Ambiance : Nouveaux venus

Ce n'était plus une surprise, la cendre tombait sans discontinuer sur l'ensemble d'Ordann; montagnes, plaines, océans. Dans un palais à l'architecture étrangère à l'Empire du Nord, dans une grande salle qui n'a rien à envier au luxueuses salles de la nation de Cassiat, les mêmes troubles agitent les hommes et les femmes. Une personne, enveloppé d'habits chatoyants se tenait devant un trône, et se faisait invectiver par une jeune femme.

- Père, la situation ne peut plus durer!! Vous le savez bien! Le peuple se meurt, il ne peut plus tenir face à ses hordes de morts vivants! Il nous faut faire quelque chose.

- Mais vous savez ma fille, nos troupes luttent aux quatres coins des Royaumes. Nous ne pouvons donner plus.

- Nous sommes donc condamnés à mourrir à petit feu? C'est cela que vous insinuez? Et à qui incombera la responsabilité de ce désastre?

- A personne. Qui voudriez vous désigner?

- La famille impériale bien sûr! Que le peuple traitera de couards, qui ont préféré se vautrer dans le luxe au lieu de protéger leur peuple!!

- Il suffit! Vos propos sont bien insolent pour une gamine de votre age!!!

L'homme avait tendu un doigt autoritaire vers la jeune fille qui continuait cependant à défier son regard de ses yeux de braise. Elle ne voulait pas en rester là. Son coeur lui intimait de se battre!

- Nous devrions envoyer des émissaires pour quérir de l'aide si nous ne pouvons nous défendre par nos propres forces.

- La situation est la même partout...

- Oui, certes, mais je préfèrerais encore négocier un asile pour notre peuple plutôt que rester ici à crever!! Et puis, si c'est le seul moyen de survivre, je préfère encore abandonner les terres et migrer ailleurs.

- Personne ne peut aller faire ça. Personne sauf...

- Sauf moi!

- Vous êtes folle!!! Vous ne pouvez pas décemment faire cela, réflechissez y Mei-Lin!!!

- Ma décision est prise, je partirai demain.

Sur ce, la demoiselle tourna fermement les talons et laissa l'homme tomber dans le fauteuil, effondré et qui se prenait la tête à deux mains.