[Ambiance]L'hymne des ténèbre, la chanson de Luna
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[Ambiance]L'hymne des ténèbre, la chanson de Luna
La chanson de Luna
Ce soir, je ne suis pas à la maison. La famille « di Campo » m’a jugé digne de participer à la petite soirée qu’elle a organisé « à la Fenice » de Clémence. Il s’agit du plus grand et du plus prestigieux théâtre de la ville. La famille « di Campo » fait partie de l’élite de notre ville, la crème de la crème de la noblesse clémentine. Une famille qui a déjà donné plusieurs Doge et il se pourrait bien que leur ainée ne devienne le prochain. Bien sûr pour cela, il faut qu’il vive assez longtemps. Les règlements de compte entre familles nobles sont courants et ils touchent aussi bien la très haute que la très petite aristocratie.
En arrivant, on m’indiqua une loge privative à partir de laquelle je disposais d’une excellente vue d’ensemble de l’immense pièce. J’étais installé à égal distance de la scène et de la loge d’honneur qui serait occupée par les généreux mécènes de la soirée. D’ailleurs, leur loge était déjà occupée par Armando, l’aînée et donc le fameux héritier des « di Campo ».
Le regard du jeune homme était focalisé sur la scène. J’ai vécu assez longtemps pour savoir distinguer de l’inquiétude et de la tension dans les yeux de quelqu’un. Les yeux constituent bien souvent une porte vers le cœur et l’âme d’une personne. Mon observation fit naître dans mon esprit quelques interrogations.
Des interrogations qui furent renforcées lorsque la cantatrice fit son apparition sur la scène de la Fenice. Une femme longiligne qui évoluait sur les planches de la scène avec une grâce qui sortait de l’ordinaire. Ma vie arrive sur la fin et je peux me vanter d’avoir vue beaucoup de choses, mais j’ai rarement vue une silhouette féminine comme celle qui se trouvait actuellement sous mes yeux.
Mes yeux se levèrent afin d’observer son visage, mais je fus surpris de voir que la majorité de son visage était recouvert par un affreux masque de fer. La petite fille qui escortait la cantatrice l’a laissa au centre de la scène.
A ce moment-là, j’étais à la fois déçu et frustré de ne pas pouvoir voir le visage de la femme qui allait chanter ce soir. D’ailleurs, au final, l’invitation ne précisait absolument pas ce qu’elle allait chanter. Une omission qui jusqu’à maintenant ne m’avait pas interpellé. Du coup, cela rendait cette représentation encore plus étrange.
Mais toutes ces questions furent balayées par la puissance et la beauté de la voix de cette femme.
Mes poiles se hérissèrent, mes entrailles se soulevèrent et j’avais l’impression que des fourmis courraient le long de ma colonne vertébral. Cette voix me laissa sans voix. Mes mains se crispèrent sur la rambarde de la loge.
Cette chanson … Une ancienne chanson « tarque » que je connaissais bien, mais jamais, ô grand jamais elle ne fut interprété avec une telle puissance, une telle intensité, ni même une telle souffrance dans la voix.
Je ne suis pas sûr que tous ces ignares saisissent le sens des paroles. Ils doivent être plus callés en horadrique qu’en ladriel ancien … Enfin bon … Peut importe, ces paroles, je ne les oublierais jamais et je ne remercierais jamais assez le jeune « di Campo » de m’avoir convié à cette extraordinaire représentation. Ces moments d’extases devenaient bien rare à mon âge.
Je suis heureux d’entendre une nouvelle fois ces paroles … Cet hymne à Luna … Cet hymne que seul les ténèbres sont capables d’inspirer aux humains.
En arrivant, on m’indiqua une loge privative à partir de laquelle je disposais d’une excellente vue d’ensemble de l’immense pièce. J’étais installé à égal distance de la scène et de la loge d’honneur qui serait occupée par les généreux mécènes de la soirée. D’ailleurs, leur loge était déjà occupée par Armando, l’aînée et donc le fameux héritier des « di Campo ».
Le regard du jeune homme était focalisé sur la scène. J’ai vécu assez longtemps pour savoir distinguer de l’inquiétude et de la tension dans les yeux de quelqu’un. Les yeux constituent bien souvent une porte vers le cœur et l’âme d’une personne. Mon observation fit naître dans mon esprit quelques interrogations.
Des interrogations qui furent renforcées lorsque la cantatrice fit son apparition sur la scène de la Fenice. Une femme longiligne qui évoluait sur les planches de la scène avec une grâce qui sortait de l’ordinaire. Ma vie arrive sur la fin et je peux me vanter d’avoir vue beaucoup de choses, mais j’ai rarement vue une silhouette féminine comme celle qui se trouvait actuellement sous mes yeux.
Mes yeux se levèrent afin d’observer son visage, mais je fus surpris de voir que la majorité de son visage était recouvert par un affreux masque de fer. La petite fille qui escortait la cantatrice l’a laissa au centre de la scène.
A ce moment-là, j’étais à la fois déçu et frustré de ne pas pouvoir voir le visage de la femme qui allait chanter ce soir. D’ailleurs, au final, l’invitation ne précisait absolument pas ce qu’elle allait chanter. Une omission qui jusqu’à maintenant ne m’avait pas interpellé. Du coup, cela rendait cette représentation encore plus étrange.
Mais toutes ces questions furent balayées par la puissance et la beauté de la voix de cette femme.
Mes poiles se hérissèrent, mes entrailles se soulevèrent et j’avais l’impression que des fourmis courraient le long de ma colonne vertébral. Cette voix me laissa sans voix. Mes mains se crispèrent sur la rambarde de la loge.
Cette chanson … Une ancienne chanson « tarque » que je connaissais bien, mais jamais, ô grand jamais elle ne fut interprété avec une telle puissance, une telle intensité, ni même une telle souffrance dans la voix.
Je ne suis pas sûr que tous ces ignares saisissent le sens des paroles. Ils doivent être plus callés en horadrique qu’en ladriel ancien … Enfin bon … Peut importe, ces paroles, je ne les oublierais jamais et je ne remercierais jamais assez le jeune « di Campo » de m’avoir convié à cette extraordinaire représentation. Ces moments d’extases devenaient bien rare à mon âge.
Je suis heureux d’entendre une nouvelle fois ces paroles … Cet hymne à Luna … Cet hymne que seul les ténèbres sont capables d’inspirer aux humains.
Les paroles de la chanson traduites en patois local.
Petite lune si haute dans le ciel,
Ta lumière transperce le lointain,
Tu vas de par le vaste monde,
Tu vas jusque chez les humains.
Arrête-toi un instant,
Dis-moi, où est mon amour ?
Dis-lui, lune argentée,
Que pour moi tu l'entoures de tes bras,
Tu luis pour qu'au moins un instant
Il se souvienne de moi en songe.
Et dis-lui que je l'attends,
Éclaire-le là-bas, très loin,
Et si j'apparais en songe à cette âme humaine,
Fasse qu'elle s'éveille avec ce souvenir !
Lune, ne te cache pas, ne te cache pas,
Lune, ne te cache pas !
Ta lumière transperce le lointain,
Tu vas de par le vaste monde,
Tu vas jusque chez les humains.
Arrête-toi un instant,
Dis-moi, où est mon amour ?
Dis-lui, lune argentée,
Que pour moi tu l'entoures de tes bras,
Tu luis pour qu'au moins un instant
Il se souvienne de moi en songe.
Et dis-lui que je l'attends,
Éclaire-le là-bas, très loin,
Et si j'apparais en songe à cette âme humaine,
Fasse qu'elle s'éveille avec ce souvenir !
Lune, ne te cache pas, ne te cache pas,
Lune, ne te cache pas !
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