[/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
+2
Flo
Butcher
6 participants
La rose des vents :: Le monde du jeu de rôle :: Les tables de la Rose des Vents :: Archives de la rose des vents. :: Shade :: Les dessous de Clémence
Page 1 sur 1
[/!][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Un matin musical au "Petit Palais"
La suite se déroula tranquillement. Selon le bon vouloir de nos héros, ils pouvaient aller se reposer ou continuer à discuter en sachant que la jeune amante d’Ezio reviendrait peu de temps après avec un docteur et il avait l’air compétent.
En tout cas, au matin, Salvatore se leva tranquillement assez tôt. Astrid avait déjà eu le temps d’aller au marcher et de revenir avec des rumeurs croustillantes sur ce qui s’était passé, hier soir, lors de la petite fête donnée par les « di Campo » et les « Borgia » dans le cadre des festivités des fiançailles qui allaient unir leur famille grâce au mariage d’Armando et de Faustina.
Astrid raconta avidement et dans les moindres détails tout ce qu’elle avait appris la petite surprise d’Il Rovo.
L’ancien militaire ne pu s’empêcher de rire à plein poumon. Un rire puissant et gras qui raisonnait dans tout le palais. Ce rire et les émotions positives qu’avaient suscités ces rumeurs avaient malheureusement asséché son gosier. Il fallait donc y remédier. Il y avait urgence, il attrapa directement le pichet et en but une grande lampée.
Il rota bruyamment et sans aucune gêne avant de s’essuyer les lèvres d’un revers de manche. Puis, il leva la cruche comme s’il s’agissait d’un verre ou d’une chopine avant de déclarer à haute voix avec une certaine solennité.
- Je lève ma cruche à toi, Il Rovo !!
- Je ne sais pas qui tu es … Mais qui que tu puisses êtres, je t’admire et je t’envie de te jouer de ces ordures comme tu le fais !
- Gloire à toi mon ami et au peuple de Clémence !!!
Après avoir déclamé à haute voix ces quelques tirades, il acheva de boire la cruche avant de la reposer violemment sur la table.
Puis contre toute attente, exalté par l’alcool et l’euphorie de la nouvelle, il se mit à chanter à plein poumon une chanson très célèbre.
Le chant du commandant fit trembler les fenêtres du « Petit Palais » tout entier.
En tout cas, au matin, Salvatore se leva tranquillement assez tôt. Astrid avait déjà eu le temps d’aller au marcher et de revenir avec des rumeurs croustillantes sur ce qui s’était passé, hier soir, lors de la petite fête donnée par les « di Campo » et les « Borgia » dans le cadre des festivités des fiançailles qui allaient unir leur famille grâce au mariage d’Armando et de Faustina.
Astrid raconta avidement et dans les moindres détails tout ce qu’elle avait appris la petite surprise d’Il Rovo.
L’ancien militaire ne pu s’empêcher de rire à plein poumon. Un rire puissant et gras qui raisonnait dans tout le palais. Ce rire et les émotions positives qu’avaient suscités ces rumeurs avaient malheureusement asséché son gosier. Il fallait donc y remédier. Il y avait urgence, il attrapa directement le pichet et en but une grande lampée.
Il rota bruyamment et sans aucune gêne avant de s’essuyer les lèvres d’un revers de manche. Puis, il leva la cruche comme s’il s’agissait d’un verre ou d’une chopine avant de déclarer à haute voix avec une certaine solennité.
- Je lève ma cruche à toi, Il Rovo !!
- Je ne sais pas qui tu es … Mais qui que tu puisses êtres, je t’admire et je t’envie de te jouer de ces ordures comme tu le fais !
- Gloire à toi mon ami et au peuple de Clémence !!!
Après avoir déclamé à haute voix ces quelques tirades, il acheva de boire la cruche avant de la reposer violemment sur la table.
Puis contre toute attente, exalté par l’alcool et l’euphorie de la nouvelle, il se mit à chanter à plein poumon une chanson très célèbre.
Le chant du commandant fit trembler les fenêtres du « Petit Palais » tout entier.
Dernière édition par Butcher le Mar 5 Juin - 6:48, édité 1 fois
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Vincenzo fit un crochet par la cuisine et demanda à Astrid une bouteille pour Il Commandante.
"Il t'en remercie !" lança t-il en sortant et en prenant la direction de la salle commune où se trouvait le Commandante.
Vincenzo écouta passivement le chant du vieux capitaine avant de se décider à entrer.
"Il Commandante ! J'ai apporté une bouteille ! J'espérais la partager avec vous ! Dire que j'ai perdu notre pari, je vous en dois une !"
Flo- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 687
Age : 40
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 10/08/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Salvatore s’arrêta de chanta et se tourna vers l’importun. Ses yeux furent tout de suite attirée par la bouteille qu’il tenait dans sa main. Un importun avec une bouteille de vin était forcément le bienvenu.
- Ahhhhh Vincenzo !!!
- Je vois que tu sais comment aborder l’ours que je suis de bon matin !
- Viens prendre place avec moi et buvons de tout notre saoul à notre rencontre, à la tronche enfariné de la petite Borgia, ainsi qu’à l’humiliation des patriarches Di Campo et Borgia !!
Le commandant bomba le torse, regarda en l’air en levant sa cruche vide.
- Longue vie à ce coquin d’Il Rovo !! Puisse la « Ronce de Clémence » leur piquer le cul jusqu’à leur mort !!
Puis, il rigola une nouvelle fois à plein poumons.
- Ahhhhh Vincenzo !!!
- Je vois que tu sais comment aborder l’ours que je suis de bon matin !
- Viens prendre place avec moi et buvons de tout notre saoul à notre rencontre, à la tronche enfariné de la petite Borgia, ainsi qu’à l’humiliation des patriarches Di Campo et Borgia !!
Le commandant bomba le torse, regarda en l’air en levant sa cruche vide.
- Longue vie à ce coquin d’Il Rovo !! Puisse la « Ronce de Clémence » leur piquer le cul jusqu’à leur mort !!
Puis, il rigola une nouvelle fois à plein poumons.
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Vincenzo bu une grande gorgée au goulot de la bouteille puis la pointa vers le Commandante.
"Longue vie à ce troublion d'Il Rovo ! Il a quelque chose qui me plaît ce coquin ! Et puis quelle classe dans ces actions !"
Vincenzo s'assit en face du Commandante.
"Tu aurais du voir ça : c'était mé-mo-rable. Et ce petit cri pathétique de poule glapissante de la part de la jeune Borgia !"
Vincenzo se mit à rigoler. Il but une nouvelle gorgée puis tendit la bouteille au Commandante.
"Dites moi Commandante, comment faites vous pour ne pas vous ennuyer ici? Les nouvelles viennent d'Astrid?"
Flo- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 687
Age : 40
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 10/08/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Un nouveau matin. Un de plus à Clémence. Mais celui-ci avait cela d'agréable qu'il disposait à présent d'une chambre autrement plus grande et confortable que sa précédente... Idéale pour réfléchir, et discuter en toute tranquillité avec sa petite chipie.
Esteban s'était levé, réveillé par le rire désormais célèbre d'El Salvatoreeeeeeeeee ! Quel manque de savoir vivre. Manquer de se faire épingler pour ne même pas pouvoir profiter d'une nuit de sommeil.
C'est donc avec un air légèrement endormi, et de quoi noter à la main, qu'il entra dans la pièce qu'occupaient déjà Salvatore, Vincenzo, et... Une bouteille ?? Mais ma parole, comment peut-on attaquer de si bon matin. Les gens de Clémence sont tout de même étrange... Pas comme en Ostrie.
Le condottiere salua ses acolytes, puis s'installa un peu en retrait et commença à rédiger
Il releva la tête un instant, écoutant d'une oreille distraite les échanges amusés des oenologues matinaux, et cherchant par où commencer. Et surtout, que dire...
Esteban s'était levé, réveillé par le rire désormais célèbre d'El Salvatoreeeeeeeeee ! Quel manque de savoir vivre. Manquer de se faire épingler pour ne même pas pouvoir profiter d'une nuit de sommeil.
C'est donc avec un air légèrement endormi, et de quoi noter à la main, qu'il entra dans la pièce qu'occupaient déjà Salvatore, Vincenzo, et... Une bouteille ?? Mais ma parole, comment peut-on attaquer de si bon matin. Les gens de Clémence sont tout de même étrange... Pas comme en Ostrie.
Le condottiere salua ses acolytes, puis s'installa un peu en retrait et commença à rédiger
D'Armando de Maupertuis,Au M.Il y a maintenant plusieurs jours que nous ne vous avons guère donné de nouvelles de nos activités, bien que vous soyez certainement davantage au courant que nous de ce que nous avons subis (car subir est ici le terme approprié). Il est donc temps de reprendre la plume pour vous faire part de nos dernières péripéties.
Il releva la tête un instant, écoutant d'une oreille distraite les échanges amusés des oenologues matinaux, et cherchant par où commencer. Et surtout, que dire...
Jrag- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 784
Age : 37
Date d'inscription : 13/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
La main de Salvatore était semblable à la pâte d’un ours. Elle attrapa la bouteille avec violence afin de la porter à la bouche du commandant. En regardant la scène, il donnait l’impression qu’il venait de traverser le désert des trois veuves sans avoir bu la moindre goutte d’eau. Or, il venait de vide une cruche de vin à lui tout seul.
Il avala une bonne gorgé qui ramena le niveau de la bouteille juste au-dessus de sa moitié. Son regard se porta sur le nouveau venu afin de le gratifier d’un levé de bouteille en guise de bienvenue.
- Bonjour Esteban !
Le yeux de Salvatore le regardèrent se mettre à l’écart afin de rédiger quelque chose. Sa langue claque dans sa bouche et il fit un petit bruit de désapprobation.
- Rahhhh, ces intellos …
Il but une nouvelle gorgée qui mit enleva encore presque un quart du volume total avant de la tendre à nouveau à Vincenzo.
- Tu ne peux pas savoir, Vincenzo ! Je me fais chier comme un rat mort, mais au moins, je suis en vie !
- J’attends … Enfin, j’espère avoir une opportunité de régler certains comptes avec certaines personnes des plus déplaisantes … Tu comprends ? Je ronge mon frein !
- En attendant, je trompe mon ennui avec ces excellents crus de Néolim et de la lointaine Stélénie …
- Et pour les nouvelles, c’est effectivement Astrid ou Syrio qui me les fournissent …
Le commandant marqua une petite pause, mais visiblement, il avait encore quelque chose à ajouter. Son regard se porta sur Esteban le temps de quelques battements de cœur avant de revenir se poser sur Vincenzo.
Il lança un nouveau rire qui fit trembler toutes les vitres du petit palais.
- Et puis, je crois qu’avec votre venu … Mon ennui va vite disparaître et ma quiétude avec …
- Vous avez vraiment l’air d’attirer les ennuis comme une mangue pourrie attire les mouches !!
Et il explosa de rire à nouveau.
Il avala une bonne gorgé qui ramena le niveau de la bouteille juste au-dessus de sa moitié. Son regard se porta sur le nouveau venu afin de le gratifier d’un levé de bouteille en guise de bienvenue.
- Bonjour Esteban !
Le yeux de Salvatore le regardèrent se mettre à l’écart afin de rédiger quelque chose. Sa langue claque dans sa bouche et il fit un petit bruit de désapprobation.
- Rahhhh, ces intellos …
Il but une nouvelle gorgée qui mit enleva encore presque un quart du volume total avant de la tendre à nouveau à Vincenzo.
- Tu ne peux pas savoir, Vincenzo ! Je me fais chier comme un rat mort, mais au moins, je suis en vie !
- J’attends … Enfin, j’espère avoir une opportunité de régler certains comptes avec certaines personnes des plus déplaisantes … Tu comprends ? Je ronge mon frein !
- En attendant, je trompe mon ennui avec ces excellents crus de Néolim et de la lointaine Stélénie …
- Et pour les nouvelles, c’est effectivement Astrid ou Syrio qui me les fournissent …
Le commandant marqua une petite pause, mais visiblement, il avait encore quelque chose à ajouter. Son regard se porta sur Esteban le temps de quelques battements de cœur avant de revenir se poser sur Vincenzo.
Il lança un nouveau rire qui fit trembler toutes les vitres du petit palais.
- Et puis, je crois qu’avec votre venu … Mon ennui va vite disparaître et ma quiétude avec …
- Vous avez vraiment l’air d’attirer les ennuis comme une mangue pourrie attire les mouches !!
Et il explosa de rire à nouveau.
Dernière édition par Butcher le Mer 6 Juin - 20:29, édité 1 fois
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
"Ah ça ... pour attirer les ennuis on est bon : Notre appartement a brûlé, on est pourchassé par des tueurs à gages, mon amoureuse est aux mains d'un porc, Ornella a son tragique destin, Ezio s'est pris une balle, Loubna à des "problemes familiaux" énormes, et la liste est encore longue ! "
Vincenzo prit la bouteille au Commandante et bu une gorgée au goulot de la bouteille.
"Dites m'en plus ces viles personnes ? Ce ne sont que les familles Borgia et Di Campo?"
"La famille Albane ne vous a pas roulée aussi?"
"Dites moi Commandante, vous n'aviez pas une famille avant de venir ici? Une femme?"
Flo- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 687
Age : 40
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 10/08/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Sur ces paroles, Ornella entra dans la pièce. Elle eut une sorte de frisson à l'évocation des noms de Borgia et de Di Campo. Elle prit place sur un siège non loin d'Esteban. Elle attendait avec impatience les réponses de Salvatore.
Beriaskel- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1422
Age : 38
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Attention langage vulgaire et ordurier. Pour lecteurs avertis.
Le commandant attrapa une dague qu’il dissimulait quelque part sur lui. Le geste fut rapide et violent, cela pouvait déstabiliser quelques peu les personnes qui étaient dans la pièce avec lui. Fort heureusement, il attaqua le fromage qu’Astrid avait posé sur la table du petit déjeuné. Il en découpa une tranche et la mangea dans la foulée.
Avec la bouche pleine et sans aucune gêne, il commença à répondre à Vincenzo.
- Tu es aussi curieux qu’une femme, Vincenzo. J’ai presque l’impression de parler avec Astrid, mais avec une paire de couilles entre les jambes !!
Il rigola en ayant la bouche pleine. Des morceaux de fromages furent catapultés en dehors de sa bouche.
- Pour répondre à toutes tes questions, il convient de commencer par le début. J’ai eu une femme, mais pas eu l’occasion de fonder une famille. A cette époque, je n’étais qu’un simple soldat et ma solde nous permettait à peine de vivre ma femme et moi. Sans parler du temps que je passais en mer.
- Elle devait mettre au monde notre enfant, mais elle tomba malade et ils succombèrent tous les deux pendant l’accouchement. Les poètes et les philosophes disent que le temps fait son œuvre et qu’il saura guérir ce genre de blessures. Mais, c’est de la connerie.
- Ces types ne sont bons qu’à gerber de la merde par la bouche à chaque fois qu’ils l’ouvrent pour nous sortir leurs vers et leurs théories à la con … M’enfin …
- Veuf, je me tournais vers ma carrière de militaire avec le cœur en sang. J’en voulais au monde entier et j’ai monté quelques échelons avant de me faire remarquer par le père d’Ornella qui était déjà à cette époque le patriarche de la famille Leoni.
- C’était la famille « humaine » la plus riche de Clémence. En effet, les Lucozzi étaient de loin les plus riches grâces, comme je vous l’ai dit, à leur contact avec la Stélénie.
- À l’inverse de toutes les autres familles, il ne les méprisa pas et il gagna leur confiance, puis un début d’amitié. Le rapprochement de ces deux familles fit grincer des dents.
- Je n’étais pas un type à perdre mon temps dans les embrouilles de cours. Je suis trop rustre pour ce genre de truc de putes. J’aurai fini par planter un enculé enfarinés et je lui aurais fourré sa perruque dans le cul. Bref, mais c’est grâce à l’appui des Leoni que j’ai pu accéder au rang de commandant et que j’ai pu me rapprocher un peu des affaires des puissants de la ville.
- Il ne fallait pas être un fin intriguant pour se rendre compte que peu de familles appréciait la politique de la famille Leoni. En effet, en plus de se rapprocher des Syndarins, elle se rapprochait également du peuple. La famille Leoni était noire jusqu’à la moelle, d’ailleurs, le jeune Fabrizio était un enfant des ténèbres et il le devint très jeune. Le môme était précoce, je le connaissais bien le gamin, puisqu’il passait quelques fois du temps avec moi et mes hommes sur le bateau, lorsque son père lui permettait. Il aurait fait un bon doge, bien meilleur que la petite fiotte d’Armando …
Le vieil homme se tourna vers Ornella.
- Désolé si mes paroles te choquent Ornella, mais certaines rumeurs peu flatteuses courent sur sa personne. Il paraît que c’est un faible … Une petite … Bref, comparé à ce que ton grand frère aurait pu devenir, il ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. Et c’est lui et la petite des Borgia qui vont dans un avenir proche gouverné la cité … Nous sommes vraiment dans la merde. Je vous le dis moi.
- Je ne sais pas combien de familles exactement ont trempé dans cette affaire, mais il était presque de notoriété publique des les « di Campo » et les « Borgia » condamnaient avec véhémence les étroites relations qu’entretenaient les « Leoni » avec les « Lucozzi ». Ils condamnaient aussi leur prise de position vis-à-vis du peuple de la cité. Bref, Ils voyaient leur influence décroître et il n’était pas près à passer au second plan. Du coup, ils n’hésitèrent pas à monter un putain de complot contre ta famille Ornella. Ce sont des personnes fourbes qui ne connaissent aucune pitié. Gare à toi de penser le contraire. Je ne suis pas sûr que le mot « amour » figure dans leur dictionnaire.
- Après, il se peut qu’il y ait d’autres familles impliqués dans cet assassinat. De toute manière, je ne fais confiance qu’à deux famille, la famille « Lucozzi » et la famille « del Toro ». La famille de Syrio est une famille issue de la petite noblesse qui doit beaucoup à la famille Leoni, tout comme la famille Alberti sauf que cette dernière n’avait pas encore été anoblie. Je pense que Fabrizio l’aurait fait.
Salvatore reposa son regard sur la table qui le séparait de Vincenzo. Il attrapa un morceau de pain avant d’en croquer un gros bout.
- Pour la famille Albane, je n’en sais fichtrement pas grand-chose ou presque. C’est une petite famille noble qui comme toutes les autres cherchent à monter. Il paraît que la matriarche est une vieille pute qui adore le cul et surtout les jeunes hommes. Cette rumeur, je la dois à Astrid, je ne me suis guère attardé dessus car les histoires de boules de ces pourritures, je n’en ai strictement rien à foutre. Sauf si on vient me dire que le patriarche des « Borgia » se tape des queues.
- Voilà plus ou moins tous ce que je sais, maintenant, Vincenzo file-moi cette bouteille et va m’en chercher une autre.
- J’ai une méchante soif-là !!
Avec la bouche pleine et sans aucune gêne, il commença à répondre à Vincenzo.
- Tu es aussi curieux qu’une femme, Vincenzo. J’ai presque l’impression de parler avec Astrid, mais avec une paire de couilles entre les jambes !!
Il rigola en ayant la bouche pleine. Des morceaux de fromages furent catapultés en dehors de sa bouche.
- Pour répondre à toutes tes questions, il convient de commencer par le début. J’ai eu une femme, mais pas eu l’occasion de fonder une famille. A cette époque, je n’étais qu’un simple soldat et ma solde nous permettait à peine de vivre ma femme et moi. Sans parler du temps que je passais en mer.
- Elle devait mettre au monde notre enfant, mais elle tomba malade et ils succombèrent tous les deux pendant l’accouchement. Les poètes et les philosophes disent que le temps fait son œuvre et qu’il saura guérir ce genre de blessures. Mais, c’est de la connerie.
- Ces types ne sont bons qu’à gerber de la merde par la bouche à chaque fois qu’ils l’ouvrent pour nous sortir leurs vers et leurs théories à la con … M’enfin …
- Veuf, je me tournais vers ma carrière de militaire avec le cœur en sang. J’en voulais au monde entier et j’ai monté quelques échelons avant de me faire remarquer par le père d’Ornella qui était déjà à cette époque le patriarche de la famille Leoni.
- C’était la famille « humaine » la plus riche de Clémence. En effet, les Lucozzi étaient de loin les plus riches grâces, comme je vous l’ai dit, à leur contact avec la Stélénie.
- À l’inverse de toutes les autres familles, il ne les méprisa pas et il gagna leur confiance, puis un début d’amitié. Le rapprochement de ces deux familles fit grincer des dents.
- Je n’étais pas un type à perdre mon temps dans les embrouilles de cours. Je suis trop rustre pour ce genre de truc de putes. J’aurai fini par planter un enculé enfarinés et je lui aurais fourré sa perruque dans le cul. Bref, mais c’est grâce à l’appui des Leoni que j’ai pu accéder au rang de commandant et que j’ai pu me rapprocher un peu des affaires des puissants de la ville.
- Il ne fallait pas être un fin intriguant pour se rendre compte que peu de familles appréciait la politique de la famille Leoni. En effet, en plus de se rapprocher des Syndarins, elle se rapprochait également du peuple. La famille Leoni était noire jusqu’à la moelle, d’ailleurs, le jeune Fabrizio était un enfant des ténèbres et il le devint très jeune. Le môme était précoce, je le connaissais bien le gamin, puisqu’il passait quelques fois du temps avec moi et mes hommes sur le bateau, lorsque son père lui permettait. Il aurait fait un bon doge, bien meilleur que la petite fiotte d’Armando …
Le vieil homme se tourna vers Ornella.
- Désolé si mes paroles te choquent Ornella, mais certaines rumeurs peu flatteuses courent sur sa personne. Il paraît que c’est un faible … Une petite … Bref, comparé à ce que ton grand frère aurait pu devenir, il ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. Et c’est lui et la petite des Borgia qui vont dans un avenir proche gouverné la cité … Nous sommes vraiment dans la merde. Je vous le dis moi.
- Je ne sais pas combien de familles exactement ont trempé dans cette affaire, mais il était presque de notoriété publique des les « di Campo » et les « Borgia » condamnaient avec véhémence les étroites relations qu’entretenaient les « Leoni » avec les « Lucozzi ». Ils condamnaient aussi leur prise de position vis-à-vis du peuple de la cité. Bref, Ils voyaient leur influence décroître et il n’était pas près à passer au second plan. Du coup, ils n’hésitèrent pas à monter un putain de complot contre ta famille Ornella. Ce sont des personnes fourbes qui ne connaissent aucune pitié. Gare à toi de penser le contraire. Je ne suis pas sûr que le mot « amour » figure dans leur dictionnaire.
- Après, il se peut qu’il y ait d’autres familles impliqués dans cet assassinat. De toute manière, je ne fais confiance qu’à deux famille, la famille « Lucozzi » et la famille « del Toro ». La famille de Syrio est une famille issue de la petite noblesse qui doit beaucoup à la famille Leoni, tout comme la famille Alberti sauf que cette dernière n’avait pas encore été anoblie. Je pense que Fabrizio l’aurait fait.
Salvatore reposa son regard sur la table qui le séparait de Vincenzo. Il attrapa un morceau de pain avant d’en croquer un gros bout.
- Pour la famille Albane, je n’en sais fichtrement pas grand-chose ou presque. C’est une petite famille noble qui comme toutes les autres cherchent à monter. Il paraît que la matriarche est une vieille pute qui adore le cul et surtout les jeunes hommes. Cette rumeur, je la dois à Astrid, je ne me suis guère attardé dessus car les histoires de boules de ces pourritures, je n’en ai strictement rien à foutre. Sauf si on vient me dire que le patriarche des « Borgia » se tape des queues.
- Voilà plus ou moins tous ce que je sais, maintenant, Vincenzo file-moi cette bouteille et va m’en chercher une autre.
- J’ai une méchante soif-là !!
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
"Pour sur Commandante ! Ça donne soif de parler ! Tenez, prenez celle-là, je vais vous en chercher une autre !"
Vincenzo se hâta d'aller chercher deux nouvelles bouteilles à la cuisine.
"Regardez ce que je vous ramène Commandante ! Deux sublimes bouteilles !"
Vincenzo prit une tartine de fromage puis posa les deux bouteilles sur la table.
"Je me demandais en allant à la cuisine : la famille Luccozi est bien toujours à Clémence?"
"Si Ornella est d'accord, on pourrait les rencontrer et essayer de voir si on pourrait rétablir l'honneur des Léoni et en profiter pour discréditer la famille Borgia ou Di Campo. Enfin ! je me doute qu'on est pas les premiers à y penser. Et toujours rien ne s'est passé !"
Flo- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 687
Age : 40
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 10/08/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Ornella restait impassible lors de l'écoute du discours de Salvatore.
"Je ne crois pas à tous les quolibets que l'on peut entendre sur Armando. Je sais qui il est et ce qu'il vaut réellement. Il n'a rien à voir avec ses parents."
Son regard se posa sur Vincenzo et elle reprit la parole :
"Il me semble que c'est une bonne idée. En tout cas, ça ne nous coûte rien d'essayer. Ils en sauront peut-être davantage sur Il Rovo et sur la famille Albane.
Salvatore, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce complot, s'il vous plait?"*
Le regard d'Ornella était perçant, elle brulait d'entendre la vérité.
"Je ne crois pas à tous les quolibets que l'on peut entendre sur Armando. Je sais qui il est et ce qu'il vaut réellement. Il n'a rien à voir avec ses parents."
Son regard se posa sur Vincenzo et elle reprit la parole :
"Il me semble que c'est une bonne idée. En tout cas, ça ne nous coûte rien d'essayer. Ils en sauront peut-être davantage sur Il Rovo et sur la famille Albane.
Salvatore, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce complot, s'il vous plait?"*
Le regard d'Ornella était perçant, elle brulait d'entendre la vérité.
Beriaskel- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1422
Age : 38
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
D'autres familles impliquées... Je pense que si, moi. Vu le nombre de crapules présentes dans cette ville...
Esteban s'amusait à regarder l'ombre de sa main tenant la plume, sur la table, en cherchant l'inspiration pour le M... Comment annoncer en subtilité quelque chose qu'il connaissait déjà surement ? Ahhh, renommé, renommée, qui es-tu, renommée ?
Écoutant d'une oreille distraite les discussions alcoolisées de Vincenzo et de Salvatoreeeeeeee, il se mit à écrire machinalement sur le vélin. Alors qu'Ornella entrait, donnait son avis sur son "coq" d'Armando, lui avait plutôt la même impression qu'El commandante, et ne voyait guère en cet Armando une personne suffisement charismatique pour devenir Doge... Mais il ne pouvait décemment pas le dire à la couritsane, aussi se contenta-t-il d'écouter sa réponse, et reprit l'écriture.
Vincezo écumait les bouteilles, relançait de 2 verres, suivait de 4, avec une paire de bouteilles en main. Et quelques minutes plus tard, une suite de rouge... Ornella cherchait à savoir qui tirait les cartes... Et Salvatore, lui, bluffait, assurément ! Quant à Esteban, il se demandait qui, de Salvatore ou de Vincenzo, allait faire, ou plutôt refaire, le tapis.
C'est alors qu'il leva le regard, signa d'un geste rapide du poignet, roula son message. Carré d'as !
Il posterait le message à la première occasion
Carré d'as, oui... Mais la partie était loin d'être gagnée !
Esteban s'amusait à regarder l'ombre de sa main tenant la plume, sur la table, en cherchant l'inspiration pour le M... Comment annoncer en subtilité quelque chose qu'il connaissait déjà surement ? Ahhh, renommé, renommée, qui es-tu, renommée ?
Écoutant d'une oreille distraite les discussions alcoolisées de Vincenzo et de Salvatoreeeeeeee, il se mit à écrire machinalement sur le vélin. Alors qu'Ornella entrait, donnait son avis sur son "coq" d'Armando, lui avait plutôt la même impression qu'El commandante, et ne voyait guère en cet Armando une personne suffisement charismatique pour devenir Doge... Mais il ne pouvait décemment pas le dire à la couritsane, aussi se contenta-t-il d'écouter sa réponse, et reprit l'écriture.
Vincezo écumait les bouteilles, relançait de 2 verres, suivait de 4, avec une paire de bouteilles en main. Et quelques minutes plus tard, une suite de rouge... Ornella cherchait à savoir qui tirait les cartes... Et Salvatore, lui, bluffait, assurément ! Quant à Esteban, il se demandait qui, de Salvatore ou de Vincenzo, allait faire, ou plutôt refaire, le tapis.
C'est alors qu'il leva le regard, signa d'un geste rapide du poignet, roula son message. Carré d'as !
Il posterait le message à la première occasion
D'Armando de Maupertuis,
Au M.
Il y a maintenant plusieurs jours que nous ne vous avons guère donné de nouvelles de nos activités, bien que vous soyez certainement davantage au courant que nous de ce que nous avons subis (car subir est ici le terme approprié). Il est donc temps de reprendre la plume pour vous faire part de nos dernières péripéties. Plutôt que de narrer ce que vous connaissez, je me contenterai de vous donner ici nos idées, nos pressentiments, avec quelque détails que peut-être vous ignorez tout de même...
Plusieurs affaire nous poursuivent. Il semble que nous nous soyons attiré quelques ennemis, mais pour l'instant, la situation est sous contrôle. Leur véhémence prouve cependant que nous ne touchons pas du doigt une affaire anodine. Au contraire, celle-ci doit être d'importance, pour justifier de se montrer en plein jour, et faire brûler ainsi notre appartement. C'est à cette suite que je me suis retrouvé à seulement quelques coudés de mettre la main sur cet Il Rovo, qui, tout en semblant être plutôt de notre bord, me donne une envie terrible de connaître son identité... Peut-être que vos connaissances sur le sujet sont plus fournies que les miennes.
Mais plus sérieusement, cette histoire d'enlèvement m'inquiète chaque jour un peu davantage. Elle semble liée à l'Eglise de Thémésia, et fortement dirigée contre les ténébrosi. Ces gens n'hésitent pas à exécuter leur sbires à la moindre incartade, rien ne semble devoir fuiter, et il est extrêmement délicat de savoir jusqu'où s'étendent les ramifications de ce réseau. Melkior, le garde de la famille Albane, et membre des cabochards, est mort hier, à la représentation données en l'honneur d'Armando et de la petit Borgia, assassiné par un homme encapuchonné et fort habile au combat, qui n'a pas hésité à tirer à bout portant sur notre ami Ezio, avant de s'enfuir avec une prêtresse de Thémésia.
Mais l'ombre de Melkior m'a cependant révélé quelques informations, qui met en cause un peu plus encore à l'Eglise de Thémésia, qui organiserait des enlèvements, pour on ne sait quelle raison obscure, mais probablement convertir les victimes, leur ôter leur ombre, ou que sais-je d'autre. Sirio Del Toro nous a confié que tout doit émaner d'un Capo de la cité [HRP, je ne me souviens plus du nom, mais je le cite dans cette lettre], ce qui montre encore l'étendue de leur organisation.
Je crois que les hommes sont fait pour se faire du mal, et le respect des uns et des autres semble être une chose bien secondaire, presque inexistante... C'est à se demander, qui, de l'ombre ou la lumière, est la plus sombre... Notre prochain objectif est d'aller enquêter sur cette Eglise... Si vous avez des recommandations ou autres conseils, vous qui connaissez bien les lieux, je suis tout à fait préparé à les entendre... Là-bas plus qu'ailleurs, la prudence devra être de mise.
A cela doit s'ajouter encore d'autres informations vitales qui risquent de venir perturber notre enquête. Notre courtisane semble être autrement plus importante que je pu le suspecter... Probablement, la descendante directe de la famille Léoni, avec tout ce que cela implique. De notre groupe semble émerger la possibilité de prendre contact avec les Luccozi pour restaurer l'horrible vérité... Force est de constater que si notre groupe prend cette décision, la discrétion risque d'être difficile à tenir. Et j'ai aperçu les faucons noirs en temps que garde de la maison Albane, aussi comprendrez vous que je souhaite rester discret encore un petit peu...
Voilà pour les dernières nouvelles
Pour l'instant, grâce à l'aide d'un ami de notre danseuse de sif, nous logeons dans un palais dans lequel réside El Commandanté ! Il devrait vous être aisé de retrouver lequel, si vous ne le savez pas encore.
Ainsi, vous voilà avec les mêmes informations que nous. Elles sont complexes et riches, mais bien embrouillées. Lorsque le groupe sera remis de la représentation d'hier, nous discuterons de ce qu'il conviendra de faire. J'espère avoir de vos nouvelles d'ici là, afin de nous guider dans les dédales du crime Clémentin...
Au plaisir de vous lire,
Votre dévoué,
Armando de Maupertuis
Carré d'as, oui... Mais la partie était loin d'être gagnée !
Dernière édition par Jrag le Jeu 28 Juin - 22:03, édité 1 fois
Jrag- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 784
Age : 37
Date d'inscription : 13/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Ezio se réveilla un peu plus tard que les autres, la nuit fut éprouvante pour lui et on peut dire que se ne fut pas le petit nombre d'heure de sommeil qui arrangea les choses.Autant dire que le réveil fut dur.
Il se prépara tout de même aussi vite qu'il le put, enfilant une chemise propre et non taché de sang et troué, il ajusta sa rapière et sa dague à la ceinture. Chose rare pour le souligné il demanda à son hombre de l'aider à se rendre a poil plus présentable par le biais d'un petit tour dont elle seul avait le secret.
Puis il se mis en chemin vers la salle à manger, tout le long du chemin une petite douleur lui lancé dans l'épaule, heureusement pour lui la douleur s'était atténué avec la nuit passer.
Il arriva devant la porte où il pouvait entendre à travers Il commandanté rire et parler... non plus vociférer sur une certaine famille qui n'était guère difficile de l'identifier.
Il poussa l'une des portes et entra dans le salon après quoi il referma la porte et à la se placer à une place non loin de ses comparses,il put remarqué qu'Esteban tenait dans la main une lettre sans doute destiné au M, qu'Ornella restait de marbre au réflexion d'Il commandantté sur son Armando et Vincenzo accompagné le sage sur la boisson, il commença par se servir un verre de vin et essaya de se joindre à la discutions.
-Alors, j'ais manqué quel quelque chose? Et il but une gorgée ma foi d'un bon cru
Il se prépara tout de même aussi vite qu'il le put, enfilant une chemise propre et non taché de sang et troué, il ajusta sa rapière et sa dague à la ceinture. Chose rare pour le souligné il demanda à son hombre de l'aider à se rendre a poil plus présentable par le biais d'un petit tour dont elle seul avait le secret.
Puis il se mis en chemin vers la salle à manger, tout le long du chemin une petite douleur lui lancé dans l'épaule, heureusement pour lui la douleur s'était atténué avec la nuit passer.
Il arriva devant la porte où il pouvait entendre à travers Il commandanté rire et parler... non plus vociférer sur une certaine famille qui n'était guère difficile de l'identifier.
Il poussa l'une des portes et entra dans le salon après quoi il referma la porte et à la se placer à une place non loin de ses comparses,il put remarqué qu'Esteban tenait dans la main une lettre sans doute destiné au M, qu'Ornella restait de marbre au réflexion d'Il commandantté sur son Armando et Vincenzo accompagné le sage sur la boisson, il commença par se servir un verre de vin et essaya de se joindre à la discutions.
-Alors, j'ais manqué quel quelque chose? Et il but une gorgée ma foi d'un bon cru
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Le commandant était assailli de questions. Avant d’ouvrir la bouche une nouvelle fois, il lui fallait du vin … Beaucoup de fin afin d’étancher sa puissante soif. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas autant causé. Il but, but et but jusqu’à plus soif. Sa descente était impressionnante et on était seulement le matin.
Il salua l’entrée d’Ezio en levant la bouteille.
Son attention se concentra ensuite sur Ornella et Vincenzo. Il s’essuya la bouche avec la manche de sa chemise d’albâtre qui virait désormais au carmin à cause des tâches de vin.
- Bien … Sur « Il Rovo » je ne sais pas grand-chose à part qu’il s’en prend à toutes les familles les plus cupides et les plus pourries de la ville et ça … Ca me plait !! Si seulement, j’avais encore l’âge de courir les toits, j’aimerai bien me joindre à lui !
Il se leva dans un grand geste théâtral. Sa chaise tomba et percuta le sol avec fracas. Ce boucan soutira quelques remontrances de la part d’Astrid qui s’affairait dans la pièce d’à côté. Cependant, Salvatore n’en avait strictement rien à faire. Il but une nouvelle gorgé et puis leva la bouteille bien haute.
- Je bois à ta santé mon ami !! Un jour viendra où tes actes ouvriront les yeux du peuple de Clémence !
Puis, toujours debout, il se retourna vers Ornella.
- Je n’en sais guère plus sur le complot. Tout ce que je sais, je vous l’ai dit hier. Ce complot sonne aussi faux que la sincérité d’un Borgia.
- Bien, je vais essayer de tout remettre à plat et de vous le raconter à nouveau. Mais avant cela, il faut que j’huile ma lampe sinon le génie ne voudra pas sortir et exaucer vos souhaits.
Il rigola à plein poumons avant de boire quelques gorgés. Vincenzo était en train de voir cette nouvelle bouteille se vider sous ses yeux sans même y goutter.
- Bien … « Hic »
- Alors, en fait, la garde personnelle du doge à surpris un pimpin dans ses appartements. Ils l’ont attrapé et mis en prison dans le palais du podestat. Puis, ils l’ont torturé et il a tout avoué. Que ce serait la famille Leoni qui aurait voulu accélérer un peu les choses en mettant fins aux jours du Doge. Apparemment, il a aussi craché que dans son taudis qui lui servait de maison, il aurait une grosse bourse pleine d’argent que lui a donné le patriarche de la famille Leoni ainsi qu’une grande hacienda qui appartenait à votre famille et qui se trouve dans le Protectorat.
- Les gardes ont dit aussi qu’ils avaient vu son ombre bouger et que ce type était un « ténébrosi » tout comme l’était votre frère. Hors, vous savez que « les noirs » les fidèles des Ombres et de la Muette sont traditionnellement plus proches du peuple que les « blancs ». Comme votre famille était plutôt populiste … Bref tout coïncidait bien … Trop bien … Le type fut exécuté … Par contre, le clergé des « ténèbres » a réfuté le fait qu’il était un « tenebroso ».
Le commandant rit jaune avant de poursuivre.
- Toute cette histoire est mal raconté …*hic* … Comment un type qui arrive à tromper la garde pour arriver jusque dans les appartements privés du Doge se fait prendre si prêt du but ?
- Surtout que ce type, qui se prénommait Jacinto était un nullos qui n’avait jamais réussi à faire un coup d’envergure !
- Ensuite, cette histoire de vouloir prendre rapidement la place du Doge est une connerie tellement énorme que personne ne l’a remarqué … Cette affaire arrangeait vraiment beaucoup de monde. Pourquoi vouloir tuer le Doge de suite, alors que votre frère était trop jeune pour devenir Doge ? Déjà si Armando devenait demain le Doge grâce à un jeu d’intrigue et politique mis en place par sa famille et les Borgia, il serait déjà une exception. Puisque généralement, les Doges sont des vieillards. Les deux patriarches veulent les foutres sur le trône pour mieux diriger derrière. Bah …
- Ensuite, au sujet de ce pseudo « tenebroso » … Cela me semble étrange … D’où ce « Jacinto le nulle » était-il un tenebroso ? S’il l’était vraiment, il ne mènerait pas une vie aussi misérable.
- Lorsque son corps fut envoyé à Necris … Les sœurs qui ont pratiqué le rituel pour arracher son ombre sont formelles. Ce n’était pas une ombre … Enfin, une ombre de tenebroso quoi. Mais, le clergé de la lumière et surtout celui de Thémésia crie à la manipulation.
- Je n’en sais guère plus, mais je connaissais votre père et votre mère et je sais que ce n’étais pas des personnes à se lancer dans des complots de ce calibre et surtout à se lancer dans des actes aussi stupides et grossier.
Il marqua une pause. Son visage se mua afin d’arborer une mine chagriné.
- Je n’en sais malheureusement pas plus et je n’ai pas la moindre preuve de ce que j’avance. Même si ma conviction reste inébranlable.
- Je n’ai jamais eu l’occasion d’enquêter sur cette affaire parce qu’en vous sauvant, je me suis condamné à rester ici … Attendant le jour où l’enfant que j’ai sauvé reviendrait prendre ce qui lui revient de droit … Ou alors, me rendre et être exécuter en place publique.
- Mais, comme je ne suis pas du genre à me rendre … J’ai préféré l’attente et je crois que j’ai bien fait non ?
- Le miracle est peut-être sur le point de se produire ? Il doit exister des preuves quelques part … Il doit exister un moyen de prouver que votre famille est innocente …
- Imaginez un moment la revanche que ce serait pour vous, pour moi, mais aussi pour la famille Lucozzi qui n’a cessé de défendre les vôtres !
Le vieil homme marqua une pause, se redressa afin de se tenir bien droit. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas adopté une attitude militaire. Cpendant, il était prêt à reprendre du service à n’importe quel moment.
Il leva la tête et ses yeux brillèrent de fierté. Il laissa passer un long moment.
Hrp : monter le son, un moment qui est comblé par ce petit moment de poésie et délicatesse !
Ensuite, il acheva de dire à Ornella.
- Mademoiselle, je dirais en conclusion de tout ceci, que j’ai toujours servis et respecté vos parents, votre frère et que je me ferais un plaisir de vous servir.
Il lui esquissa un salut militaire plein de dignité. Malgré son taux d’alcoolémie, il était encore gaillard et prêt à en découdre sur le champ.
Son attention, se focalisa ensuite sur Vincenzo.
- Oui la famille Lucozzi se trouve encore à Clémence. Ils voyagent beaucoup et passent pas mal de temps en Stélénie où ils semblent s’y sentir mieux qu’ici … Mais, en même temps qui voudrait vivre dans une ville remplit de racistes ? Hein ?
- Je n’ai jamais osé les déranger … Mais, je pense qu’ils seraient ravis de voir l’héritière de la famille Leoni. Cela peut se tenter, je peux envoyer Astrid en mission afin de savoir s’ils accepteraient de nous recevoir.
- Ils pourront peut-être nous aider, mais il faudra quand même trouver des preuves … Parce que sans preuves, on ne pourra pas laver le nom des Leoni.
Il salua l’entrée d’Ezio en levant la bouteille.
Son attention se concentra ensuite sur Ornella et Vincenzo. Il s’essuya la bouche avec la manche de sa chemise d’albâtre qui virait désormais au carmin à cause des tâches de vin.
- Bien … Sur « Il Rovo » je ne sais pas grand-chose à part qu’il s’en prend à toutes les familles les plus cupides et les plus pourries de la ville et ça … Ca me plait !! Si seulement, j’avais encore l’âge de courir les toits, j’aimerai bien me joindre à lui !
Il se leva dans un grand geste théâtral. Sa chaise tomba et percuta le sol avec fracas. Ce boucan soutira quelques remontrances de la part d’Astrid qui s’affairait dans la pièce d’à côté. Cependant, Salvatore n’en avait strictement rien à faire. Il but une nouvelle gorgé et puis leva la bouteille bien haute.
- Je bois à ta santé mon ami !! Un jour viendra où tes actes ouvriront les yeux du peuple de Clémence !
Puis, toujours debout, il se retourna vers Ornella.
- Je n’en sais guère plus sur le complot. Tout ce que je sais, je vous l’ai dit hier. Ce complot sonne aussi faux que la sincérité d’un Borgia.
- Bien, je vais essayer de tout remettre à plat et de vous le raconter à nouveau. Mais avant cela, il faut que j’huile ma lampe sinon le génie ne voudra pas sortir et exaucer vos souhaits.
Il rigola à plein poumons avant de boire quelques gorgés. Vincenzo était en train de voir cette nouvelle bouteille se vider sous ses yeux sans même y goutter.
- Bien … « Hic »
- Alors, en fait, la garde personnelle du doge à surpris un pimpin dans ses appartements. Ils l’ont attrapé et mis en prison dans le palais du podestat. Puis, ils l’ont torturé et il a tout avoué. Que ce serait la famille Leoni qui aurait voulu accélérer un peu les choses en mettant fins aux jours du Doge. Apparemment, il a aussi craché que dans son taudis qui lui servait de maison, il aurait une grosse bourse pleine d’argent que lui a donné le patriarche de la famille Leoni ainsi qu’une grande hacienda qui appartenait à votre famille et qui se trouve dans le Protectorat.
- Les gardes ont dit aussi qu’ils avaient vu son ombre bouger et que ce type était un « ténébrosi » tout comme l’était votre frère. Hors, vous savez que « les noirs » les fidèles des Ombres et de la Muette sont traditionnellement plus proches du peuple que les « blancs ». Comme votre famille était plutôt populiste … Bref tout coïncidait bien … Trop bien … Le type fut exécuté … Par contre, le clergé des « ténèbres » a réfuté le fait qu’il était un « tenebroso ».
Le commandant rit jaune avant de poursuivre.
- Toute cette histoire est mal raconté …*hic* … Comment un type qui arrive à tromper la garde pour arriver jusque dans les appartements privés du Doge se fait prendre si prêt du but ?
- Surtout que ce type, qui se prénommait Jacinto était un nullos qui n’avait jamais réussi à faire un coup d’envergure !
- Ensuite, cette histoire de vouloir prendre rapidement la place du Doge est une connerie tellement énorme que personne ne l’a remarqué … Cette affaire arrangeait vraiment beaucoup de monde. Pourquoi vouloir tuer le Doge de suite, alors que votre frère était trop jeune pour devenir Doge ? Déjà si Armando devenait demain le Doge grâce à un jeu d’intrigue et politique mis en place par sa famille et les Borgia, il serait déjà une exception. Puisque généralement, les Doges sont des vieillards. Les deux patriarches veulent les foutres sur le trône pour mieux diriger derrière. Bah …
- Ensuite, au sujet de ce pseudo « tenebroso » … Cela me semble étrange … D’où ce « Jacinto le nulle » était-il un tenebroso ? S’il l’était vraiment, il ne mènerait pas une vie aussi misérable.
- Lorsque son corps fut envoyé à Necris … Les sœurs qui ont pratiqué le rituel pour arracher son ombre sont formelles. Ce n’était pas une ombre … Enfin, une ombre de tenebroso quoi. Mais, le clergé de la lumière et surtout celui de Thémésia crie à la manipulation.
- Je n’en sais guère plus, mais je connaissais votre père et votre mère et je sais que ce n’étais pas des personnes à se lancer dans des complots de ce calibre et surtout à se lancer dans des actes aussi stupides et grossier.
Il marqua une pause. Son visage se mua afin d’arborer une mine chagriné.
- Je n’en sais malheureusement pas plus et je n’ai pas la moindre preuve de ce que j’avance. Même si ma conviction reste inébranlable.
- Je n’ai jamais eu l’occasion d’enquêter sur cette affaire parce qu’en vous sauvant, je me suis condamné à rester ici … Attendant le jour où l’enfant que j’ai sauvé reviendrait prendre ce qui lui revient de droit … Ou alors, me rendre et être exécuter en place publique.
- Mais, comme je ne suis pas du genre à me rendre … J’ai préféré l’attente et je crois que j’ai bien fait non ?
- Le miracle est peut-être sur le point de se produire ? Il doit exister des preuves quelques part … Il doit exister un moyen de prouver que votre famille est innocente …
- Imaginez un moment la revanche que ce serait pour vous, pour moi, mais aussi pour la famille Lucozzi qui n’a cessé de défendre les vôtres !
Le vieil homme marqua une pause, se redressa afin de se tenir bien droit. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas adopté une attitude militaire. Cpendant, il était prêt à reprendre du service à n’importe quel moment.
Il leva la tête et ses yeux brillèrent de fierté. Il laissa passer un long moment.
Hrp : monter le son, un moment qui est comblé par ce petit moment de poésie et délicatesse !
Ensuite, il acheva de dire à Ornella.
- Mademoiselle, je dirais en conclusion de tout ceci, que j’ai toujours servis et respecté vos parents, votre frère et que je me ferais un plaisir de vous servir.
Il lui esquissa un salut militaire plein de dignité. Malgré son taux d’alcoolémie, il était encore gaillard et prêt à en découdre sur le champ.
Son attention, se focalisa ensuite sur Vincenzo.
- Oui la famille Lucozzi se trouve encore à Clémence. Ils voyagent beaucoup et passent pas mal de temps en Stélénie où ils semblent s’y sentir mieux qu’ici … Mais, en même temps qui voudrait vivre dans une ville remplit de racistes ? Hein ?
- Je n’ai jamais osé les déranger … Mais, je pense qu’ils seraient ravis de voir l’héritière de la famille Leoni. Cela peut se tenter, je peux envoyer Astrid en mission afin de savoir s’ils accepteraient de nous recevoir.
- Ils pourront peut-être nous aider, mais il faudra quand même trouver des preuves … Parce que sans preuves, on ne pourra pas laver le nom des Leoni.
Dernière édition par Butcher le Jeu 14 Juin - 10:27, édité 2 fois
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Ornella écoutait attentivement chaque mot prononcé par Salvatore. Lorsque celui-ci esquissa un salut militaire à son intention, elle lui fit un geste de la tête. Elle prit alors conscience de l'importance qu'elle avait.
"Des preuves, oui, il nous en faut assurément. Commençons par rencontrer la famille Lucozzi. Il me semble également qu'Il Rovo peut nous être utile dans cette affaire. Il semble doté d'un certain talent qui lui permet de se faufiler où bon lui semble.
Une autre question me vient à l'esprit : est-ce que mes parents entretenaient des relations amicales avec une autre famille noble de Clemence?"
Pendant qu'elle parlait Ornella n'arrivait pas à décrocher son regard d'Esteban. Il tenait en sa main un message, surement pour le M. et elle se prit à penser qu'elle ne savait rien de concret sur le M. ou sur Esteban. Elle se dit alors qu'il lui faudrait avoir une discussions privée avec ce dernier.
"Des preuves, oui, il nous en faut assurément. Commençons par rencontrer la famille Lucozzi. Il me semble également qu'Il Rovo peut nous être utile dans cette affaire. Il semble doté d'un certain talent qui lui permet de se faufiler où bon lui semble.
Une autre question me vient à l'esprit : est-ce que mes parents entretenaient des relations amicales avec une autre famille noble de Clemence?"
Pendant qu'elle parlait Ornella n'arrivait pas à décrocher son regard d'Esteban. Il tenait en sa main un message, surement pour le M. et elle se prit à penser qu'elle ne savait rien de concret sur le M. ou sur Esteban. Elle se dit alors qu'il lui faudrait avoir une discussions privée avec ce dernier.
Beriaskel- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1422
Age : 38
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Le vieil homme but encore une longue gorgé, mais cette fois, il prit le temps de manger une bonne tranche de pain avec du beurre. Il le tartina avec ses mains d’ours. Ses yeux fixaient ce qu’ils étaient en train de faire, mais il ne fallait pas être un fin psychologue pour se rendre compte qu’ils regardaient sans vraiment regarder.
Le commandant était perdu dans ses pensées et il devait lutter contre le temps qui s’était écoulé et l’alcool afin de réunir ses souvenirs.
Le silence se fit dans la pièce. A présent, on pouvait entendre Astrid qui s’affairait dans la pièce d’à côté.
Après l’avoir tartiné, il l’a dévora en continuant à torturer ses méninges afin de tenter de répondre à la jeune femme.
Cela prit du temps, mais après l’avoir mangé, il but un nouveau coup. Ben oui, il fallait aider la tartine à descendre.
Quoi qu’il en soit, il finit par prendre la parole.
- Et bien, des amis, vous n’allez pas en trouver des masses, ça c’est sûr. Beaucoup de famille qui étaient censées être amies avec les « Leoni » leur tournèrent le dos dés qu’ils furent capturés. Pas grand monde n’a levé le petit doigt. En tout cas, des vieilles familles influentes de Clémence aucune ne s’est opposé à leur mise à mort.
- Par contre, si vous cherchez des alliés, je vous conseille de rendre visite au « Chevalier d’Orgueil » Antoine Leprat.
- C’est un Ostrien qui était assez proche de votre père et surtout, il semblait partager la vision et les aspirations de votre père.
Il marqua une pause et tendit l’oreille vers la pièce d’à côté.
- Pour la famille Lucozzi, j’enverrai mon]« ambassadrice » dans la journée. Je ne garantie pas que vous allez pouvoir les rencontrer et encore moins dans la journée.
Son regard se focalisa sur Ezio.
- De toute manière, il va lui falloir quelques jours de repos afin qu’il soit totalement rétablie. Il ne doit pas faire d’effort … Ce serait dommage que sa blessure se rouvre et qu’elle ne finisse par se gâter… Ce serai dommage qu’il perde un bras alors qu’il est si jeune …
Le regard de Salvatore fit un aller-retour d’Ezio à la porte qui donne sur la pièce où se trouvait Astrid en ce moment.
- Oui ce serait vraiment dommage …
Le commandant était perdu dans ses pensées et il devait lutter contre le temps qui s’était écoulé et l’alcool afin de réunir ses souvenirs.
Le silence se fit dans la pièce. A présent, on pouvait entendre Astrid qui s’affairait dans la pièce d’à côté.
Après l’avoir tartiné, il l’a dévora en continuant à torturer ses méninges afin de tenter de répondre à la jeune femme.
Cela prit du temps, mais après l’avoir mangé, il but un nouveau coup. Ben oui, il fallait aider la tartine à descendre.
Quoi qu’il en soit, il finit par prendre la parole.
- Et bien, des amis, vous n’allez pas en trouver des masses, ça c’est sûr. Beaucoup de famille qui étaient censées être amies avec les « Leoni » leur tournèrent le dos dés qu’ils furent capturés. Pas grand monde n’a levé le petit doigt. En tout cas, des vieilles familles influentes de Clémence aucune ne s’est opposé à leur mise à mort.
- Par contre, si vous cherchez des alliés, je vous conseille de rendre visite au « Chevalier d’Orgueil » Antoine Leprat.
- C’est un Ostrien qui était assez proche de votre père et surtout, il semblait partager la vision et les aspirations de votre père.
Il marqua une pause et tendit l’oreille vers la pièce d’à côté.
- Pour la famille Lucozzi, j’enverrai mon]« ambassadrice » dans la journée. Je ne garantie pas que vous allez pouvoir les rencontrer et encore moins dans la journée.
Son regard se focalisa sur Ezio.
- De toute manière, il va lui falloir quelques jours de repos afin qu’il soit totalement rétablie. Il ne doit pas faire d’effort … Ce serait dommage que sa blessure se rouvre et qu’elle ne finisse par se gâter… Ce serai dommage qu’il perde un bras alors qu’il est si jeune …
Le regard de Salvatore fit un aller-retour d’Ezio à la porte qui donne sur la pièce où se trouvait Astrid en ce moment.
- Oui ce serait vraiment dommage …
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Pendant le long moment d'attente, Ornella pensa à Loubna et trouva qu'il était étrange que la jeune femme ne soit pas avec eux. Elle prit la décision d'aller la voir dès la fin de la conversation.
Ornella commençait à perdre patience. Salvatore commençait à lui taper sur les nerfs. Elle aurait bien voulu voir en lui son ancien sauveur, un héros mais elle ne voyait qu'un ivrogne et se demandait s'il avait l'esprit assez claire pour répondre correctement à ses questions. Néanmoins, elle n'en souffla mot.
"Il est évident qu'Ezio doit prendre du repos. D'ailleurs comment te sens-tu? Astrid a bien pris soin de toi?"
Un éclair malicieux traversa son regard à l'évocation de la "bien-aimée" d'Ezio.
"Mon cher Salvatore, merci pour tout ce que vous avez pour moi et pour tout ce que vous faites pour nous. J'attends avec impatience de rencontrer les Lucozzi. Quant au "Chevalier d'Orgueil", Antoine Leprat, auriez-vous l'amabilité de me dire où je puis le trouver?"
Ornella commençait à perdre patience. Salvatore commençait à lui taper sur les nerfs. Elle aurait bien voulu voir en lui son ancien sauveur, un héros mais elle ne voyait qu'un ivrogne et se demandait s'il avait l'esprit assez claire pour répondre correctement à ses questions. Néanmoins, elle n'en souffla mot.
"Il est évident qu'Ezio doit prendre du repos. D'ailleurs comment te sens-tu? Astrid a bien pris soin de toi?"
Un éclair malicieux traversa son regard à l'évocation de la "bien-aimée" d'Ezio.
"Mon cher Salvatore, merci pour tout ce que vous avez pour moi et pour tout ce que vous faites pour nous. J'attends avec impatience de rencontrer les Lucozzi. Quant au "Chevalier d'Orgueil", Antoine Leprat, auriez-vous l'amabilité de me dire où je puis le trouver?"
Beriaskel- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1422
Age : 38
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Des miettes autour de la bouche et des doigts encore gras du beurre qu’il était en train de lécher après avoir bu son verre. Salvatore répondit enfin à la jeune courtisane.
- Et bien … Pas bien difficile de trouver cette vieille fripouille d’Antoine.
- Allez jusqu’à Brizzi et demandez à le voir, on vous indiquera très vite l’endroit où il crèche …
Le vieil homme réprima un petit sourire malicieux qui commençait à se former sur son visage.
- Et bien … Pas bien difficile de trouver cette vieille fripouille d’Antoine.
- Allez jusqu’à Brizzi et demandez à le voir, on vous indiquera très vite l’endroit où il crèche …
Le vieil homme réprima un petit sourire malicieux qui commençait à se former sur son visage.
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
Loubna était présente dans la salle mais elle était ailleurs... Son esprit était en faveur de sa mère...
Son regard, ses pensées, sa personne étaient perdus et elle ne pouvait suivre la discussion
Au moment où Ornella s'approcha d'elle, Loubna lui dit :
- Je suis là Ornella, ne t'inquiète pas.. Mais je ne peux oublier ce que je viens de voir.. ma mère et toutes ses mutilations.. C'est atroce..
- Je vais me recentrer sur l'enquête.
Loubna était gênée et baissa les yeux.
Son regard, ses pensées, sa personne étaient perdus et elle ne pouvait suivre la discussion
Au moment où Ornella s'approcha d'elle, Loubna lui dit :
- Je suis là Ornella, ne t'inquiète pas.. Mais je ne peux oublier ce que je viens de voir.. ma mère et toutes ses mutilations.. C'est atroce..
- Je vais me recentrer sur l'enquête.
Loubna était gênée et baissa les yeux.
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
"Je comprends chère Loubna. Nous avons tous des soucis et des affaires qui impliquent nos familles. Ornella posa son regard sur Esteban, sauf lui pensa-t-elle. Il me semble qu'elles sont toutes liées entre elles. Dès que je le pourrai, je me rendrai à Brizzi pour en savoir plus sur cet Antoine et je souhaiterai également trouver Il Rovo, ce mystérieux personnage autour duquel semblent graviter nos histoires."
Ornella était déterminée, elle devait retrouver Il Rovo. Ce dernier était indispensable à l'élaboration de son plan.
Ornella était déterminée, elle devait retrouver Il Rovo. Ce dernier était indispensable à l'élaboration de son plan.
Beriaskel- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1422
Age : 38
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [/!\][Evènement] Un matin musical au "Petit Palais"
D'un coin d'oeil, alors que tout le monde (ou presque) avait atteint le petit salon, Esteban remarqua le rapide regard interrogateur d'Ornella posé sur lui.
Effectivement, je pense qu'il faut nous concentrer sur Il Rovo. Du moins, sur cette affaire principale concernant ces enlèvements de ténébrosi. J'ai comme le sentiment que cette piste nous permettra d'avancer sur la résolution de nos autres soucis.
Il Rovo, Ezio, la dulciné de Vincenzo, la position d'Ornella au sein de Clémence, ça commençait à faire beaucoup de choses à prendre en compte. En plus de tout ça, il fallait rester discret. Et il devait aussi réfléchir sérieusement à ses affaires... Luna seule savait combien de temps ils resteraient à Clémence. L'occasion était trop belle, il fallait agir vite. Aussi vite que son ombre..
Il agita un instant le parchemin, afin de capter l'attention de tous.
Bon, mes chers amis. Je crois qu'il est temps de décider de nos priorités, de se concentrer dessus, et de contacter notre employeur.
J'ai écrit une lettre à son intention, dans laquelle je demande ses conseils avisés et éclairés. Nul doute qu'il doit être au courant de ce qui s'est passé au spectacle.
J'ai volontairement dissimulé nos noms, au cas où la lettre serait interceptée et lue. Nul doute que notre employeur saura les reconnaitre.
Il pris son inspiration, et lu la lettre. Arrivé au bout, il repris son souffle, et regarda ses coéquipiers.
Alors, qu'en pensez-vous ?
Effectivement, je pense qu'il faut nous concentrer sur Il Rovo. Du moins, sur cette affaire principale concernant ces enlèvements de ténébrosi. J'ai comme le sentiment que cette piste nous permettra d'avancer sur la résolution de nos autres soucis.
Il Rovo, Ezio, la dulciné de Vincenzo, la position d'Ornella au sein de Clémence, ça commençait à faire beaucoup de choses à prendre en compte. En plus de tout ça, il fallait rester discret. Et il devait aussi réfléchir sérieusement à ses affaires... Luna seule savait combien de temps ils resteraient à Clémence. L'occasion était trop belle, il fallait agir vite. Aussi vite que son ombre..
Il agita un instant le parchemin, afin de capter l'attention de tous.
Bon, mes chers amis. Je crois qu'il est temps de décider de nos priorités, de se concentrer dessus, et de contacter notre employeur.
J'ai écrit une lettre à son intention, dans laquelle je demande ses conseils avisés et éclairés. Nul doute qu'il doit être au courant de ce qui s'est passé au spectacle.
J'ai volontairement dissimulé nos noms, au cas où la lettre serait interceptée et lue. Nul doute que notre employeur saura les reconnaitre.
Il pris son inspiration, et lu la lettre. Arrivé au bout, il repris son souffle, et regarda ses coéquipiers.
Alors, qu'en pensez-vous ?
Jrag- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 784
Age : 37
Date d'inscription : 13/09/2011
Sujets similaires
» [Ambiance] Interlude musical
» [ Ambiance-Discusion] retour fracassent au palais
» 02/07/12 Partie : Conspiration au Petit Palais
» [Musique - Evènement] La mélodie du matin ...
» Répertoire musical d'Eduardo
» [ Ambiance-Discusion] retour fracassent au palais
» 02/07/12 Partie : Conspiration au Petit Palais
» [Musique - Evènement] La mélodie du matin ...
» Répertoire musical d'Eduardo
La rose des vents :: Le monde du jeu de rôle :: Les tables de la Rose des Vents :: Archives de la rose des vents. :: Shade :: Les dessous de Clémence
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum