[Heinrich] Au Campement

**Butcher** Mer 30 Nov - 10:23

22 ème jour de sommerzeit.

Au campement

Sous les ordres d’Auron, mais surtout du vieux maître magicien, le campement de fortune des habitants de Gunzburg et des mutants commençaient enfin à ressembler à quelque chose. Déjà, il était prorogé par une puissante barrière de Shyish qui fut érigée par Heinrich avec la collaboration de sa jeune apprentie. Une protection qui suffisait à dissiper une partie des craintes de représailles qui germaient dans le cœur des femmes, des enfants et des vieillards. Bref tous ceux qui étaient les plus vulnérables dans le groupe.

Le bois, la nourriture tout se mit en place très rapidement. Il y avait du bois pour le feu, du bois pour se chauffer pendant les nuits. Surtout que pour une raison inexpliquée il avait neigé à l’aube du 20 ème jour du mois de Sommerzeit. Un fait étrange et inédit qui inquiéta les vieilles générations du groupe.

Le confort du camp était sommaire, mais suffisant pour redonner un peu de baume au cœur à toutes les personnes ici présentes.

La bâtisse principale, le grand corps de ferme fut réquisitionné afin d’en faire un hôpital de fortune. C’était là que la femme d’Heinrich s’enfonçait lentement vers la mort ou pire. Toujours dans le coma, il lui arrivait parfois de s’agiter dans de violentes crises. Elle hurlait, crachait des insultes et des paroles haineuse avant de replonger dans le coma. Son corps continuait de flétrir à vu d’oeil. Plus le temps passait et plus on avait du mal à la reconnaître. Si on ne lui administrait pas très rapidement le fameux médicament. Il était certain qu’elle allait mourir et rejoindre le duc Arthurus au paradis des scientifiques fous. Il était également possible qu’elle puisse devenir une calamité que son mari serait obligé de tenter d’abattre pour le bien de sa petite famille et des autres personnes qui l’accompagnait.

Le temps passait et il les pressait plus que jamais pour la survie de celle qui fut l’incarnation même de la magie, l’une des créations les plus audacieuses des Anciens.

Dehors, un peu à l’écart certaines personnes, surtout d’anciens soldats de l’armée de Rouage étaient en train de se faire la main sur les « Brises Colline » dernière génération, mais aussi sur le maniement si particulier du golem.