[Evènement] Meurtres à Marienbourg !
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[Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Butcher Mar 12 Oct - 20:26
Hrp : une tite musique d'ambiance.
Année 2553 – Année de la Nouvelle Génération
- Père Marcus !
La voix du Grand Inquisiteur raisonnait dans toute la place. Il n’avait visiblement pas l’intention d’être discret.
- Je suis venu prendre votre vie afin de nettoyer cette terre de tous les corrompus de votre espèce !
- Moi, le Grand Inquisiteur Efilon, je nettoierais cette terre de la corruption qui l’a fait dépérir au nom de la grande et toute puissante déesse de la justice !
Hrp : complèment en mp ...
Année 2553 – Année de la Nouvelle Génération
Meurtres à Marienbourg !
Ahhhh Marienbourg !!
Maintenant, nous avons à faire à une toute nouvelle Marienbourg ! Une ville flambant neuve reconstruite en un temps record grâce à l’énorme quantité d’argent que brasse les familles majeures de la cité. La reconstruction fut également accélérée grâce à l’aide de la Bretonnie. En effet, l’Empire étant trop faible et surtout trop occupé à panser ses blessures pour venir prêter main forte à cette reconstruction.
Pourtant …
L’Empire est très dépendant de cette ville puisqu’elle est la porte commerciale de l’empire. Elle se situe à l’embouchure du Reik, le plus grand fleuve du vieux monde. Du coup, toutes les marchandises qui entrent et qui sortent de l’Empire sont obligées de transiter par l’énorme port de Marienbourg.
Mais, ce n’est pas tout … Non … Ca c’est la dépendance connu et apprise dans tous les cours de géographie du vieux monde. Marienbourg est un joyau indépendant qui fut longtemps convoités par la Bretonnie et l’Empire, mais elle a su garder son indépendance face à ces deux puissances.
Maintenant, il faut aussi connaître la dépendance cachée de l’empire vis-à-vis de cette cité. Où plus précisément vis-à-vis de ses familles riches. Une très grande majorité de la noblesse de l’Empire est endettée au près de ces familles. La noblesse de l’empire leur doit des sommes d’argent astronomiques.
La situation entre l’Empire et Marienbourg est assez compliquée pour le moment. Le nouvel empereur, le jeune comte du Stirland est obligé de faire profil bas devant le gouvernement de la cité. C’est dire à quel point ils ont de l’influence, surtout de nos jours, à cause des temps difficiles qu’a traversé l’empire dans un récent passé.
L’introduction est fini, passons maintenant à l’affaire qui nous intéresse.
Maintenant, nous avons à faire à une toute nouvelle Marienbourg ! Une ville flambant neuve reconstruite en un temps record grâce à l’énorme quantité d’argent que brasse les familles majeures de la cité. La reconstruction fut également accélérée grâce à l’aide de la Bretonnie. En effet, l’Empire étant trop faible et surtout trop occupé à panser ses blessures pour venir prêter main forte à cette reconstruction.
Pourtant …
L’Empire est très dépendant de cette ville puisqu’elle est la porte commerciale de l’empire. Elle se situe à l’embouchure du Reik, le plus grand fleuve du vieux monde. Du coup, toutes les marchandises qui entrent et qui sortent de l’Empire sont obligées de transiter par l’énorme port de Marienbourg.
Mais, ce n’est pas tout … Non … Ca c’est la dépendance connu et apprise dans tous les cours de géographie du vieux monde. Marienbourg est un joyau indépendant qui fut longtemps convoités par la Bretonnie et l’Empire, mais elle a su garder son indépendance face à ces deux puissances.
Maintenant, il faut aussi connaître la dépendance cachée de l’empire vis-à-vis de cette cité. Où plus précisément vis-à-vis de ses familles riches. Une très grande majorité de la noblesse de l’Empire est endettée au près de ces familles. La noblesse de l’empire leur doit des sommes d’argent astronomiques.
La situation entre l’Empire et Marienbourg est assez compliquée pour le moment. Le nouvel empereur, le jeune comte du Stirland est obligé de faire profil bas devant le gouvernement de la cité. C’est dire à quel point ils ont de l’influence, surtout de nos jours, à cause des temps difficiles qu’a traversé l’empire dans un récent passé.
L’introduction est fini, passons maintenant à l’affaire qui nous intéresse.
*****
Dans le quartier du Suiddock, père Marcus arpentais les rues du quartier pour donner à manger aux nécessiteux. Il était accompagné de ses jeunes initiés. Ces derniers tiraient et poussaient un chariot qui contenait un gros chaudron remplit à ras bord avec une délicieuse soupe de légumes.
Père Marcus était un homme d’âge mûr, voir plus. Le prêtre était une des rares bonnes âmes du quartier et il faisait partie du culte de Verena. Enfin, pour être plus précis, il faisait partie du premier culte de Véréna. Il n’était pas très au courant du schisme et de la dissolution de son ordre qui avait été opéré dans l’Empire sous l’impulsion du Grand Inquisiteur Efilon. Alors, certes, il avait entendu des bardes chanter les exploits d’un prêtre de Véréna qui volait à dos de Dragon et qui dispensait la justice avec l’épée légendaire qui avait été forgé avec le sang de la grande déesse de Véréna.
Une histoire magnifique qu’il aimait entendre, mais il était bien loin de toutes ces histoires héroïques et épiques. Lui, son quotidien c’était le bon peuple de ce quartier. Les pauvres gens qu’il nourrissait avec sa soupe populaire. L’éducation qu’il dispensait dans son école gratuite, et la justice équitable qu’il rendait dans son modeste tribunal. Il ne pouvait juger que les petits crimes. Les crimes les plus grave ne relevaient pas de son autorité.
Les bonnes œuvres de père Marcus étaient connus et reconnus dans toute la ville. Il était tout naturellement soutenu par le clergé de Shallya, mais aussi et là c’était plus étonnant par certains dirigeants de la ville. En fait, ils le faisaient surtout pour soulager un peu leur conscience et pour bien se faire voir du peuple.
Bref, ce soir là, il s’arrêta sur une petite place. Elle faisait face à l’église de St Olovald, un temple qui fut construit à la gloire du dieu de la mer, Manann. Cette petite place était un lieu d’arrêt habituel de la soupe populaire du vieux prêtre. Des miséreux étaient déjà sur place dans l’espoir de pouvoir manger un bon bol de soupe. La nuit était claire puisque la sinistre Morrslieb inondait la ville avec sa lueur violacé. Le ciel était complètement dégagé et rien ne semblait vouloir gêner son règne nocturne.
La horde de miséreux autour du chariot avait considérablement diminué. Il ne restait plus qu’une petite poigné de mendiant lorsqu’une ombre émergea d’une des ruelles qui donnaient sur la place. Je ne vais pas m’attarder sur la description de cet homme, puisque c’était Efilon. En tout cas, si ce n’était pas le prêtre de Véréna, c’était sa copie parfaite. La seule petite nuance c’était qu’il portait une robe de prêtre de son ordre et pas sa tenue habituelle de Grand Inquisiteur. En tout cas, il tenait dans une main une épée qui semblait avoir une aura bleutée et son autre main était recouverte d’un gantelet de métal.
Efilon ne semblait pas être venu tout seul. Derrière lui dans la ruelle, on pouvait distinguer des silhouettes qui se dissimulaient dans les ombres. Il y en avait même une qui tenait un pistolet dans sa main.
Le prêtre et ses initiés arrêtèrent leur distribution de soupe pour se focaliser sur Efilon. Ce dernier se dirigeait vers eux en gardant la tête bien haute et en exposant sa terrible épée magique à la vue de tous.
Les miséreux qui restaient encore à la soupe populaire décampèrent aussi vite qu’ils le purent. Il y avait même un cul de jatte qui avait subitement retrouvé ses jambes en se levant à la hâte de son petit chariot de fortune.
Père Marcus était un homme d’âge mûr, voir plus. Le prêtre était une des rares bonnes âmes du quartier et il faisait partie du culte de Verena. Enfin, pour être plus précis, il faisait partie du premier culte de Véréna. Il n’était pas très au courant du schisme et de la dissolution de son ordre qui avait été opéré dans l’Empire sous l’impulsion du Grand Inquisiteur Efilon. Alors, certes, il avait entendu des bardes chanter les exploits d’un prêtre de Véréna qui volait à dos de Dragon et qui dispensait la justice avec l’épée légendaire qui avait été forgé avec le sang de la grande déesse de Véréna.
Une histoire magnifique qu’il aimait entendre, mais il était bien loin de toutes ces histoires héroïques et épiques. Lui, son quotidien c’était le bon peuple de ce quartier. Les pauvres gens qu’il nourrissait avec sa soupe populaire. L’éducation qu’il dispensait dans son école gratuite, et la justice équitable qu’il rendait dans son modeste tribunal. Il ne pouvait juger que les petits crimes. Les crimes les plus grave ne relevaient pas de son autorité.
Les bonnes œuvres de père Marcus étaient connus et reconnus dans toute la ville. Il était tout naturellement soutenu par le clergé de Shallya, mais aussi et là c’était plus étonnant par certains dirigeants de la ville. En fait, ils le faisaient surtout pour soulager un peu leur conscience et pour bien se faire voir du peuple.
Bref, ce soir là, il s’arrêta sur une petite place. Elle faisait face à l’église de St Olovald, un temple qui fut construit à la gloire du dieu de la mer, Manann. Cette petite place était un lieu d’arrêt habituel de la soupe populaire du vieux prêtre. Des miséreux étaient déjà sur place dans l’espoir de pouvoir manger un bon bol de soupe. La nuit était claire puisque la sinistre Morrslieb inondait la ville avec sa lueur violacé. Le ciel était complètement dégagé et rien ne semblait vouloir gêner son règne nocturne.
La horde de miséreux autour du chariot avait considérablement diminué. Il ne restait plus qu’une petite poigné de mendiant lorsqu’une ombre émergea d’une des ruelles qui donnaient sur la place. Je ne vais pas m’attarder sur la description de cet homme, puisque c’était Efilon. En tout cas, si ce n’était pas le prêtre de Véréna, c’était sa copie parfaite. La seule petite nuance c’était qu’il portait une robe de prêtre de son ordre et pas sa tenue habituelle de Grand Inquisiteur. En tout cas, il tenait dans une main une épée qui semblait avoir une aura bleutée et son autre main était recouverte d’un gantelet de métal.
Efilon ne semblait pas être venu tout seul. Derrière lui dans la ruelle, on pouvait distinguer des silhouettes qui se dissimulaient dans les ombres. Il y en avait même une qui tenait un pistolet dans sa main.
Le prêtre et ses initiés arrêtèrent leur distribution de soupe pour se focaliser sur Efilon. Ce dernier se dirigeait vers eux en gardant la tête bien haute et en exposant sa terrible épée magique à la vue de tous.
Les miséreux qui restaient encore à la soupe populaire décampèrent aussi vite qu’ils le purent. Il y avait même un cul de jatte qui avait subitement retrouvé ses jambes en se levant à la hâte de son petit chariot de fortune.
- Père Marcus !
La voix du Grand Inquisiteur raisonnait dans toute la place. Il n’avait visiblement pas l’intention d’être discret.
- Je suis venu prendre votre vie afin de nettoyer cette terre de tous les corrompus de votre espèce !
- Moi, le Grand Inquisiteur Efilon, je nettoierais cette terre de la corruption qui l’a fait dépérir au nom de la grande et toute puissante déesse de la justice !
Les jeunes initiés et le vieux prêtre étaient sous le choc, ils ne virent même pas le premier coup d’épée arrivé. Ce fut Marcus le premier à en faire les frais. L’épée le trancha net de haut en bas. Un coup qui fut porté avec une puissance phénoménale. La boite crânienne du malheureux explosa sous la violence du coup et la lame continua sa course en brisant le sternum et les côtes du vieil homme. Elle s’arrêta après avoir couper au passage les trois quarts du chaudron.
Les initiés s’enfuirent sans demander leur reste, mais le Grand Inquisiteur eut le temps d’en tuer un au passage avant de disparaître. C’était un jeune adolescent qui venait tout juste d’être nommé initié.
Les rescapés alertèrent la milice, mais lorsqu’ils arrivèrent sur place, il y avait les prêtres de Manann qui était déjà sur place. Ces derniers procédaient à un rituel de bénédiction au-dessus du chaudron de soupe. Un sombre magna nauséabond avait remplacé la soupe qui devait se trouver au fond de la marmite géante.
L’affaire fit énormément de bruit et les témoins furent reçut au Stadsraad par les hauts dignitaires du gouvernement de la cité. Ces derniers prirent note des différents témoignages avec une très grande attention. Ils n’avaient pas le choix, le quartier du Suiddock était sur le point d’exploser et les autres quartiers de la ville grondaient également. Le peuple voulait que justice soit faite !
Une délégation partie quelques jours plus tard en direction d’Altdorf. Le jeune empereur devait être mis au courant de ce meurtre et il ne fallait pas que ce crime reste impuni.
Les initiés s’enfuirent sans demander leur reste, mais le Grand Inquisiteur eut le temps d’en tuer un au passage avant de disparaître. C’était un jeune adolescent qui venait tout juste d’être nommé initié.
Les rescapés alertèrent la milice, mais lorsqu’ils arrivèrent sur place, il y avait les prêtres de Manann qui était déjà sur place. Ces derniers procédaient à un rituel de bénédiction au-dessus du chaudron de soupe. Un sombre magna nauséabond avait remplacé la soupe qui devait se trouver au fond de la marmite géante.
L’affaire fit énormément de bruit et les témoins furent reçut au Stadsraad par les hauts dignitaires du gouvernement de la cité. Ces derniers prirent note des différents témoignages avec une très grande attention. Ils n’avaient pas le choix, le quartier du Suiddock était sur le point d’exploser et les autres quartiers de la ville grondaient également. Le peuple voulait que justice soit faite !
Une délégation partie quelques jours plus tard en direction d’Altdorf. Le jeune empereur devait être mis au courant de ce meurtre et il ne fallait pas que ce crime reste impuni.
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Butcher- Ange
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Mandal Ven 5 Nov - 17:59
Bröme atterrit non loin de Marienburg. Alicia descendit souplement, habituée aux transports à dos de dragon. Elle avait toujours été émerveillée par la sensation de liberté apportée par le vol, et le dragon ne s'était jamais fait prier pour l'emmener faire un tour. Au-delà de son faible pour les femmes, il s'était déjà lié d'amitié avec elle lorsqu'elle n'était qu'une petite fille.
Elle se retourna pour observer le majestueux envol du dragon bleu, faisant "au revoir" d'un signe de main. Efilon répondit en levant sa lance, tandis que Bröme envoyait un clin d'oeil malicieux à la jeune femme.
Une fois son père disparu au loin, elle se dirigea vers les portes de la ville, pleines d'agitation de par l'apparition peu courante d'un mythique dragon.
Conrad marchait à grandes enjambées, l'air absorbé. Les serviteurs de Véréna s'effaçaient instinctivement sur le chemin du grand échalas, connaissant son caractère bougon. Perdu dans ses pensées, il finit par bousculer quelqu'un. Il releva la tête pour lancer un regard foudroyant devant lui... c'est à dire vers le torse de l'individu. D'une bonne tête de plus que Conrad, pourtant déjà grand, il avait la carrure d'un joueur de Blood Bowl. Celui-ci le regardait avec son visage bon vivant et son sourire édenté. Le jeune inquisiteur accorda à son ami d'enfance l'une de ses rares paroles en lâchant un laconique :
- Suis-moi, Alfred.
- Ok, d'accord, mais on va où ? Je suis sûr que tu vas encore de fourrer dans les emmerdes jusqu'au cou hein ? Mais qu'est-ce que tu ferais sans moi, mon petit Conrad ? Remarque aujourd'hui je serais pas contre une bonne baston. Tu te rappelles la serveuse du Charretier Béni ? Celle avec la poitrine plus grosse que des pastèques ? Ben figure-toi qu'elle est mariée, qu'elle dit. Je me suis fait jeter comme une vieille chaussette, je suis dégouté. Je me défoulerais bien un peu. Bon alors, où est-ce que tu m'emmènes ? Bon dieu Conrad, ton paternel t'a pas appris à parler ou quoi ?
Pourtant totalement opposés, les deux compères s'étaient toujours bien entendu. A force de se mettre des gnons, sûrement. En tout cas ils étaient inséparables.
Ils arrivèrent finalement à la salle de garde de la cathédrale, où les Soldats de la Justice qui n'étaient pas de garde mangeaient un morceau.Conrad demanda d'une voix forte :
- Lequel d'entre vous était à la porte de service à... il vérifia l'heure de la dernière livraison de cognac, que lui avait fourni l'intendant... quinze heures trente hier soir ?
Alicia entra dans la commanderie, drap d'inquisitrice sur l'épaule et l'amulette d'Efilon au cou - mais pas visible. Au lieu d'annoncer la raison de sa venue, elle se contenta de saluer les personnes présentes de son sourire charmeur. Tout naturellement, elle alla se servir un bol de ragoût dans la marmite qui fumait sur le feu et s'assit à côté des autres, les laissant engager la discussion.
Bien sûr celle-ci se porta rapidement sur la raison de sa venue, à quoi elle répondit sans détours :
- Je suis ici au nom de mon père, pour enquêter sur le fâcheux incident qui s'est produit récemment.
Grand silence.
- Et qui est ton père, jeune fille ?
- Efilon, Grand Inquisiteur et Haut Prêtre de l'Ordre de la Justice.
Autre grand silence.
- Il fait enquêter sur sa propre bavure ? Je connaissais Père Marcus, c'était un homme bon et juste !
- Oui, il aidait les gens plutôt que de se donner des grands airs avec son dragon et son épée !
- Il n'y avait aucune justice dans ce meurtre de sang-froid !
- Calmez-vous ! les interrompit un vieil homme d'une voix forte. Jeune fille, je vous prie de les pardonner. L'évènement a été un sacré choc pour tout le monde ici. Le père Marcus était aimé et respecté de tous. En plus de cela, c'est sur nous que la colère du peuple retombe. Deux d'entre nous ont échappé de justesse à la lapidation.
- Je suis désolée pour tout cela. Sachez que mon père n'est pour rien dans cette affaire, j'en suis persuadée. Et c'est pour le prouver que je suis ici.
- Il a pourtant été vu en personne !
- Mais il était à Nuln à ce moment là. Victime d'une tentative d'empoisonnement. Je vous en prie, dites-moi tout ce que vous savez.
Elle se retourna pour observer le majestueux envol du dragon bleu, faisant "au revoir" d'un signe de main. Efilon répondit en levant sa lance, tandis que Bröme envoyait un clin d'oeil malicieux à la jeune femme.
Une fois son père disparu au loin, elle se dirigea vers les portes de la ville, pleines d'agitation de par l'apparition peu courante d'un mythique dragon.
***
Conrad marchait à grandes enjambées, l'air absorbé. Les serviteurs de Véréna s'effaçaient instinctivement sur le chemin du grand échalas, connaissant son caractère bougon. Perdu dans ses pensées, il finit par bousculer quelqu'un. Il releva la tête pour lancer un regard foudroyant devant lui... c'est à dire vers le torse de l'individu. D'une bonne tête de plus que Conrad, pourtant déjà grand, il avait la carrure d'un joueur de Blood Bowl. Celui-ci le regardait avec son visage bon vivant et son sourire édenté. Le jeune inquisiteur accorda à son ami d'enfance l'une de ses rares paroles en lâchant un laconique :
- Suis-moi, Alfred.
- Ok, d'accord, mais on va où ? Je suis sûr que tu vas encore de fourrer dans les emmerdes jusqu'au cou hein ? Mais qu'est-ce que tu ferais sans moi, mon petit Conrad ? Remarque aujourd'hui je serais pas contre une bonne baston. Tu te rappelles la serveuse du Charretier Béni ? Celle avec la poitrine plus grosse que des pastèques ? Ben figure-toi qu'elle est mariée, qu'elle dit. Je me suis fait jeter comme une vieille chaussette, je suis dégouté. Je me défoulerais bien un peu. Bon alors, où est-ce que tu m'emmènes ? Bon dieu Conrad, ton paternel t'a pas appris à parler ou quoi ?
Pourtant totalement opposés, les deux compères s'étaient toujours bien entendu. A force de se mettre des gnons, sûrement. En tout cas ils étaient inséparables.
Ils arrivèrent finalement à la salle de garde de la cathédrale, où les Soldats de la Justice qui n'étaient pas de garde mangeaient un morceau.Conrad demanda d'une voix forte :
- Lequel d'entre vous était à la porte de service à... il vérifia l'heure de la dernière livraison de cognac, que lui avait fourni l'intendant... quinze heures trente hier soir ?
***
Alicia entra dans la commanderie, drap d'inquisitrice sur l'épaule et l'amulette d'Efilon au cou - mais pas visible. Au lieu d'annoncer la raison de sa venue, elle se contenta de saluer les personnes présentes de son sourire charmeur. Tout naturellement, elle alla se servir un bol de ragoût dans la marmite qui fumait sur le feu et s'assit à côté des autres, les laissant engager la discussion.
Bien sûr celle-ci se porta rapidement sur la raison de sa venue, à quoi elle répondit sans détours :
- Je suis ici au nom de mon père, pour enquêter sur le fâcheux incident qui s'est produit récemment.
Grand silence.
- Et qui est ton père, jeune fille ?
- Efilon, Grand Inquisiteur et Haut Prêtre de l'Ordre de la Justice.
Autre grand silence.
- Il fait enquêter sur sa propre bavure ? Je connaissais Père Marcus, c'était un homme bon et juste !
- Oui, il aidait les gens plutôt que de se donner des grands airs avec son dragon et son épée !
- Il n'y avait aucune justice dans ce meurtre de sang-froid !
- Calmez-vous ! les interrompit un vieil homme d'une voix forte. Jeune fille, je vous prie de les pardonner. L'évènement a été un sacré choc pour tout le monde ici. Le père Marcus était aimé et respecté de tous. En plus de cela, c'est sur nous que la colère du peuple retombe. Deux d'entre nous ont échappé de justesse à la lapidation.
- Je suis désolée pour tout cela. Sachez que mon père n'est pour rien dans cette affaire, j'en suis persuadée. Et c'est pour le prouver que je suis ici.
- Il a pourtant été vu en personne !
- Mais il était à Nuln à ce moment là. Victime d'une tentative d'empoisonnement. Je vous en prie, dites-moi tout ce que vous savez.
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Butcher Sam 6 Nov - 13:23
Le silence s’installa après la question du rejeton du Grand Inquisiteur. Les plus anciens membres du clergé avaient du mal à obéir à un bleu bite qui n’avait encore rien prouvé. Etre le fils d’un héro ne lui donnait pas le droit de venir péter plus haut que son cul.
Certains inquisiteurs chevronnés grincèrent des dents et affichèrent une moue contrariée. Ils avaient encore du mal à encaisser les accusations qui planaient sur leur maître, maintenant, ils devaient faire avec sa fuite et pour couronné le tout, ils allaient devoir supporter ses enfants.
Une première voix se fit néanmoins entendre. Un prêtre prit la parole pour dénoncer un de ses collègues.
- C’était Lothar ! Je l’ai vu devant la porte à cette heure-là !
Lothar était un jeune qui venait d’accéder au rang de prêtre. Un jeune homme sans histoire qui brillait par sa discrétion. C’était également le souffre douleur d’Alfred. Ce dernier aimait s’entraîner avec lui … Enfin, lui mettre régulièrement des raclés.
Les langues se délièrent subitement et une bonne partie de l’assemblé confirma que c’était bel et bien le jeune Lothar qui occupait ce poste au jour et à l’heure dite. Certains témoignages allèrent même plus loin. On l’avait vu porter les bouteilles de cognac pour la collation d’Efilon.
Le visage du jeune homme se décomposa littéralement sous les accusations. Toutes les têtes se tournèrent dans sa direction lorsqu’une voix se fit entendre.
C’était la voix grave et puissante d’Alfred.
- C’est faux !
- Il était avec moi à cette heure là ! Nous, nous entraînions ! Je lui montrais mes nouvelles prises !
- D’ailleurs, vous n’avez qu’à vérifier. A cause de ma puissance hors du commun, j’ai sûrement du lui laisser quelques marques sur le corps !
Lothar confirma et montra à l’assemblée ses avant bras qui étaient constellés d’hématomes.
Un silence succéda à la révélation de Fred et Lothar. Puis, ce fut l’incompréhension générale. Avant le début d’un énorme bordel puisque la moitié de l’assemblé insistait mordicus d’avoir vu Lothar à la porte de service et qu’il avait même porté des bouteilles de cognac au Grand Inquisiteur. Pendant que Lothar et Alfred affirmaient le contraire. Le ton monta et plus personne ne s’entendait parler dans la grande cathédrale
Certains inquisiteurs chevronnés grincèrent des dents et affichèrent une moue contrariée. Ils avaient encore du mal à encaisser les accusations qui planaient sur leur maître, maintenant, ils devaient faire avec sa fuite et pour couronné le tout, ils allaient devoir supporter ses enfants.
Une première voix se fit néanmoins entendre. Un prêtre prit la parole pour dénoncer un de ses collègues.
- C’était Lothar ! Je l’ai vu devant la porte à cette heure-là !
Lothar était un jeune qui venait d’accéder au rang de prêtre. Un jeune homme sans histoire qui brillait par sa discrétion. C’était également le souffre douleur d’Alfred. Ce dernier aimait s’entraîner avec lui … Enfin, lui mettre régulièrement des raclés.
Les langues se délièrent subitement et une bonne partie de l’assemblé confirma que c’était bel et bien le jeune Lothar qui occupait ce poste au jour et à l’heure dite. Certains témoignages allèrent même plus loin. On l’avait vu porter les bouteilles de cognac pour la collation d’Efilon.
Le visage du jeune homme se décomposa littéralement sous les accusations. Toutes les têtes se tournèrent dans sa direction lorsqu’une voix se fit entendre.
C’était la voix grave et puissante d’Alfred.
- C’est faux !
- Il était avec moi à cette heure là ! Nous, nous entraînions ! Je lui montrais mes nouvelles prises !
- D’ailleurs, vous n’avez qu’à vérifier. A cause de ma puissance hors du commun, j’ai sûrement du lui laisser quelques marques sur le corps !
Lothar confirma et montra à l’assemblée ses avant bras qui étaient constellés d’hématomes.
Un silence succéda à la révélation de Fred et Lothar. Puis, ce fut l’incompréhension générale. Avant le début d’un énorme bordel puisque la moitié de l’assemblé insistait mordicus d’avoir vu Lothar à la porte de service et qu’il avait même porté des bouteilles de cognac au Grand Inquisiteur. Pendant que Lothar et Alfred affirmaient le contraire. Le ton monta et plus personne ne s’entendait parler dans la grande cathédrale
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Butcher Sam 6 Nov - 14:08
Alicia ne savait peut être pas encore très bien où elle venait de mettre les pieds. Le nouveau clergé de Véréna n’était pas implanté dans tout le vieux monde aussi bien que dans l’Empire. En fait, le clergé d’Efilon était à Marienbourg ce que la Palestine est à Israël (ou vice versa, ça n’a pas d’importance). En gros, ici, à l’embouchure de Reik, le culte du Grand Inquisiteur était toléré mais guère plus.
La tradition religieuse était semblable aux traditions elfiques. Il fallait énormément de temps pour faire changer les habitudes.
En trente ans, le culte s’était implanté dans la cité marchande, mais il n’y était guère répandu. De plus, la situation politique entre l’empire et Marienbourg n’était pas au beau fixe. Pourtant, l’empire avait besoin de cette ville. Ce carrefour commercial était indispensable à l’empire. Surtout qu’en parallèle, la Bretonnie à profiter de la situation de faiblesse de l’empire pour renforcer ses liens avec cette cité.
Et oui ! Une histoire de gros sous, de territoire et de puissance ! La nature humaine était ainsi faite et puis surtout une guerre était à proscrire. La Bretonnie entrerait en guerre aux côtés de Marienbourg pour s’emparer de l’empire !
Au final ! Seul le Chaos en tirerait profit !
Cette ville était une poudrière géante et la mèche venait d’être allumé à cause du meurtre du Père Marcus.
Un saint Homme qui avait dévoué sa vie aux miséreux. Il était un symbole pour peuple de cette ville, surtout pour les plus démunit.
La grogne montait de plus en plus ! Le peuple voulait la tête de ce fameux Grand Inquisiteur. Celui qui prônait la justice avec un « J » ! La justice équitable qu’il disait ! Ben le peuple, voulait appliquer ses concepts. Il voulait voir sa tête au bout d’une pique et voir sa carcasse être à la merci des corbeaux.
Tout cela pour dire que la fille d’Efilon ressentait cette hostilité même dans la commanderie du clergé de son père. Pourquoi ? Parce qu’il y avait une énorme déception chez ces prêtres, mais aussi parce qu’ils pâtissent de la situation. C’étaient eux qui devaient affronter l’hostilité de la foule et pas Efilon.
De plus, les accusations et les témoignages étaient sans appels et ne laissaient planer aucun doute.
La tradition religieuse était semblable aux traditions elfiques. Il fallait énormément de temps pour faire changer les habitudes.
En trente ans, le culte s’était implanté dans la cité marchande, mais il n’y était guère répandu. De plus, la situation politique entre l’empire et Marienbourg n’était pas au beau fixe. Pourtant, l’empire avait besoin de cette ville. Ce carrefour commercial était indispensable à l’empire. Surtout qu’en parallèle, la Bretonnie à profiter de la situation de faiblesse de l’empire pour renforcer ses liens avec cette cité.
Et oui ! Une histoire de gros sous, de territoire et de puissance ! La nature humaine était ainsi faite et puis surtout une guerre était à proscrire. La Bretonnie entrerait en guerre aux côtés de Marienbourg pour s’emparer de l’empire !
Au final ! Seul le Chaos en tirerait profit !
Cette ville était une poudrière géante et la mèche venait d’être allumé à cause du meurtre du Père Marcus.
Un saint Homme qui avait dévoué sa vie aux miséreux. Il était un symbole pour peuple de cette ville, surtout pour les plus démunit.
La grogne montait de plus en plus ! Le peuple voulait la tête de ce fameux Grand Inquisiteur. Celui qui prônait la justice avec un « J » ! La justice équitable qu’il disait ! Ben le peuple, voulait appliquer ses concepts. Il voulait voir sa tête au bout d’une pique et voir sa carcasse être à la merci des corbeaux.
Tout cela pour dire que la fille d’Efilon ressentait cette hostilité même dans la commanderie du clergé de son père. Pourquoi ? Parce qu’il y avait une énorme déception chez ces prêtres, mais aussi parce qu’ils pâtissent de la situation. C’étaient eux qui devaient affronter l’hostilité de la foule et pas Efilon.
De plus, les accusations et les témoignages étaient sans appels et ne laissaient planer aucun doute.
- Mademoiselle …
- Vous êtes bien sûr de ce que vous avancez ?
- Vous pouvez confirmer que votre père n’est pas sorti de la nuit ? Son Dragon peut couvrir de grosses distances en très peu de temps …
- Le fait est que votre père est une personnalité fort connue. Beaucoup de monde sait à quoi, il ressemble !
- Comment peut-on oublier ses interventions en publiques pour pondre la graine de la justice de Véréna dans le cœur des gens ?
- Aujourd’hui, ici, il y a des témoins qui affirment clairement l’avoir identifié. Notamment, certains prêtre du clergé de Manann. Le clergé du « Maître des Océans » est très important pour une ville portuaire comme la notre …
- L’assassin n’a pas non plus été discret … Il a crier haut et fort qu’il était Efilon et qu’il était venu pour punir le père Marcus qui faisait partie de l’ancien clergé de Véréna …
- Comme vous le savez, nos relations avec ce clergé ne sont pas vraiment au beau fixe et c’est un fait que beaucoup de monde connaît.
- Que comptez-vous faire ?
Butcher- Ange
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Mandal Ven 26 Nov - 17:47
Conrad était quelqu'un de calme. Pourtant, si sa colère était longue à monter elle était une chose à laquelle nul n'aurait souhaité assister. Et là, il avait vraiment les boules. Il monta sur la table et abattit son épée son épée sur un plat en fer, provoquant un boucan pas possible qui fit taire tout le monde.
- Vous me dégoûtez, tous autant que vous êtes ! Vous vous dites serviteurs de la Vérité, et vous êtes aussi francs que des planches pourries ! Vous n'avez pas honte ? Comment pouvez-vous vous prétendre adeptes de Véréna ? Vous, censés être les parangons de la Vérité, êtes moins dignes de confiance qu'Alfred !
Que Véréna m'en soit témoin, si vous mentez encore une fois, je vous passerais tous par le fil de l'épée !
Alors qu'il levait son arme, son bras fut bloqué dans un étau d'acier. Alfred lui fit lâcher prise en retenant mal ses rires.
- Par les couilles de Sigmar, Conrad, ça faisait longtemps que je m'étais pas payé une telle franche rigolade. Calme toi donc mon ami, c'est pas ton genre de dérailler comme ça.
Le jeune homme se débattait de toutes ses forces.
- Je vais me les faire je te dis, ces pourris !
REPONDEZ-MOI !
- Vous me dégoûtez, tous autant que vous êtes ! Vous vous dites serviteurs de la Vérité, et vous êtes aussi francs que des planches pourries ! Vous n'avez pas honte ? Comment pouvez-vous vous prétendre adeptes de Véréna ? Vous, censés être les parangons de la Vérité, êtes moins dignes de confiance qu'Alfred !
Que Véréna m'en soit témoin, si vous mentez encore une fois, je vous passerais tous par le fil de l'épée !
Alors qu'il levait son arme, son bras fut bloqué dans un étau d'acier. Alfred lui fit lâcher prise en retenant mal ses rires.
- Par les couilles de Sigmar, Conrad, ça faisait longtemps que je m'étais pas payé une telle franche rigolade. Calme toi donc mon ami, c'est pas ton genre de dérailler comme ça.
Le jeune homme se débattait de toutes ses forces.
- Je vais me les faire je te dis, ces pourris !
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Mandal Ven 26 Nov - 17:58
Alicia essaya de rester impassible.
- Je sais qu'il ne l'a pas fait, parce qu'il me l'a dit. Et mon père ne ment jamais. N'est-ce pas ce qu'il nous a appris à tous ?
Pourtant, le doute commençait à s'insinuer dans son esprit, tel un poison qui se répand petit à petit.
- Je compte lever le voile sur cette sombre histoire, mais j'aurais besoin de votre aide. Je vous en prie, ayez foi en mon père. Moi, j'ai foi en lui et si je me trompe, alors je suis prête à subir la punition de notre Déesse.
- Ensemble, nous pouvons prouver son innocence et démasquer l'usurpateur. Personne ici ne me connait, donc je pourrais aller récolter des informations. Je voudrais interroger les proches de Père Marcus, ainsi que ceux qui ont assisté à la scène. Mais vous seuls connaissez le contexte.
- Je sais qu'il ne l'a pas fait, parce qu'il me l'a dit. Et mon père ne ment jamais. N'est-ce pas ce qu'il nous a appris à tous ?
Pourtant, le doute commençait à s'insinuer dans son esprit, tel un poison qui se répand petit à petit.
- Je compte lever le voile sur cette sombre histoire, mais j'aurais besoin de votre aide. Je vous en prie, ayez foi en mon père. Moi, j'ai foi en lui et si je me trompe, alors je suis prête à subir la punition de notre Déesse.
- Ensemble, nous pouvons prouver son innocence et démasquer l'usurpateur. Personne ici ne me connait, donc je pourrais aller récolter des informations. Je voudrais interroger les proches de Père Marcus, ainsi que ceux qui ont assisté à la scène. Mais vous seuls connaissez le contexte.
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Butcher Sam 27 Nov - 9:36
Conrad était sur la table et le silence venait de s’installer. Il en profita pour balayer la salle du regard. Les prêtres, les initiés, les inquisiteurs, tous étaient silencieux, mais ils regardaient le fils d’Efilon avec le même regard. Un regard que son père lui avait bien appris à reconnaître. C’était celui de la vérité. Il semblerait qu’aucun homme ici présent ne soit en train de lui mentir.
Lothar de son côté affichait exactement le même regard et il en était de même pour Lothar. Bref, le fils d’Efilon s’était emporté et venait de brailler sur des hommes et des femmes qui étaient convaincus de dire la vérité.
Alors qui allait-il croire ? Où étaient donc la vérité et la justice ?
Par contre, sa petite démonstration de force et de tyrannie n’avait pas plus à tout le monde. Les inquisiteurs les plus chevronnés ceux qui ne semblaient pas apprécier de se faire commander par un jeune bleu bite, lui lancèrent un regard sans équivoque. Leur regard était à la limite du menaçant. Aussi fort que puisse être Conrad, s’il devait combattre contre ces hommes, il n’aurait strictement aucune chance d’en sortir indemne. Il fallait dire que son père avait mis les moyens pour bien former ses hommes au combat et les inquisiteurs étaient toujours les meilleurs d’entre eux.
Lothar de son côté affichait exactement le même regard et il en était de même pour Lothar. Bref, le fils d’Efilon s’était emporté et venait de brailler sur des hommes et des femmes qui étaient convaincus de dire la vérité.
Alors qui allait-il croire ? Où étaient donc la vérité et la justice ?
Par contre, sa petite démonstration de force et de tyrannie n’avait pas plus à tout le monde. Les inquisiteurs les plus chevronnés ceux qui ne semblaient pas apprécier de se faire commander par un jeune bleu bite, lui lancèrent un regard sans équivoque. Leur regard était à la limite du menaçant. Aussi fort que puisse être Conrad, s’il devait combattre contre ces hommes, il n’aurait strictement aucune chance d’en sortir indemne. Il fallait dire que son père avait mis les moyens pour bien former ses hommes au combat et les inquisiteurs étaient toujours les meilleurs d’entre eux.
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Butcher Sam 27 Nov - 9:39
Alicia remarqua que les têtes se baissèrent. Il était clair qu’une bonne partie des prêtres ici présent ne savait plus à quoi s’en tenir. Le doute avait envahit leur cœur et ils ne savaient plus à qui ils devaient faire confiance. Entendre de la bouche de sa propre fille qu’il était innocent, cela n’avait pas assez d’impact sur ces hommes pour chasser le doute qui les dévorait.
Pour certains, le Grand Inquisiteur était une idole, un héro, une icône, un exemple à suivre. Cette affaire avait fait volé en éclat cette adoration, cette vénération et la déception qu’ils ressentaient en était à la hauteur, voir pire. Ils étaient comme des amoureux qui pensaient avoir trouvé la femme de leur vie et qui l’avaient découvert au lit avec un autre.
Il n’y avait pas besoin d’être un fin connaisseur de la nature humaine pour se rendre compte que la déception était énorme. Ils venaient de tomber de très très haut.
Certains prêtres étaient blessés ce qui interpella le regard de la fille d’Efilon. Le prêtre qui avait pris la parole à son arrivé vit que son regard était posé ces blessures.
- Lapidation …
- Ils se sont fait lapider par les bonnes gens du peuple … Des innocents qui nous haïssent à cause de la mort du père Marcus.
- Nous ne pouvons plus sortir du temple en arborant le symbole du nouveau clergé de Véréna sous peine de nous faire agresser.
- Il est vrai que nous aurions pu nous défendre et dissiper cette foule sans le moindre problème …
- Mais nous ne l’avons pas fait pour ne pas aggraver notre situation, mais aussi parce que nous ne voulions pas faire de blessées ou de victimes. Cette foule était composée par les classes les plus pauvres de la ville. La situation aurait très vite pu déraper et aboutir à de véritables émeutes qui auraient pu provoquer des dégâts collatéraux conséquents.
- Le peuple est convaincu d’avoir la justice avec lui et je n’aurais pas donné cher de notre peau si les coiffes noires n’auraient pas établi un périmètre de sécurité autour du temple. Il ont établit une sorte de barrage filtrant.
- Je ne vais pas non plus vous cacher que nous sommes tous plongés dans un grand doute. Votre père traquait avec tellement de véhémence les prêtres de l’ancien clergé de Véréna que … Nous, nous demandions si une folie passagère ne s’était pas emparé de lui … Ce n’est pas le premier à qui cela arriverait, vous savez ?
- Cette traque était si importante pour lui que s’en est peut-être devenu une obsession qui sait ? Vous savez, il est très difficile d’être dans la tête des gens, même dans celle des personnes qui nous sont chers.
Le vieux prêtre parlait avec franchise et sans aucun détour. La jeune femme pouvait sentir la grande peine qui inondait son cœur. Il était sincèrement désolé et peiné de ne pas pouvoir faire plus pour l’aider.
- Mademoiselle, si vous voulez enquêter, vous devrez malheureusement le faire seule. Nos têtes sont devenues bien trop connues et bien trop détesté pour que nous puissions vous aider. De plus, vous voyez bien que nous sommes déjà gangrené par un doute insidieux.
- Nous pouvons vos loger sans aucun problème pendant votre séjour à Marienbourg.
- Sinon, pour votre enquête … Allez donc interroger le fils de l’archidiacre Carsten. Il se prénomme Wilbert et comme sont père, c’est un membre éminent du clergé de Manaan. Vous les trouverez sans aucun problème dans le quartier de « Tempelwijk ». C’est là-bas que se trouve la cathédrale de Manaan.
- Sinon, vous pouvez vous rendre dans le « Suiddock » sur la place ou se trouve le petit temple de Manaan … C’est là-bas que Père Marcus fut assassiné … Cependant, ce quartier est extrêmement dangereux (Style quartier des tanneries d’une certaine Béjofa pour faire court). La population de ce quartier est assez pauvre et elle aimait profondément le père Marcus … Autant vous dire que là-bas, nos têtes sont mises à prix et même les syndicats du crime veulent nous faire la feuille pour venger sa mort.
- Prévoyez une escorte et surtout soyez très discrète.
Le vieux prêtre baissa la tête à son tour pour s’harmoniser avec ses autres collègues. La fille d’Efilon était la seule personne de l’assemblée qui avait encore la tête haute, mais pour encore combien de temps ?
Pour certains, le Grand Inquisiteur était une idole, un héro, une icône, un exemple à suivre. Cette affaire avait fait volé en éclat cette adoration, cette vénération et la déception qu’ils ressentaient en était à la hauteur, voir pire. Ils étaient comme des amoureux qui pensaient avoir trouvé la femme de leur vie et qui l’avaient découvert au lit avec un autre.
Il n’y avait pas besoin d’être un fin connaisseur de la nature humaine pour se rendre compte que la déception était énorme. Ils venaient de tomber de très très haut.
Certains prêtres étaient blessés ce qui interpella le regard de la fille d’Efilon. Le prêtre qui avait pris la parole à son arrivé vit que son regard était posé ces blessures.
- Lapidation …
- Ils se sont fait lapider par les bonnes gens du peuple … Des innocents qui nous haïssent à cause de la mort du père Marcus.
- Nous ne pouvons plus sortir du temple en arborant le symbole du nouveau clergé de Véréna sous peine de nous faire agresser.
- Il est vrai que nous aurions pu nous défendre et dissiper cette foule sans le moindre problème …
- Mais nous ne l’avons pas fait pour ne pas aggraver notre situation, mais aussi parce que nous ne voulions pas faire de blessées ou de victimes. Cette foule était composée par les classes les plus pauvres de la ville. La situation aurait très vite pu déraper et aboutir à de véritables émeutes qui auraient pu provoquer des dégâts collatéraux conséquents.
- Le peuple est convaincu d’avoir la justice avec lui et je n’aurais pas donné cher de notre peau si les coiffes noires n’auraient pas établi un périmètre de sécurité autour du temple. Il ont établit une sorte de barrage filtrant.
- Je ne vais pas non plus vous cacher que nous sommes tous plongés dans un grand doute. Votre père traquait avec tellement de véhémence les prêtres de l’ancien clergé de Véréna que … Nous, nous demandions si une folie passagère ne s’était pas emparé de lui … Ce n’est pas le premier à qui cela arriverait, vous savez ?
- Cette traque était si importante pour lui que s’en est peut-être devenu une obsession qui sait ? Vous savez, il est très difficile d’être dans la tête des gens, même dans celle des personnes qui nous sont chers.
Le vieux prêtre parlait avec franchise et sans aucun détour. La jeune femme pouvait sentir la grande peine qui inondait son cœur. Il était sincèrement désolé et peiné de ne pas pouvoir faire plus pour l’aider.
- Mademoiselle, si vous voulez enquêter, vous devrez malheureusement le faire seule. Nos têtes sont devenues bien trop connues et bien trop détesté pour que nous puissions vous aider. De plus, vous voyez bien que nous sommes déjà gangrené par un doute insidieux.
- Nous pouvons vos loger sans aucun problème pendant votre séjour à Marienbourg.
- Sinon, pour votre enquête … Allez donc interroger le fils de l’archidiacre Carsten. Il se prénomme Wilbert et comme sont père, c’est un membre éminent du clergé de Manaan. Vous les trouverez sans aucun problème dans le quartier de « Tempelwijk ». C’est là-bas que se trouve la cathédrale de Manaan.
- Sinon, vous pouvez vous rendre dans le « Suiddock » sur la place ou se trouve le petit temple de Manaan … C’est là-bas que Père Marcus fut assassiné … Cependant, ce quartier est extrêmement dangereux (Style quartier des tanneries d’une certaine Béjofa pour faire court). La population de ce quartier est assez pauvre et elle aimait profondément le père Marcus … Autant vous dire que là-bas, nos têtes sont mises à prix et même les syndicats du crime veulent nous faire la feuille pour venger sa mort.
- Prévoyez une escorte et surtout soyez très discrète.
Le vieux prêtre baissa la tête à son tour pour s’harmoniser avec ses autres collègues. La fille d’Efilon était la seule personne de l’assemblée qui avait encore la tête haute, mais pour encore combien de temps ?
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Mandal Mer 1 Déc - 15:55
Son accès de colère passé, Conrad baissa son arme. Il savait pertinemment qu'il n'avait aucune chance au combat, même contre un seul d'entre eux. La colère l'avait juste submergée. Il aurait dû voir que personne ne mentait.
Il faut dire aussi que bien qu'il essaie de ne pas le laisser voir, les paroles de son père l'avaient profondément bouleversées. Ce n'était pas la première fois qu'il était en mauvaise posture, mais cette fois ça avait l'air vraiment sérieux. Ca l'était forcément pour qu'il doive partir sur-le-champ en Ulthuan.
- Je vous présente mes excuses. J'ai perdu mon calme face à cette situation quelque peu déstabilisante.
Je crois comprendre ce qu'il s'est passé, il y a de la magie derrière cette affaire. Quelqu'un s'est fait passer pour mon père à Marienburg, il est donc fort probable que l'assassin se soit fait passer pour Lothar. Qui que soient ceux qui nous en veulent, ils disposent d'une puissante magie d'illusion et ils sont déterminés à nous faire tomber. Que l'on passe le mot, tous doivent être au courant. La vérité gagne toujours, à la fin.
Une bonne chose de faite. Mais il était désormais dans une impasse. A coup sûr, la personne qui était allé chercher la caisse à la taverne correspondrait à la description de Lothar. Il n'avait plus qu'une seule solution, utiliser le sceau qui lui avait donné son père. "Raven pourra t'aider", lui avait-il dit. "Tu peux lui faire confiance". Rien d'autre. Mais c'était suffisant. Il alla chercher encre et parchemins et se mit à rédiger.
Il faut dire aussi que bien qu'il essaie de ne pas le laisser voir, les paroles de son père l'avaient profondément bouleversées. Ce n'était pas la première fois qu'il était en mauvaise posture, mais cette fois ça avait l'air vraiment sérieux. Ca l'était forcément pour qu'il doive partir sur-le-champ en Ulthuan.
- Je vous présente mes excuses. J'ai perdu mon calme face à cette situation quelque peu déstabilisante.
Je crois comprendre ce qu'il s'est passé, il y a de la magie derrière cette affaire. Quelqu'un s'est fait passer pour mon père à Marienburg, il est donc fort probable que l'assassin se soit fait passer pour Lothar. Qui que soient ceux qui nous en veulent, ils disposent d'une puissante magie d'illusion et ils sont déterminés à nous faire tomber. Que l'on passe le mot, tous doivent être au courant. La vérité gagne toujours, à la fin.
Une bonne chose de faite. Mais il était désormais dans une impasse. A coup sûr, la personne qui était allé chercher la caisse à la taverne correspondrait à la description de Lothar. Il n'avait plus qu'une seule solution, utiliser le sceau qui lui avait donné son père. "Raven pourra t'aider", lui avait-il dit. "Tu peux lui faire confiance". Rien d'autre. Mais c'était suffisant. Il alla chercher encre et parchemins et se mit à rédiger.
Messire Raven, Sultan consort d'Alaïk,
Vous me voyez désolé de vous interrompre dans vos affaires qui sont, j'en suis sur, fort pressantes et importantes, mais mon père m'a assuré que vous seriez en mesure de m'aider lorsqu'il m'a fourni ce sceau.
Il a récemment été victime d'une tentative d'assassinat par empoisonnement, et m'a légué la lourde tache d'enquêter car des affaires de la plus haute importance le forcent à se rendre en Ulthuan. Cependant je découvre que l'assassin utilise une magie d'illusion - ou un déguisement de la plus haute qualité - et je me vois dans l'impasse.
Auriez-vous connaissance d'une organisation possédant ce genre de dons ? Probablement achetable, car le commanditaire est, j'en suis persuadé, l'ancien Clergé de Véréna. Si Efilon comptait parmi ses ennemis des illusionnistes, nul doute qu'il m'aurait mis au courant.
Cordialement,
Conrad von Verena,
Fils d'Efilon.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: [Evènement] Meurtres à Marienbourg !
Mandal Mer 1 Déc - 16:22
Alicia sourit au prêtre, le genre de sourire qui réchaufferait le coeur de n'importe quel homme.
- Vous avez déjà fait beaucoup pour moi. Je ne sais comment vous remercier, mon Père. Je comprends vos doutes, je les ressens dans mon coeur et dans mon âme. Mais le doute n'est qu'un outil, une arme pour faire apparaitre la vérité. Et cette vérité je veux la découvrir, quelle qu'elle soit... même si j'ai peur qu'elle ne plaise pas. Je prie Verena pour que nous ayons tort de douter.
- Vos conseils me sont précieux, mon Père, et je les suivrais. Je parlerais à Wilbert puis j'irais à Suiddock. Je crains par contre de ne trouver qu'une escorte guère plus fréquentable que les malfrats qui hantent ce genre de quartiers. Mais ma foi me protège contre les infidèles, et je sais que notre Déesse me guidera sur le chemin de la vérité.
La jeune femme regarda une dernière fois les blessés avec les larmes aux yeux.
- Je suis désolée que vous ayez subi tout cela. Je ferais tout ce qui est en mon maigre pouvoir pour empêcher que cela se reproduise. Il est injuste que la colère du peuple se tourne vers vous, la Justice doit donc être rétablie !
Alicia possédait ce don qu'ont certaines personnes d'apaiser par la parole. C'était quelque chose dans sa voix, son ton, peut-être son regard ou son maintien. Toujours est-il que son charisme sonnait comme la lueur d'espoir dans les ténèbres.
Sur ces mots, elle quitta la commanderie pour se diriger vers la cathédrale de Mannan.
- Vous avez déjà fait beaucoup pour moi. Je ne sais comment vous remercier, mon Père. Je comprends vos doutes, je les ressens dans mon coeur et dans mon âme. Mais le doute n'est qu'un outil, une arme pour faire apparaitre la vérité. Et cette vérité je veux la découvrir, quelle qu'elle soit... même si j'ai peur qu'elle ne plaise pas. Je prie Verena pour que nous ayons tort de douter.
- Vos conseils me sont précieux, mon Père, et je les suivrais. Je parlerais à Wilbert puis j'irais à Suiddock. Je crains par contre de ne trouver qu'une escorte guère plus fréquentable que les malfrats qui hantent ce genre de quartiers. Mais ma foi me protège contre les infidèles, et je sais que notre Déesse me guidera sur le chemin de la vérité.
La jeune femme regarda une dernière fois les blessés avec les larmes aux yeux.
- Je suis désolée que vous ayez subi tout cela. Je ferais tout ce qui est en mon maigre pouvoir pour empêcher que cela se reproduise. Il est injuste que la colère du peuple se tourne vers vous, la Justice doit donc être rétablie !
Alicia possédait ce don qu'ont certaines personnes d'apaiser par la parole. C'était quelque chose dans sa voix, son ton, peut-être son regard ou son maintien. Toujours est-il que son charisme sonnait comme la lueur d'espoir dans les ténèbres.
Sur ces mots, elle quitta la commanderie pour se diriger vers la cathédrale de Mannan.
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