De nouveaux visages

Votre guide au long des sombres souterrains de l’Outreterre féérique est un Eladrin leste et de grande taille, sur lequel il est assez difficile de mettre un âge. Vêtu sobrement de vêtements de voyage, reflétant pourtant la qualité de l’artisanat éladrin. Une fine rapière dans un fourreau de cuir durci est suspendue à sa ceinture.

Après vos nombreux jours de voyages à ses côtés, vous avez pu faire plus ample connaissance avec lui. Il n’est pas vraiment bavard mais a accepté volontiers d’engager la conversation avec vous, en particulier Tauhor, au cours de votre longue marche.

Mandaté par son maître qui l’attend dans la cité éladrine du continent nommée Suldras, à quelques distances au sud de l’équivalent géographique d’Ysmir sur ce plan, il a expliqué que son maître désirait ardemment vous rencontrer pour vous entretenir au sujet du médaillon en votre possession. Il a cependant été incapable de vous donner plus de précisions au sujet de l’identité de son maître et de ses motivations, dont il a affirmé «vouloir vous en informer en personne».

Au sujet de sa propre personne, vous avez appris qu’il est promis à une jeune éladrine du nom de Jænaëlle qui l’attend à son retour et dont il parle avec grande passion. Ce qui vous laisse présumer qu’il est relativement jeune pour sa race.
Il vous a dit avoir grandi à Suldras, mais ne s’est pas étendu d’avantage sur sa jeunesse… ignorant tout des éladrins, vous ne sauriez dire si ses manières et son maintient témoignent d’une quelconque noblesse, ou s’il s’agit tout simplement d’un trait propre aux éladrins, réputés pour leur charme.
Vous n’avez pas pu juger de ses talents guerriers, l’ayant empêché d’approcher trop près des combats. Il ne s’y est pas opposé, bien que vous l’ayez vu poser à plusieurs reprises sa main sur sa rapière en voyant l’un de vous prendre une mauvaise blessure. Il a fait cependant preuve d’une grand habileté en vous délivrant de la cage des firbolgs.

Après le combat où Therdran protégeait le jeune éladrin et l'empêchait de partir plus en avant pour "aider" nos compagnons, Therdran s'approche de lui.

"Je reconnait bien dans ces yeux l'adulation qu'il me porte. En effet, Je l'ai protégé mais j'ai mes raisons."
-Dis moi gamin, tu m'as l'air bien prompte à sortir ta lame de ton fourreau mais garde cela pour ta dame. Ici, nous avons plus besoin de toi en tant que guide que de combattant. Tu es le seul à connaitre les méandres de ces galeries et je ne veux pas rester bloqué ici avec ces rustres bourrés d'hormones qui s'extasie devant le corps de leurs ennemis en charpie. Je ne doute pas de tes capacités, j'ai pu constater de la précieuse aide que tu as apporté en nous délivrant, mais si tu tente une action héroïque en mettant ta vie en danger alors que nous ne sommes toujours pas aller voir ton mandataire, je t'arrêterais moi même. N'oublie pas quel est mon métier, je sais comment "arrêter" une personne et le garder vivant.

L'éladrin resta figea, bouche bée. son "héros" n'est en faite qu'un personne intéressé. Il se rend compte que cet elfe le protège, c'est seulement parce qu'il peut l'aider à sortir de ce labyrinthe.


Bon, maintenant, allons voir le pauvre gars qui s'est torturé. Pour qu'il soit dans cet état, c'est qu'il doit surement savoir quelque chose. Et si je veux savoir quoi, il faut qu'il reste vivant !!!

Après avoir passé du temps et de la nourriture pour le soigner, Je me rends compte qu'il ne sait rien... Quel déception... Il s'est fait torturé uniquement parce qu'il a essayé de s'enfuir. Ses tortionnaires l'ont rattraper et on fait de lui un exemple... Pfff, il n'y que des bouseux ici... Peut être que quelqu'un dans le tas veux quelque chose, mais comme je n'ai pas de certitude, je ne me forcerais pas du tout pour les garder en vie...

Votre long voyage à travers la traîtresse féérie vous a finalement conduit au mystérieux maître de Valénor, qui n'était autre qu'un membre des Frères du Néant, guettant patiemment votre arrivée.
Le nommé Shardath est un éladrin aux traits durs pour sa race et à l'expression volontaire. On pourrait facilement croire que du sang huain coule dans ses veines, tant il manque de la pondérance et de la délicatesse éladrine.
De taille moyenne, vêtu d'une tunique de lin colorée à la différence de l'uniforme blanc marqué d'un cercle noir qui caractérise la confrérie, il semble lire dans les pensées lorsqu'il vous toise de ses yeux d'un vert délavé, tirant vers le jaune. Le temps a commencé à marquer son visage de fines rides et des cheveux mi-longs, brillant à présent d'un éclat argentés, démentent une impression de force juvénile qui se dégage de sa personne.

Il vit dans un petit pavillon du quartier résidentiel, à peu de distance du temple, dont l'intérieur est simple et propre, semblable à celui de n'importe quelle petite maison citadine d'un homme célibataire.

Sa relation avec Valénor est difficile à cerner. Il n'a évoqué aucun sujet sensible en sa présence, et semble le traiter comme un domestique fidèle.

Si l'on s'attendait à rencontrer un vénérable magicien ou un fier paladin, lorsqu'on sait qu'il s'agit de l'homme qui lutte seul face aux Frères du Néants, qui traverse les dimensions et les frontières comme la surface d'un lac, la réalité est tout autre. Le nommé Valderen n'a rien d'une figure de légende. De grande taille, le corps fin mais athlétique, il garde comme un éternel sourire aimable assorti d'un regard vif et perçant. Les cheveux blonds, tirant sur le brun lui arrive aux épaules, laissant le front en partie dégagé. Une barbe de trois jours ajoute une touche d'or sur son menton volontaire.
Vêtu d'une tunique élégante, maltraitée par les voyages et l'usure, le jeune humain porte une longue et fine lame au côté gauche. Trop large pour être une rapière, il ne s'agit pourtant pas d'une simple épée longue et semble avoir été forgée d'une main de maître pour un utilisateur bien particulier. Ce qui vous semble être un sac sans fond est maintenu sur sa hanche opposée par un harnachement complétant son baudrier de cuir. Une cape de voyage poussiéreuse jetée sur ses épaules complète l'ensemble.
Il a fait irruption dans votre camp avec une attitude parfaitement détendue, alors même que Therdran lui effleurait les côtes de deux flèches (si ce n'est quatre, on n'est jamais certain avec lui) prêtes à partir. Imperturbable, il a réussi à se faire entendre de vous et à entamer avec succès les négociations.


Le reste viendra plus tard… ou pas.