L'atelier de Galien
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L''atelier de Galien
Le saule (Salix alba)
C'est en arrivant devant le saule et ses longues branches qui tombaient jusqu'au sol que Galien remercia dieu de l'avoir fait ainsi. Il pouvait en récupérer les feuilles sans grandes difficultés. D'ailleurs, il coupa directement quelques branches pour être plus efficace. Après quelques longues minutes à couper des branches, il s'arrêta pour se reposer un peu. Le jeune homme était déjà en nage et très fatigué. Son panier n'était pas encore plein et il se devait de le remplir pour espérer fabriquer une quantité appréciable de décoction de feuilles et d'écorce de saule.
Une fois qu'il s'était reposé, il recommença sa besogne. D'abords, il continua de remplir son panier avec les branches de saule. Ensuite, il s'attaqua à l'écorce. Il n'insista pas trop, parce que l'écorce de saule était super galère à enlever, mais il en extirpa quand même quelques petits bouts pour rendre sa décoction encore plus active.
Une fois que ce fut fait, il rentra au convenant pour commencer à travailler sur sa préparation. Ce qu'il appréciait dans l'herboristerie c'est qu'avec des plantes courantes, un peu de matériel et de savoir on pouvait faire des choses extraordinaires. Si en plus, on y met un brin de magie, on peut vite faire des médicaments encore plus efficaces et il avait déjà sa petite idée à ce sujet.
Cela faisait que peu de jours que Galien habitait au convenant et on pouvait déjà voir qu'il avait des habitudes particulières. Puisqu'à dans sa chambre une dualité existait déjà entre sa partie laboratoire et la partie où il dormait. Sa partie laboratoire était nickel chrome. Il avait récupéré une vieille marmite et plein de récipient pour pouvoir mettre ses décoctions. Les récipients étaient très variés, il a pris ce qu'il avait trouvé dans le convenant. Tout était disposé au centimètre près. Des petits parchemins étaient empilés sur son bureau et un petit encrier avec une plume se tenait juste à côté. Par contre, au niveau de la partie où il dormait c'était un vrai capharnaüm. Et pourtant, cela faisait seulement deux jours qu'il était là.
En arrivant, il déposa son panier sur la paillasse et il commença à séparer les feuilles de la tige. Pendant ce temps, il avait commencé à faire réchauffer de l'eau dans sa petite marmite. Pour extraire les bonnes choses des plantes, il fallait de l'eau bouillante. C'était le principe de base de la décoction.
Il mit ensuite les feuilles et l'écorce dans la marmite lorsque l'eau commençait à frémir. C'était le moment parfait pour y mettre la matière première. Ensuite, il suffisait de laisser macérer tout cela pendant une quinzaine de minutes. C'était vraiment quelque-chose d'enfantin à faire, il fallait juste le savoir. C'était un médicament que les égyptiens et les romains utilisaient déjà à leur époque.
Ce petit breuvage permettait de soulager la douleur et de faire diminuer la fièvre. D'après son maitre, ce traitement était aussi efficace pour les personnes qui avaient un sang épais. Il suffisait de leur donner régulièrement cette mixture pendant deux ou trois jours pour que leur sang devienne plus fluide. Dans ce cas-là, c'était un bon palliatif à la saigner. C'était plus agréable de boire une tasse de ce breuvage que de se faire saigner.
On pouvait également l'utiliser en usage externe notamment sur les plaies, les cors et les durillons. On pouvait par exemple laver les plaies avec cette mixture ou en induire des compresses. L'efficacité de sa propriété anti-douleur était cependant plus faible que par voie interne. Mais bon, faute de mieux c'est toujours cela de prit.
Une fois que la mixture avait assez macéré dans l'eau chaude, Galien arrêta le feu. Une fois qu'il eût refroidi, il commença à remplir les petites récipents. A Grenoble, il pourrait en vendre des petites doses ou les utiliser pour soigner ou soulager des malades.
Une fois qu'il s'était reposé, il recommença sa besogne. D'abords, il continua de remplir son panier avec les branches de saule. Ensuite, il s'attaqua à l'écorce. Il n'insista pas trop, parce que l'écorce de saule était super galère à enlever, mais il en extirpa quand même quelques petits bouts pour rendre sa décoction encore plus active.
Une fois que ce fut fait, il rentra au convenant pour commencer à travailler sur sa préparation. Ce qu'il appréciait dans l'herboristerie c'est qu'avec des plantes courantes, un peu de matériel et de savoir on pouvait faire des choses extraordinaires. Si en plus, on y met un brin de magie, on peut vite faire des médicaments encore plus efficaces et il avait déjà sa petite idée à ce sujet.
Cela faisait que peu de jours que Galien habitait au convenant et on pouvait déjà voir qu'il avait des habitudes particulières. Puisqu'à dans sa chambre une dualité existait déjà entre sa partie laboratoire et la partie où il dormait. Sa partie laboratoire était nickel chrome. Il avait récupéré une vieille marmite et plein de récipient pour pouvoir mettre ses décoctions. Les récipients étaient très variés, il a pris ce qu'il avait trouvé dans le convenant. Tout était disposé au centimètre près. Des petits parchemins étaient empilés sur son bureau et un petit encrier avec une plume se tenait juste à côté. Par contre, au niveau de la partie où il dormait c'était un vrai capharnaüm. Et pourtant, cela faisait seulement deux jours qu'il était là.
En arrivant, il déposa son panier sur la paillasse et il commença à séparer les feuilles de la tige. Pendant ce temps, il avait commencé à faire réchauffer de l'eau dans sa petite marmite. Pour extraire les bonnes choses des plantes, il fallait de l'eau bouillante. C'était le principe de base de la décoction.
Il mit ensuite les feuilles et l'écorce dans la marmite lorsque l'eau commençait à frémir. C'était le moment parfait pour y mettre la matière première. Ensuite, il suffisait de laisser macérer tout cela pendant une quinzaine de minutes. C'était vraiment quelque-chose d'enfantin à faire, il fallait juste le savoir. C'était un médicament que les égyptiens et les romains utilisaient déjà à leur époque.
Ce petit breuvage permettait de soulager la douleur et de faire diminuer la fièvre. D'après son maitre, ce traitement était aussi efficace pour les personnes qui avaient un sang épais. Il suffisait de leur donner régulièrement cette mixture pendant deux ou trois jours pour que leur sang devienne plus fluide. Dans ce cas-là, c'était un bon palliatif à la saigner. C'était plus agréable de boire une tasse de ce breuvage que de se faire saigner.
On pouvait également l'utiliser en usage externe notamment sur les plaies, les cors et les durillons. On pouvait par exemple laver les plaies avec cette mixture ou en induire des compresses. L'efficacité de sa propriété anti-douleur était cependant plus faible que par voie interne. Mais bon, faute de mieux c'est toujours cela de prit.
Une fois que la mixture avait assez macéré dans l'eau chaude, Galien arrêta le feu. Une fois qu'il eût refroidi, il commença à remplir les petites récipents. A Grenoble, il pourrait en vendre des petites doses ou les utiliser pour soigner ou soulager des malades.
Re: L'atelier de Galien
Après une bonne et longue nuit de sommeil Galien fut réveillé par de gros tambourinement à sa porte. Il avait encore la tête dans le brouillard lorsqu'il entendit une douce voix provenir du couloir. C'était la voix d'une jeune femme, sur le coup de la confusion provoquée par son réveil si brusque, il pensait que c'était Shania qui était arrivée au convenant et qu'elle n'était pas contente.
- Shania ? Tu es arrivée ?!
La jeune femme lui répondit avec une petite gêne dans sa voix.
- Non c'est Clara maître Galien ...
Le jeune homme réalisa très vite qu'il était déjà en retard pour sa première journée de tutorat avec son apprentie.
- Ahhhh !! Mince, je suis confus et terriblement désolé. Je m'habille et j'arrive de suite.
Après une petite toilette pour se débarbouiller le visage, il s'habilla, attrapa sa canne pour sortir de sa chambre. Il tomba nez à nez avec la jeune femme. Galien avait les cheveux bardé d'épies de tous les côtés ce qui lui donnait une coupe de cheveux très originale. Je pense que même les jeunes teuffeurs de nos jours pourraient presque lui envier sa coiffure. La jeune femme en le regardant ne put s'empêcher de rigoler, mais elle s'était reprit immédiatement de peur de se faire réprimander. Elle fut néanmoins surprise de voir Galien lui répondre avec un doux sourire. Un sourire qui était rempli de gentillesse. Au passage, Galien était un garçon fort séduisant qui ne laissait pas les jeunes femmes indifférentes. Il est vrai par contre, qu'il avait souvent l'air d'être dans les nuages.
La jeune femme savait qu'il boitait et qu'il avait du mal à se déplacer. Elle lui demanda poliment s'il voulait de l'aide pour descendre les marches. Le jeune homme la remercia et lui tendit son bras pour qu'ils puissent descendre les escaliers ensemble et se rendre à la cuisine pour qu'il puisse prendre son petit déjeuner. Ils en profitèrent pour faire plus ample connaissance. Galien lui exposa aussi sa manière de fonctionner.
- Dans un premier temps, il va falloir que tu me tutoies, nous allons passer beaucoup de temps ensemble et au diable "les maître Galien", les "monsieur" et compagnie. Appelle-moi Galien et cela suffira.
- Ensuite, tu vas devoir faire preuve d'une grande patience, car je ne peux hélas pas me déplacer très vite. Surtout, dans les zones boisés. Au moins, on fera nos récoltes au rythme d'une douce promenade en forêt.
Il lui lança un large sourire en posant sa main droite sur l'arrière de sa tête, au niveau de son os occipital.
- Bon, pour ton instruction, je vais faire comme cela. Je vais t'apprendre à lire et à écrire, car c'est quand même bien pratique lorsque l'on veut rédiger des recettes ou faire un peu de commerce.
- Ensuite, pour l'herboristerie, je ne te ferais pas de long cours théoriques, tu apprendras sur le terrain. Il n'y a rien de mieux que d'apprendre et de voir en même temps les applications. Ne t'inquiète pas, je suis quelqu'un de très patient et ça ne me dérange pas de réexpliquer les choses. Tu peux et je t'encourage à me poser toutes les questions qui te viennent à l'esprit. J'essaierai d'y répondre dans les limites de ma connaissance.
Le jeune homme lui expliquait tout cela en mangeant un petit morceau de pain et en buvant un petit bol de lait. Sa voix était calme, suave et très douce.
- Aujourd'hui nous allons nous promener dans les pâturages et les champs de la chartreuse. Enfin, nous ne pourrons pas aller trop loin non plus, car sinon je vais devoir ramper pour revenir au covenant.
Il rigola de nouveau.
- On va donc chercher une plante qui se nomme "arnica". Si tu veux les détails, elle se nomme même "Arnica montana" c'est une plante qui pousse entre 500 et 2500 mètres d'altitudes. Elle n'est pas évidente à trouver, mais c'est là tout l'intérêt de la magie. Si on n'arrive pas à en trouver, je me débrouillerais pour la repérer avec de la magie ou en faisant la causette avec les arbres et les plantes.
- Sur place, je te montrerais à quoi elle ressemble. Tu verras, elle fait de magnifiques fleures jaunes. Elles pourraient presque ressembler à des marguerites.
Lorsqu'il eût fini son petit déjeuner, il se dirigea vers la sortie du convenant au bras de son apprentie. Il continuait à lui expliquer avec des mots très simples les bases de l'herboristerie. Notamment le principe de la décoction qui était la principale méthode pour fabriquer divers breuvages et potions qui pouvaient soigner pas mal de maladies et blessures.
Ils se dirigèrent très vite en directions des champs et des pâturages qui pouvaient se trouver non loin du convenant. Galien regardait partout pour en trouver et il n'hésitera pas à utiliser sa magie pour repérer la plante qu'ils étaient venus cueillir. Ce qu'il faut savoir ce que la "teinture d'arnica" nécessite plus de 15 jours de préparation. C'était donc un médicament qu'il fallait faire en premier et surtout en quantité appréciable.
En marchant le jeune homme expliquait à la jeune femme les bien fait de cette fameuse teinture d'arnica et comment ils allaient la préparer.
- Alors, pendant que nous sommes en train de faire notre cueillette, je vais déjà t'énumérer un peu les bien faits de cette teinture. Alors, il ne s'agit pas de la teinture pour teindre un vêtement, mais une sorte de liquide que l'on dépose sur les bleues, les entorses, les foulures et autres petits traumatismes. Elle soulage et accélère la guérison de ces petits maux qui sont très gênants pour gens qui doivent produire des efforts physiques dans leur travail. Lorsque nous l'aurons faites, nous pourrons soigner les gens qui travaillent sur nos terres et aller en vendre à Grenoble. Tu te rends compte qu'avec une petite plante, nous allons soulager la douleur et améliorer un peu le quotidien de pleins de gens ? C'est quelque-chose de merveilleux.
Galien avait le sourire aux lèvres lorsqu'il parlait à Clara. Depuis ce matin, ils avaient longuement discutés et le jeune homme était toujours calme et plein de douceur envers son apprentie. Il ne se lassait jamais de lui expliquer et de lui donner des détails et le nom des fleurs, plantes et arbres qui intriguaient la jeune femme pendant la promenade.
- Alors, pour préparer cette teinture, ce n'est pas très compliqué. Je dirais même qu'il s'agit d'un jeu d'enfant. Dans un premier temps, nous allons devoir sécher les fleurs d'arnica. Une fois qu'elle seront sèches nous mélangeront 100 grammes de fleurs avec un litre d'eau de vie. On mélange bien le tout et on le met dans une bouteille. On laisse macérer et dynamiser cette mixture au soleil pendant 15 bons jours. Ensuite, on va la filtrer et la conserver dans des bouteilles opaques aux rayons du soleil. Des récipients en terre cuite ou en poterie feront parfaitement l'affaire et nous les stockerons au frais.
- Voilà, ce n'est vraiment pas compliqué. On va au passage conserver quelques graines d'arnica pour les cultiver dans notre futur serre. Cela, nous évitera à l'avenir de les chercher dans la foret.
Ils continuèrent tranquillement leurs mâtiné en promenade dans les pâturages autour du convenant.
- Shania ? Tu es arrivée ?!
La jeune femme lui répondit avec une petite gêne dans sa voix.
- Non c'est Clara maître Galien ...
Le jeune homme réalisa très vite qu'il était déjà en retard pour sa première journée de tutorat avec son apprentie.
- Ahhhh !! Mince, je suis confus et terriblement désolé. Je m'habille et j'arrive de suite.
Après une petite toilette pour se débarbouiller le visage, il s'habilla, attrapa sa canne pour sortir de sa chambre. Il tomba nez à nez avec la jeune femme. Galien avait les cheveux bardé d'épies de tous les côtés ce qui lui donnait une coupe de cheveux très originale. Je pense que même les jeunes teuffeurs de nos jours pourraient presque lui envier sa coiffure. La jeune femme en le regardant ne put s'empêcher de rigoler, mais elle s'était reprit immédiatement de peur de se faire réprimander. Elle fut néanmoins surprise de voir Galien lui répondre avec un doux sourire. Un sourire qui était rempli de gentillesse. Au passage, Galien était un garçon fort séduisant qui ne laissait pas les jeunes femmes indifférentes. Il est vrai par contre, qu'il avait souvent l'air d'être dans les nuages.
La jeune femme savait qu'il boitait et qu'il avait du mal à se déplacer. Elle lui demanda poliment s'il voulait de l'aide pour descendre les marches. Le jeune homme la remercia et lui tendit son bras pour qu'ils puissent descendre les escaliers ensemble et se rendre à la cuisine pour qu'il puisse prendre son petit déjeuner. Ils en profitèrent pour faire plus ample connaissance. Galien lui exposa aussi sa manière de fonctionner.
- Dans un premier temps, il va falloir que tu me tutoies, nous allons passer beaucoup de temps ensemble et au diable "les maître Galien", les "monsieur" et compagnie. Appelle-moi Galien et cela suffira.
- Ensuite, tu vas devoir faire preuve d'une grande patience, car je ne peux hélas pas me déplacer très vite. Surtout, dans les zones boisés. Au moins, on fera nos récoltes au rythme d'une douce promenade en forêt.
Il lui lança un large sourire en posant sa main droite sur l'arrière de sa tête, au niveau de son os occipital.
- Bon, pour ton instruction, je vais faire comme cela. Je vais t'apprendre à lire et à écrire, car c'est quand même bien pratique lorsque l'on veut rédiger des recettes ou faire un peu de commerce.
- Ensuite, pour l'herboristerie, je ne te ferais pas de long cours théoriques, tu apprendras sur le terrain. Il n'y a rien de mieux que d'apprendre et de voir en même temps les applications. Ne t'inquiète pas, je suis quelqu'un de très patient et ça ne me dérange pas de réexpliquer les choses. Tu peux et je t'encourage à me poser toutes les questions qui te viennent à l'esprit. J'essaierai d'y répondre dans les limites de ma connaissance.
Le jeune homme lui expliquait tout cela en mangeant un petit morceau de pain et en buvant un petit bol de lait. Sa voix était calme, suave et très douce.
- Aujourd'hui nous allons nous promener dans les pâturages et les champs de la chartreuse. Enfin, nous ne pourrons pas aller trop loin non plus, car sinon je vais devoir ramper pour revenir au covenant.
Il rigola de nouveau.
- On va donc chercher une plante qui se nomme "arnica". Si tu veux les détails, elle se nomme même "Arnica montana" c'est une plante qui pousse entre 500 et 2500 mètres d'altitudes. Elle n'est pas évidente à trouver, mais c'est là tout l'intérêt de la magie. Si on n'arrive pas à en trouver, je me débrouillerais pour la repérer avec de la magie ou en faisant la causette avec les arbres et les plantes.
- Sur place, je te montrerais à quoi elle ressemble. Tu verras, elle fait de magnifiques fleures jaunes. Elles pourraient presque ressembler à des marguerites.
Lorsqu'il eût fini son petit déjeuner, il se dirigea vers la sortie du convenant au bras de son apprentie. Il continuait à lui expliquer avec des mots très simples les bases de l'herboristerie. Notamment le principe de la décoction qui était la principale méthode pour fabriquer divers breuvages et potions qui pouvaient soigner pas mal de maladies et blessures.
Ils se dirigèrent très vite en directions des champs et des pâturages qui pouvaient se trouver non loin du convenant. Galien regardait partout pour en trouver et il n'hésitera pas à utiliser sa magie pour repérer la plante qu'ils étaient venus cueillir. Ce qu'il faut savoir ce que la "teinture d'arnica" nécessite plus de 15 jours de préparation. C'était donc un médicament qu'il fallait faire en premier et surtout en quantité appréciable.
En marchant le jeune homme expliquait à la jeune femme les bien fait de cette fameuse teinture d'arnica et comment ils allaient la préparer.
- Alors, pendant que nous sommes en train de faire notre cueillette, je vais déjà t'énumérer un peu les bien faits de cette teinture. Alors, il ne s'agit pas de la teinture pour teindre un vêtement, mais une sorte de liquide que l'on dépose sur les bleues, les entorses, les foulures et autres petits traumatismes. Elle soulage et accélère la guérison de ces petits maux qui sont très gênants pour gens qui doivent produire des efforts physiques dans leur travail. Lorsque nous l'aurons faites, nous pourrons soigner les gens qui travaillent sur nos terres et aller en vendre à Grenoble. Tu te rends compte qu'avec une petite plante, nous allons soulager la douleur et améliorer un peu le quotidien de pleins de gens ? C'est quelque-chose de merveilleux.
Galien avait le sourire aux lèvres lorsqu'il parlait à Clara. Depuis ce matin, ils avaient longuement discutés et le jeune homme était toujours calme et plein de douceur envers son apprentie. Il ne se lassait jamais de lui expliquer et de lui donner des détails et le nom des fleurs, plantes et arbres qui intriguaient la jeune femme pendant la promenade.
- Alors, pour préparer cette teinture, ce n'est pas très compliqué. Je dirais même qu'il s'agit d'un jeu d'enfant. Dans un premier temps, nous allons devoir sécher les fleurs d'arnica. Une fois qu'elle seront sèches nous mélangeront 100 grammes de fleurs avec un litre d'eau de vie. On mélange bien le tout et on le met dans une bouteille. On laisse macérer et dynamiser cette mixture au soleil pendant 15 bons jours. Ensuite, on va la filtrer et la conserver dans des bouteilles opaques aux rayons du soleil. Des récipients en terre cuite ou en poterie feront parfaitement l'affaire et nous les stockerons au frais.
- Voilà, ce n'est vraiment pas compliqué. On va au passage conserver quelques graines d'arnica pour les cultiver dans notre futur serre. Cela, nous évitera à l'avenir de les chercher dans la foret.
Ils continuèrent tranquillement leurs mâtiné en promenade dans les pâturages autour du convenant.
Re: L'atelier de Galien
Etrangement, la taciturne Clara est enthousiaste à l’idée d’apprendre. Ses questions sont nombreuses, voire accablantes, et même l’intarissable Galien a parfois du mal à en suivre le rythme. Si elle ne comprend pas tout du premier coup, elle n’hésite pas à faire répéter son maître plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle ait tout saisi.
La jeune femme ne marque pas une seconde d’hésitation en abandonnant les simagrées – tu reconnais même du soulagement dans son expression. Elle n’éprouve aucune crainte à te couper la parole ou à demander une explication plus claire. C’est comme si elle n’avait attendu que cela.
Pour autant, si elle te fait parler des heures et des heures sur l’herboristerie, vous n’avez abordé aucun autre sujet de conversation. Tu remarques également que cueillir une plante ou préparer une décoction ne semble pas l’émerveiller… comme si c’était la perspective d’apprendre qui la réjouissait, et non ce qu’elle apprenait.
La jeune femme ne marque pas une seconde d’hésitation en abandonnant les simagrées – tu reconnais même du soulagement dans son expression. Elle n’éprouve aucune crainte à te couper la parole ou à demander une explication plus claire. C’est comme si elle n’avait attendu que cela.
Pour autant, si elle te fait parler des heures et des heures sur l’herboristerie, vous n’avez abordé aucun autre sujet de conversation. Tu remarques également que cueillir une plante ou préparer une décoction ne semble pas l’émerveiller… comme si c’était la perspective d’apprendre qui la réjouissait, et non ce qu’elle apprenait.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: L'atelier de Galien
Une n’est pas coutume nous allons commencé par la belle Shania.
La bohémienne se trouvait juste à côté de Galien. Elle lui avait donné son bras pour l’aider à marcher. Elle ne laissa pas à Clara se privilège. Cette dernière en profitait déjà assez pendant ses ballades en forêt avec son Galien, mais bon tant qu’elle restait à sa place cela n’irait pas plus loin.
Shania arborait un joli sourire. Elle était contente de s’en aller de ce covenant. Il était temps que Galien prenne de la distance vis-à-vis de Laïa. Je ne dirais pas ce qu’elle pensait de la jeune maga sinon le CSA n’allait pas aimer. En tout cas, ses discussions avec Iris l’avaient conforté dans sa méfiance. Galien était trop doux et gentil pour se rendre compte du petit numéro de séduction de l’autre folle dégénérée. Maintenant, ce serait plus facile avec ce changement de covenant. Elle ne savait pas encore pourquoi Galien avait décidé de partir, mais cela lui facilitait grandement la tâche. De plus, elle pourrait encore rencontrer Iris en ville pour discuter puisqu’elle s’entendait très bien avec elle.
De son côté Galien discutait avec George et Clara. Ce dernier lui avait fait une offre qu’il ne pouvait pas refusé. Une offre qui pouvait l’aider à endiguer la souffrance et la crainte dans laquelle il vivait depuis la fuite de chez son maître. De plus, il ne pouvait pas resté dans un covenant avec le disciple de son maître. Un disciple qui avait l’air d’apprécier le traitement qu’Hippocrate lui avait fait subir. Ce dernier avait d’ailleurs l’air de prendre le même chemin que son maître et il ne voulait pas assister à ça. Il avait déjà eu sa dose d’horreur. De plus, l’alliance du roc affamé avait l’air d’être dépourvu d’un médecin. Il pourra donc se rendre utile en faisant ce qu’il avait fait pour l’alliance du cavalier de la rose. Il était aussi content que Clara soit venu avec lui, il allait pouvoir continuer à l’instruire. Il était sûr qu’elle deviendrait une excellente herboriste. Il était juste triste de ne pas avoir pu sauver la jeune femme qui était avec Arkyn. Sa médecine et sa magie n’étaient pas encore assez puissantes pour sauver tout le monde. Pas grave, il allait se remettre à travailler à fond pour y remédier. De plus, il espérait encore pouvoir honorer une promesse qu’il avait faite à une certaine personne. Cela allait être plus dur maintenant, mais c’était encore possible.
Au niveau de ses futures études, il avait des projets assez ambitieux pour améliorer de façon spectaculaire la médecine. La parfaite combinaison entre l’herboristerie, la médecine et la magie … Il se devait de faire honneur au surnom que son maître lui avait donné. Claude Galien était connu comme le prince de la médecine. Il se devait de faire honneur à se surnom.
La bohémienne se trouvait juste à côté de Galien. Elle lui avait donné son bras pour l’aider à marcher. Elle ne laissa pas à Clara se privilège. Cette dernière en profitait déjà assez pendant ses ballades en forêt avec son Galien, mais bon tant qu’elle restait à sa place cela n’irait pas plus loin.
Shania arborait un joli sourire. Elle était contente de s’en aller de ce covenant. Il était temps que Galien prenne de la distance vis-à-vis de Laïa. Je ne dirais pas ce qu’elle pensait de la jeune maga sinon le CSA n’allait pas aimer. En tout cas, ses discussions avec Iris l’avaient conforté dans sa méfiance. Galien était trop doux et gentil pour se rendre compte du petit numéro de séduction de l’autre folle dégénérée. Maintenant, ce serait plus facile avec ce changement de covenant. Elle ne savait pas encore pourquoi Galien avait décidé de partir, mais cela lui facilitait grandement la tâche. De plus, elle pourrait encore rencontrer Iris en ville pour discuter puisqu’elle s’entendait très bien avec elle.
De son côté Galien discutait avec George et Clara. Ce dernier lui avait fait une offre qu’il ne pouvait pas refusé. Une offre qui pouvait l’aider à endiguer la souffrance et la crainte dans laquelle il vivait depuis la fuite de chez son maître. De plus, il ne pouvait pas resté dans un covenant avec le disciple de son maître. Un disciple qui avait l’air d’apprécier le traitement qu’Hippocrate lui avait fait subir. Ce dernier avait d’ailleurs l’air de prendre le même chemin que son maître et il ne voulait pas assister à ça. Il avait déjà eu sa dose d’horreur. De plus, l’alliance du roc affamé avait l’air d’être dépourvu d’un médecin. Il pourra donc se rendre utile en faisant ce qu’il avait fait pour l’alliance du cavalier de la rose. Il était aussi content que Clara soit venu avec lui, il allait pouvoir continuer à l’instruire. Il était sûr qu’elle deviendrait une excellente herboriste. Il était juste triste de ne pas avoir pu sauver la jeune femme qui était avec Arkyn. Sa médecine et sa magie n’étaient pas encore assez puissantes pour sauver tout le monde. Pas grave, il allait se remettre à travailler à fond pour y remédier. De plus, il espérait encore pouvoir honorer une promesse qu’il avait faite à une certaine personne. Cela allait être plus dur maintenant, mais c’était encore possible.
Au niveau de ses futures études, il avait des projets assez ambitieux pour améliorer de façon spectaculaire la médecine. La parfaite combinaison entre l’herboristerie, la médecine et la magie … Il se devait de faire honneur au surnom que son maître lui avait donné. Claude Galien était connu comme le prince de la médecine. Il se devait de faire honneur à se surnom.
Re: L'atelier de Galien
Le trajet jusqu’à l’alliance du « Roc Affamé » semblait forcément plus long lorsqu’on marchait à l’allure d’un boiteux. Galien ne pouvait pas aller plus vite et il se contrôlait pour éviter de s’arrêter devant chaque spécimen de plante qu’il n’avait pas encore eu la chance de scanner avec ses talents en herbam et herboristerie.
Cependant, il profita des moments de silence pour réfléchir à de nouvelles méthodes thérapeutiques. Il se rappela du temps de guérison de ses compagnons après l’affrontement contre les démonistes. Il sait plus que quiconque que le temps est important pour l’étude. Il était gêné de ne pas avoir pu les aider à guérir plus vite. Ceci était dû à la limitation de la magie. La durée de vingt quatre heure était très chiante pour ce qu’il appelait la « médecine magique ». Cette limite était vraiment trop pénalisante pour soigner les gens. Il se mit à réfléchir sur un moyen de contourner ce petit désagrément. Il suffisait d’être pragmatique, logique et d’utiliser toutes les compétences. En associant, magie, médecine et herboristerie, il devait y avoir un moyen d’améliorer la récupération et les traitements. Soigner les gens était une véritable idée fixe chez Galien. Il menait une croisade contre la souffrance, c’était peut être sa manière à lui d’expier la sienne. Celle qui embrase son corps tout entier.
Son cerveau travaillait à deux mille à l’heure. Il essayait d’associer ses connaissances pour essayer de trouver une idée lumineuse. Une idée efficace et pas trop compliquer à mettre en œuvre. Souvent, les meilleurs traitements étaient encore les plus simples. Son corps était détruit, mais son cerveau avait une forme olympique et il travaillait le bougre.
Soudain deux éclaires de génie traversèrent les deux hémisphères de son cortex. Il cria pour la plus grande stupéfaction de George, Clara et Shania. Il tapa également son poing gauche sur la paume de sa main droite. Il le faisait à chaque fois qu’une excellente idée lui traversait l’esprit. C’était la parfaite association de toutes ses connaissances magiques et scientifiques. Il fallait qu’il y travaille et qu’il affûte son raisonnement logique, mais la base était là, dans sa tête de petit Bonisagus.
- Euréka ! Mais, c’est bien sûr !
Il se rendit vite compte que tout le monde le regardait. Du coup, il se sentit tout gêné et rougit un bref instant en se grattant la tête.
- Désolé, j’ai exprimé ma joie d’une manière un peu trop vive. J’espère que je ne vous ai pas fait peur.
- Je viens peut être de trouver des idées qui vont peut être améliorer considérablement la médecine. C’est pour cela que j’ai crié … Je suis désolé …
Shania rigolait en regardant Galien. Elle aimait le voir heureux et elle était convaincue qu’il deviendrait le plus grand médecin de l’histoire. Elle savait plus que personne de quoi il était capable lorsqu’il affichait ce regard et lorsque des idées lumineuses lui traversaient l’esprit.
Cependant, il profita des moments de silence pour réfléchir à de nouvelles méthodes thérapeutiques. Il se rappela du temps de guérison de ses compagnons après l’affrontement contre les démonistes. Il sait plus que quiconque que le temps est important pour l’étude. Il était gêné de ne pas avoir pu les aider à guérir plus vite. Ceci était dû à la limitation de la magie. La durée de vingt quatre heure était très chiante pour ce qu’il appelait la « médecine magique ». Cette limite était vraiment trop pénalisante pour soigner les gens. Il se mit à réfléchir sur un moyen de contourner ce petit désagrément. Il suffisait d’être pragmatique, logique et d’utiliser toutes les compétences. En associant, magie, médecine et herboristerie, il devait y avoir un moyen d’améliorer la récupération et les traitements. Soigner les gens était une véritable idée fixe chez Galien. Il menait une croisade contre la souffrance, c’était peut être sa manière à lui d’expier la sienne. Celle qui embrase son corps tout entier.
Son cerveau travaillait à deux mille à l’heure. Il essayait d’associer ses connaissances pour essayer de trouver une idée lumineuse. Une idée efficace et pas trop compliquer à mettre en œuvre. Souvent, les meilleurs traitements étaient encore les plus simples. Son corps était détruit, mais son cerveau avait une forme olympique et il travaillait le bougre.
Soudain deux éclaires de génie traversèrent les deux hémisphères de son cortex. Il cria pour la plus grande stupéfaction de George, Clara et Shania. Il tapa également son poing gauche sur la paume de sa main droite. Il le faisait à chaque fois qu’une excellente idée lui traversait l’esprit. C’était la parfaite association de toutes ses connaissances magiques et scientifiques. Il fallait qu’il y travaille et qu’il affûte son raisonnement logique, mais la base était là, dans sa tête de petit Bonisagus.
- Euréka ! Mais, c’est bien sûr !
Il se rendit vite compte que tout le monde le regardait. Du coup, il se sentit tout gêné et rougit un bref instant en se grattant la tête.
- Désolé, j’ai exprimé ma joie d’une manière un peu trop vive. J’espère que je ne vous ai pas fait peur.
- Je viens peut être de trouver des idées qui vont peut être améliorer considérablement la médecine. C’est pour cela que j’ai crié … Je suis désolé …
Shania rigolait en regardant Galien. Elle aimait le voir heureux et elle était convaincue qu’il deviendrait le plus grand médecin de l’histoire. Elle savait plus que personne de quoi il était capable lorsqu’il affichait ce regard et lorsque des idées lumineuses lui traversaient l’esprit.
hrp : Mandal, j'essaierai de te décrire le cheminement logique des idées que je t'ai envoyé par mp ... Je veux faire dans le simple, mais très très efficace ! Car c'est ça la véritable science ! La science qui donne des résultats pour publier dans un "Nature" !
Re: L'atelier de Galien
hrp : Une petite présentation en image de mon petit boiteux. Vous pourrez ainsi savoir à quoi il ressemble, le seul truc c'est que mon personnage à des yeux verts émeraude. J'espère qu'elle vous plaira. Vous remarquerez tous que le rose intervient au début du traumatisme ... Comme par hasard !!
Un doux médecin
Re: L'atelier de Galien
Hrp : Ce que je vais vous décrire se passe si c’est possible pendant le temps que nous attendons la réponse à notre missive. Celle que nous avons envoyé à la maison Gerbiton. (Jerbiton je ne sais pas comment ça s’écrit) Il s'agit d'un petit résumé de la situation fait par Galien dans sa tête.
Lorsque Galien revint de Grenoble grâce au portail, il se dirigea vers le bâtiment des custodis pour remercier Maura et Théo. Leur aide avait été vitale dans l’élaboration du médicament pour endiguer l’épidémie qui commençait à toucher les custodis de l’alliance du Cavalier de la Rose et les habitants de Grenoble. Sur le coup, il n’avait pas eu le temps de le faire parce qu’il fallait être très rapide et très réactif. L’épidémie avançait très vite et il fallait être rapide si nous voulions sauver un maximum de personne et éviter qu’elle se propage au-delà de la ville. Il était important pour lui de venir les remercier avec sa douceur habituelle, car sans eux, ils n’auraient jamais pu avoir les plantes à temps pour faire le médicament contre cette maladie.
En sortant du bâtiment des custodis, il s’était mit un peu à l’écart pour réfléchir un peu. Galien appréciait énormément la nature et le calme. Cela l’aidait à réfléchir sur ses recherches et sur ce qui se passait autour de lui. Il s’installa confortablement sur un petit rocher à l’ombre d’un grand sapin. Il préférait réfléchir dehors sur ses théories pour profiter du beau temps et de la magnifique vu sur les montages. C’était pour cela que son visage affichait une très bonne mine. Son teint bronzé faisait encore plus ressortir ses traits fins et délicats ainsi que ses magnifiques yeux verts.
Une fois assis, il leva la tête pour plonger son regard dans le ciel bleu azur. Les derniers évènements refirent surface dans son esprit.
L’apparition du terrible démoniste dans le covenant du cavalier de la rose, qui entraîna la mort d’une jeune femme. Cette pensée le chagrinait vraiment beaucoup parce qu’il avait été totalement impuissant. Il n’avait rien pu faire pour sauver la jeune femme.
Les apparitions de son maître et de Stein à la réception, le troublaient énormément, mais il faisait confiance à George et à Aude. Il espérait vraiment pouvoir mettre un terme aux exactions de son maître avec leur aide.
Ses discussions avec Clara, Alysse et les empoisonnements le confortaient dans ses théories sur les femmes et l’amour … Elles furent renforcés par la réaction de Roxane suite à la mort de son mari. Il avait encore dans sa tête la puissante et terrible danse enflammée de cette dernière. Il était très peiné pour elle, parce qu’elle avait perdu un être cher. Bref, l’amour était dangereux, une perte de temps et une source permanente de problèmes. Bien sûr, il appréciait énormément la présence de Shania et elle était vraiment adorable avec lui … Cependant, pour le moment, il était focalisé sur la recherche de moyen pour éponger la souffrance des gens qui l’entouraient et il y avait un boulot monstre.
Que dire des embrouilles politiques entre les mages renégats et l’ordre d’Hermès ? Les intrigues de ce genre, il s’en foutait un peu. A part qu’il se devait d’être présent parce que s’il y avait confrontation entre les deux groupes, les dommages direct et collatéraux risquaient d’être énormes. Il se devait de se tenir prêt pour limiter le casse dans un camp mais aussi dans l’autre. La souffrance était la même d’un côté et de l’autre de la barrière. Le serment d’Hippocrate était gravé dans sa tête et dans son cœur en lettre d’or.
Un nouveau passage par le tribunal se profilait donc à l’horizon. Il accompagnerait les membres de sa nouvelle alliance avec grand plaisir. Il en profiterait pour faire une nouvelle visite à la bibliothèque et à la fabuleuse serre. Il pourrait peut être y faire des découvertes intéressantes.
Lorsqu’il eu finit de passer en revu les différents évènements qui se s’étaient déroulés dans la semaine, il cessa de regarder le ciel pour fixer l’horizon. Une petite brise fit danser la pointe de ses magnifiques cheveux bruns. Il se demandait comment ce conflit allait évoluer. Les mages dit « renégats » avaient l’air d’être puissants, très nombreux et des mages officiels de l’ordre d’Hermès … Il devait faire confiance aux mages qui étaient à l’aise dans ce genre de conflit. Pour sa part, il serait surtout là pour ses compétences médicales. Pour le reste, il resterait en retrait dans ces embrouilles. Il n’avait ni l’envie, ni l’expérience pour s’en mêler de manière plus active. D’ailleurs, sa magie ne servirait à rien, puisqu’elle était ni offensive, ni défensive. Elle était destinée à apaiser la souffrance des gens et à rien d’autre.
Il avait hâte d’en finir avec cette affaire pour retourner sur le plateau du Vercors dans le covenant du Roc Affamé. Il avait des études très importantes à mener. Le calme de ce covenant lui convenait parfaitement, il avait beaucoup de mal à suivre le rythme effréné des problèmes que l’alliance du Cavalier de la Rose pouvait récolter.
Il ne fallait pas qu’il oublie que les derniers exploits de Claude à Grenoble allaient peut-être pouvoir lui offrir des perspectives intéressantes. Ces perspectives pouvaient aussi être bénéfiques pour son apprentie. C’était bien la seule chose qu’il pouvait faire pour elle. Lui apprendre un métier honorable et lui donner les clefs et les moyens pour qu’elle puisse avoir une meilleure situation. En tout cas, il ferait en sorte, qu’elle ne soit plus considérée comme une vulgaire servante, mais comme un médecin et herboriste en devenir.
Les pensées de Galien.
Lorsque Galien revint de Grenoble grâce au portail, il se dirigea vers le bâtiment des custodis pour remercier Maura et Théo. Leur aide avait été vitale dans l’élaboration du médicament pour endiguer l’épidémie qui commençait à toucher les custodis de l’alliance du Cavalier de la Rose et les habitants de Grenoble. Sur le coup, il n’avait pas eu le temps de le faire parce qu’il fallait être très rapide et très réactif. L’épidémie avançait très vite et il fallait être rapide si nous voulions sauver un maximum de personne et éviter qu’elle se propage au-delà de la ville. Il était important pour lui de venir les remercier avec sa douceur habituelle, car sans eux, ils n’auraient jamais pu avoir les plantes à temps pour faire le médicament contre cette maladie.
En sortant du bâtiment des custodis, il s’était mit un peu à l’écart pour réfléchir un peu. Galien appréciait énormément la nature et le calme. Cela l’aidait à réfléchir sur ses recherches et sur ce qui se passait autour de lui. Il s’installa confortablement sur un petit rocher à l’ombre d’un grand sapin. Il préférait réfléchir dehors sur ses théories pour profiter du beau temps et de la magnifique vu sur les montages. C’était pour cela que son visage affichait une très bonne mine. Son teint bronzé faisait encore plus ressortir ses traits fins et délicats ainsi que ses magnifiques yeux verts.
Une fois assis, il leva la tête pour plonger son regard dans le ciel bleu azur. Les derniers évènements refirent surface dans son esprit.
L’apparition du terrible démoniste dans le covenant du cavalier de la rose, qui entraîna la mort d’une jeune femme. Cette pensée le chagrinait vraiment beaucoup parce qu’il avait été totalement impuissant. Il n’avait rien pu faire pour sauver la jeune femme.
Les apparitions de son maître et de Stein à la réception, le troublaient énormément, mais il faisait confiance à George et à Aude. Il espérait vraiment pouvoir mettre un terme aux exactions de son maître avec leur aide.
Ses discussions avec Clara, Alysse et les empoisonnements le confortaient dans ses théories sur les femmes et l’amour … Elles furent renforcés par la réaction de Roxane suite à la mort de son mari. Il avait encore dans sa tête la puissante et terrible danse enflammée de cette dernière. Il était très peiné pour elle, parce qu’elle avait perdu un être cher. Bref, l’amour était dangereux, une perte de temps et une source permanente de problèmes. Bien sûr, il appréciait énormément la présence de Shania et elle était vraiment adorable avec lui … Cependant, pour le moment, il était focalisé sur la recherche de moyen pour éponger la souffrance des gens qui l’entouraient et il y avait un boulot monstre.
Que dire des embrouilles politiques entre les mages renégats et l’ordre d’Hermès ? Les intrigues de ce genre, il s’en foutait un peu. A part qu’il se devait d’être présent parce que s’il y avait confrontation entre les deux groupes, les dommages direct et collatéraux risquaient d’être énormes. Il se devait de se tenir prêt pour limiter le casse dans un camp mais aussi dans l’autre. La souffrance était la même d’un côté et de l’autre de la barrière. Le serment d’Hippocrate était gravé dans sa tête et dans son cœur en lettre d’or.
Un nouveau passage par le tribunal se profilait donc à l’horizon. Il accompagnerait les membres de sa nouvelle alliance avec grand plaisir. Il en profiterait pour faire une nouvelle visite à la bibliothèque et à la fabuleuse serre. Il pourrait peut être y faire des découvertes intéressantes.
Lorsqu’il eu finit de passer en revu les différents évènements qui se s’étaient déroulés dans la semaine, il cessa de regarder le ciel pour fixer l’horizon. Une petite brise fit danser la pointe de ses magnifiques cheveux bruns. Il se demandait comment ce conflit allait évoluer. Les mages dit « renégats » avaient l’air d’être puissants, très nombreux et des mages officiels de l’ordre d’Hermès … Il devait faire confiance aux mages qui étaient à l’aise dans ce genre de conflit. Pour sa part, il serait surtout là pour ses compétences médicales. Pour le reste, il resterait en retrait dans ces embrouilles. Il n’avait ni l’envie, ni l’expérience pour s’en mêler de manière plus active. D’ailleurs, sa magie ne servirait à rien, puisqu’elle était ni offensive, ni défensive. Elle était destinée à apaiser la souffrance des gens et à rien d’autre.
Il avait hâte d’en finir avec cette affaire pour retourner sur le plateau du Vercors dans le covenant du Roc Affamé. Il avait des études très importantes à mener. Le calme de ce covenant lui convenait parfaitement, il avait beaucoup de mal à suivre le rythme effréné des problèmes que l’alliance du Cavalier de la Rose pouvait récolter.
Il ne fallait pas qu’il oublie que les derniers exploits de Claude à Grenoble allaient peut-être pouvoir lui offrir des perspectives intéressantes. Ces perspectives pouvaient aussi être bénéfiques pour son apprentie. C’était bien la seule chose qu’il pouvait faire pour elle. Lui apprendre un métier honorable et lui donner les clefs et les moyens pour qu’elle puisse avoir une meilleure situation. En tout cas, il ferait en sorte, qu’elle ne soit plus considérée comme une vulgaire servante, mais comme un médecin et herboriste en devenir.
Re: L'atelier de Galien
Ce qui va suivre est simplement une petite étude. Une analyse qui rôde dans ma tête depuis pas mal de temps. C'est pour cela que j'aimerais la consigner sur un parchemin. Je m'excuse d'avance auprès des chefs de guerre, des chevaliers et autres guerriers en tout genre, mais je crois néanmoins que mes mots seront pertinents et sensés.
Mon but est de démontrer qu'au fond un médecin n'est pas très différent d'un guerrier. Je pousserais même le vice à dire qu'il est en quelque sorte un guerrier. A ce stade, vous n'êtes pas encore convaincue, je sais l'idée peut vous paraître saugrenue, mais en y regardant de plus près vous verrez qu'elle n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air.
Regardons de plus près les différentes étapes d'une bataille.Etudier son ennemi.
Souvent, lorsqu'une bataille se profile, il est bon et conseillé d'être renseigné sur l'armée adverse. Il est toujours bon de savoir de combien d'hommes est composée l'armée adverse. Les différentes unités qui la composent et ainsi de suite. Cela évite les mauvaises surprises et permet de préparer la deuxième étape que nous verrons juste après.
Maintenant, si on regarde du côté des médecins. Lorsque nous devons combattre une maladie, il faut aussi que nous prenions un maximum d'informations pour savoir à qui nous avons à faire. Cette étape se nomme "diagnostique" dans notre jargon. Il nous permet de savoir contre quoi nous allons devoir combattre.Stratégie.
Avec les informations, le chef de guerre va devoir mettre en place une stratégie pour mettre en déroute l'armée adverse. Cette deuxième étape est décisive. Une mauvaise stratégie rime souvent avec défaite. Il est donc important de prendre en compte toutes les informations et d'anticiper au maximum la stratégie adverse pour espérer remporter la victoire.
Nous devons faire faire exactement la même chose après notre diagnostique. Nous devons mettre en place une "stratégie thérapeutique". Nous tentons d'élaborer le traitement le plus efficace pour combattre la maladie et guérir son patient. Si nous, nous trompons dans le traitement, cela peut conduire à la victoire de la maladie et donc au décès du patient.
Cette étape est donc aussi importante pour le guerrier que pour nous.La bataille.
A ce stade-là, il n'y a plus qu'à espérer que la stratégie mise en place sera efficace et nous apportera la victoire.
D'un côté, nous avons les soldats qui se battent avec des épées, des masses et autres armes en tout genre contre leurs ennemis. De l'autre côté nous combattons un ennemi qui est très souvent invisible et insidieux avec ses connaissances et ses médicaments.En conclusion.
Nous avons des soldats, des guerriers, des chevaliers et des chefs de guerres qui côtoient la mort dans chaque bataille. Que ce soit la mort de leurs ennemis, amis ou la leur.
De notre côté, nous côtoyons la mort à chaque fois que nous soignons un malade. Que ce soit la nôtre ou celle de notre patient. Nous sommes en première ligne dans le combat contre les maladies et les épidémie et donc nous sommes aussi les premiers à nous faire contaminer.
De plus, il ne faut pas oublier que souvent nous ne savons même pas d'où ils peuvent arriver. La contamination est un phénomène que nous ne maîtrisons pas encore. Cette question je me la pose déjà depuis un petit bout de temps et j'ai déjà plusieurs hypothèses à formuler, mais ceci est une autre affaire.C.Galien
de la maison Bonisagus
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