Une journée à deux

Clara Lopez de Ontiveros joua un peu avec son verre et sourit à son compagnon.

- Pour l'instant, je passe une très journée, signor di Villanova.

Ils se trouvaient à la terrasse d'un petit restaurant, la Sangria, où ils profitaient de la brise d'un été approchant. Roméo et Clara avaient passé la journée ensemble, à se promener en ville, à parler de choses et d'autres.

- Parlez-moi encore de la Vodacce, demanda la jeune fille.

La Vodacce...

Roméo arbora un moment un regard mélancolique et regardait dans le vide comme si ses yeux voyaient au travers de la table.

Et bien c'est un endroit magnifique,j'ai grandi prés de Dionna avec mon père ma mère et mes 3 soeurs nous possédons une villa en bordure de la capitale.

le domaine est immense d'après ce que je sais c'est un cadeau du prince fait a notre famille pour service rendu, bien que mon père refuse de me dire de quel service il s'agit.

Une magnifique entré sous les oliviers, un peu plus sur le cote un magnifique cerisier, ma mère a aussi sont jardin privé ou elle fait pousser toute variété de rose, que la concubine de mon père utilise de temps a autre.

que puis je dire de plus que nos soirée sont aussi mortel que somptueuse, et que j'aime plus ce pays que je le pensais.

il porta alors son verre a sa bouche.

et vous avez vous toujours vécu ici?

Pendant que Roméo parlait, les yeux de Clara s'éclairaient de plus en plus. Elle semblait ailleurs, perdue dans la contemplation du domaine qu'il lui décrivait. Elle mit un instant à entendre la question du jeune homme. Puis, elle ouvrit la bouche :

- Oui. Oui, j'ai toujours vécu à Altamira, répondit-elle. Je n'ai pas vraiment connu autre chose. Bien sûr, je lisais, je parlais aux voyageurs, mais ce n'était pas la même chose...

Elle sembla regarder dans le vide pendant quelques instants. Mais elle revint vite à la réalité.

- J'ai toujours voulu voyager, mais mes parents s'y opposaient. Je n'étais pas assez mature, je n'étais pas mariée, c'était trop dangereux de voyager, avec la guerre ! Et il y avait ce prêtre, qui leur conseillait "pour ma sûreté" de me protéger encore un peu plus longtemps ! Ce...

Elle s'interrompit brusquement, le rouge aux joues.

- Oh. Pardonnez-moi, Roméo, je ne voulais pas être si brusque. Je...

Sa main chercha fébrilement son sac.

Roméo paru étonne d'habitude clara était en tout cas en apparence aussi forte tête que lui

-Si j'ai fait quoi que ce soit qui vous ai blessez, ou qui vous ai fait ressassez de mauvais souvenir je m'en excuse...
Peu être pourriez-vous en parler cela pourrai vous faire du bien... non?


Il essaya d'attraper sa main affin de la calmer

La jeune fille se laissa faire, puis retira sa main.

- Je... je vais bien, Roméo. C'est juste... Je n'aime pas vraiment me rappeler de ça...

Elle secoua la tête, puis sourit.

- Vous me rassurez, vous savez, continua-t-elle. J'apprécie de savoir qu'il existe des pays où l'Eglise n'est pas toute-puissante. Parfois, j'aimerais vivre en Vodacce, je crois.

Roméo ne pu réprimé le sourire carnassier qui ce dessina sur sont visage

AH... les prêtres toujours a délivré leur message empli du venin mensonge, et qui passe pour des saints hommes.
Les Prêtres ne sont rien de plus que des comploteur au masque de vertu...
Mais ne vous y trompez pas ma belle vodacce n'est pas épargné par ces sangsue, seul ma famille les a banni de notre domaine...


il regarda alors Clara et retrouva sont sourire charmeur et ses yeux avait perdu leur froideur meurtrière

d'ailleurs ce puis de science et de sagesse vous dirait surement de ne pas fréquenter des gents de mon espèce...
Tout comme pas mal de monde en Castille d'ailleurs!
Enfin...
Voudriez vous en parler, de vos mésaventure avec cette sale engeance ?

Clara secoua la tête.

- Il n'y a pas grand-chose à dire. Comme partout en Castille, ces prêtres commandent. Ils ne savent que prier, ou commander de le faire !

Elle tapa de ses jolies mains sur la table.

- Ils ne savent rien du monde ! Comment peuvent-ils prétendre le régenter ?

Elle darda un regard incendiaire sur Roméo.

- Alors que vous...

Roméo ne broncha pas il plongea son regard émeraude dans ceux de son amis

-Alors que nous... ?

La jeune fille s'empourpra.

- Oubliez ce que j'ai dit ! Je...

Elle fit mine de se lever.

Roméo garda Clara sous sont regard

-Allons... Allons ma chère nous ne faisons que parler nous n'avons rien fait de mal, et je doit dire que ma curiosité vient d'être piqué au vif, allons... Faites moi profiter de ce que vous vouliez me dire plus tôt

La jeune fille baissa les yeux.

- Si je le dis, vous me prendrez pour... commença-t-elle à voix basse.

Elle releva la tête, des larmes dans les yeux.

- Pour une fille de mauvaise vie ! acheva-t-elle.

Elle semblait au bord du désespoir.

Roméo perdit un instant sont sourire et intensifia sont regard

- je n'ai permis a personne de vous insulter, et je ne me le permettrais pas.
Je vous jure sur mon nom que si j'ai une telle pensée je ferais couler le sang...

Il reprit alors sont sourire charmeur et la regardait droit dans les yeux, de toute la profondeur de sons regard.

-maintenant soulagez votre conscience... moi je ne suis pas un prêtre, je ne vous jugerai pas sur vos pensées...

il se leva tout en maintenant l'emprise de sont regard puis sorti un mouchoir au blanc immaculé de sa poche, mit un genou a terre et essuya le début des larmes sur le visage de clara

-Merci, signor Villanova, fit Clara en se laissant faire.

Elle soupira.

- Je n'avais jamais rencontré quelqu'un comme vous, avant..., fit-elle avant de reprendre. Ce que je voulais dire, c'est que vous me plaisez, Roméo. Et je pense vous laisser me montrer votre domicile, ce soir.

Roméo sourit et se releva

-Et bien si cela peu vous faire plaisir, nous pouvons y allez si vous voulez ainsi je vous ferais goutter un vin de chez moi. Vous m'en direz des nouvelles...
qu'en pensez vous?

en finissant sa phrase il s'incline légèrement et lui tend son bras.

Rosissant délicatement, la jeune fille prit le bras offert.
Un instant plus tard, ils étaient dehors, en pleine nuit. Clara frissonna et resserra son châle autour de ses épaules.

- Cette nuit est bien fraîche ! s'exclama-t-elle.

Une ombre sembla jaillir d'une ruelle adjacente et se diriger vers eux. A la lumière des lampadaires, les deux découvrirent un homme, habillé entièrement en noir, et au visage anguleux et entièrement rasé.

- Señora de Ontiveros, dit-il d'une voix caverneuse, votre père vous réclame.

Clara eut l'air scandalisé.

- A cette heure-ci ? Il n'en est pas question !

Elle se tourna vers Roméo, implorant son secours des yeux.

Roméo lui sourit puis tourna son regard vers l'homme le sondant de ses yeux de jade

-La señorita est avec moi pour la soirée, quel problème réclame son attention?
je lui ais promis une coupe de mon meilleurs vin, et je tiens toujours mes promesses...

Il s'était placé entre l'homme et clara pour la "protéger"

L'homme en noir soupira et s'inclina.

- Je suis Eduardo Albeniz de Colonna, client de Salvador Acedo de Ontiveros, père de Clara Lopez de Ontiveros, se présenta-t-il. Je vous demande poliment de me remettre cette jeune femme. Son père la demande.

Clara se tourna vers Roméo.

- Non, ne me laissez pas avec lui ! Je n'en peux plus de devoir toujours obéir à ces ordres idiots, sous prétexte qu'il s'agit de la famille !

Sans un mot, l'homme s'avança vers les deux jeunes gens.

Roméo tendit la main afin de stopper l'homme puis il se tourna vers Clara et se pencha jusqu'à son oreille pour lui souffler ces mots.

-Écoutez moi. désobéir a un ordre de sa famille est risqué et je doit m'entretenir avec vous de chose importante.
Donc soit vous me promettez de me suivre jusqu'à chez vous et nous pourrons en parler, soit je serais obliger de vous ramener avec cet homme...

Il attendit sa réponse tout en empêchant l'homme d'approcher.

La jeune fille haussa un sourcil. Apparemment, la réponse la surprenait au plus haut point. Elle réfléchit un instant.

- Très bien, finit-elle par dire. Partons pour mon hacienda.

Elle fit signe à Eduardo, qui acquiesça. Il siffla et, après quelques secondes, un carrosse fit son apparition. Il était décoré aux couleurs de la famille Ontiveros.

Eduardo monta à l'intérieur et aida les deux jeunes gens à y grimper. Le voyage se déroula en silence pendant une demi-heure, avant que le véhicule ne s'arrête.
Clara sortit sans aide et guida Roméo, ignorant tous les domestiques qui se précipitaient vers eux, jusqu'à une petite pièce aux murs tapissés de scènes de chasse.
Elle ferma la porte avant de s'asseoir élégamment sur le canapé de la pièce.

- Asseyez-vous, invita-t-elle le jeune homme, et dites-moi tout...

Roméo marcha lentement jusqu'a sa place et s'y assit. il regarda clara de sont regard enjôleur et toujours le sourire au lèvre il prit la parole.

-La famille est notre force Clara on ne peu s'en détourner et elle fini toujours par nous rattraper...
D'ailleurs il fallait que je vous parle de quelque chose d'important et...
Il me faudrait savoir, afin d'employer les mots juste, ce que vous ressentez a mon égard?

Il attendit patiemment.

Clara rougit d'un coup et plaça une main devant sa bouche.

- Roméo ! Je... je ne sais que dire...

Elle s'approcha de lui et posa sa main sur la joue de l'homme. Elle avança son front de manière à toucher le sien.

- Vous êtes un noble vodacci... souffla-t-elle. Je sais bien que vous autres êtes promis à une fiancée dès votre plus jeune âge. J'adore être avec vous et vous... faites battre mon coeur.

Elle se détourna.

- Mais je ne veux pas avoir mal, quand vous devrez vous marier. Je ne pourrai pas...

Ses épaules s'affaissèrent et une larme coula sur sa joue.

Roméo s'empressa et lui caressa la joue pour la réconforter.

-allons Clara je suis désoler mais ... En réalité je... Si vous voulez, nous pourrions rester ensembles mais... je... je ne sais pas si je devrais vous en parler, c'est un peu délicat...
Et je ne voudrais pas que... que vous vous mépreniez sur mes intention.

La jeune fille essuya ses larmes et se retourna vers le jeune homme. Un sourire s'esquissait sur son visage.

- Je ne penserai jamais cela de vous, Roméo... souffla-t-elle. Que me suggérez-vous ?

Roméo eu un petit rire nerveux rapidement tu... Il prit alors une longue inspiration et se lança.

-Et bien... comme vous le savez déjà je suis promis... mais... cela ne veux pas dire que nous devons cessé de nous voir... disons que pour contenté tout le monde... la loi autorise un homme a... et bien disons prendre la femme qu'il aime s'il rempli ses devoirs conjugaux...

Roméo s'arrêta et se figea plus aucun son n'arrivais a sortir...

Clara étrécit les yeux.

- Comment ça, "prendre" ? demanda-t-elle d'une voix de glace.