Personnel de bord du Leminkainen's Wall
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Personnel de bord du Leminkainen's Wall
Voici les membres d'équipage du Leminkainen's Wall.
Haargrim- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 322
Age : 48
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Personnel de bord du Leminkainen's Wall
Stan, Fouinard M, quelque part entre 20 et 25 ans
Citations:
"Là, c'est la merde"
"Bordel à Culs!"
Je m’appelle Stan. J’ai sûrement eu un nom de famille un jour. En fait, mes parents m’avaient peut être baptisé différemment. Ça n’a plus franchement d’importance aujourd’hui.
Je suis né dans une famille libre. Des artisans, sans doute. Mon seul souvenir d’eux, c’est un frère plus âgé venant me trouver un soir pour me dire « nos parents ne s’en sortent plus, ils comptent te vendre aux Négriers ». Imagine le choc. Alors je me suis fait la malle, direction la rue. Les angoisses, les ordures et la peur permanente de tomber sur les Négriers. Sales années.
J’ai atterri dans une bande de voyous, rapidement. On avait plus de chances de s’en sortir ainsi. Lentement, j’ai appris à passer de la mendicité au vol à la tire puis au cambriolage organisé. A la peur des négriers s’ajouta celle des milices. Non, franchement, c’était pas une vie rêvée. Mais c’était une vie, c’est déjà ça.
Un jour, un cambriolage a mal tourné. Une couille dans le potage. On s’est éparpillés en braillant tandis que la milice affluait. Mauvaise nuit. Je me rappelle encore les cris des autres. Pas mal ont du se faire chopper. Moi, j’ai courru, aussi loin que mes jambes m’ont porté. J’ai atteint le spatioport et me suis écroulé, ruisselant de sueur, entre des containers.
D’un coup, je me suis aperçu qu’un type était assis sur l’un d’entre eux, et mon cœur s’est arrêté de battre. Avec toutes les lumières derrière lui, impossible de voir sa gueule. Et là le mec me lance : « Sale soirée, hein ? Ça arrive, on s’en relève et on repart. Faut apprendre à vivre avec ». Je flippais comme pas permit, je risquais pas de répondre quoi que ce soit. Le mec lève la tête et regarde vers là d’où je viens. On entend encore d’ici un bordel pas possible. « Tu risques pas d’y retourner de sitôt j’imagine. Y’a plus grand-chose pour toi là bas ». Je commence tout juste à sentir que mon pouls à repris, mais mon sang cogne toujours contre mes tempes. « J’ai besoin de petites mains sur mon vaisseau, et on embarque dans deux heures. Tu me suis » ? Je déglutis comme je peux et ouvre enfin la bouche, pour un timide « Pour aller où » ? Et là, le mec descend de son perchoir et me lance dans un sourire « Où ? Vers les étoiles, bien sûr » !
C’est ainsi que je m’embarquais dans ce que j’apprenais par la suite être un groupe de Fouinard. Je devais avoir 12 ans, par là. Le mec s’appelait Derek. Avec deux autres nommés Novak et Eva, il possédait un vaisseau orbital qui faisait des allers retour entre une station de réparation spatiale et la planète. Le taf, c’était de fournir la station en pièces de rechange. En fait, c’était plus drôle que ça. A la surface, on avait entre 4 et 6 fournisseurs différends selon les moments. Dans l’espace, on fournissait la station de garage, tenue par les ingénieurs, mais aussi une station militaire Hazat. Bien entendu, nos clients ignoraient qu’on ne bossait pas que pour eux, et on créait des pénuries et des abondances au gré de nos envies. Y’avait pas mal de blé à la clé.
Rapidement, Derek et les autres m’ont apprécié, et m’ont éduqué. On a vite découvert que j’avais deux talents intéressants : une tchatche franchement utile pour négocier, et une habileté toute particulière à manier des armes à feu. Les deux nous ont servi, le premier me permettant de partir en solo faire des négos avec certains fournisseurs à la surface, le second pour faire office de chien de garde lors des négos importantes.
Ainsi s’écoulèrent 4 ou 5 belles années. On vivait bien, à cette époque, car on brassait pas mal de pognon. A la fin de la deuxième, Derek me présenta à la famille dominante du secteur et me fit devenir Fouinard à part entière et recevoir mon tatouage, dans le bas du dos. J’avais jamais été aussi heureux que ce jour là ; enfin, j’arrêtais de regarder par-dessus mon épaule voir si un négrier me poursuivait pas.
Un jour, un type se pointa pour voir Derek. Mielleux, adipeux, le mec qui te parle comme si z’aviez fouillé les poubelles ensemble. J’ai de suite pas pu le sentir. Mais voilà qu’il termine son entrevue avec Derek. Eva s’amène et demande « Alors, on bouge » ? Et l’autre, dans un sourire « Ouaip, on bouge ». On a tout planté en 2 semaines, liquidé nos stocks et mis les voiles. A l’autre bout de la planète, une cellule de contrebande avait été démantelée, et comme nos résultats plaisaient à la famille régnante, c’est nous qu’ils avaient choisi pour prendre la relève.
Et nous voilà lancés dans la contrebande de drogues locales. Plus de pressions, plus de risques, mais surtout beaucoup plus de pognon. On a vécu comme des princes pendant trois voire quatre ans, puis ce qui devait arriver arriva. La fameuse couille dans ce foutu potage. Un bordel monstre, à cause d’un indic qu’on avait pas assez graissé et qu’avait rencardé la milice sur nous. Novak fut tué lors de la descente des flics, et Derek capturé. Eva et moi étions à l’extérieur à ce moment là, et on s’est retrouvés obligés de se séparer et de partir loin, très loin. Nous ne représentions pas assez pour la famille pour qu’elle se bouge le cul pour nous.
J’ai atterri sur Byzantum Secundus, ou j’étais sûr de pouvoir me perdre dans la masse. J’ai traîné ma déprime un peu partout pendant des semaines avant de décider de me reprendre en main. La famille m’avait oublié, et j’avais plus le moindre contact. J’étais devenu free-lance en recherche d’emploi. Situation pas franchement enviable. Alors j’ai arpenté le hall des free-lances de l’agora local.
Et voilà qu’un jour se pointe un type qui me tape dans l’œil. A son maintien, son look, ses manières, c’est un noble, aucun doute. Il a l’air du type qui a besoin de quelqu’un mais qui ne sais pas exactement de qui. Je l’ai abordé et on a commencé à discuter. Amhel Suliman Al Malik. Un mec sympa, beau parleur, qui m’a rapidement donné deux certitudes. Un, il avait les moyens. Je sais pas d’où ni combien, mais grosso modo, les fonds, il les avait. Deux, il avait un projet long terme pas clair, dont il essaya de me dire le moins possible, qui nécessitait qu’il monte un business présentable pour servir de façade. Un projet pas clair, et surtout pas vraiment légal, m’est avis. T’imagines que ça me branchais! J’ai donc marché avec lui, et lui ai montré combien un business de pièces de rechange pour vaisseaux pouvait être facile à monter et lucratif. Avec mon nouveau patron, on s’est donc mis en quête des compétences qui nous manquaient pour le monter.
Citations:
"Là, c'est la merde"
"Bordel à Culs!"
Je m’appelle Stan. J’ai sûrement eu un nom de famille un jour. En fait, mes parents m’avaient peut être baptisé différemment. Ça n’a plus franchement d’importance aujourd’hui.
Je suis né dans une famille libre. Des artisans, sans doute. Mon seul souvenir d’eux, c’est un frère plus âgé venant me trouver un soir pour me dire « nos parents ne s’en sortent plus, ils comptent te vendre aux Négriers ». Imagine le choc. Alors je me suis fait la malle, direction la rue. Les angoisses, les ordures et la peur permanente de tomber sur les Négriers. Sales années.
J’ai atterri dans une bande de voyous, rapidement. On avait plus de chances de s’en sortir ainsi. Lentement, j’ai appris à passer de la mendicité au vol à la tire puis au cambriolage organisé. A la peur des négriers s’ajouta celle des milices. Non, franchement, c’était pas une vie rêvée. Mais c’était une vie, c’est déjà ça.
Un jour, un cambriolage a mal tourné. Une couille dans le potage. On s’est éparpillés en braillant tandis que la milice affluait. Mauvaise nuit. Je me rappelle encore les cris des autres. Pas mal ont du se faire chopper. Moi, j’ai courru, aussi loin que mes jambes m’ont porté. J’ai atteint le spatioport et me suis écroulé, ruisselant de sueur, entre des containers.
D’un coup, je me suis aperçu qu’un type était assis sur l’un d’entre eux, et mon cœur s’est arrêté de battre. Avec toutes les lumières derrière lui, impossible de voir sa gueule. Et là le mec me lance : « Sale soirée, hein ? Ça arrive, on s’en relève et on repart. Faut apprendre à vivre avec ». Je flippais comme pas permit, je risquais pas de répondre quoi que ce soit. Le mec lève la tête et regarde vers là d’où je viens. On entend encore d’ici un bordel pas possible. « Tu risques pas d’y retourner de sitôt j’imagine. Y’a plus grand-chose pour toi là bas ». Je commence tout juste à sentir que mon pouls à repris, mais mon sang cogne toujours contre mes tempes. « J’ai besoin de petites mains sur mon vaisseau, et on embarque dans deux heures. Tu me suis » ? Je déglutis comme je peux et ouvre enfin la bouche, pour un timide « Pour aller où » ? Et là, le mec descend de son perchoir et me lance dans un sourire « Où ? Vers les étoiles, bien sûr » !
C’est ainsi que je m’embarquais dans ce que j’apprenais par la suite être un groupe de Fouinard. Je devais avoir 12 ans, par là. Le mec s’appelait Derek. Avec deux autres nommés Novak et Eva, il possédait un vaisseau orbital qui faisait des allers retour entre une station de réparation spatiale et la planète. Le taf, c’était de fournir la station en pièces de rechange. En fait, c’était plus drôle que ça. A la surface, on avait entre 4 et 6 fournisseurs différends selon les moments. Dans l’espace, on fournissait la station de garage, tenue par les ingénieurs, mais aussi une station militaire Hazat. Bien entendu, nos clients ignoraient qu’on ne bossait pas que pour eux, et on créait des pénuries et des abondances au gré de nos envies. Y’avait pas mal de blé à la clé.
Rapidement, Derek et les autres m’ont apprécié, et m’ont éduqué. On a vite découvert que j’avais deux talents intéressants : une tchatche franchement utile pour négocier, et une habileté toute particulière à manier des armes à feu. Les deux nous ont servi, le premier me permettant de partir en solo faire des négos avec certains fournisseurs à la surface, le second pour faire office de chien de garde lors des négos importantes.
Ainsi s’écoulèrent 4 ou 5 belles années. On vivait bien, à cette époque, car on brassait pas mal de pognon. A la fin de la deuxième, Derek me présenta à la famille dominante du secteur et me fit devenir Fouinard à part entière et recevoir mon tatouage, dans le bas du dos. J’avais jamais été aussi heureux que ce jour là ; enfin, j’arrêtais de regarder par-dessus mon épaule voir si un négrier me poursuivait pas.
Un jour, un type se pointa pour voir Derek. Mielleux, adipeux, le mec qui te parle comme si z’aviez fouillé les poubelles ensemble. J’ai de suite pas pu le sentir. Mais voilà qu’il termine son entrevue avec Derek. Eva s’amène et demande « Alors, on bouge » ? Et l’autre, dans un sourire « Ouaip, on bouge ». On a tout planté en 2 semaines, liquidé nos stocks et mis les voiles. A l’autre bout de la planète, une cellule de contrebande avait été démantelée, et comme nos résultats plaisaient à la famille régnante, c’est nous qu’ils avaient choisi pour prendre la relève.
Et nous voilà lancés dans la contrebande de drogues locales. Plus de pressions, plus de risques, mais surtout beaucoup plus de pognon. On a vécu comme des princes pendant trois voire quatre ans, puis ce qui devait arriver arriva. La fameuse couille dans ce foutu potage. Un bordel monstre, à cause d’un indic qu’on avait pas assez graissé et qu’avait rencardé la milice sur nous. Novak fut tué lors de la descente des flics, et Derek capturé. Eva et moi étions à l’extérieur à ce moment là, et on s’est retrouvés obligés de se séparer et de partir loin, très loin. Nous ne représentions pas assez pour la famille pour qu’elle se bouge le cul pour nous.
J’ai atterri sur Byzantum Secundus, ou j’étais sûr de pouvoir me perdre dans la masse. J’ai traîné ma déprime un peu partout pendant des semaines avant de décider de me reprendre en main. La famille m’avait oublié, et j’avais plus le moindre contact. J’étais devenu free-lance en recherche d’emploi. Situation pas franchement enviable. Alors j’ai arpenté le hall des free-lances de l’agora local.
Et voilà qu’un jour se pointe un type qui me tape dans l’œil. A son maintien, son look, ses manières, c’est un noble, aucun doute. Il a l’air du type qui a besoin de quelqu’un mais qui ne sais pas exactement de qui. Je l’ai abordé et on a commencé à discuter. Amhel Suliman Al Malik. Un mec sympa, beau parleur, qui m’a rapidement donné deux certitudes. Un, il avait les moyens. Je sais pas d’où ni combien, mais grosso modo, les fonds, il les avait. Deux, il avait un projet long terme pas clair, dont il essaya de me dire le moins possible, qui nécessitait qu’il monte un business présentable pour servir de façade. Un projet pas clair, et surtout pas vraiment légal, m’est avis. T’imagines que ça me branchais! J’ai donc marché avec lui, et lui ai montré combien un business de pièces de rechange pour vaisseaux pouvait être facile à monter et lucratif. Avec mon nouveau patron, on s’est donc mis en quête des compétences qui nous manquaient pour le monter.
Dernière édition par selhan le Mar 6 Avr - 11:37, édité 2 fois
selhan- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 205
Age : 38
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 26/08/2009
Re: Personnel de bord du Leminkainen's Wall
Données personnelles concernant :
Sandher “Sandh” Holden
Humain Mâle
Age 28
Trait particulier : Yeux blancs, porte des lentilles colorées le plus souvent.
En bon fils d’Ingénieur guildien, je suis né sur Leagueheim et ai passé là-bas la plus grande partie de mon enfance de fils unique. Mon père, ayant le statut de Compagnon au sein de la guilde, voulait que je suive la même voie que lui et entre à l’académie le plus tôt possible. Il dû y mettre les moyens, faire jouer quelques relations, mais je débutai bientôt mon apprentissage comme bien d’autres fils-à-papa soucieux de dégoter le diplôme le plus prestigieux possible. Ayant été inscrit dans une branche spécialisée de la guilde des Auriges, j’ingurgitai des flots de connaissances théoriques accompagnées de principes technologiques généraux régissant voyages spatiaux, machines pensantes et appareillage de bord.
L’année de mes 19 ans, je fus envoyé sans explications par l’administration sur Bannockburn pour y terminer ma formation.
Bannockburn proposait elle aussi une formation contrôlée par la Ligue présentée comme une branche de l’Interrata mais ayant dans les faits une grande indépendance du fait de sa distance à Leagueheim et surtout une grande différence dans leurs méthodes d’apprentissage. Ici, la pratique primait avant tout. Sans attendre, après un court briefing, on m’assignait en tant qu’apprenti à bord d’un cargo marchand vétuste se traînant entre Gwynneth et Ravenna avec son chargement de ferraille, dans lequel je devais remplir le rôle universel du “stagiaire”, à savoir travailler sans être payé à des tâches qui avaient plus ou moins de rapport avec mes compétences. Plutôt moins, en fait.
Ces épisodes relativement inintéressants ne durèrent pas bien longtemps, car on m’assigna, après quelques mois et beaucoup de tests, un petit chasseur qui devait avoir le même âge vénérable que le cargo précédemment évoqué, et j’obtins le statut d’Aurige à part entière après quelques missions d’escorte et un examen sur le terrain qui faillit me réduire à l’état de particules éparses.
Je travaillai alors pendant quelques années par contrat avec la guilde, le plus souvent en tant que pilote mais parfois comme technicien de bord sur divers bâtiments.
A 25 ans, je montai au grade de lieutenant et la guilde me “prêta” un petit vaisseau personnel. Je travaillais à ce moment là surtout sur des missions d’escorte ou de patrouille, presque du mercenariat, et rencontrai au cours de l’une d’elle une chasseuse de prime cybernétisée à l’extrême nommée Motoko.
Elle me proposa d’arrêter mes petites missions par contrat avec la guilde et de la rejoindre pour bosser en freelance. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai accepté.
Je passai alors les deux prochaines années à courser pirates, trafiquant, fuyards et criminels (du moins, aux yeux de nos commanditaires) pour récupérer les primes juteuses sur leur tête. Je me fis des ennemis, notamment la corpo de trafic de composants cybernétiques sur Ravenna dans un incident qui impliquait un accrochage spatial avec les forces de l’ordre, un passager clandestin et une dépressurisation soudaine suivie d’une éjection dans l’espace d’une cargaison et de son propriétaire. Mais l’argent affluait, et la vie était pour le moins excitante.
Jusqu’au jour où, durant un repli stratégique un peu précipité sous les tirs de tourelles laser, je perdais contact avec Motoko et ne relevai sur mes senseurs plus aucun signe de sa présence, la demi-douzaine de chasseurs pirates mis à part.
M’étant échappé de justesse je me posai sur Bannockburn et, convaincu de sa mort après avoir fait moult quadrillages du secteur de sa disparition, abandonnai le job de chasseur de prime la mort dans l’âme. Je réparai mon vaisseau en puisant dans mes fonds qui allaient s’amenuisant, et après quelques jours de recherche localisai les pirates. Ça a fait beaucoup de débris.
Après plusieurs semaines de l’inactivité la plus révoltante, je rempilai auprès de la Ligue et repris le boulot par missions assignées. Ma période en freelance n’avait pas été improductive, et moyennant finances bien placées mes compétences furent suffisamment remarquées pour me promouvoir très vite au grade de commandant.
La mission suivante était une affectation militaire, à savoir le transport d’un contingent de soldats et d’armes pour Gwynneth en plein conflit. Ça fourmillait de Musters mercenaires.
Je patientai donc jusqu’à la fin des combats pour ramener le contingent sur Bannockburn, et rencontrai juste avant mon départ un énergumène qui, sans préambule, me glissa une liasse de billets à l’embonpoint réjouissant dans la main, en me demandant de le prendre à bord.
Sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un acte hors-contrat, par nature illégal auprès de la Ligue, j’acceptai malgré tout devant la liasse qui me faisait les yeux doux.
Cependant, une fois hors de l’orbite de la planète, l’officier du détachement trouva la cachette de mon clandestin et me braquait quelques minutes après un canon de blaster sur la tempe. Paranoïaque. Malgré une lamentable tentative de négociation de ma part, mon incorruptible ami contacta la Ligue. Je fus immédiatement relevé de mes droits sur le vaisseau et nous fûmes déposés sur Byzantum Secundus où je me retrouvais sans rien, un charmant communiqué de la Ligue mis à part, indiquant que je n’aurais plus de financement pour un vaisseau ni de soutien de la part de la guilde. Ils ont été gentils, j’ai le droit de conserver mon statut et mes possessions.
On a alors eu tout le temps de s’expliquer avec mon passager au sujet de qui avait ruiné la vie de qui, et comme souvent dans ce genre de débat, cela nous a pas beaucoup avancé mais je pense qu’on ne risque plus de s’étriper l’un l’autre, du moins pas trop gravement. On a même décidé de chercher du boulot ensemble.
Le pilote sans vaisseau de 28 ans que je suis chercha donc une autre source de financement, auprès d’un Al-Malik aux étranges préoccupations mais qui avait un vaisseau tout ce qu’il y a de plus honorable et la volonté d’en faire de l’argent. Au point où j’en suis, je crois que je vais tenter le coup.
Sandher “Sandh” Holden
Humain Mâle
Age 28
Trait particulier : Yeux blancs, porte des lentilles colorées le plus souvent.
En bon fils d’Ingénieur guildien, je suis né sur Leagueheim et ai passé là-bas la plus grande partie de mon enfance de fils unique. Mon père, ayant le statut de Compagnon au sein de la guilde, voulait que je suive la même voie que lui et entre à l’académie le plus tôt possible. Il dû y mettre les moyens, faire jouer quelques relations, mais je débutai bientôt mon apprentissage comme bien d’autres fils-à-papa soucieux de dégoter le diplôme le plus prestigieux possible. Ayant été inscrit dans une branche spécialisée de la guilde des Auriges, j’ingurgitai des flots de connaissances théoriques accompagnées de principes technologiques généraux régissant voyages spatiaux, machines pensantes et appareillage de bord.
L’année de mes 19 ans, je fus envoyé sans explications par l’administration sur Bannockburn pour y terminer ma formation.
Bannockburn proposait elle aussi une formation contrôlée par la Ligue présentée comme une branche de l’Interrata mais ayant dans les faits une grande indépendance du fait de sa distance à Leagueheim et surtout une grande différence dans leurs méthodes d’apprentissage. Ici, la pratique primait avant tout. Sans attendre, après un court briefing, on m’assignait en tant qu’apprenti à bord d’un cargo marchand vétuste se traînant entre Gwynneth et Ravenna avec son chargement de ferraille, dans lequel je devais remplir le rôle universel du “stagiaire”, à savoir travailler sans être payé à des tâches qui avaient plus ou moins de rapport avec mes compétences. Plutôt moins, en fait.
Ces épisodes relativement inintéressants ne durèrent pas bien longtemps, car on m’assigna, après quelques mois et beaucoup de tests, un petit chasseur qui devait avoir le même âge vénérable que le cargo précédemment évoqué, et j’obtins le statut d’Aurige à part entière après quelques missions d’escorte et un examen sur le terrain qui faillit me réduire à l’état de particules éparses.
Je travaillai alors pendant quelques années par contrat avec la guilde, le plus souvent en tant que pilote mais parfois comme technicien de bord sur divers bâtiments.
A 25 ans, je montai au grade de lieutenant et la guilde me “prêta” un petit vaisseau personnel. Je travaillais à ce moment là surtout sur des missions d’escorte ou de patrouille, presque du mercenariat, et rencontrai au cours de l’une d’elle une chasseuse de prime cybernétisée à l’extrême nommée Motoko.
Elle me proposa d’arrêter mes petites missions par contrat avec la guilde et de la rejoindre pour bosser en freelance. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai accepté.
Je passai alors les deux prochaines années à courser pirates, trafiquant, fuyards et criminels (du moins, aux yeux de nos commanditaires) pour récupérer les primes juteuses sur leur tête. Je me fis des ennemis, notamment la corpo de trafic de composants cybernétiques sur Ravenna dans un incident qui impliquait un accrochage spatial avec les forces de l’ordre, un passager clandestin et une dépressurisation soudaine suivie d’une éjection dans l’espace d’une cargaison et de son propriétaire. Mais l’argent affluait, et la vie était pour le moins excitante.
Jusqu’au jour où, durant un repli stratégique un peu précipité sous les tirs de tourelles laser, je perdais contact avec Motoko et ne relevai sur mes senseurs plus aucun signe de sa présence, la demi-douzaine de chasseurs pirates mis à part.
M’étant échappé de justesse je me posai sur Bannockburn et, convaincu de sa mort après avoir fait moult quadrillages du secteur de sa disparition, abandonnai le job de chasseur de prime la mort dans l’âme. Je réparai mon vaisseau en puisant dans mes fonds qui allaient s’amenuisant, et après quelques jours de recherche localisai les pirates. Ça a fait beaucoup de débris.
Après plusieurs semaines de l’inactivité la plus révoltante, je rempilai auprès de la Ligue et repris le boulot par missions assignées. Ma période en freelance n’avait pas été improductive, et moyennant finances bien placées mes compétences furent suffisamment remarquées pour me promouvoir très vite au grade de commandant.
La mission suivante était une affectation militaire, à savoir le transport d’un contingent de soldats et d’armes pour Gwynneth en plein conflit. Ça fourmillait de Musters mercenaires.
Je patientai donc jusqu’à la fin des combats pour ramener le contingent sur Bannockburn, et rencontrai juste avant mon départ un énergumène qui, sans préambule, me glissa une liasse de billets à l’embonpoint réjouissant dans la main, en me demandant de le prendre à bord.
Sachant parfaitement qu’il s’agissait d’un acte hors-contrat, par nature illégal auprès de la Ligue, j’acceptai malgré tout devant la liasse qui me faisait les yeux doux.
Cependant, une fois hors de l’orbite de la planète, l’officier du détachement trouva la cachette de mon clandestin et me braquait quelques minutes après un canon de blaster sur la tempe. Paranoïaque. Malgré une lamentable tentative de négociation de ma part, mon incorruptible ami contacta la Ligue. Je fus immédiatement relevé de mes droits sur le vaisseau et nous fûmes déposés sur Byzantum Secundus où je me retrouvais sans rien, un charmant communiqué de la Ligue mis à part, indiquant que je n’aurais plus de financement pour un vaisseau ni de soutien de la part de la guilde. Ils ont été gentils, j’ai le droit de conserver mon statut et mes possessions.
On a alors eu tout le temps de s’expliquer avec mon passager au sujet de qui avait ruiné la vie de qui, et comme souvent dans ce genre de débat, cela nous a pas beaucoup avancé mais je pense qu’on ne risque plus de s’étriper l’un l’autre, du moins pas trop gravement. On a même décidé de chercher du boulot ensemble.
Le pilote sans vaisseau de 28 ans que je suis chercha donc une autre source de financement, auprès d’un Al-Malik aux étranges préoccupations mais qui avait un vaisseau tout ce qu’il y a de plus honorable et la volonté d’en faire de l’argent. Au point où j’en suis, je crois que je vais tenter le coup.
Dernière édition par Hyxen le Lun 7 Déc - 21:30, édité 1 fois
Hyxen- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 404
Age : 31
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Personnel de bord du Leminkainen's Wall
Vous me demandez mon âge?
Je ne sais pas, je ne suis pas humain depuis longtemps. On me dit que je semble avoir 20ans
J'ai longtemps été un matricule: A.B.C.
J'ai dû me battre pour survivre. Parfois la nuit je rêve d'un foyer chaud.
Ceci n'est que rêve.
Les rêves sont dangereux pour un "chien de garde". Ils troublent sa vigilance. J'ai donc depuis longtemps choisi d'oublier ma vie d'avant.
Ma vie a été celle d'un combattant, où chien de garde comme nous appelle les recruteurs.
Je fus transporté de planète en planète. J'ignore tout de celles-ci. Je sais juste que ceux que j'ai combattu ont eu moins de chance puisque je suis toujours en vie.
C'est mon talent qui m'a permis d'arriver ici.
C'est parce que j'ai su obéir. J'ai aussi su, réagir à temps. Prendre les initiatives qu'ils fallaient.
Mon maitre Job Obar a su reconnaitre ce talent. Je ne compte que sur moi-même. J'ai trop souvent failli mourir à cause d'un camarade défaillant.
Mais aujourd'hui les choses ont changé. Hier M.Obar m'a convoqué. Il m'a donné le statut d'homme libre. Il m'a proposé d'entrer dans la guilde. Je refuse d'entrer dans cet organe qui a trop tenter de me détruire.
Il a compris mon humble refus, m'a donné ma solde, le nom de la planète où nous repoussons des débarquements de pillards depuis de longs mois.
Je suis sur Gwynneth.
Pour que cette période de ma vie reste gravée en moi, je m'appelle Alfred B. Cake. Je n'oublierai jamais mon matricule ainsi.
Je dois tout faire pour partir d'ici. Vite.
Je suis donc aller à l'astroport. Les pilotes sont plutôt gourmands. J'ai eu du mal à me résigner à renoncer à ma solde entière.
Finalement j'ai trouvé ce pilote. Il a l'air jeune. Je déteste devoir attendre quelque chose de lui. Je n'ai pas le choix. ça me répugne de dire ça, mais mon avenir est entre ces mains.
Sandher.
S'il ne nous fait pas tuer ce sera un exploit.
Mon évacuation a naturellement échoué. Me voilà encore coincé sur une planète inconnue.
Je pense qu'ils ont dû lui confisquer l'argent que je lui ai donné.
Je ne lui en veux pas. Enfin, je ne lui en veux plus. Je savais que je ne devais plus compter sur les autres. Mais bon, je suis redevenu humain, j'ai un nom, je suis libre, il faut réapprendre.
Comme nous sommes dans la même misère, il nous sera plus facile d'évoluer ensemble.
Reste à trouver un job. Il parait qu'il y a des chose à l'agora de cette planète...
Je ne sais pas, je ne suis pas humain depuis longtemps. On me dit que je semble avoir 20ans
J'ai longtemps été un matricule: A.B.C.
J'ai dû me battre pour survivre. Parfois la nuit je rêve d'un foyer chaud.
Ceci n'est que rêve.
Les rêves sont dangereux pour un "chien de garde". Ils troublent sa vigilance. J'ai donc depuis longtemps choisi d'oublier ma vie d'avant.
Ma vie a été celle d'un combattant, où chien de garde comme nous appelle les recruteurs.
Je fus transporté de planète en planète. J'ignore tout de celles-ci. Je sais juste que ceux que j'ai combattu ont eu moins de chance puisque je suis toujours en vie.
C'est mon talent qui m'a permis d'arriver ici.
C'est parce que j'ai su obéir. J'ai aussi su, réagir à temps. Prendre les initiatives qu'ils fallaient.
Mon maitre Job Obar a su reconnaitre ce talent. Je ne compte que sur moi-même. J'ai trop souvent failli mourir à cause d'un camarade défaillant.
Mais aujourd'hui les choses ont changé. Hier M.Obar m'a convoqué. Il m'a donné le statut d'homme libre. Il m'a proposé d'entrer dans la guilde. Je refuse d'entrer dans cet organe qui a trop tenter de me détruire.
Il a compris mon humble refus, m'a donné ma solde, le nom de la planète où nous repoussons des débarquements de pillards depuis de longs mois.
Je suis sur Gwynneth.
Pour que cette période de ma vie reste gravée en moi, je m'appelle Alfred B. Cake. Je n'oublierai jamais mon matricule ainsi.
Je dois tout faire pour partir d'ici. Vite.
Je suis donc aller à l'astroport. Les pilotes sont plutôt gourmands. J'ai eu du mal à me résigner à renoncer à ma solde entière.
Finalement j'ai trouvé ce pilote. Il a l'air jeune. Je déteste devoir attendre quelque chose de lui. Je n'ai pas le choix. ça me répugne de dire ça, mais mon avenir est entre ces mains.
Sandher.
S'il ne nous fait pas tuer ce sera un exploit.
Mon évacuation a naturellement échoué. Me voilà encore coincé sur une planète inconnue.
Je pense qu'ils ont dû lui confisquer l'argent que je lui ai donné.
Je ne lui en veux pas. Enfin, je ne lui en veux plus. Je savais que je ne devais plus compter sur les autres. Mais bon, je suis redevenu humain, j'ai un nom, je suis libre, il faut réapprendre.
Comme nous sommes dans la même misère, il nous sera plus facile d'évoluer ensemble.
Reste à trouver un job. Il parait qu'il y a des chose à l'agora de cette planète...
Alfred B. Cake- Baron/Baronne
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Age : 36
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Personnel de bord du Leminkainen's Wall
Chevalier Ahmel Suleïman Al-Malik
Age : 28 ans
Apparence :
Un visage doux mais impénétrable, cheveux foncés, yeux clairs et teint basané, une boucle à l'oreille droite. Taille moyenne, plutôt élancé. Porte généralement une tenue fonctionnelle et de bonne facture bien que peu ostentatoire : pantalon de tissu brun, chemise claire, une longue veste (jusqu'à qu'il doive côtoyer de près d'autre nobles bien sûr).
Histoire
Né troisième fils d'une famille qui, bien que noble, n'était nullement habituée aux fastes d'une quelconque cour, mes jeunes années furent assez éloignées du luxe insolent généralement attribué à la noblesse. Le baronnet, mon père, administrait une bourgade perdue dans les forêts d'Aylon, où il devait sans cesse arbitrer les conflits des chasseurs de la région avec les Ur-Ukars des réserves environnantes; quand il ne devait pas subir les attitudes méprisantes ou condescendantes de nos 'cousins' nobles venus utiliser ses terres comme terrain de chasse.
J'aurais peut-être pu supporter cette situation toute ma vie, si j'avais réussi à m'intégrer à la jeune génération Al-Malik d'Aylon. Cependant il devint vite assez clair que je ne disposais pas de l'esprit guerrier propre aux Al-Malik d'Aylon, né sans doute par mimétisme de la culture Ukar.
Quand fût venu le temps d'entamer ma propre route sur la Voie des trois Montagnes, je partis parcourir les fiefs de ma maison. Durant cette période je réalisais de nombreuses tâches au service de divers membres plus ou moins importants de ma grande famille. Evidemment la plupart ne faisait que peu de cas des dangers auxquels je pouvais être confronté et profitait de ma présence pour me faire effectuer leurs plus sales besognes. Je me souviens encore à voir dû, au service d'un même baron, collecter l'impôt auprès d'un de ses vassal (un peu trop indépendant), calmé l'ardeur d'un prêtre dont les sermons évoquait trop souvent, et de manière trop peu subtile, la tyrannie du seigneur des lieux (tyrannie sans doute bien réelle) et enfin négocier la récupération d'une cargaison de tabac (très certainement un pot de vin) auprès des fouinards locaux. J’évitais autant que possible d'en venir à la confrontation physique (il est rare que ma carrure impressionne qui que ce soit) et j'usais autant que possible d'arguments raisonnés pour convaincre mes interlocuteurs des bienfaits de la non violence (avec peu de succès dans certains cas, je l'admet).
Finalement mes qualités de négociateur et ma connaissance de la culture Ukar me valurent d'attirer l'attention de la comtesse Nudara Al-Malik, dirigeante de ma planète natale. Celle-ci décida de me confier un poste d'ambassadeur auprès des Ur-Ukar. Evidemment je réalisais plus tard que cette promotion n'était due qu'au fait que personne de plus qualifié que moi n'aurait été assez désespéré pour accepter un tel poste (ce qui ne me laisse que peu d'illusions sur mes compétences). En tout cas à cette époque je fus sincèrement flatté de recevoir mon titre de chevalier directement de la comtesse.
Les négociations avec les Ukars sont très certainement les plus dangereuses que j'ai du mener. Les attitudes Xénomorphes sont déjà très difficiles à comprendre et interpréter pour un humain mais les Ukars s'avèrent en plus dotés d'un caractère violent ce qui ne simplifie rien.
Cette situation s'avéra finalement instructive, tout en étant très risquée (je m'étonne encore d'avoir survécu à certaines 'négociations'). La comtesse payait plutôt bien, me permettant d'amasser un petit pactole. J'aurais même pu espérer qu'elle me confie un jour la gestion d'un fief. Je croyais avoir atteint la seconde montagne, insensé que j'étais.
Malheureusement pour moi, sans doute à force de côtoyer la culture Ukar, j'en vint à changer mes préjugé sur les Ukars, que j'avais toujours considéré comme un peuple de brutes. Je commencais à considérer que l'humanité était responsable de la situation misérable de ces Xénomorphes, et qu'il serait juste de leur céder quelques droits plutôt que de les reclure dans des réserves. Evidemment une telle philosophie entrait en contradiction totale avec la position que j'aurais du tenir pour servir la comtesse au mieux. La situation explosa quand cette dernière fut informée que, en outre, j'entretenais une liaison avec une chef de clan Ukar. Je fus donc rapidement démis de mes fonctions d'ambassadeur et rendu indésirable à la cour d'Aylon, manquant de peu de perdre mon titre. N'attendant pas que la nouvelle de ma disgrâce se répande, je pris le premier vaisseau pour Byzantum Secundus.
Je pu y admirer ses splendeurs, les tours cristalines de la cité impériale, la flamboyante cathédrale Sainte Miya et bien sûr la foule bigarrée de Port-Autorité, qui efface presque l'activité incessante du marché d'Istakhr.
Mais assez flâné, j'ai un blason à redorer. J'ai décidé de monter une affaire dans l'espace Hawkwood, de la collecte d'information disons, sous couverture évidemment. Il est vrai que les Hawkwood sont nos alliés mais comme dis le dicton, "Entre tous les ennemis le plus dangereux est celui dont on est l'ami». De plus il est connu qu'une certaine rancœur gronde contre l'empereur, dans les rangs de sa propre maison. Si je ne peux retrouver les bonnes grâces de ma maison, peut être trouverais-je une place du coté de la maison Impériale.
Quoiqu'il en soit j'ai réussi à recruter un trio de personnes compétentes (du moins je le crois) pour mettre en action mon projet. D'abord Stan, pour la facade légale de l'entreprise. Puis Sandher, un pilote évidemment, et son compagnon, Alfred, qui avait l'air de pas savoir où aller mais qui à les bras qu'il faut, au cas où la phase de négociation échoue.
Age : 28 ans
Apparence :
Un visage doux mais impénétrable, cheveux foncés, yeux clairs et teint basané, une boucle à l'oreille droite. Taille moyenne, plutôt élancé. Porte généralement une tenue fonctionnelle et de bonne facture bien que peu ostentatoire : pantalon de tissu brun, chemise claire, une longue veste (jusqu'à qu'il doive côtoyer de près d'autre nobles bien sûr).
Histoire
Né troisième fils d'une famille qui, bien que noble, n'était nullement habituée aux fastes d'une quelconque cour, mes jeunes années furent assez éloignées du luxe insolent généralement attribué à la noblesse. Le baronnet, mon père, administrait une bourgade perdue dans les forêts d'Aylon, où il devait sans cesse arbitrer les conflits des chasseurs de la région avec les Ur-Ukars des réserves environnantes; quand il ne devait pas subir les attitudes méprisantes ou condescendantes de nos 'cousins' nobles venus utiliser ses terres comme terrain de chasse.
J'aurais peut-être pu supporter cette situation toute ma vie, si j'avais réussi à m'intégrer à la jeune génération Al-Malik d'Aylon. Cependant il devint vite assez clair que je ne disposais pas de l'esprit guerrier propre aux Al-Malik d'Aylon, né sans doute par mimétisme de la culture Ukar.
Quand fût venu le temps d'entamer ma propre route sur la Voie des trois Montagnes, je partis parcourir les fiefs de ma maison. Durant cette période je réalisais de nombreuses tâches au service de divers membres plus ou moins importants de ma grande famille. Evidemment la plupart ne faisait que peu de cas des dangers auxquels je pouvais être confronté et profitait de ma présence pour me faire effectuer leurs plus sales besognes. Je me souviens encore à voir dû, au service d'un même baron, collecter l'impôt auprès d'un de ses vassal (un peu trop indépendant), calmé l'ardeur d'un prêtre dont les sermons évoquait trop souvent, et de manière trop peu subtile, la tyrannie du seigneur des lieux (tyrannie sans doute bien réelle) et enfin négocier la récupération d'une cargaison de tabac (très certainement un pot de vin) auprès des fouinards locaux. J’évitais autant que possible d'en venir à la confrontation physique (il est rare que ma carrure impressionne qui que ce soit) et j'usais autant que possible d'arguments raisonnés pour convaincre mes interlocuteurs des bienfaits de la non violence (avec peu de succès dans certains cas, je l'admet).
Finalement mes qualités de négociateur et ma connaissance de la culture Ukar me valurent d'attirer l'attention de la comtesse Nudara Al-Malik, dirigeante de ma planète natale. Celle-ci décida de me confier un poste d'ambassadeur auprès des Ur-Ukar. Evidemment je réalisais plus tard que cette promotion n'était due qu'au fait que personne de plus qualifié que moi n'aurait été assez désespéré pour accepter un tel poste (ce qui ne me laisse que peu d'illusions sur mes compétences). En tout cas à cette époque je fus sincèrement flatté de recevoir mon titre de chevalier directement de la comtesse.
Les négociations avec les Ukars sont très certainement les plus dangereuses que j'ai du mener. Les attitudes Xénomorphes sont déjà très difficiles à comprendre et interpréter pour un humain mais les Ukars s'avèrent en plus dotés d'un caractère violent ce qui ne simplifie rien.
Cette situation s'avéra finalement instructive, tout en étant très risquée (je m'étonne encore d'avoir survécu à certaines 'négociations'). La comtesse payait plutôt bien, me permettant d'amasser un petit pactole. J'aurais même pu espérer qu'elle me confie un jour la gestion d'un fief. Je croyais avoir atteint la seconde montagne, insensé que j'étais.
Malheureusement pour moi, sans doute à force de côtoyer la culture Ukar, j'en vint à changer mes préjugé sur les Ukars, que j'avais toujours considéré comme un peuple de brutes. Je commencais à considérer que l'humanité était responsable de la situation misérable de ces Xénomorphes, et qu'il serait juste de leur céder quelques droits plutôt que de les reclure dans des réserves. Evidemment une telle philosophie entrait en contradiction totale avec la position que j'aurais du tenir pour servir la comtesse au mieux. La situation explosa quand cette dernière fut informée que, en outre, j'entretenais une liaison avec une chef de clan Ukar. Je fus donc rapidement démis de mes fonctions d'ambassadeur et rendu indésirable à la cour d'Aylon, manquant de peu de perdre mon titre. N'attendant pas que la nouvelle de ma disgrâce se répande, je pris le premier vaisseau pour Byzantum Secundus.
Je pu y admirer ses splendeurs, les tours cristalines de la cité impériale, la flamboyante cathédrale Sainte Miya et bien sûr la foule bigarrée de Port-Autorité, qui efface presque l'activité incessante du marché d'Istakhr.
Mais assez flâné, j'ai un blason à redorer. J'ai décidé de monter une affaire dans l'espace Hawkwood, de la collecte d'information disons, sous couverture évidemment. Il est vrai que les Hawkwood sont nos alliés mais comme dis le dicton, "Entre tous les ennemis le plus dangereux est celui dont on est l'ami». De plus il est connu qu'une certaine rancœur gronde contre l'empereur, dans les rangs de sa propre maison. Si je ne peux retrouver les bonnes grâces de ma maison, peut être trouverais-je une place du coté de la maison Impériale.
Quoiqu'il en soit j'ai réussi à recruter un trio de personnes compétentes (du moins je le crois) pour mettre en action mon projet. D'abord Stan, pour la facade légale de l'entreprise. Puis Sandher, un pilote évidemment, et son compagnon, Alfred, qui avait l'air de pas savoir où aller mais qui à les bras qu'il faut, au cas où la phase de négociation échoue.
lopop- Baron/Baronne
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Date d'inscription : 24/05/2009
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