Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
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Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Pour la première fois depuis bien longtemps, Efilon ne portait pas sa robe de bure.
Il était vêtu d'habits fraichement taillés [Butcher, tu me donneras le prix], qui sentaient le luxe sans être ostentatoires. La tunique noire bordée d'argent était rehaussée par un peu de dentelle aux manches et un jabot. Les culottes, de même facture, le serraient et le gênaient dans ses mouvements. Un chapeau à larges bords, orné d'une plume, complétait le tout.
Il s'apprétait à frapper lorsqu'il s'arrêta pour se tourner vers l'homme-lézard avec son sourire le plus engageant - bien qu'il doute que le saurus comprenne le geste.
Je suis désolé, Trax, mais tu ne pourras pas rentrer. Je ne pense pas que tu reçoives bon accueil si tu te balades en ville, aussi tu devrais rester ici et surveiller les chevaux.
Le jeune prêtre lissa ses vêtements avec nervosité. Depuis combien de temps n'était-il pas venu ici ?
Il inspira un grand coup, puis saisit le heurtoir et frappa vigoureusement.
Il était vêtu d'habits fraichement taillés [Butcher, tu me donneras le prix], qui sentaient le luxe sans être ostentatoires. La tunique noire bordée d'argent était rehaussée par un peu de dentelle aux manches et un jabot. Les culottes, de même facture, le serraient et le gênaient dans ses mouvements. Un chapeau à larges bords, orné d'une plume, complétait le tout.
Il s'apprétait à frapper lorsqu'il s'arrêta pour se tourner vers l'homme-lézard avec son sourire le plus engageant - bien qu'il doute que le saurus comprenne le geste.
Je suis désolé, Trax, mais tu ne pourras pas rentrer. Je ne pense pas que tu reçoives bon accueil si tu te balades en ville, aussi tu devrais rester ici et surveiller les chevaux.
Le jeune prêtre lissa ses vêtements avec nervosité. Depuis combien de temps n'était-il pas venu ici ?
Il inspira un grand coup, puis saisit le heurtoir et frappa vigoureusement.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Après un court moment, un homme ouvrit la porte et posa un regard sévère sur le visiteur. Après deux secondes, le visage de Walter le major d'homme se décrispa pour afficher un petit sourire.
Maître Efilon ça fait bien longtemps que je ne vous avais pas vu ! Entrez-donc !
Maître Efilon ça fait bien longtemps que je ne vous avais pas vu ! Entrez-donc !
Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Efilon se contenta de lui répondre d'un sourire.
Durant toute sa jeunesse, il avait pesté contre le majordome qui lui rappelait de se rendre à ses leçons, le fustigeait sur sa tenue débraillée, le rappelait à l'ordre lorsqu'il ne se tenait pas correctement, et ceci et cela. Le jeune homme détestait cela au plus haut point, et lui en voulait à mort. Mais maintenant, il comprenait que Walter ne faisait que son travail et qu'il était injuste de lui en vouloir pour cela.
Aussi, un sourire était le meilleur des hommages, n'y ayant jamais eu droit de sa part. Parfois, les gestes parlent plus que les mots.
Il passa le cadre de la porte avec un soupir nostalgique, révisant d'un coup d'oeil tous les détails de l'entrée fastueuse. Malgré sa longue absence, il se rappelait chaque mur, chaque chandelier (toujours éteints), chaque lustre briqué avec soin, chaque oeuvre d'art de mauvais goût avec la même acuité que s'il n'était jamais parti. 20 ans au même endroit, cela ne s'oublie pas. Il soupira de nouveau.
Walter, peux-tu prévenir Père et Soeur que je souhaiterais les voir ? Je suis un invité ici, à présent. J'attendrais ici, comme il se doit.
Durant toute sa jeunesse, il avait pesté contre le majordome qui lui rappelait de se rendre à ses leçons, le fustigeait sur sa tenue débraillée, le rappelait à l'ordre lorsqu'il ne se tenait pas correctement, et ceci et cela. Le jeune homme détestait cela au plus haut point, et lui en voulait à mort. Mais maintenant, il comprenait que Walter ne faisait que son travail et qu'il était injuste de lui en vouloir pour cela.
Aussi, un sourire était le meilleur des hommages, n'y ayant jamais eu droit de sa part. Parfois, les gestes parlent plus que les mots.
Il passa le cadre de la porte avec un soupir nostalgique, révisant d'un coup d'oeil tous les détails de l'entrée fastueuse. Malgré sa longue absence, il se rappelait chaque mur, chaque chandelier (toujours éteints), chaque lustre briqué avec soin, chaque oeuvre d'art de mauvais goût avec la même acuité que s'il n'était jamais parti. 20 ans au même endroit, cela ne s'oublie pas. Il soupira de nouveau.
Walter, peux-tu prévenir Père et Soeur que je souhaiterais les voir ? Je suis un invité ici, à présent. J'attendrais ici, comme il se doit.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Bien je vais aller les prévenir.
Le major d'homme disparu et revint quelques minutes plus tard avec le père et la soeur d'Efilon. Ils dévisageaient le jeune prêtre avec un regard inquisiteur.
- Bonjour Fils ! Ca faisait longtemps !
- Bonjour Efilon.
Le major d'homme disparu et revint quelques minutes plus tard avec le père et la soeur d'Efilon. Ils dévisageaient le jeune prêtre avec un regard inquisiteur.
- Bonjour Fils ! Ca faisait longtemps !
- Bonjour Efilon.
Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Bonjour, Père. Bonjour, Saenya.
Efilon se fendit de son plus grand sourire mais il joignait et rejoignait les mains, signe s'il en est de nervosité qui ne pouvait tromper des marchands rompus aux arts des négociations - et encore moins si ils font parti de sa propre famille.
Conscient de ce fait, il adopta la tactique habituelle pour dissiper la tension : bavarder de tout et n'importe quoi. Son père le lui avait appris, et il serait sûrement ravi de constater que le jeune homme n'avait pas oublié ses leçons.
Comment vont les affaires ? A vous deux, vous devez posséder la moitié d'Altdorf maintenant !
Efilon se fendit de son plus grand sourire mais il joignait et rejoignait les mains, signe s'il en est de nervosité qui ne pouvait tromper des marchands rompus aux arts des négociations - et encore moins si ils font parti de sa propre famille.
Conscient de ce fait, il adopta la tactique habituelle pour dissiper la tension : bavarder de tout et n'importe quoi. Son père le lui avait appris, et il serait sûrement ravi de constater que le jeune homme n'avait pas oublié ses leçons.
Comment vont les affaires ? A vous deux, vous devez posséder la moitié d'Altdorf maintenant !
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Le père d'Efilon fronça les sourcils.
Tu crois vraiment que les affaires vont bien avec ce qui s'est passé ?! L'incendie de Marienbourg est la pire des choses qui pouvaient nous arriver !
La colère pouvait se lire sur le visage du vieil homme.
De toute manière, tu n'as jamais rien compris aux affaires ! Alors, que nous veux tu ?
La soeur du jeune prêtre restait silencieuse. Elle se contentait d'observer la scène.
Tu crois vraiment que les affaires vont bien avec ce qui s'est passé ?! L'incendie de Marienbourg est la pire des choses qui pouvaient nous arriver !
La colère pouvait se lire sur le visage du vieil homme.
De toute manière, tu n'as jamais rien compris aux affaires ! Alors, que nous veux tu ?
La soeur du jeune prêtre restait silencieuse. Elle se contentait d'observer la scène.
Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
[HRP]A supprimer[/HRP]
Dernière édition par Mandal le Sam 20 Sep - 19:32, édité 2 fois
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
hrp/ L'incendie de Marienbourg est une conséquence de la campagne de Paris. Elle n'a donc rien à voir avec les créatures que vous combattez.
Oui, tu en as déjà eu vent de cet incendie.
Oui, tu en as déjà eu vent de cet incendie.
Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Efilon soupira. Finalement, rien n'avait changé.
Ah, j'aurais pensé que vous auriez su saisir l'occasion pour prendre la place des anciens marchands ayant tout perdu lors de l'incendie. Il est facile de s'imposer lorsque le marché s'écroule.
Enfin, je ne viens pas pour discuter affaires, bien que j'aurais deux ou trois contrats d'exclusivité qui devraient vous intéresser - notamment pour les fournitures de la cathédrale. En fait, je vais partir en voyage, et...
Le jeune homme hésita un instant.
... je pourrai ne pas revenir. Je voulais simplement discuter un peu, savoir comment vous alliez, donner des nouvelles... Je sais que cela fait longtemps, mais mieux vaut tard que jamais n'est-ce pas ?
Dès que son père tourne la tête, le prêtre lance un clin d'oeil à sa soeur. Elle le connaissait assez bien pour comprendre qu'il voulait lui parler seule à seul.
Ah, j'aurais pensé que vous auriez su saisir l'occasion pour prendre la place des anciens marchands ayant tout perdu lors de l'incendie. Il est facile de s'imposer lorsque le marché s'écroule.
Enfin, je ne viens pas pour discuter affaires, bien que j'aurais deux ou trois contrats d'exclusivité qui devraient vous intéresser - notamment pour les fournitures de la cathédrale. En fait, je vais partir en voyage, et...
Le jeune homme hésita un instant.
... je pourrai ne pas revenir. Je voulais simplement discuter un peu, savoir comment vous alliez, donner des nouvelles... Je sais que cela fait longtemps, mais mieux vaut tard que jamais n'est-ce pas ?
Dès que son père tourne la tête, le prêtre lance un clin d'oeil à sa soeur. Elle le connaissait assez bien pour comprendre qu'il voulait lui parler seule à seul.
Mandal- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 15/12/2007
Re: Devant l'enseigne "Yarev und Mädchen"
Le visage du vieil homme se décrispa un peu en entendant les paroles d'Efilon. Il se fit couper la parole par sa fille avant de pouvoir en placer une.
Père, Efilon vient de faire un long voyage, il doit être très fatigué. On pourra poursuivre cette discussion à l'heure du souper non ? Il doit avoir envie de se reposer un peu.
Elle n'attendit pas d'avoir la réponse pour embrayer sur la suite. En se tournant vers le jeune prêtre.
Laisse-moi t'accompagner à ta chambre. De toute manière, tu vas au moins passer la nuit avec nous ?
Père, Efilon vient de faire un long voyage, il doit être très fatigué. On pourra poursuivre cette discussion à l'heure du souper non ? Il doit avoir envie de se reposer un peu.
Elle n'attendit pas d'avoir la réponse pour embrayer sur la suite. En se tournant vers le jeune prêtre.
Laisse-moi t'accompagner à ta chambre. De toute manière, tu vas au moins passer la nuit avec nous ?
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