minutes s’écoulèrent, puis un carrosse arriva et s’arrêta devant l’entrée de l’édifice. Un véhicule d’excellente facture, qui était escorté par la sœur de bataille que notre héro avait déjà croisé lors d’une représentation à la « Fenice » de Clémence. Son oncle et la prêtresse finirent par monter dedans. Puis, le carrosse s’élança tranquillement dans les ruelles de la ville …

Le tenancier rentra dès que le véhicule démarra. Dans la rue, il n’y avait plus que le portier qui ne se doutait pas qu’il était observé par un condottiere et son ombre.

La cible d’Esteban ne semblait pas craindre de se balader en carrosse après le couvre feu, mais était-ce vraiment si étonnant ?

Quoi qu’il en soit, qu’allait-il faire maintenant ? De toute manière, son ombre avait promis de parler contre la promesse d’avoir un sac de billes d’agate … Donc tout n’était pas perdu.

Jrag Jeu 6 Sep - 20:11

Esteban observa les 5 personnes de l'autre côté de la rue, avec un regard de haine et de dégoût...

Une belle brochette de forbans.. Et encore, je suis poli. Il ne manque plus que Rupert, et l'équipe des enfoirés de Clémence serait au grand complet.

Il ne savais pas trop comment prendre le fait de voir son oncle surexcité comme il semblait l'être. Lui qui pensait s'être débarrassé des soucis, il se retrouvait maintenant non seulement avec un mercenaire tourne-casaque à neutraliser, mais, en plus, un oncle dont il ne savait que penser, mais dont l'attitude faisait lui faisait démanger son espadon (du moins, s'il l'avait porté à cet instant). Enfin, son ombre avait raison, il ne servait à rien de tergiverser avant d'en savoir plus.

Tu as raison, à moi aussi il me fout les jetons, ce "Tché". Mais nous ne raterons pas notre coup lorsqu'une occasion de lui régler son compte se présentera, crois moi. Tu es décidément la seule en qui je peux avoir confiance... Toi et mes compagnons. Allez, ne traînons pas.

Le chemin du retour fut silencieux, et discret, et rapidement, il se retrouva à l'intérieur du palais de Salvatore. La nuit en avait encore pour un moment, et il est certain qu'il ne pourrait pas trouver le sommeil sans savoir véritablement ce qu'il en était.

Seul, dans l'obscurité de sa chambre, il regarda sur le mur pour tenter de localiser son ombre parmi les teintes de noir qui s'y trouvaient présente. Puis, il chuchota.

A présent, nous sommes seuls, et tranquilles, alors raconte moi tout ce que tu as entendu.

Ils avaient encore quelques heures pour discuter...

**Butcher** Ven 7 Sep - 13:07

Le retour se fit sans encombre. Esteban était donc revenu au petit palais accompagné de son ombre et avec peut-être plein de questions dans la tête à cause de ce qu’il avait vu au cours de la soirée.

Lorsqu’il s’adressa à l’ombre, cette dernière le fit volontairement attendre. Elle tourna en rond dans la pièce en se projetant sur tous les murs. Elle prenait des mimiques afin de faire comprendre à son porteur qu’elle réfléchissait. Deux ou trois fois, elle s’arrêta, fit mine de commencer, mais ce n’était qu’une feinte afin de taquiner un peu le condottiere. Elle démarra seulement lorsque la patience de ce dernier commença à lâcher.

Bien, je vais essayer de te faire une synthèse de ce que j’ai entendu. Visiblement, c’est quatre-là travaillent ensemble sur des projets qui semblent être assez importants.

Le vieil homme, ton oncle, doit être une sorte d’érudit, non ? Ce dernier semble être de cheville avec la prêtresse. En effet, cette dernière le questionna sur les avancées de ces recherches.

L’ombre marqua une pause.

Elle lui demanda, s’il y avait eu des enfants qui réussirent à découvrir « un passage y menant » … Ton oncle a répondu que non … Mais qu’il ne fallait pas arrêter le projet et qu’il allait lui falloir de nouveaux sujets d’études … Parce que les derniers qu’on lui a emmenés étaient trop faibles et qu’ils seraient bientôt inutilisables …

La prêtresse écouta, ronchonna un peu et se tourna vers Thanatos afin de lui demander de leur trouver un peu de matières premières et de la livrer comme convenu. Ce dernier remua nerveusement sur sa chaise et acquiesça. Il lui indiqua néanmoins que bientôt, il allait devoir en chercher ailleurs afin de ne pas éveiller trop de soupçons … La prêtresse opina et le rassura sur le fait qu’il n’aurait pas trop à craindre des représailles de la milice tant qu’il ne touchait pas à la marmaille des familles les plus riches de la ville. Ce dernier se détendit quelque peu.

Ensuite, la prêtresse aborda un nouveau sujet avec ton oncle. Ce sujet … C’était apparemment une jeune ténébrosa qui est actuellement entre leur mains … Enfin surtout celles de ton oncle, puisqu’il répondit qu’il avait pu avancer au niveau de l’études des relations entre l’ombre et son porteur. Malheureusement, la pauvrette sombrait rapidement vers la folie et la violence. Comme, elle est seule dans la cellule, elle aurait tendance à retourner cette violence contre sa personne. Archibald pense que tôt ou tard, elle finira par se donner la mort. Du coup, même rengaine, il lui faudrait d’avantage de sujets à étudier. La prêtresse plus embêtée, se tourna cette fois en direction du fameux « Tché ». Puisque si j’ai bien compris, c’est lui qui a capturer la « ténébrosa » et qu’une de ses missions au près du capa Thanatos serait de trouver et de capturer des « ténébrosi ». Oui … Parce que le bonhomme semble être sous la coupe de la prêtresse et non de Thanatos. Je le vois un peu comme celui qui fait le sale boulot … Et les boulots difficiles. En tout cas, ce dernier était calme et il répondit avec calme … En disant que trouver de nouveaux « ténébrosi » ne devrait pas être bien difficile. Le sourire qu’il affichait et son air confiant me firent peur … J’aurais presque eu la chair de poule, si j'en avait biensûr.

Ensuite, la prêtresse aborda rapidement un tout autre sujet. Celui de la petite fête chez le Borgia. Tu sais, celle où Ornella veut se rendre après avoir pris des cours pour devenir plus civilisée. Et bien la prêtresse va s’y rendre parce qu’il paraît qu’il devrait se passer quelque chose d’important pour ce « qu’ils » avaient prévu pour Clémence et le Néolim …

Voilà, grosso merdo tout ce que j’ai pu apprendre de ce conclave … Et sans me vanter, je crois que j’ai vraiment assuré, non ?

J’ai largement mérité mon sac de billes, hein ?

Acheva-t-elle de dire en dessinant un large sourire sur sa figure d’ébène. Elle venait de prononcer ce long monologue avec une voix d’enfant.

Jrag Ven 7 Sep - 19:44

HRP : J'ai jamais autant cogité que sur cette réponse, merci Butcher, j'adore

Le condottiere ne releva même pas la remarque concernant le sac de bille, tellement il était effaré par ce qu'il venait d'entendre. Cela dépassait de loin tout ce qu'il avait pu imaginer. Et encore, il ne savait pas tout.

Heureusement, l'obscurité de la pièce empêchait quiconque de voir à quel point son regard se faisait sombre. De toute manière, il n'y avait personne dans cette pièce. En toute franchise, il n'attendait pas de bonne nouvelles de ce conclave, mais on atteignait là les points les plus ignobles. Les limites étaient dépassées depuis longtemps.
Esteban se leva, incapable de rester assis, et commença a faire les cent pas dans sa chambre. Son cerveau s'agitait dans tous les sens, il tournait et retournait tout ce qu'il venait d'entendre, essayant d'arriver à certaines conclusions, mais rien à faire, il buttait. Il marmonna pour son ombre et pour lui-même :

Alors, si j'ai bien compris, il y aurait deux affaires : la première, dont le seul indice que nous avons semble être cette phrase "un passage y menant". Menant où ? Quel passage ? Physique, ou psychique ? Psychique, de toute évidence, puisque ses victimes, des enfants, semblent s'épuiser et devenir faibles.. Dis moi, que sait-tu des liens entre une ombre et son tenebroso ? Cherche-t-il a communiquer à distance ? Une sorte de télépathie ? Non, c'est inconcevable. Et cette fille, il s'agit surement de Laura, la fille du boucher. C'est la dernière dont nous avons eu vent de sa disparition. Bref, dans tous les cas, cela confirme que ces disparitions d'enfant et de tenebrosi sont leur fait.

Ensuite, deuxième affaire, la fête chez les Borgia. Qu'est-ce qu'ils préparent... Il faut que l'on en sache davantage avant cette soirée. Mais si ça concerne Clémence et le Néolim, ça pourrait être d'une envergure impressionnante... Et, venant d'eux, j'ai plus tendance à me méfier qu'autre chose...

Il réfléchit un moment, et soudain, un éclair de lucidité lui traversa l'esprit... Un instant, vite, la lettre du M., la lettre du M. Il me semble...oui, là.. écoute :

La lettre du M. a écrit:Sinon, j'ai également entendu dire que le "Capo Thanatos" sortirait d'imposantes marchandises de la ville. Qu'il le ferai par voie terrestre et en pleine nuit. Des convois qui seraient bien surveillés.

Là ! Le M. nous avais avertis ! Je suis certain qu'il s'agit de cette affaire. Mais, qu'en est-il alors ? Que peut-il bien cacher dans ces marchandises ? Des armes ? Chercheraient-ils à attiser les tensions actuelles, où à s'attirer les bonnes grâce d'un des partis en présence ?

En fait, je pense que ces "deux affaires" n'en sont en réalité qu'une seule. Et je crois que la première affaire, celle des enfants et d'Archibald, n'a pour but que de servir la deuxième, de plus grande ampleur... Tu ne crois pas ?

Il poursuivi jusqu'au bout la lecture de la lettre. Cherchez donc le fantôme de la Fenice et priez la Muette.... Je ne sais pas encore ce dont il s'agit, mais j'ai bien peur que ce ne soit notre prochaine piste dans cette affaire...

A force de se questionner, Esteban finit par s'assoir sur un fauteuil. Il était fatigué, épuisé, vidé. La journée était longue, et il ne tarderait pas à s'endormir. Mais avant cela, il avait une dernière question pour son ombre...

Maintenant... dis moi... Mon oncle... Quels souvenirs en as-tu ? Je ne m'en souviens pas trop, mais de mémoire, il n'avait jamais été comme ça, si ? Ou alors, c'est un excellent comédien...

Dans tous les cas, il avaient eu ce soir des informations précieuses, mais aussi de nouvelles raisons de s'inquiéter.

**Butcher** Ven 7 Sep - 20:03

Hrp : Merci Heureux que cela te plaise Cela me fait plaisir et me motive à fignoler la suite de vos aventures

**Butcher** Sam 8 Sep - 11:43

Son ombre se figea sur un mur en adoptant une posture passive pendant que son porteur méditait à voix haute. La créature des ténèbres se disait pour elle-même que cette affaire était bien plus compliquée qu’une partie de billes ou de marelle. Elle était loin de tout comprendre, mais cependant, sa spontanéité la fit réagir aux premiers propos d’Esteban.

Heu … La petite fille du boucher … Je ne suis pas sûr que ce gros bonhomme au pistolet nous ait dit que sa fille était une ténébrosa …

Elle se remit à bouger. Elle sautait à cloche pied sur les murs de la chambre en rigolant.

Moi, je viens d’avoir une autre petite théorie sur cette jeune fille … Hihihihihi

L’ombre s’arrêta, mit son index devant la bouche et recommença à sautiller. Elle s’arrêta plus loin.

Et si … C’était la sœur d’Ezio ?! Faudrait lui demandé plus de précisions non ?! Sinon en ce qui concerne ce passage … Je n’en sais rien du tout … Pour avoir des renseignements, il faudrait aller voir un vieux ténébroso ou peut-être une prêtresse de Sélène qui sait ?

Tu n’aurais pas une petite idée … Ton oncle … Si je me rappelle bien était un vrai fou furieux de la connaissance. La connaissance et l’argent bien sûr. D’ailleurs, je me demande s’il ne préfère pas ces deux choses à sa famille. Héhéhéhéhé … Bref, le « M » nous a dit qu’il étudiait le maelström, non ? C’est peut-être en rapport … Enfin, c’est que je me dis … (Indice : tout ce qu’il a dans le livre du joueur est à votre porté … Donc … Tu peux, si tu en a l’envie et le temps fouiner de ce côté-là. Si la recherche de pistes et de théories t’amuse mon cher Watson )

Sinon, pour ton oncle, je n’en sais pas plus … Pour les pistes … Je crois qu’il y a ça que l’on peut exploiter, mais Ornella ne voulait pas aller voir un autre monsieur en ville ? C’est Salvatoréééééé qui lui a donné ce nom …

Bref, moi j’en sais pas plus … C’est toi le patron et le roi des plans sans accros … Pas moi … Moi, je voudrais pouvoir disposer de mes billes afin de les observer … Tu sais quoi ? J’adooooore les billes !!! Tu joueras avec moi ? Enfin pour moi ?

Ce furent les dernières paroles que son ombre lui envoya par télépathie. Pour quelqu’un qui ne savait pas ce qu’était un « tenebroso », Esteban donnait l’impression de parler à un être imaginaire puisque bien entendu son ombre usait et abusait de la télépathie, alors que lui, il doit continuer de parler.

**Butcher** Sam 15 Sep - 9:23

Esteban acheva par s’endormir. La nuit était déjà bien avancée et la soirée avait été riche en émotions. Le condottiere dormit d’un sommeil lourd et sans rêves. Par contre, le matin, lorsqu’il se leva, il eut la surprise de constater qu’on lui avait laisser un petit mot sur son chevet …

Et c'est ainsi que s'achève l'aventure de notre condottiere. Il est maintenant libre de faire ce qu'il veut ... Bien sûr, tu auras des pex pour cette aventure en début de la prochaine séance.

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