[Mini Aventure] Armando, mon bel Armando

**Butcher** Mer 11 Juil - 9:51

Armando, mon bel Armando

La semaine avançait et la jeune était occupée à se préparer pour le fameux grand bal qui aurait lieu au palais des Borgia. En plus de la robe et des autres préparatifs dans ce genre, il fallait également qu’elle revoie un peu ses bonnes manières. En effet, la vieille gouvernante du « Grand Palais » trouva qu’elle n’était absolument pas au point. Ses lacunes en étiquette étaient vraiment flagrantes. Elle disposait donc d’une semaine pour tenter de faire de la jeune courtisane une véritable femme du « monde ».

Un soir, alors que dehors, les étoiles constellaient déjà le ciel de la ville en compagnie de ces étranges voiles mystérieux et colorés. L’ombre de la jeune femme s’agita et lui demanda de s’isoler un moment avec elle.

Une fois, seule, l’ombre d’Ornella lui proposa quelque chose. Elle avoua à sa porteuse qu’elle avait trouvé un moyen sûr de transmettre un petit message à Armando. Pour ce faire, il n’y aurait pas besoin de mettre en danger la vie de ses compagnons.

Par contre, elle se refusa de lui dire comment elle réussirait ce prodige …

Alors, est-ce qu’Ornella allait accepter la proposition de son ombre ou pas ?

Beriaskel Mer 11 Juil - 11:11

Ornella était un peu déstabilisée. Son coeur battait de plus en plus fort à mesure que son ombre parlait. Envoyer un message à Armando, pouvoir enfin s'assurer qu'il allait bien, qu'il ne l'avait pas oubliée et surtout qu'elle ne l'avait pas oublié.

"Si tu peux m'assurer que nous n'aurons aucun ennui, je dis oui tout de suite. Il faut que je trouve les mots justes, des mots que nous seuls pouvons comprendre... Il y avait bien les paroles de cette chanson que nous aimions tous les deux... Je vais prendre le temps de trouver les mots qui attireront son attention tout de suite mais son attention seule... Merci, une fois de plus tu es d'un grand secours pour moi."

Ses yeux pétillaient d'amour, de bonheur mais son coeur avait peur.

**Butcher** Mer 11 Juil - 12:20

Son ombre lui affirma que la transmission de cette lettre ne devrait pas leur apporter d’ennuis supplémentaires.

Après bien sûr, tout dépendrait du contenu de ce fameux billet.

L’ombre se mit en retrait en attendant que l’inspiration vienne à l’esprit de sa porteuse. Elle lui indiqua de poser ensuite sa lettre sur le guéridon qui se trouvait dans sa chambre. Elle se chargerait du reste lorsque le moment lui semblerait opportun …

Quels seraient donc les mots que notre jeune courtisane allait utiliser dans sa lettre ?

Beriaskel Mer 11 Juil - 21:16

Avant de commencer la rédaction du billet à l'attention d'Armando, Ornella avait une dernière question à poser à son ombre :

"Sera-t-il possible pour lui de me répondre?"

**Butcher** Jeu 12 Juil - 5:38

L’ombre de la jeune femme prit un petit temps de réflexion avant de lui répondre. Elle fit quelque aller et retour sur les murs de la pièce avant de s’immobiliser et de lui répondre.

- Je pense que cela devrait être possible. Par contre, je ne garantis pas que tu puisses avoir sa réponse le lendemain même.

L’ombre marqua une petite pause avant de poursuivre.

- Par contre, pour faciliter les choses, tu lui écriras dans ta lettre que s’il veut te répondre, il n’aura qu’à poser sa réponse à l’endroit exacte où il a trouvé ta lettre.

- D’accord ?

Beriaskel Jeu 12 Juil - 5:46

"Très bien, je te remercie."

La jeune femme s'approcha de la table qui se trouvait dans sa chambre et commença la rédaction.

Beriaskel Jeu 12 Juil - 6:00

Voilà, Ornella avait fini de rédiger le mot destiné à Armando. Elle l'enroula et le cacheta mais n'y apposa aucun sceau. Elle déposa la lettre sur le guéridon, les mains tremblantes.

**Butcher** Jeu 12 Juil - 9:47

Le message resta posé là, sur ce fameux guéridon, jusqu’à ce que la jeune femme s’assoupisse. Au petit matin, cependant, il n’était plus là …

La belle courtisane allait-elle avoir une réponse ? Et si qu’elle en serait sa nature ?

Hrp : la suite arrivera au pire vendredi soir ... Juste le temps de faire un tout petit truc ...

Beriaskel Jeu 12 Juil - 20:19

Hrp : j'ai hâte!! Si ça se trouve, il ne va rien comprendre lol

**Butcher** Jeu 12 Juil - 20:20

Hrp : suspens ... Twisted Evil

Flo Jeu 12 Juil - 20:23

HRP: ouiiinnnnn Sad

On voit pas la lettre tinté de romantisme et d'amour de notre belle courtisane !

Beriaskel Jeu 12 Juil - 20:24

Hrp : après tout, j'aurais pu la poster ici aussi...

**Butcher** Jeu 12 Juil - 20:25

Hrp : tu peux encore Smile

Beriaskel Jeu 12 Juil - 20:31

Armando,

Te souviens-tu de la douce mélodie entendue un soir sur un balcon avec pour seul témoin les étoiles ? Les paroles disaient « Quoiqu’il arrive, je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. »
Beaucoup de choses ont changé depuis sauf cela. Si les étoiles pouvaient parler, elles auraient beaucoup de choses à t’apprendre, sois prudent et méfie-toi de toutes les personnes qui t’entourent.
Si tu souhaites me répondre, laisse ton billet à l’endroit où tu as trouvé celui-ci.

Jusqu’à la fin et pour toujours.

Flo Jeu 12 Juil - 20:35

HRP : C'est romantique et sobre en plus ! Quelle classe !

**Butcher** Ven 13 Juil - 15:16

La nuit était tombée sur la ville de Clémence et lorsqu’Ornella alla se coucher elle fut surprise de trouver un message à l’endroit où elle avait laissé deux jours plus tôt celui qu’elle avait écrit pour Armando.

[Mini Aventure] Armando, mon bel Armando 615075MotArmando

Maintenant qu'allait faire ?

Beriaskel Ven 13 Juil - 15:27

Ornella mit du temps avant de dérouler le message. Qu'allait-elle y lire? Si c'était une mauvaise nouvelle, avait-elle vraiment envie de la lire?

Elle prit finalement son courage à deux mains et après avoir pris une longue inspiration déroula le message.

Les larmes devenaient de plus en plus grosses. Elle finit par refermer le message et fut prise d'une sorte de crise. Elle hoquetait et avait beaucoup de mal à respirer. Les émotions étaient trop fortes.

Elle reprit néanmoins ses esprits et commença à réfléchir. Devait-elle y aller? Même si les mots et l'écriture semblaient être ceux d'Armando, il avait peut-être été contraint de l'écrire. Ce rendez-vous était peut-être un piège... Elle avait envie de demander conseil auprès de ses camarades mais elle n'osait pas... de peur qu'ils lui défendent de s'y rendre... C'est alors qu'elle comprit qu'elle s'y rendrait, même si c'était la dernière chose qu'elle ferait.

Elle éveilla alors son ombre. Elle avait besoin de parler à quelqu'un.

**Butcher** Dim 15 Juil - 9:57

L'ombre s’agita et se déplaça sur les murs de la pièce afin de pouvoir avoir sa porteuse dans son champ de vision.

Sentant le trouble d’Ornella, elle posa les mains sur ses hanches et attendit que la jeune femme lui dise ce qui la tourmentait tant, même si elle avait déjà sa petite idée sur la question.

Beriaskel Dim 29 Juil - 19:10

Ornella lut le mot d'Armando à son ombre, à la seconde lecture la tristesse et la peur laissèrent place à une sorte d'euphorie. Une euphorie qui pourrait se montrer dangereuse pour la jeune femme. En effet, la joie de revoir son bel Armando prenait le pas sur la raison. Elle avait des étoiles plein les yeux et un sourire splendide aux lèvres. Elle entama une discussion avec son ombre :

"N'est-ce pas fantastique? Je vais revoir Armando... Ô bien sur, il risque de me trouver changée... Peut-être aurais-je la même impression..."

Ornella changea soudain d'attitude. Elle était toujours sur un nuage mais elle prit soudain conscience du danger.

"Et si quelqu'un nous voyait? Si c'était un piège? S'il ne venait pas? Crois-tu que je devrais en parler à l'un de mes compagnons? Imagine que je ne revienne pas... Ou peut-être devrais-je simplement leur laisser un mot?"

**Butcher** Mar 31 Juil - 5:44

Hrp : une petite musique d'ambiance à la fois douce et mélancolique qui va parfaitement accompagner cette petite scène de doute et d'hésitation.

L’aura glacée de l’ombre d’Ornella produisait une fumerolle blanche aux reflets bleutés à chaque pas qu’elle faisait sur le mur de la chambre. L’ombre tentait de réfléchir aux questions de la jeune femme. La main droite sur le menton, elle faisait des allées et retour. Pour Ornella, ce spectacle lui était familier, par contre pour un profane, cette vision aurait de quoi le déstabiliser. Il fallait imaginer cette ombre qui bougeait toute seule sur le mur en se tenant le menton. Chacun de ses pas était accompagné par un petit panache de fumée dû à la condensation aux reflets bleutés …

Après un long moment de réflexion silencieuse, l’Ombre s’immobilisa et se tourna dans la direction d’Ornella.

- Fantastique je ne sais pas … Peut-être oui … Mais dangereux sûrement. Il faudra bien faire attention …

- J’espère juste qu’il est sincère avec toi et qu’il ne te fasse pas souffrir plus … Parce que sinon, selon moi, il ne mériterait plus de vivre comme le reste de sa famille !

Les dernières de l’Ombre claquèrent dans la pièce comme un coup de fouet.

- En plus de ma présence, il serait préférable que soit accompagné par quelqu’un d’autre. Après … Nous pouvons peut-être nous débrouillez toutes seules pour esquiver la garde et faire l’aller-retour tranquillement. Après tout, nous avons bien réussi à survivre dans le « Montefango ».

- Cependant … Même si nous devions partir seules, il serait préférable de leur laisser un mot au cas où.

- Voilà mon avis sur la question, maintenant, c’est à toi de prendre la décision qui te semble être la meilleure pour toi.

La balle est maintenant dans le camps de la jeune Leoni ... Entre son cœur et la raison ... Qu'elle choix fera-t-elle ?

Beriaskel Mar 31 Juil - 17:15

"Il est évident que je serai prudente et puis tu seras là pour veiller sur moi comme tu l'as toujours fait. Tu as raison, je vais laisser un message à mes compagnons. Avant, je voudrai m'entretenir avec Salvatore, histoire de savoir s'il connait sœur Eglantine."

Ornella s’apprêta à descendre lorsque soudain elle pensa à son entrevue avec Armando. Qu'allait-elle pouvoir lui dire? Fallait-il tout lui révéler? En aurait-elle le temps? Elle se remit en route tout en réfléchissant.

Lorsqu'elle arriva dans la grande salle, elle trouva Salvatore seul. Elle le salua et prit place à ses côtés.

"Cher Salvatore, je me demandais si vous vous souveniez d'une certaine sœur Eglantine à la cathédrale de Sélène? Les souvenirs de ma tendre enfance, avant mon adoption, sont assez flous mais il me semble qu'il s'agit d'une des personnes qui s'est occupée de moi. J'aurais aimé, une fois que tout sera redevenue calme naturellement, lui rendre visite."

**Butcher** Ven 3 Aoû - 11:23

Le commandant était effectivement seul dans un des salons du « petit palais ». Ornella se dirigeait vers la pièce où il se trouvait et visiblement, Salvatore avait l’air d’être de bonne humeur. Une nouvelle fois, il poussait la chansonnette avec sa voix rocailleuse et puissante. Les sinus de la jeune courtisane repérèrent également une petite odeur d’herbes de Provence qui émanait de la pièce. En plus de l’alcool, le maître des lieux aimait de temps en temps s’en griller une.

En tout cas, avant de franchir le pas de la porte, elle put entendre les phrases suivantes.

- TANT PIS POUR CELLE QUI SE POINTERA LA PREMIERE !

- JE LUI DEMONTE LA PASSERELLE, LA CALE ET LA DUNETTE ARRIERE !

Cela pouvait laisser la jeune femme perplexe, mais visiblement, ce n’était qu’une chanson. Afin de vous donner une idée, voici dans la chanson qu’il chantait, mais il faut l’imaginer en version « a capella ».

En tout cas, lorsqu’elle prit place afin de discuter avec lui. Salvatore était en train de nettoyer son pistolet à poudre et son sabre d’abordage.

Il s’arrêta de chanter lorsqu’il vit la jeune femme et s’excusa pour les paroles de la chanson. Il lui rappela qu’il était un ancien marin de « l’Armada de Clémence » et que c’était le genre de chanson qu’il avait l’habitude de chanter.

Les propos d’Ornella furent entendus par le commandant et il lui répondit dans la foulée avec sa franchise et sa promptitude habituelle.

- Bien sûr que je la connais, la jeune Eglantine … Enfin … Jeune … Elle ne doit plus l’être maintenant … Mais à l’époque, je lui aurais bien montré mon grand mat !!

Il rigola grassement avant de se reprendre. Il acheva de vider la verre à moitié plein qui se trouvait sur la table.

- Si elle se souvient encore de toi, je pense que ta visite lui fera plaisir ! Mais à l’époque, elle travaillait effectivement dans l’orphelinat où tu as été confiée.

Beriaskel Ven 3 Aoû - 11:57

Ornella sourit lorsqu'elle entendit la réponse de Salvatore.

"Vous êtes un sacré bonhomme matelot! Merci, je vois que mes souvenirs ne sont pas si mauvais que ça. Je retourne dans ma chambre réviser mes bonnes manières. Tout ce temps passé dans le Montefango a fait de moi une jeune fille peu encline aux soirées mondaines."

Avant de partir, elle lui déposa un léger baiser sur la joue, la réponse qu'il venait de lui donner lui mettait du baume au cœur.

Elle remonta dans sa chambre afin de se préparer pour son rendez-vous. Il fallait qu'elle laisse un message à ses camarades. Elle entreprit donc la rédaction de celui-ci:

Chers amis, je suis partie à la cathédrale de Sélène afin de rencontrer Armando. Si je ne suis pas revenue d'ici demain, bonne chance pour la suite des événements. J'espère sincèrement que vous trouverez tous ce que vous cherchez. Affectueusement, Ornella.

Elle le cacheta et le laissa sur son lit. Elle farfouilla dans une malle afin de trouver des vêtements sombres. Elle éveilla son ombre :
"Voilà, je suis prête. Nous pouvons y aller."

Ornella sortit du petit palais et prit la direction de la cathédrale. Elle s’obligea à rester calme, ce qui n'était pas évident. Elle était tellement heureuse de pouvoir revoir celui qu'elle surnommait "son Évidence".

**Butcher** Sam 25 Aoû - 19:07

Après avoir pris ses précautions, la jeune femme s’engouffra dans le labyrinthe de ruelles de la ville de Clémence. Les nuits sans la présence de « Luna » dans le ciel étaient sombres, malgré les étranges voiles qui parcheminaient la voûte céleste. L’éclairage de la ville allumé par la petite guilde des « Candeliers » éclairaient à peine certaines ruelles. On avait l’impression que certains passages persévéraient à rester dans les ténèbres afin de faciliter la tâche en ces heures de couvre feu à tous ceux qui voulaient braver le décret afin de pouvoir mener leurs petites affaires. C’est pour cela que de temps en temps, la jeune femme pouvait entendre des petits murmures qui laissaient penser que certaines transactions ou sombres offices se faisaient non loin d’où elle passait. D’autres fois, elle devait prendre soin d’esquiver les patrouilles de la milice de la ville. Les gardes battaient les pavés en cadence et deux ou trois fois, elle dû se plaquer immobile à l’angle d’une ruelle pour les laisser passer, afin de pouvoir continuer sa balade nocturne en direction de la cathédrale de la « Muette », qui se trouvait dans le quartier de « Santa Maria » et donc assez loin du palais de la famille Lucozzi.

Seule dans la nuit et malgré les facultés que lui conférait son rang de « ténébrosa », la jeune femme savait qu’elle était à la merci des malandrins qu’elle pouvait rencontrer au cours de son périple et pire … Se faire repérer par la milice de la ville. En effet, la réputation des hommes qui la formait était loin d’être aussi lumineuse que la cathédrale de la flamboyante « Thémésia ».

Son ombre était sa meilleure amie et la meilleure arme qu’elle avait à sa disposition. En plus de lui prêter quelques pouvoirs magiques, elle n’hésitait pas à jouer les « éclaireurs » afin d’ouvrir le chemin à sa porteuse.

Cette promenade nocturne était aussi dangereuse qu’enivrante. La jeune femme déambulait dans ces ruelles désertes poussées par l’amour qu’elle ressentait envers le jeune « di Campo ». « Son évidence » comme elle s’aimait à l’appeler devait l’attendre dans cette cathédrale et elle se languissait d’y être.

Plus que mots, j’aimerais que l’on fasse une petite pause musicale dans ma narration afin d’apprécier une petite mélodie. Il faut l’écouter et fermer les yeux afin de se retrouver plonger des ces ruelles sombres et désertes. L’éclairage diffus des éclairages de la ville et les voiles multicolores qui marbraient le ciel d’ébène rendait cette scène aussi magique que dangereuse. Cette petite course pouvait lui coûter la vie, sa virginité ou encore d’autres choses, mais elle s’en fichait parce qu’elle était convaincue que son Armando l’attendait déjà dans la cathédrale.

Alors, c’est partie, laissons donc l’imagination travailler à notre place et surtout à la place de l'humble narrateur que je suis …

Quoi qu’il en soit, elle arriva devant la place qui se trouvait juste devant la porte principale de la grande cathédrale de Sélène. La porte était fermée et tout était calme … Vraiment calme … Pas un seul bruit ne semblait avoir le courage de perturber cet impérieux silence. Même si elle était nyctalope, elle avait l’étrange sensation que les ténèbres étaient bien plus dense autour de l’imposant édifice dédié au culte des ténèbres …

Maintenant qu’elle était devant cette immense porte, allait-elle frapper dans le but d’entrer ou bien … Préférait-elle faire autre chose ?

Beriaskel Lun 27 Aoû - 18:29

Ornella était fébrile. Son esprit oscillait entre excitation et prudence. Elle pensait qu’il ne serait pas judicieux de frapper à la grande porte aussi se mit-elle à la recherche d’une porte plus petite. Pendant ce temps elle demanda à son ombre s’il était possible qu’elle se glisse sous la grande porte afin d’observer l’intérieur de l’église.

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