[Evènement] Une danse !
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[Evènement] Une danse !
9 summerzeit 2553
Une danse !
Le début de matinée n’avait pas été très productif. En même temps, la soirée avait été longue et la nuit très courte. La fatigue était au rendez-vous. Allongée sur le lit, elle n’avait même pas pris la peine d’aller prendre son petit-déjeuner et ne s’était même pas encore correctement habillée. De toute manière, elle ne comptait pas sortir de la journée.
La grande résidence des den Euwe était calme. Les domestiques et les jardiniers devaient sûrement vaquer à leurs occupations en se faisant les plus discrets possible. Quant à son père, il devait déjà être au « quartier du palais » pour ses affaires. Encore une journée en solitaire qui allait lui permettre de continuer la rédaction de son livre. Elle allait également pouvoir se consacrer à sa deuxième passion, celle des pays exotiques. La belle blonde rêvait de voyage et de découvrir de nouveaux rivages. La bibliothèque de sa chambre était remplie de livres anciens, voir même très anciens qui traitaient tous de la géographie et de l’histoire de ces pays. Les étranges caractères qui figuraient sur leurs couvertures suggéraient que c’étaient des originaux et non des traductions. La jeune femme devait donc être capable de les lire. De ce fait, malgré son âge, elle devait être une linguiste de talent à l’érudition conséquente.
Plusieurs minutes venaient de s’écouler et elle n’avait couché aucun mot sur la page blanche de son manuscrit. L’inspiration ne lui venait pas. La fatigue y était sans doute pour quelque chose, mais la soirée d’hier avait aussi sa part de responsabilité.
En effet, pour elle, cette soirée fut des plus étranges. Au début, elle ne voulait absolument pas y aller en étant la cavalière de Pantaloni, mais elle ne pouvait pas déroger à un ordre de son père. Ce dernier l’avait obligé à le faire. Il devait se dire que ce beau jeune homme était un prétendant acceptable pour sa fille. Sauf qu’elle ne pouvait pas le supporter, mais elle n’avait pas le choix et son avis ne comptait de toute manière pas.
Elle se rendit donc à cette fête au bras de Giuseppe. Autant dire qu’elle était tout sauf ravi lorsqu’elle arriva au manoir de la famille de Roelef.
La soirée aurait pu être un véritable cauchemar si ces yeux ne s’étaient pas posés sur le jeune homme qui allait devenir très rapidement le roi de la soirée. Il avait déchu Pantaloni de ce privilège avec la plus grande des facilités. Non seulement il lui vola la vedette, mais en plus,il se permit même le luxe de le provoquer et de l’humilier. La danse qu’il avait effectuée avec Clara de Roelef était absolument magnifique. Elle était hors norme, en une danse, ils enflammèrent la soirée. Leurs noms et leur prestation furent sur toutes les bouches jusqu’à la fin de la soirée.
Lucy n’avait jamais eu le privilège de rencontrer ce beau blond, mais son cavalier semblait le connaître. Pire, il semblait avoir des vue sur lui. Son regard ne laissa pas de place pour le doute. D’ailleurs, il tenta sa chance et de manière assez ouverte, mais le vent qu’il reçut en retour était assez puissant pour déraciner d’un souffle toute la « Drakwald ». La descente aux enfers de Pantaloni continuait et elle n’était pas finie.
Le reste de la soirée, elle l’avait passé assise sur une chaise en attendant que le temps passe. Giuseppe rageait dans son coin et regardant la cible de sa convoitise danser avec une jeune femme à la chevelure de feu. De son côté, elle avait reçu plusieurs propositions pour danser, mais elle les refusa toutes. Elle n’était vraiment pas d’humeur à se trémousser sur la piste de danse.
Néanmoins, la fête bascula lorsque le jeune homme en question vint lui proposer une danse. Son regard croisa le sien et ses joues devinrent toutes chaudes. Incapable de bredouiller la moindre parole, elle se contenta de poser sa main dans la sienne afin de manifester son approbation. Ce contact emballa son cœur et rien qu’en y repensant, ce fut encore le cas ce matin.
Elle roula sur son lit afin de se mettre sur le dos, les bras en croix. Son regard se perdit quelque part dans le plafond de sa chambre pendant que son esprit lui remontrait les images de la danse providentielle qui avait sauvé sa soirée.
Comme toutes les jeunes filles de la haute société, elle avait reçu des cours de danses afin de pouvoir s’en sortir dans ce genre de soirées. Elle n’avait donc pas la prétention d’être une grande danseuse surtout que c’était difficile de faire mieux que la nièce de Clothilde de Roelef. Cette dernière semblait avoir un vrai don pour la danse.
Malgré cela, elle s’appliqua pour être à la hauteur de son partenaire. Elle se surprit même à ne pas vouloir être trop ridicule et elle ne le fut pas, loin de là. Ce fut notamment grâce à la grâce naturelle de son partenaire. Lors du premier contact rapproché, ce dernier lui glissa quelques paroles réconfortantes qui l’aidèrent à se décontracter et à se laisser porter par la mélodie et ces bras expert.
Les pas s’enchaînèrent très rapidement et elle n’arrivait plus à décrocher son regard du sien. Ses yeux ressemblaient à deux océans d’émeraude et elle était en train de s’y noyer. À plusieurs moments leurs deux corps entrèrent en contact, se frottèrent et pendant ce temps, son cœur s’emballait de plus en plus.
La soirée n’était plus un cauchemars, mais un rêve que son cœur ne voulait plus vouloir quitter. À la fin de la danse, lors de la posture finale, elle était penchée. Si elle ne tombait pas, c’était parce qu’il la soutenait avec son bras. Il était posé juste au niveau de sa chute de rein. Cependant, elle n’était pas la seule à ne plus être d’aplomb. Tout en la soutenant, le beau blond était penché en avant. Ses lèvres étaient à une paire de centimètres des siennes et son cœur percutait sa cage thoracique avec violence. Encore heureux que la position ne dura quelques battements de cœurs. Ils revinrent progressivement à la normale.
Avant de la laisser partir, il lui fit un baisemain avec une irrévérente élégance qui acheva de conquérir le cœur de l’héritière des « den Euwe ».
Son rêve éveillé s’acheva lorsqu’elle réalisa qu’elle ne pouvait pas se contenter que d’une seule danse, d’un moment aussi court.
Comment avait-elle pu être si passive hier soir pendant la soirée ?
Elle aurait du se renseigner sur ce prince charmant. Elle se leva d’un bond et se dirigea vers sa garde-robe sans même prévenir sa femme de chambre. Elle était bien assez grande pour se vêtir comme elle en avait envie.
Finalement, elle allait sortir. Il fallait qu’elle en sache plus sur lui.
Ella avait choisi sa tenue et s’apprêtait à enlever la tenu légère qu’elle portait actuellement.
Cependant, c’est ici que s’arrête mon travail. Nous allons la laisser seule afin qu’elle puisse se dévêtir en toute tranquillité …
La grande résidence des den Euwe était calme. Les domestiques et les jardiniers devaient sûrement vaquer à leurs occupations en se faisant les plus discrets possible. Quant à son père, il devait déjà être au « quartier du palais » pour ses affaires. Encore une journée en solitaire qui allait lui permettre de continuer la rédaction de son livre. Elle allait également pouvoir se consacrer à sa deuxième passion, celle des pays exotiques. La belle blonde rêvait de voyage et de découvrir de nouveaux rivages. La bibliothèque de sa chambre était remplie de livres anciens, voir même très anciens qui traitaient tous de la géographie et de l’histoire de ces pays. Les étranges caractères qui figuraient sur leurs couvertures suggéraient que c’étaient des originaux et non des traductions. La jeune femme devait donc être capable de les lire. De ce fait, malgré son âge, elle devait être une linguiste de talent à l’érudition conséquente.
Plusieurs minutes venaient de s’écouler et elle n’avait couché aucun mot sur la page blanche de son manuscrit. L’inspiration ne lui venait pas. La fatigue y était sans doute pour quelque chose, mais la soirée d’hier avait aussi sa part de responsabilité.
En effet, pour elle, cette soirée fut des plus étranges. Au début, elle ne voulait absolument pas y aller en étant la cavalière de Pantaloni, mais elle ne pouvait pas déroger à un ordre de son père. Ce dernier l’avait obligé à le faire. Il devait se dire que ce beau jeune homme était un prétendant acceptable pour sa fille. Sauf qu’elle ne pouvait pas le supporter, mais elle n’avait pas le choix et son avis ne comptait de toute manière pas.
Elle se rendit donc à cette fête au bras de Giuseppe. Autant dire qu’elle était tout sauf ravi lorsqu’elle arriva au manoir de la famille de Roelef.
La soirée aurait pu être un véritable cauchemar si ces yeux ne s’étaient pas posés sur le jeune homme qui allait devenir très rapidement le roi de la soirée. Il avait déchu Pantaloni de ce privilège avec la plus grande des facilités. Non seulement il lui vola la vedette, mais en plus,il se permit même le luxe de le provoquer et de l’humilier. La danse qu’il avait effectuée avec Clara de Roelef était absolument magnifique. Elle était hors norme, en une danse, ils enflammèrent la soirée. Leurs noms et leur prestation furent sur toutes les bouches jusqu’à la fin de la soirée.
Lucy n’avait jamais eu le privilège de rencontrer ce beau blond, mais son cavalier semblait le connaître. Pire, il semblait avoir des vue sur lui. Son regard ne laissa pas de place pour le doute. D’ailleurs, il tenta sa chance et de manière assez ouverte, mais le vent qu’il reçut en retour était assez puissant pour déraciner d’un souffle toute la « Drakwald ». La descente aux enfers de Pantaloni continuait et elle n’était pas finie.
Le reste de la soirée, elle l’avait passé assise sur une chaise en attendant que le temps passe. Giuseppe rageait dans son coin et regardant la cible de sa convoitise danser avec une jeune femme à la chevelure de feu. De son côté, elle avait reçu plusieurs propositions pour danser, mais elle les refusa toutes. Elle n’était vraiment pas d’humeur à se trémousser sur la piste de danse.
Néanmoins, la fête bascula lorsque le jeune homme en question vint lui proposer une danse. Son regard croisa le sien et ses joues devinrent toutes chaudes. Incapable de bredouiller la moindre parole, elle se contenta de poser sa main dans la sienne afin de manifester son approbation. Ce contact emballa son cœur et rien qu’en y repensant, ce fut encore le cas ce matin.
Elle roula sur son lit afin de se mettre sur le dos, les bras en croix. Son regard se perdit quelque part dans le plafond de sa chambre pendant que son esprit lui remontrait les images de la danse providentielle qui avait sauvé sa soirée.
Comme toutes les jeunes filles de la haute société, elle avait reçu des cours de danses afin de pouvoir s’en sortir dans ce genre de soirées. Elle n’avait donc pas la prétention d’être une grande danseuse surtout que c’était difficile de faire mieux que la nièce de Clothilde de Roelef. Cette dernière semblait avoir un vrai don pour la danse.
Malgré cela, elle s’appliqua pour être à la hauteur de son partenaire. Elle se surprit même à ne pas vouloir être trop ridicule et elle ne le fut pas, loin de là. Ce fut notamment grâce à la grâce naturelle de son partenaire. Lors du premier contact rapproché, ce dernier lui glissa quelques paroles réconfortantes qui l’aidèrent à se décontracter et à se laisser porter par la mélodie et ces bras expert.
Les pas s’enchaînèrent très rapidement et elle n’arrivait plus à décrocher son regard du sien. Ses yeux ressemblaient à deux océans d’émeraude et elle était en train de s’y noyer. À plusieurs moments leurs deux corps entrèrent en contact, se frottèrent et pendant ce temps, son cœur s’emballait de plus en plus.
La soirée n’était plus un cauchemars, mais un rêve que son cœur ne voulait plus vouloir quitter. À la fin de la danse, lors de la posture finale, elle était penchée. Si elle ne tombait pas, c’était parce qu’il la soutenait avec son bras. Il était posé juste au niveau de sa chute de rein. Cependant, elle n’était pas la seule à ne plus être d’aplomb. Tout en la soutenant, le beau blond était penché en avant. Ses lèvres étaient à une paire de centimètres des siennes et son cœur percutait sa cage thoracique avec violence. Encore heureux que la position ne dura quelques battements de cœurs. Ils revinrent progressivement à la normale.
Avant de la laisser partir, il lui fit un baisemain avec une irrévérente élégance qui acheva de conquérir le cœur de l’héritière des « den Euwe ».
Son rêve éveillé s’acheva lorsqu’elle réalisa qu’elle ne pouvait pas se contenter que d’une seule danse, d’un moment aussi court.
Comment avait-elle pu être si passive hier soir pendant la soirée ?
Elle aurait du se renseigner sur ce prince charmant. Elle se leva d’un bond et se dirigea vers sa garde-robe sans même prévenir sa femme de chambre. Elle était bien assez grande pour se vêtir comme elle en avait envie.
Finalement, elle allait sortir. Il fallait qu’elle en sache plus sur lui.
Ella avait choisi sa tenue et s’apprêtait à enlever la tenu légère qu’elle portait actuellement.
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