[Vincenzo] Les modestes rimes d'une ombre inquiète ...

**Butcher** Mar 13 Nov - 15:50

hrp : une petite musique d'ambiance toute douce ...

Les modestes rimes d'une ombre inquiète ...

L'ombre du zanni n'était pas tranquille ce matin-là. Elle arpentait les murs de la pièce en se tenant la tête à deux mains. Son nez long et pointu donnait l'impression qu'elle arborait un masque de la commedia dell'arte semblable à celui que portait « Il Rovo ».

Lorsque Vincenzo ouvrit l’œil, elle commença derechef à lui déclamer quelques modestes rimes.

Maître ! Oh Mon maître Vincenzo !
Doit-on laisser tomber votre belle ?!
Pour secourir la sœur d'Ezio ?
Je n'ai jamais été rebelle …
Je vous suis toujours restée fidèle
Mais, nous devons faire quelque chose ...
Pour faire avancer votre cause …

Je suis triste pour vous !
De vous voir au fond du trou !
De faire semblant d'être béa,
devant cette traînée de Faustina.
Mon maître, nous devons réagir !
Et si bien sûr, occire,
tous ces tristes sires !
Qui retiennent votre bien aimée,
loin de vos baisers …

Ne croyez-vous pas,
qu'il serait malin,
d'en parler à messire Leprat,
Pour avoir un coup de main ?

Il pourrait avoir des informations,
ou nous donner de judicieuses options,
pour élaborer un plan sans accroc
afin de la libérer de leur crocs ?
Que pensez-vous de mon idée,
mon maître bien aimée ?

L'ombre avait l'air d'être plus calme après avoir déclamée son modeste poème.

Flo Sam 17 Nov - 16:41

Vincenzo se réveilla en sursaut tendant la main au plafond comme si la chose qu'il tenait fermement dans la main lui échappait. Toujours ce même cauchemar !
Même dans ses rêves, Olivia et lui ne pouvait être réunis ...
Soudain, Vincenzo entendit son ombre déclamait de tragiques vers.

Comme le faisait remarquer son ombre, Vincenzo était vraiment au fond du trou, il arrivait à peine à tenir la tête hors de l'eau croupie qui y résidait. Ces compagnons allait-il pouvoir l'aider dans cette affaire? Il savait combien certaines personnes pouvait comprendre ce qu'il ressentait mais serait-ce possible d'arracher Olivia des griffes de son ravisseur ... une image lui traversa l'esprit ... Da Fano ...

Vincenzo fut pris d'une rage soudaine et commença à jeter divers effets de mobilier à travers la pièce en commençant par son coussin puis ses draps. Puis il prit un soin particulier à ponctuer d'une invective chaque objet qui passait à sa portée, les jetant l'un après l'autre :

"Enfoiré de gros pooooooooooorc !"
"Fils à papa de mon cuuuuul !"
"Grroooinnn Grrroin ! Raaaaaah tiens bouffe ca vieux porc bouffi !"
"Je te ferai griller à la broche !"
"Gnagnagna j'ai du pouvoir gnagna je fais ce que je veux ! Société de meeerrrdeuuuh !"
"OH si tu continues vers la sortie je te flingue gnagna ! Ouuuuh j'ai trop peur tu est trop méchannnnt ! Prends ca, cooooonnaaaaaaard !"
"Et ca aussiiiiiiiii !"
"Et en plus tu la terrorises ! Enfant de salaud ! Mais quand je vais te retrouver tu vas regretter ..... mais tu sais même pas encore comment tu vas regretter, putain de bordel de meeeeeerde !"

Vincenzo avait les joues ruisselant de larmes de colère et de tristesse mêlées.
Soudain, il s'arrêta, s’effondrant à même le plancher, puis se mit à sangloter les mains posées sur ses yeux et ses joues.

Il fallut à Vincenzo plusieurs minutes avant de déclarer à son ombre :
"Tu as bien raison, je vais écrire à Antoine Lepras pour voir si il peut à nouveau me recevoir."

Vincenzo se releva tant bien que mal et commença à arranger deux trois éléments de mobilier afin de pouvoir récupérer une plume, de l'encre, du papier, et une chaise afin de pouvoir se concentrer sur la rédaction de sa lettre.

Monsieur Lepras,

Je sais qu'il vous en coûte de recevoir des personnes. Cependant j'aimerais à nouveau vous revoir pour vous enquérir d'une affaire particulière qui me tient à coeur.
Pourrais-je avoir l'honneur d'écouter à nouveau vos sages paroles et conseils?

Vous assurant de mes pensées les plus sincères,
Vincenzo.

Vincenzo fit alors appel à ses pouvoirs de Ténébroso pour transmettre cette lettre à son destinataire.

**Butcher** Lun 19 Nov - 12:50

La réponse au message du zanni ne tarda pas à arriver. Par contre, elle n’arriva pas physiquement. Ce fut son ombre primordiale qui reçut un message télépathique de la part de Bianca, la puissante ombre primordiale d’Antoine Leprat.

L’ombre de Vincenzo lui glissa le message suivant.

- Il sera possible de rencontrer mon porteur, aujourd’hui, en fin de journée, juste après la leçon qu’il doit donner à votre amie Ornella.

- Sinon, en fonction du sujet, je peux peut-être vous aider ou répondre directement à vos questions par l’intermédiaire de votre ombre.

- C’est à vous de voir.

Son ombre rajouta la tirade suivante en guise de conclusion.

- J’ai rapporté mot pour mot le message de Bianca … OOOh mon maître … Est-ce que vous allez lui répondre ?

Puis, elle attendit tranquillement la réponse de Vincenzo.

Flo Lun 19 Nov - 18:26

- "Dis-lui que je le rencontrerai ce soir ! C'est sujet délicat pour moi et j'aimerais plutôt converser seul à seul."

Vincenzo se tourna face à son ombre.

- "Je te remercie de ta sollicitude, chère Ombre !"

Vincenzo s'inclina devant son ombre à la manière d'un comédien : baissant la tête très bas tout en esquissant un pas en arrière, l'un de ses bras replié sur son ventre tandis que l'autre balaye d'avant en arrière en une révérence.

- "Peut être serait-il temps d'apprendre à mieux se connaître et de renforcer nos liens dans cette tragédie qui est la nôtre !"
- "Pourquoi ne m’appellerais tu pas par mon prénom au lieu de me nommer "Ton maître"? "
- "J'aimerais bien te choisir un nom à moins qu'il ne te plaise de le choisir?"
- "Profitons en pour rivaliser de poses théâtrales qui sauront apaiser mon coeur et mes souffrances en attendant de pouvoir retrouver ma tendre chère ! "

**Butcher** Mar 20 Nov - 9:00

Les ombres primordiales s’échangèrent quelques messages afin de convenir d’un rendez-vous.

- Elle m’a dit qu’Antoine Leprat pourrait vous recevoir en fin d’après-midi … Un peu avant le couvre-feu afin de vous éviter les ennuis. Comme ça, le soir, il pourra se reposer.

- Voilà ce que Bianca m’a dit de vous dire.

L’ombre fit ensuite les cent pas en glissant sur les murs de la pièce. Puis, elle s’arrêta net et se mit dans la position du penseur de Rodin.

- Et bien … C’est d’accord pour vous appelez … Vincenzo … Ou maître Vincenzo si vous préférez …

- Sinon, pour le prénom … Je vous avoue que je ne m’attendais pas à une telle question … Enfin à une telle demande de votre part …

- Je dois réfléchir … Bien y penser …

Sa réflexion dura un bon moment avant qu’elle ne sorte de ses pensées. Elle se leva et reprit la parole dans la foulée.

- Je sais ! Appelez-moi Euripide !

- Comme le grand dramaturge de l’Antiquité !

- Est-ce que cela vous va, maître Vincenzo ?

L’ombre attendit la réponse de l’intéressé avant de reprendre la parole.

- Et si … Pour commencer, vous endossiez le rôle du juge qui devrait juger tous ces mécréants qui nous cause tant de tort … À nous, mais aussi au bon peuple de cette ville !

- En faisant de leur vie une véritable tragédie !!

- Oh que j’aimerais être l’ombre de la situation pour pouvoir faire de leur vie un véritable cauchemar … Leur prendre tous ce qu’ils ont afin qu’ils puissent goûter à l’infamie d’une vie de misère … Cela les changerais de ne plus manger à leur faim et de craindre sans cesse pour leurs vies … Dans les sombres coupes gorges du Montefango ou d’ailleurs …

**Butcher** Sam 24 Nov - 13:44

Hrp : la suite de ton rôle play se trouve sur un nouveau topic parce que les rps de plusieurs personnages sont en train de s'entrecroiser.

Flo Sam 24 Nov - 16:53

HRP : Désolé pour les temps de réponses, je suis pas mal occupé au travail et le soir ! Pourtant ce n'est pas l'envie qui manque de délirer ici

- "Voilà une bien belle trouvaille que ce nom pour un virtuose des pamphlets dramatique comme toi !"
- "Même si mon ego serait flatté d'être appelé Maître Vincenzo, tu pourras t'en tenir à un simple Vincenzo."

Vincenzo s'éclaircit la voix quelques instants avant de déclamer :

- "O bon peuple de Clémence, nous sommes aujourd'hui réuni pour assister à la déchéance de plusieurs familles qui se faisait appelé "Noble" alors qu'elles n'étaient qu'arrogance et mépris : tenir la Populo dans l'ignorance, la persécuter, l'accabler. Clémence outragé ! Clémence brisé ! Clémence martyrisé ! Mais Clémence Libéré !"

- "Quel comble pour eux de se retrouver ici aligner la tête basse et l'air grave. Eux si prompt à ricaner de nous?"
- "Je vous entends crier justice ! Et c'est bien légitime !"
- "C'est ainsi que nous allons rendre leur jugement, un par un, pour avoir non seulement trahi Clémence mais avant tout la Populo !"

- "Accusé Dominico Da Fano, avancez ! Vous êtes reconnu coupable d'enlèvement et séquestration, de corruption active et passive, de tentative d'assassinat, et même si j'ose dire d'outrage porcin !"
- "La sentence sera donc pour vous d'être traiter comme ce que vous êtes : un porc ! Vous vivrez dorénavant comme et avec eux :vous nous n'avez plus votre place dans une société à dimension humaine ! Quelle ironie ! Errez dans les plus hautes sphères du pouvoir à remuer la merde pour finir le nez dedans !"
- "Faites disparaître de notre vue ce répugnant cochon !"

- "Et maintenant, passons à notre prochain accusé : Faustina Borgia ! Avancez !"
- "Aussi vénéneuse que mortelle, voici une femme qui a déjà subi en grande partie son dramatique jugement !
- "Elle et sa famille ont su, non sans aide, écarter la bonne famille Léoni du légitime pouvoir qui aurait du leur revenir car c'est ce que le peuple voulait ! Le pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple !
- "Elle a su mépriser la fille des Léoni ici présente, et lui fait endurer mille chagrin : comme si la perte de sa famille n'avait pas suffit ! Elle n'imaginait certainement pas à ce moment-là qu'elle aussi se retrouverait dans la même situation. Quelle tragédie !
- "La perte de ses parents et d'une bonne partie des membres de sa famille lors de la célèbre et glorieuse Journée de Libération Thémésienne est une vengeance légitime à la fois pour Ornella Léoni et à la fois pour le peuple de Clémence que l'ancienne famille Borgia a méprisée et trahie !
- "Pour tous vos crimes, accusée Faustina êtes condamné à devoir ... "

Vincenzo et son ombre Euripide continuèrent pendant de longues heures à jouer la comédie, ou la dramaturgie pour l'un d'entre eux.
La soirée arriva très vite et Vincenzo devait se rendre chez Antoine Leprat.

- "Pourvu que ça se passe bien Eurip' ! Nous arrivons ma douce Olivia !"

**Butcher** Sam 24 Nov - 20:10

Hrp : excellent J'adooore ton texte Pour le temps ne te stresse pas, nous ne sommes pas pressés et il ne faut pas oublier que cela reste un loisir et non un devoir

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