retour au pays

Shinji était a genoux devant la statue de Akodo shinju et il priait depuis un moment deja, racontant a son ancêtre ses récentes action qui avait bien faillit lui faire enfreindre le Bushido.
La salle grouillait de monde bien qu'un silence religieux y régnait, de nombreuse personne venaient prier devant la statue de leur Ancêtre alors que les plus jeunes venais consulter les registres en vu de leur Gempukku a venir. l'encens qui embaumé la pièce ajoutait encore a la sacralité des lieux.
Shinji avait longtemps hésité a revenir, il aurait préféré aller directement voir son sensei au domaine Matsu mais ne pas présenter ses respect a son père alors qu'il passait sur les terres du lion aurait était des plus déplacé. Alors qu'il terminait sa prière une personne vint s'assoir a coté de lui devant la statue de shinju.

"-père vous demande, Shinji-onisan... Il serait bête de le faire attendre plus longtemps!" dit le jeune homme a coté de lui

Shinji se leva sans un mots et sortie de la pièce se dirigeant vers une grande maison non loin, il y entra après s'être fait annoncé au chef des lieux.
on le fit attendre quelque minute dans une salle où on lui apporta du thé.
Finalement son père arriva un kimono jaune et orange affichant le mon Akodo, une vrai tenu de cérémonie pu apprécier Shinji même s'il savait que ce n'était pas par respect qu'il était vêtu ainsi mais bien pour l'impressionner.

"-Tousan, je suis venu vous dire que ma mission est un succès, j'ai fait honneur a nos ancêtres..."

Son père finit par s'assoir devant lui il avait de long cheveux noir et portait la coiffure typique des samourai ainsi qu'une barbe imposante qui amplifiait son air mécontent.

"-... Je partirai dans l'heure chez Matsu Shigeharu-sensei, je ne vous importunerai pas plus que nécessaire."

Shinji était toujours stoïque et avait parlais d'une voix calme et assuré mais au fond de lui il savait que son père n'était ni content de le voir ni content de sa réussite et surtout pas content de le savoir bientôt en route pour allez chez son sensei.

- Et pourtant tu es là, lâcha Akodo Shogetsu. Je constate que tu sais parfois te conformer à l'étiquette.

Il se releva et tourna le dos à son fils.

- Tu as assumé tes devoirs familiaux, aujourd'hui. Va voir ton sensei.

Il atteignit la porte.

- Ne te sens pas obligé de revenir tout de suite, lança-t-il sans se retourner.

Et il sortit de la pièce, laissant Shinji seul avec sa tasse de thé.

Après être entré et s'être présenté à la servante heimin, Ritsuko, Shinji fut introduit dans une antichambre. Quelques instants plus tard, un homme entrait dans la pièce.
Il paraissait avoir une cinquantaine d'années et portait la coiffure traditionnelle des samouraïs. Il était vêtu d'un kimono d'intérieur et arborait un air martial. Cependant, il se détendit quand il reconnut le jeune Akodo.

- Shinji-kun ! fit-il en s'asseyant devant la table basse de l'antichambre. Cette visite réjouit le vieil homme que je suis !

D'un geste, il fit apporter du thé.

- Alors, demanda-t-il en servant le garçon, que fais ici un jeune yoriki fraîchement promu à ce rang ?

Le rire de son sensei paraissait un peu forcé.

- Mais allons ! Que vas-tu imaginer là, Shinji-san ? fit-il mine de plaisanter.

Il but une gorgée de thé, afin de cacher son embarras.

- Pour l'instant, tout va bien dans mon fief. Ma jeune fille, Misato, est en train de gagner ses galons d'officier et mon "presque fils" fait une brillante carrière au sein de la magistrature d'Emeraude. A ce propos, tout se passe bien ? J'ai cru comprendre que ton magistrat était un membre de la famille Doji...

Matsu Shigeharu ne laissa aucune émotion paraître sur son visage.

- Me suggérerais-tu de t'adopter ? lâcha-t-il. Je n'en vois pas l'intérêt. Tu es déjà comme un fils pour moi et un frère pour Misato.

Shigeharu resta coi quelques instants. Puis il reprit sa tasse de thé en main et en but une gorgée.

- Je vois, dit-il simplement. Je n'imaginais pas que tu nourrisses de telles pensées à l'égard de ma fille.

Il se leva, dominant le jeune homme de toute sa taille.

- Pourrais-tu me dire comment tu en es venu à penser que Misato voudrait t'épouser ?

- Rassieds-toi.

La voix du vénérable Lion était tranchante comme la lame d'un katana et son regard aussi affûté.

- Comme tu l'as dit, ta position sociale n'est pas enviable. Pourquoi devrais-je te donner ma fille ?