Tu n'es pas prêt petit scara... Scorpion.
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Tu n'es pas prêt petit scara... Scorpion.
Kazuki était agenouillé en seisa à l'intérieur du Dojo de l'école Bayushi. En face de lui sur une estrade se trouvait l'honorable senseï, dans son dos affiché au mur la devise de l'école "Frapper en Premier ! Frapper en Dernier !". Le senseï était vêtu d'un kimono noir et rouge ample qui couvrait tout son corps et portait son masque intégral à face de démon. Comme à son habitude il n'avait pas esquissé un mouvement ou une parole et s'était tenu immobile et silencieux comme une statue pendant toute la leçon. Cette habitude faisait forte impression sur les jeunes membres du dojo et chaque année parmis les nouveaux courraient de folles rumeurs comme le fait que le Senseï se faisait remplacer par mannequin pour aller accomplir son devoir envers le clan ou que comme l'exigeait la tradition le senseï ne se tenait pas sur l'estrade mais parmi ses étudiants pour mieux les jauger. Kazuki n'avait jamais été témoin d'une telle tradition, mais cela ne justifiait pas pour autant son inexistence. Il se pouvait même qu'une telle attitude n'ait pour but que de faire réfléchir les disciples.
La lumière du soleil couchant filtrant au travers des murs de papiers donnait une teinte rouge sang à tout ce qu'elle touchait. Le masque de démon du senseï n'avait jamais autant brillé d'une telle intensité. Dans l'ombre des piliers se trouvaient tous les disciples de l'école qui avaient assistés à la leçon et à son passage de rang, on ne pouvait que distinguer les silhouettes. Kazuki observait silencieusement pendant que la première disciple du dojo prenait la plaque de bois portant son nom et la plaçait au deuxième rang d'une pyramide de plaques accrochée au mur. Au sommet de la pyramide se trouvait la plaque du senseï puis suivait les premiers disciples et ainsi de suite jusqu'au plus bas échelon. Avec chaque rang le nombre de plaque augmentait. Celle de Kazuki venait d'être placée au second rang en partant du bas.
L’épreuve démonstrative qu’avait subit Kazuki pour prouver qu’il était digne de progresser dans la voie du scorpion avait été éprouvante. Il avait du affronter un des premier disciples revêtu d’une énorme armure et armé d’un yari, quand a lui il avait pour seul arme un boken plus court que la moyenne. Cette épreuve servait à démontrer la redoutable efficacité de la feinte du scorpion, en effet l’armure présentait une faiblesse en son dos. Faiblesse qu’avais bien sur exploité Kazuki, après une longue attente fatigante passée à esquiver les coups de son adversaire, il avait su saisir l’ouverture suscité par la fatigue de se dernier. Et après s’être retrouvé dans son dos, il l’avait assommé d’un coup de boken bien placé.
-« Kazuki. »
La voix du senseï résonnait comme celle d’une fortune dans un temple.
-« Tu t’es montré digne de notre enseignement et tu fait ainsi la fierté de tes ancêtres. Porte ton sabre avec intelligence et loyauté.»
Kazuki s’inclina jusqu'à ce que son front touche le sol. IL ne pouvait pas empêcher un léger sourire de se dessiner sur son visage.
-« Hai Senseï ! »
Son masque ne dissimulant pas ses lèvres le jeune scorpion choisit de ne pas relever la tête tout de suite pour ne pas éclabousser de son triomphe ses condisciples.
-« Ceci mets fin à la cérémonie. Vous pouvez disposer disciples ! »
Les élèves répondirent au maitre à l’unisson.
-« Hai Senseï ! »
Les voix étaient bien plus nombreuses que ce qu’avait évalué Kazuki. Il lui restait encore beaucoup de chemin à faire. Il attendit que tout les disciples se retirent pour commencer à s’en aller, en effet son sourire était toujours la.
Voila les disciples était tous parti il allait pouvoir s’en aller à son tour.
-« J’ai à te parler Kazuki. Relève la tête et efface ce sourire grotesque de ton visage c’est inconvenant. »
Son senseï se trouvait la à deux pas de lui. Malgré son ample kimono il n’avait pas entendu le moindre bruit de pas. Sans compter la distance qui était d’au moins vingt pas et qui avait été parcourue avec une incroyable prestesse. Le soleil était maintenant couché et seules les lueurs de quelques bougies éclairaient le Dojo.
-« Toutes mes excuses Senseï la joie de la réussite m’as fait perdre mon maintiens ! »
-« Tu es parmi les plus jeune disciples à atteindre un tel niveau de technique. Comme tes ancêtres avant toi tu montre une capacité d’apprentissage et de compréhension bien supérieure au commun. Ta famille peut se targuer de faire remonter ses racine jusqu'à Bayushi O-mikami sama. »
-« Senseï je n’ai pas mérité autant de compliments. Je ne fais que suivre mon chemin sur la voie du scorpion. »
-« Des compliments dis-tu ? Savais-tu qu’a ton âge ton père n’était qu’à un pas de connaitre l’ultime arcane de ce dojo ? »
Kazuki ne pus s’empêcher de serrer les poings lorsque le senseï cita son père. Une lueur de colère éclaira les yeux du jeune scorpion.
-« Ah c’est vrai comment aurait-tu pu le savoir puisque ton père est mort quand tu avais huit ans. Quoiqu’il en soit tu reste un homme d’exception, mais ton père lui était une exception parmi les hommes, n’essaye même pas de lui ressembler. »
Un court silence passa, ou Kazuki acquiesça d’un mouvement raide de la nuque.
- « La vérité c’est que tu as toutes les qualités requises pour progresser dans la prochaine arcane de notre école. As-tu entendu parlé de la Frappe au Dard ? »
-« Uniquement ce qui se murmure au dojo, comme quoi il s’agirait d’une technique de désarmement redoutablement efficace. »
-« C’est précisément cela, enlève ses griffes et ses crocs à un Lion et il n’aura plus qu’à mourir de ton venin. Notre dojo a raffiné cette manœuvre pendant des générations, pour aboutir à un ensemble de techniques permettant de désarmer l’adversaire à coup sur.»
Kazuki se demanda si son senseï avait choisi sa métaphore avec soin et s’il souhaitait lui faire passer une leçon dans la leçon.
-« Maintenant si tu en es digne sais-tu pourquoi j’ai choisi de ne pas te l’enseigner ? »
-« Je ne peut que supposer vos intentions senseï. Avec mes maigres compétences je pense que vous choisi de ne pas me l’enseigner pour éviter que je ne sois le sujet de jalousie de mes condisciple et que le succès ne me monte à la tête. »
-« Et c’est pour cela que je vais te l’enseigner à présent. »
-« …Je ne comprends pas senseï… Vous allez me l’enseigner alors que je n’ai pas passé d’épreuve et alors que vous venez de me dire que vous ne vouliez pas me l’enseigner…»
-« Justement je te laisse méditer la dessus. Nos leçons auront lieu la nuit à partir de demain. Tu peut t’en aller.»
Kazuki s’en alla humblement la tête pleine de questions. Etait-ce la une épreuve ? Ou avait-il froissé le senseï d’une façon inconsciente ? Il allait devoir faire attention et être prudent. Aucun disciple n’était jamais mort au dojo Bayushi. Mais certains n’en ressortait pas indemnes.
Le Senseï retourna à sa place tel un fantôme.
-« Tu peut sortir Anami, tu arrive peut-être à tromper ton cousin et condisciple mais cela ne marche pas avec moi. »
La silhouette de la première disciple émergea de derrière un pilier. Elle n’avait l’air ni contrite ni effrayé de s’être faite prendre à espionner la discussion.
-« Alors qu’a tu appris de cette discussion ? »
-« Que mon petit cousin est aussi doué que je le pensais. Et que vous êtes beaucoup moins froid que vous ne le laisser transparaitre. »
-« Oh vraiment ? »
-« Cette soudaine générosité dans votre enseignement n’aurait elle pas quelques chose à voir avec le fait que vous étiez le meilleur ami de son père ? »
-« Je vois que tu t’es bien renseignée ma disciple. Tu aime ton cousin n’est ce pas ?»
-« Comme un frère Senseï ! Et vous l’aimez vous aussi n’est ce pas ? »
Anami n’eu pour toute réponse que l’impassibilité du masque de son interlocuteur. Un léger frisson lui fit comprendre qu’elle était allée trop loin.
-« Veuillez m’excuser Senseï, mes propos étaient déplacés. »
-« Tu aime ton cousin comme un frère. Donc tu feras tout pour l’empêcher de se couvrir de honte. »
-« Hai Senseï ! »
-« Tu va le suivre et l’observer, si jamais il devait faiblir sur la voie du scorpion ou s’en détourner. Tue le…»
Le regard de la jeune femme s’empli d’effroi à l’écoute de sa mission.
-« Ce sera autant ton épreuve que son épreuve ma fille. Maintenant va ! »
La lumière du soleil couchant filtrant au travers des murs de papiers donnait une teinte rouge sang à tout ce qu'elle touchait. Le masque de démon du senseï n'avait jamais autant brillé d'une telle intensité. Dans l'ombre des piliers se trouvaient tous les disciples de l'école qui avaient assistés à la leçon et à son passage de rang, on ne pouvait que distinguer les silhouettes. Kazuki observait silencieusement pendant que la première disciple du dojo prenait la plaque de bois portant son nom et la plaçait au deuxième rang d'une pyramide de plaques accrochée au mur. Au sommet de la pyramide se trouvait la plaque du senseï puis suivait les premiers disciples et ainsi de suite jusqu'au plus bas échelon. Avec chaque rang le nombre de plaque augmentait. Celle de Kazuki venait d'être placée au second rang en partant du bas.
L’épreuve démonstrative qu’avait subit Kazuki pour prouver qu’il était digne de progresser dans la voie du scorpion avait été éprouvante. Il avait du affronter un des premier disciples revêtu d’une énorme armure et armé d’un yari, quand a lui il avait pour seul arme un boken plus court que la moyenne. Cette épreuve servait à démontrer la redoutable efficacité de la feinte du scorpion, en effet l’armure présentait une faiblesse en son dos. Faiblesse qu’avais bien sur exploité Kazuki, après une longue attente fatigante passée à esquiver les coups de son adversaire, il avait su saisir l’ouverture suscité par la fatigue de se dernier. Et après s’être retrouvé dans son dos, il l’avait assommé d’un coup de boken bien placé.
-« Kazuki. »
La voix du senseï résonnait comme celle d’une fortune dans un temple.
-« Tu t’es montré digne de notre enseignement et tu fait ainsi la fierté de tes ancêtres. Porte ton sabre avec intelligence et loyauté.»
Kazuki s’inclina jusqu'à ce que son front touche le sol. IL ne pouvait pas empêcher un léger sourire de se dessiner sur son visage.
-« Hai Senseï ! »
Son masque ne dissimulant pas ses lèvres le jeune scorpion choisit de ne pas relever la tête tout de suite pour ne pas éclabousser de son triomphe ses condisciples.
-« Ceci mets fin à la cérémonie. Vous pouvez disposer disciples ! »
Les élèves répondirent au maitre à l’unisson.
-« Hai Senseï ! »
Les voix étaient bien plus nombreuses que ce qu’avait évalué Kazuki. Il lui restait encore beaucoup de chemin à faire. Il attendit que tout les disciples se retirent pour commencer à s’en aller, en effet son sourire était toujours la.
Voila les disciples était tous parti il allait pouvoir s’en aller à son tour.
-« J’ai à te parler Kazuki. Relève la tête et efface ce sourire grotesque de ton visage c’est inconvenant. »
Son senseï se trouvait la à deux pas de lui. Malgré son ample kimono il n’avait pas entendu le moindre bruit de pas. Sans compter la distance qui était d’au moins vingt pas et qui avait été parcourue avec une incroyable prestesse. Le soleil était maintenant couché et seules les lueurs de quelques bougies éclairaient le Dojo.
-« Toutes mes excuses Senseï la joie de la réussite m’as fait perdre mon maintiens ! »
-« Tu es parmi les plus jeune disciples à atteindre un tel niveau de technique. Comme tes ancêtres avant toi tu montre une capacité d’apprentissage et de compréhension bien supérieure au commun. Ta famille peut se targuer de faire remonter ses racine jusqu'à Bayushi O-mikami sama. »
-« Senseï je n’ai pas mérité autant de compliments. Je ne fais que suivre mon chemin sur la voie du scorpion. »
-« Des compliments dis-tu ? Savais-tu qu’a ton âge ton père n’était qu’à un pas de connaitre l’ultime arcane de ce dojo ? »
Kazuki ne pus s’empêcher de serrer les poings lorsque le senseï cita son père. Une lueur de colère éclaira les yeux du jeune scorpion.
-« Ah c’est vrai comment aurait-tu pu le savoir puisque ton père est mort quand tu avais huit ans. Quoiqu’il en soit tu reste un homme d’exception, mais ton père lui était une exception parmi les hommes, n’essaye même pas de lui ressembler. »
Un court silence passa, ou Kazuki acquiesça d’un mouvement raide de la nuque.
- « La vérité c’est que tu as toutes les qualités requises pour progresser dans la prochaine arcane de notre école. As-tu entendu parlé de la Frappe au Dard ? »
-« Uniquement ce qui se murmure au dojo, comme quoi il s’agirait d’une technique de désarmement redoutablement efficace. »
-« C’est précisément cela, enlève ses griffes et ses crocs à un Lion et il n’aura plus qu’à mourir de ton venin. Notre dojo a raffiné cette manœuvre pendant des générations, pour aboutir à un ensemble de techniques permettant de désarmer l’adversaire à coup sur.»
Kazuki se demanda si son senseï avait choisi sa métaphore avec soin et s’il souhaitait lui faire passer une leçon dans la leçon.
-« Maintenant si tu en es digne sais-tu pourquoi j’ai choisi de ne pas te l’enseigner ? »
-« Je ne peut que supposer vos intentions senseï. Avec mes maigres compétences je pense que vous choisi de ne pas me l’enseigner pour éviter que je ne sois le sujet de jalousie de mes condisciple et que le succès ne me monte à la tête. »
-« Et c’est pour cela que je vais te l’enseigner à présent. »
-« …Je ne comprends pas senseï… Vous allez me l’enseigner alors que je n’ai pas passé d’épreuve et alors que vous venez de me dire que vous ne vouliez pas me l’enseigner…»
-« Justement je te laisse méditer la dessus. Nos leçons auront lieu la nuit à partir de demain. Tu peut t’en aller.»
Kazuki s’en alla humblement la tête pleine de questions. Etait-ce la une épreuve ? Ou avait-il froissé le senseï d’une façon inconsciente ? Il allait devoir faire attention et être prudent. Aucun disciple n’était jamais mort au dojo Bayushi. Mais certains n’en ressortait pas indemnes.
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Le Senseï retourna à sa place tel un fantôme.
-« Tu peut sortir Anami, tu arrive peut-être à tromper ton cousin et condisciple mais cela ne marche pas avec moi. »
La silhouette de la première disciple émergea de derrière un pilier. Elle n’avait l’air ni contrite ni effrayé de s’être faite prendre à espionner la discussion.
-« Alors qu’a tu appris de cette discussion ? »
-« Que mon petit cousin est aussi doué que je le pensais. Et que vous êtes beaucoup moins froid que vous ne le laisser transparaitre. »
-« Oh vraiment ? »
-« Cette soudaine générosité dans votre enseignement n’aurait elle pas quelques chose à voir avec le fait que vous étiez le meilleur ami de son père ? »
-« Je vois que tu t’es bien renseignée ma disciple. Tu aime ton cousin n’est ce pas ?»
-« Comme un frère Senseï ! Et vous l’aimez vous aussi n’est ce pas ? »
Anami n’eu pour toute réponse que l’impassibilité du masque de son interlocuteur. Un léger frisson lui fit comprendre qu’elle était allée trop loin.
-« Veuillez m’excuser Senseï, mes propos étaient déplacés. »
-« Tu aime ton cousin comme un frère. Donc tu feras tout pour l’empêcher de se couvrir de honte. »
-« Hai Senseï ! »
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Le regard de la jeune femme s’empli d’effroi à l’écoute de sa mission.
-« Ce sera autant ton épreuve que son épreuve ma fille. Maintenant va ! »
G0lem- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 03/03/2008
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