[Création personnelle] Les légendes d'Hadju - Méd.Fan.
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[Création personnelle] Les légendes d'Hadju - Méd.Fan.
Aux premiers temps de notre monde, celui-ci était dévasté par les tempêtes, les inondations, la sécheresse, les éruptions, et toutes autres catastrophes naturelles. En continue.
Puis vinrent les hommes. Issus d'une planète en perdition : surpeuplée, polluée, irradiée, ils ont traversé les éons pour venir se perdre sur ce monde aride. Pour survivre sur cette planète désolée où la technologie ne pouvait fonctionner (orages magnétiques, manque de matières premières, pertes de connaissance au cours du long voyage, etc.), ils se tournèrent vers la magie et invoquèrent un puissant démon des entrailles même de leur terre, Hadju, et lui confièrent la maîtrise des éléments.
Un démon, né de chair et de sang, un corps dans lequel fût injectée une âme. Hadju possédait le contrôle de la terre, du feu, de l'air, de l'eau, de la lumière et des ténèbres, et bien d'autres encore. Il apaisa les océans, réparti l'eau de façon à ce que plus inondation ni sécheresse ne ravage les sols, calma la fureur des volcans, et finalement permit que ce monde devint vivable pour l'homme. Mais non point stable. Hadju pouvait harmoniser le climat, mais n'arrivait pas à le stabiliser malgré toute la puissance dont il disposait.
Pour le remercier de cette damnation dans laquelle nous l'avions jeté, nous, ou plutôt nos anciens, lui offrirent un lieu où se reposer, des vivres quotidiens, et d'autres modestes présents. Ils contèrent son histoire, qui ne devint jamais légende, parce que quiconque le souhaitait pouvait aller sur la montagne où le gigantesque démon résidait, pouvait observer sa puissance dans le contrôle de telle tempête, l'apaisement de telle inondation, ou autre prodige du même ordre, qui pour lui étaient choses normales. Nous n'étions alors que des fourmis en adoration devant une superbe machine.
C'est le problème avec les machines, surtout créées par l'homme, elles finissent toujours par se détraquer.
Les siècles avaient passés, s'étaient mués en millénaires, l'histoire persistait, Hadju aussi. A force, et par métonymie, c'était aussi devenu le nom de la planète. L'expression "Hadju soit loué" s'était à ce point répandu, qu'il n'était pas rare de croiser un temple ou une chapelle dressée à l'honneur du gigantesque démon juché sur son volcan. Nous avions oublié sa nature de démon, le traitant comme un Dieu. Heureusement pour lui, et pour nous, les offrandes continuaient d'arriver, lui permettant de se nourrir. Mais quelque chose, insidieusement, se déréglait. Hadju prenait conscience des cultes dont il était la cible. Il en prit arrogance, se considérant à son tour comme un dieu. Il demanda en plus de la nourriture des jeunes filles pour le distraire. Au début, cela choqua un peu, mais si c'était juste l'amuser un peu, pourquoi pas? On envoya donc une douzaine de danseuse de la région. Qui revinrent la semaine suivante, le rouge aux joues, et épuisées d'avoir dansé quasiment sans interruption des jours durant. Après ça Hadju demanda qu'on lui envoie un orchestre pour lui tout seul, puis des maîtresses, puis des friandises, puis... et ainsi de suite ses souhaits devenaient de plus en plus extravagants, et chaque fois il menaçait de lâcher le climat. On le savait, il pouvait parfaitement inonder une petite vallée tout en laissant celle d'à-côté dans la plus dure des sécheresse. Mais on ne pouvait lui obéir pour autant ! Quelques caprices, passe encore, mais là, ça devenait grandiloquent, et n'importe-quoi. Le conseil des anciens devaient se réunir. Et c'est ce qu'il fit, dans le plus grand secret.
Évidemment, pendant ce temps tous les souhaits d'Hadju étaient comblés. Un village entier le servait jour et nuit, comme un enfant gâté.
Après des semaines de délibérations, les anciens convinrent qu'il fallait stopper Hadju. On ne pouvait invoquer un autre démon : Hadju l'aurait senti et l'aurait forcément affronté. Et qui nous dit que le vainqueur ne serait pas pire? Non ! Ce n'était pas la solution. Ni faire appel à Dieu, car personne ne l'avait jamais vu ni entendu, et personne se savait comment l'appeler. On ne pouvait non plus simplement le détruire. D'une à cause de sa puissance, et de deux, qui régulerait le climat après sa défaite? L'idée devint donc d'envoyer quatre jeunes personnes le combattre, avec les anciens en soutien, pour absorber les pouvoirs d'Hadju, et pouvoir ainsi se débarrasser de ce démon.
Pourquoi quatre? Parce que d'après les anciens, moins n'auraient pas supporter tant de puissance, plus seraient forcément repérés par le démon.
Les anciens partirent donc en quête. Ils avaient établi un test permettant de juger du potentiel des nouveaux-nés, et d'identifier plus ou moins si ceux-ci pourraient au moins survivre à l'entraînement. Ils commencèrent à chercher. Ils en trouvèrent une cinquantaine, dispersés sur tout le globe, chacun possédant son caractère propre et son potentiel exclusif. Chacun représentant un espoir secret.
Forts de cette récolte, ils retournèrent au village, au pied de la montagne d'Hadju. Ne dit-on pas, après tout, qu'un phare éclaire loin de sa base, mais laisse celle-ci dans l'ombre? Et où se cacher d'Hadju sachant ça? Juste sous ses pieds.
Pendant des années les jeunes gens s'entraînèrent dans le plus grand secret. Et pour la population se furent des années infernales. Les souhaits d'Hadju devenaient chaque jour plus extravagants et plus difficiles à réaliser. Ne tarderait plus le moment où les villageois se verraient dans l'impossibilité d'assouvir ses envies. Et alors...
Au bout d'une douzaine d'années ne restaient qu'une vingtaine de jeunes, les autres ayant succombé ou abandonné. Au bout d'une quinzaine, ne restaient plus que huit. L'année suivante ils n'étaient plus que quatre. Il y en avait un, robuste et calme, né au pied de la montagne d'Hadju, dans ce même village. Il y en avait une, aventureuse et curieuse, blonde comme les blés et rayonnante, née dans un petit village perdu dans l'une des rares forêt de ce monde. Il y en avait un, vif et turbulent, la peau sombre des peuplades des déserts du sud luisante de sueur. Il y avait la dernière, calme et tumultueuse à la fois, blonde elle aussi, mais plus sombre, et plus mystérieuse aussi. Il y avait quatre adolescents, qui se découvraient sous des jours autres que ceux guerriers. Apprenaient à vivre ensemble, à s'entraider, à se combattre. À s'unir et s'apprécier, à se disputer et surmonter ces différents. On pouvait dire qu'ils formaient une famille, un groupe d'amis, presque un organisme à part entière. Les anciens étaient fiers, et pouvaient l'être. Ils avaient compris, dès les premiers jours de l'entraînement, que ne développer que l'esprit guerrier et les compétences martiales serait une erreur. Il fallait un groupe uni, conscient des enjeux, capable de se protéger les uns les autres, mais capable aussi de faire abstraction de ces sentiments. Et c'est exactement ce que ces quatre jeunes étaient.
Un autre groupe participait aux entraînements, mais eux acquéraient les connaissances des anciens, pour les remplacer le jour venu, et guider le peuple.
Et vint le jour du combat. Discrètement la population avait évacué vers les grottes, cavernes, souterrains loin de la montagne, ne laissant qu'un minimum de gens pour servir le démon. Qui eux-même finirent par partir.
Quand Hadju s’aperçut que ses suppliques résonnaient dans le vide, il entra dans une colère noire, répandant moult catastrophes. Et les quatre guerriers se dressèrent devant lui. Et la bataille commença. Les anciens pompèrent comme ils le purent les pouvoirs phénoménaux d'Hadju, l'affaiblissant. Les quatre jeunes combattant de toutes leurs forces. Le combat dura des semaines, presque des mois. Mais au final Hadju fut vaincu. Ses pouvoirs furent scellés derrière quatre portes par les anciens survivants, qui décédèrent lors de l'opération. Ne restaient que les quatre jeunes, qui devinrent les quatre gardiens. La porte du Nord conservait le froid de l'hiver, le pouvoir de la terre et la maîtrise des ténèbres, la nouvelle lune. Elle échut à celui né dans ce village. La porte de l'Est maintenait les pouvoirs du bois, de l'air et de la lumière du plein midi, la pleine lune. Ce fût la jeune aventureuse qui en hérita. La porte du Sud détenait le contrôle de la foudre et du feu, et le domaine de la lumière du soleil levant, le premier quartier. Le jeune homme du désert l'acquis. La dernière porte, celle de l'Ouest, renfermait la domination de l'eau, du temps et du soleil couchant, le dernier quartier. Elle revint à la jeune fille de l'océan.
C'est ainsi que naquirent les quatre gardiens. Maîtres et maîtresses des forces élémentaires, détenteurs et détentrices chacun de la puissance d'une phase de la lune, héritier des totems qui leurs sont liés : le loup pour la terre, le serpent pour la glace, le requin pour l'eau, la tortue pour le temps, l'aigle pour l'air, le sphinx pour le bois, le faucon-tigre pour la foudre, et le dragon pour le feu.
Et les gardiens se dispersèrent, maintenant le climat tant bien que mal, chacun agissant pour le bien de la communauté. Et les années devinrent des siècles. Et les siècles se fondirent en millénaires. Les gardiens devinrent une légende, que l'on raconte encore le soir, au coin du feu.
Mais les portes, toutes scellées qu'elles soient, laissent filtrer un peu de pouvoir, rendant le climat hasardeux et la magie presque commune. Survivre dans ce monde beaucoup moins stable relève, dans certaines régions, de l'exploit le plus pur. Mais nous y parvenons, tant bien que mal. Et de nombreuses disparités sont apparues dans notre race au cours de ces millénaires, depuis le combat contre Hadju. Des civilisations se sont dressées, et se sont effondrées. D'autres sont encore debout, parfois vacillantes, parfois jeunes de quelques siècles seulement. Le monde change, et nous avec.
Aujourd'hui, cependant la légende des quatre portes s'est à ce point déformée que nombre de personnes cherchent ces artefacts mystiques, symbole de pouvoir. Aujourd'hui cependant, comme pendant des siècles, les portes suintent du pouvoir, permettant à tous de lancer des sorts mais déréglant peu à peu le climat. Aujourd'hui cependant, une menace pèse sur nos tête, pernicieuse ; une épée de Damoclès que nous avons nous-même scellée il y a de ça des millénaires est sur le point de revenir. Est-ce le temps pour les gardiens de réapparaitre?
Puis vinrent les hommes. Issus d'une planète en perdition : surpeuplée, polluée, irradiée, ils ont traversé les éons pour venir se perdre sur ce monde aride. Pour survivre sur cette planète désolée où la technologie ne pouvait fonctionner (orages magnétiques, manque de matières premières, pertes de connaissance au cours du long voyage, etc.), ils se tournèrent vers la magie et invoquèrent un puissant démon des entrailles même de leur terre, Hadju, et lui confièrent la maîtrise des éléments.
Un démon, né de chair et de sang, un corps dans lequel fût injectée une âme. Hadju possédait le contrôle de la terre, du feu, de l'air, de l'eau, de la lumière et des ténèbres, et bien d'autres encore. Il apaisa les océans, réparti l'eau de façon à ce que plus inondation ni sécheresse ne ravage les sols, calma la fureur des volcans, et finalement permit que ce monde devint vivable pour l'homme. Mais non point stable. Hadju pouvait harmoniser le climat, mais n'arrivait pas à le stabiliser malgré toute la puissance dont il disposait.
Pour le remercier de cette damnation dans laquelle nous l'avions jeté, nous, ou plutôt nos anciens, lui offrirent un lieu où se reposer, des vivres quotidiens, et d'autres modestes présents. Ils contèrent son histoire, qui ne devint jamais légende, parce que quiconque le souhaitait pouvait aller sur la montagne où le gigantesque démon résidait, pouvait observer sa puissance dans le contrôle de telle tempête, l'apaisement de telle inondation, ou autre prodige du même ordre, qui pour lui étaient choses normales. Nous n'étions alors que des fourmis en adoration devant une superbe machine.
C'est le problème avec les machines, surtout créées par l'homme, elles finissent toujours par se détraquer.
Les siècles avaient passés, s'étaient mués en millénaires, l'histoire persistait, Hadju aussi. A force, et par métonymie, c'était aussi devenu le nom de la planète. L'expression "Hadju soit loué" s'était à ce point répandu, qu'il n'était pas rare de croiser un temple ou une chapelle dressée à l'honneur du gigantesque démon juché sur son volcan. Nous avions oublié sa nature de démon, le traitant comme un Dieu. Heureusement pour lui, et pour nous, les offrandes continuaient d'arriver, lui permettant de se nourrir. Mais quelque chose, insidieusement, se déréglait. Hadju prenait conscience des cultes dont il était la cible. Il en prit arrogance, se considérant à son tour comme un dieu. Il demanda en plus de la nourriture des jeunes filles pour le distraire. Au début, cela choqua un peu, mais si c'était juste l'amuser un peu, pourquoi pas? On envoya donc une douzaine de danseuse de la région. Qui revinrent la semaine suivante, le rouge aux joues, et épuisées d'avoir dansé quasiment sans interruption des jours durant. Après ça Hadju demanda qu'on lui envoie un orchestre pour lui tout seul, puis des maîtresses, puis des friandises, puis... et ainsi de suite ses souhaits devenaient de plus en plus extravagants, et chaque fois il menaçait de lâcher le climat. On le savait, il pouvait parfaitement inonder une petite vallée tout en laissant celle d'à-côté dans la plus dure des sécheresse. Mais on ne pouvait lui obéir pour autant ! Quelques caprices, passe encore, mais là, ça devenait grandiloquent, et n'importe-quoi. Le conseil des anciens devaient se réunir. Et c'est ce qu'il fit, dans le plus grand secret.
Évidemment, pendant ce temps tous les souhaits d'Hadju étaient comblés. Un village entier le servait jour et nuit, comme un enfant gâté.
Après des semaines de délibérations, les anciens convinrent qu'il fallait stopper Hadju. On ne pouvait invoquer un autre démon : Hadju l'aurait senti et l'aurait forcément affronté. Et qui nous dit que le vainqueur ne serait pas pire? Non ! Ce n'était pas la solution. Ni faire appel à Dieu, car personne ne l'avait jamais vu ni entendu, et personne se savait comment l'appeler. On ne pouvait non plus simplement le détruire. D'une à cause de sa puissance, et de deux, qui régulerait le climat après sa défaite? L'idée devint donc d'envoyer quatre jeunes personnes le combattre, avec les anciens en soutien, pour absorber les pouvoirs d'Hadju, et pouvoir ainsi se débarrasser de ce démon.
Pourquoi quatre? Parce que d'après les anciens, moins n'auraient pas supporter tant de puissance, plus seraient forcément repérés par le démon.
Les anciens partirent donc en quête. Ils avaient établi un test permettant de juger du potentiel des nouveaux-nés, et d'identifier plus ou moins si ceux-ci pourraient au moins survivre à l'entraînement. Ils commencèrent à chercher. Ils en trouvèrent une cinquantaine, dispersés sur tout le globe, chacun possédant son caractère propre et son potentiel exclusif. Chacun représentant un espoir secret.
Forts de cette récolte, ils retournèrent au village, au pied de la montagne d'Hadju. Ne dit-on pas, après tout, qu'un phare éclaire loin de sa base, mais laisse celle-ci dans l'ombre? Et où se cacher d'Hadju sachant ça? Juste sous ses pieds.
Pendant des années les jeunes gens s'entraînèrent dans le plus grand secret. Et pour la population se furent des années infernales. Les souhaits d'Hadju devenaient chaque jour plus extravagants et plus difficiles à réaliser. Ne tarderait plus le moment où les villageois se verraient dans l'impossibilité d'assouvir ses envies. Et alors...
Au bout d'une douzaine d'années ne restaient qu'une vingtaine de jeunes, les autres ayant succombé ou abandonné. Au bout d'une quinzaine, ne restaient plus que huit. L'année suivante ils n'étaient plus que quatre. Il y en avait un, robuste et calme, né au pied de la montagne d'Hadju, dans ce même village. Il y en avait une, aventureuse et curieuse, blonde comme les blés et rayonnante, née dans un petit village perdu dans l'une des rares forêt de ce monde. Il y en avait un, vif et turbulent, la peau sombre des peuplades des déserts du sud luisante de sueur. Il y avait la dernière, calme et tumultueuse à la fois, blonde elle aussi, mais plus sombre, et plus mystérieuse aussi. Il y avait quatre adolescents, qui se découvraient sous des jours autres que ceux guerriers. Apprenaient à vivre ensemble, à s'entraider, à se combattre. À s'unir et s'apprécier, à se disputer et surmonter ces différents. On pouvait dire qu'ils formaient une famille, un groupe d'amis, presque un organisme à part entière. Les anciens étaient fiers, et pouvaient l'être. Ils avaient compris, dès les premiers jours de l'entraînement, que ne développer que l'esprit guerrier et les compétences martiales serait une erreur. Il fallait un groupe uni, conscient des enjeux, capable de se protéger les uns les autres, mais capable aussi de faire abstraction de ces sentiments. Et c'est exactement ce que ces quatre jeunes étaient.
Un autre groupe participait aux entraînements, mais eux acquéraient les connaissances des anciens, pour les remplacer le jour venu, et guider le peuple.
Et vint le jour du combat. Discrètement la population avait évacué vers les grottes, cavernes, souterrains loin de la montagne, ne laissant qu'un minimum de gens pour servir le démon. Qui eux-même finirent par partir.
Quand Hadju s’aperçut que ses suppliques résonnaient dans le vide, il entra dans une colère noire, répandant moult catastrophes. Et les quatre guerriers se dressèrent devant lui. Et la bataille commença. Les anciens pompèrent comme ils le purent les pouvoirs phénoménaux d'Hadju, l'affaiblissant. Les quatre jeunes combattant de toutes leurs forces. Le combat dura des semaines, presque des mois. Mais au final Hadju fut vaincu. Ses pouvoirs furent scellés derrière quatre portes par les anciens survivants, qui décédèrent lors de l'opération. Ne restaient que les quatre jeunes, qui devinrent les quatre gardiens. La porte du Nord conservait le froid de l'hiver, le pouvoir de la terre et la maîtrise des ténèbres, la nouvelle lune. Elle échut à celui né dans ce village. La porte de l'Est maintenait les pouvoirs du bois, de l'air et de la lumière du plein midi, la pleine lune. Ce fût la jeune aventureuse qui en hérita. La porte du Sud détenait le contrôle de la foudre et du feu, et le domaine de la lumière du soleil levant, le premier quartier. Le jeune homme du désert l'acquis. La dernière porte, celle de l'Ouest, renfermait la domination de l'eau, du temps et du soleil couchant, le dernier quartier. Elle revint à la jeune fille de l'océan.
C'est ainsi que naquirent les quatre gardiens. Maîtres et maîtresses des forces élémentaires, détenteurs et détentrices chacun de la puissance d'une phase de la lune, héritier des totems qui leurs sont liés : le loup pour la terre, le serpent pour la glace, le requin pour l'eau, la tortue pour le temps, l'aigle pour l'air, le sphinx pour le bois, le faucon-tigre pour la foudre, et le dragon pour le feu.
Et les gardiens se dispersèrent, maintenant le climat tant bien que mal, chacun agissant pour le bien de la communauté. Et les années devinrent des siècles. Et les siècles se fondirent en millénaires. Les gardiens devinrent une légende, que l'on raconte encore le soir, au coin du feu.
Mais les portes, toutes scellées qu'elles soient, laissent filtrer un peu de pouvoir, rendant le climat hasardeux et la magie presque commune. Survivre dans ce monde beaucoup moins stable relève, dans certaines régions, de l'exploit le plus pur. Mais nous y parvenons, tant bien que mal. Et de nombreuses disparités sont apparues dans notre race au cours de ces millénaires, depuis le combat contre Hadju. Des civilisations se sont dressées, et se sont effondrées. D'autres sont encore debout, parfois vacillantes, parfois jeunes de quelques siècles seulement. Le monde change, et nous avec.
Aujourd'hui, cependant la légende des quatre portes s'est à ce point déformée que nombre de personnes cherchent ces artefacts mystiques, symbole de pouvoir. Aujourd'hui cependant, comme pendant des siècles, les portes suintent du pouvoir, permettant à tous de lancer des sorts mais déréglant peu à peu le climat. Aujourd'hui cependant, une menace pèse sur nos tête, pernicieuse ; une épée de Damoclès que nous avons nous-même scellée il y a de ça des millénaires est sur le point de revenir. Est-ce le temps pour les gardiens de réapparaitre?
Dernière édition par Snakeloup le Ven 15 Fév - 16:46, édité 1 fois
Snakeloup- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 274
Age : 45
Localisation : Sous la lune
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: [Création personnelle] Les légendes d'Hadju - Méd.Fan.
Voilà pour la présentation (sommaire) du jeu, lequel est à l'heure actuelle toujours en tests (mais parfaitement jouable).
Pour ce qui est du principe, c'est très simple : 9 caractéristiques et une trentaine de compétences permettent de "codifier" vos personnages, qui évoluent ensuite dans cet univers polaire ou aride, désertique ou luxuriant selon les régions où se situe le scénario (je suis en pleine écriture d'une campagne pour ce monde). Il est parfaitement possible d'y faire du pur P-M-T, ou des enquêtes. L'exploration peut aussi y prendre place. Bref un univers médiéval-fantastique complet (ou presque... hem... en fait non, pas tant que ça, il me reste beaucoup d'élément du Background à développer, mais les idées sont là, reste plus qu'à les mettre en forme) dans lequel il est facile de créer un personnage (au dire de mes testeurs) et où une aventure peut aisément prendre place.
Amicalement
Pour ce qui est du principe, c'est très simple : 9 caractéristiques et une trentaine de compétences permettent de "codifier" vos personnages, qui évoluent ensuite dans cet univers polaire ou aride, désertique ou luxuriant selon les régions où se situe le scénario (je suis en pleine écriture d'une campagne pour ce monde). Il est parfaitement possible d'y faire du pur P-M-T, ou des enquêtes. L'exploration peut aussi y prendre place. Bref un univers médiéval-fantastique complet (ou presque... hem... en fait non, pas tant que ça, il me reste beaucoup d'élément du Background à développer, mais les idées sont là, reste plus qu'à les mettre en forme) dans lequel il est facile de créer un personnage (au dire de mes testeurs) et où une aventure peut aisément prendre place.
Amicalement
Snakeloup- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 274
Age : 45
Localisation : Sous la lune
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: [Création personnelle] Les légendes d'Hadju - Méd.Fan.
Joli plantage de décor !
Zad'- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 135
Age : 37
Date d'inscription : 25/10/2012
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