Background de Hulin
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Background de Hulin
« Quelle belle journée ! » pensa un jeune étudiant en repos chez ses parents, non loin de Nuln. A quelques lieus de là, un halfling malicieux se fit la remarque que la beauté du ciel était une bénédiction pour lui, dérobeur professionnel de bourses, tradition familiale. En effet, cette journée était exceptionnelle, de beaucoup de points de vue différents. Tout d’abord, c’était le premier printemps suivant la défaite d’Archaon, et la tranquillité avait reconquéri son domaine ; ensuite, c’était la première journée réellement belle de la saison, une ciel d’un profond bleu, une chaleur enivrante, couplée avec un léger vent, bref, un plaisir pour quiconque, du moins, quiconque avait un temps pour la flânerie.
Hulin étouffait sous la chaleur. Depuis tôt ce matin, il répétait les mêmes gestes, chacun d’une importance vitale. Autour de lui, ses compagnons semblaient las de ce combat, mais la détermination ne quittait pas leurs yeux. Un promeneur singulier les avait prévenu la veille, et malgré le peu de crédit que l’on pouvait apporter aux elfes, ses indications s’étaient révélées de bon augure. « De nombreux hommes bêtes campent près de la lisière de la forêt, ils ne sont pas nombreux, et n’arborent aucune affiliation apparente à une divinité maléfique, mais méfiez-vous. » Sur leur garde, les nains avaient préparées leur défense. Le petit village, non loin de Karak-Norn, aux frontières de la forêt de la Lorien, de l’Empire et du Moot, était habitué aux raids, et ils n’étaient pas nain que de pardonner de pareilles incursions. Depuis ce matin, les armes se brisaient sur son targe, et sa hache faisait jaillir le sang corrompu. Ayant l’expérience des batailles, Hulin remarque que ce combat ne tournait pas à la faveur des nains, et le lieu de la bataille s’était révélé un cul de sac, acculant les nains contre les robustes falaises de roc. Il allait bientôt être midi, et la pluie était drue. Non pas de l’eau, mais des rochers, décrochés par la magie chamanique, s’abaittaient sur les nains, et une rumeur, se répandant comme l’odeur de la défaite, parcourait les rangs nains.
« Drôle de jour pour mourir » se répétât Hulin, alors que sa hache rencontra une armure trop sophistiquée –une plaque de métal avant été glissée sous le cuir, protégeant le torse de la bête- et se fissura. S’injuriant de temps de maladresse, le combattant récupéra d’une main adroite son marteau, alors dans son dos, et changea d’arme. Il imagina alors le temps qu’allait lui couter la confession d’une nouvelle hache...
Soudain, alors qu’une nouvelle salve magique traversa la bataille, des cris de joie retentirent, habituellement entendus après une récolte de houblon. Ces nains, si rudes combattant, semblaient littéralement disparaître, et Hulin se demanda si la magie ne s’était pas quelque peu trompé d’effet. « Toujours se méfier de la magie, un truc qui fait briller autre chose que du métal ne peut pas être fiable » grogna-t-il. Mais alors que le happage des nains avaient atteint sa position, il se rendit compte qu’il en était tout autre. A la place d’un vortex magique, un tunnel s’était ouvert, sans aucun doute là depuis des générations de nains, et oublié dès l’épuisement des gisements de mithrill de la colline. Assourdit par les chocs de la bataille, il ne pût distinguer ce que lui indiqua son compagnon, qui prenait la direction du tunnel, ce qui ne l’empêcha nullement de lui signaler que le flanc nain était en train de se défaire, laissant un pan entier de l’armée ennemie libre de progresser. C’est alors qu’il compris.
Ses amis, ses clients, son tenancier, même le personnel de la brasserie était entrain de se défiler, sans imaginer que si leur vie restait sauve, leur honneur serait à jamais entaché. Profitant de l’incompréhension adverse comme répit, il décida, à l’aide de toute sa sagesse, d’en finir avec cette bande de sauvages, ou du moins, d’en finir avec sa vie, avec cette bande de sauvages, la nuance était de taille, mais rien ne pouvait dissuader ce nain.
Après avoir repoussé quelques hommes bêtes pour gagner du temps, des clameurs se laissaient entendre parmi les monstres. Froidement, Hulin compris que c’était pour déterminer qui allait en finir avec leur assaillant unique. Une des bêtes, d’une taille nettement supérieure à celle de ses camarades, trancha quelques têtes avant de s’avancer vers le nain, impassible. « Si c’est la mort que tu viens me donner, sache que je n’accepte pas les présents des gens de ton espèce. » hurla Hulin, sans espoir que son ennemi comprenne. Néanmoins, il entendit une réponse, une forte incantation. « Que les magiciens sont brouillons... Incapables de se soumettre à leur hiérarchie » bougonna le combattant, prêt à recevoir un sortilège d’une quelconque nature, sans aucun doute sur son sort prochain : la mort. Une déchirure dans le sol, une douleur à la tête, il perdit connaissance.
Tout d’abord, il ne saisit pas. Il se souvenait de la bataille, il se souvenait de sa vie, il se souvenait de sa mort. Certes, il lui manquait des précisions sur sa naissance, mais globalement, il ne saisit pas pourquoi ce qu’il y avait autour de lui n’était guère paradisiaque. En effet, une petite troupe gobeline en manœuvre, une vingtaine de soldat au maximum, était éparpillée ça et là. Le ciel, lui était beau, un bleu agréable, mais au lieu de s’y perdre, Hulin préféra aller savourer une victoire facile contre ses ennemis jurés : les gobelins. Deux ans de cela, un orque avait volé la vie à son fils, du tranchant de sa hache, depuis, il avait juré de traquer toute peau verte ayant été un instant dans son champs de vision, promesse qu’il n’avait jamais eu l’occasion de tenir. Pour une raison inconnue, les malheureux étaient complètement sonnés, et après quelques coups de marteau chacun, leur assaillant n’avait pas à compter ses blessures, il n’en avait aucune.
Tout d’un coup, un homme bête apparu non loin de lui, puis un autre tomba du ciel, et se tua sur les cornes de son ami, ou du moins, de son semblable. L’autre, coincé, ne put que se plaindre de la qualité du magicien affecté à son régiment, et malgré sa faible connaissance en langue barbare, le nain rescapé en saisit le sens. Ainsi, il avait été téléporté dans un lieu inconnu. « Drole de façon de voyager » se plaignit le nain, gravant dans sa mémoire une rancune supplémentaire contre la magie, puis achevant son ennemi.
Après avoir repris des forces, et vidé son flacon personnel, Hulin marcha, jusqu’à rencontrer une route. N’ayant pas d’autres choix, il laissa le hasard décider de son futur, et continua dans la direction. Un panneau lui indiqua la présence d’une ville, Krügenheim, non loin d’ici, dans la direction vers laquelle il marchait. Un second panneau lui indiqua qu’il y avait parmi les meilleurs auberges de la région. Plus loin encore, un troisième vantait les mérites d’une pharmagique –pharmacie magique- ayant mis au point un remède contre la gueule de bois. « Drôle de façon de faire la fête » soupira Hulin....
Hulin étouffait sous la chaleur. Depuis tôt ce matin, il répétait les mêmes gestes, chacun d’une importance vitale. Autour de lui, ses compagnons semblaient las de ce combat, mais la détermination ne quittait pas leurs yeux. Un promeneur singulier les avait prévenu la veille, et malgré le peu de crédit que l’on pouvait apporter aux elfes, ses indications s’étaient révélées de bon augure. « De nombreux hommes bêtes campent près de la lisière de la forêt, ils ne sont pas nombreux, et n’arborent aucune affiliation apparente à une divinité maléfique, mais méfiez-vous. » Sur leur garde, les nains avaient préparées leur défense. Le petit village, non loin de Karak-Norn, aux frontières de la forêt de la Lorien, de l’Empire et du Moot, était habitué aux raids, et ils n’étaient pas nain que de pardonner de pareilles incursions. Depuis ce matin, les armes se brisaient sur son targe, et sa hache faisait jaillir le sang corrompu. Ayant l’expérience des batailles, Hulin remarque que ce combat ne tournait pas à la faveur des nains, et le lieu de la bataille s’était révélé un cul de sac, acculant les nains contre les robustes falaises de roc. Il allait bientôt être midi, et la pluie était drue. Non pas de l’eau, mais des rochers, décrochés par la magie chamanique, s’abaittaient sur les nains, et une rumeur, se répandant comme l’odeur de la défaite, parcourait les rangs nains.
« Drôle de jour pour mourir » se répétât Hulin, alors que sa hache rencontra une armure trop sophistiquée –une plaque de métal avant été glissée sous le cuir, protégeant le torse de la bête- et se fissura. S’injuriant de temps de maladresse, le combattant récupéra d’une main adroite son marteau, alors dans son dos, et changea d’arme. Il imagina alors le temps qu’allait lui couter la confession d’une nouvelle hache...
Soudain, alors qu’une nouvelle salve magique traversa la bataille, des cris de joie retentirent, habituellement entendus après une récolte de houblon. Ces nains, si rudes combattant, semblaient littéralement disparaître, et Hulin se demanda si la magie ne s’était pas quelque peu trompé d’effet. « Toujours se méfier de la magie, un truc qui fait briller autre chose que du métal ne peut pas être fiable » grogna-t-il. Mais alors que le happage des nains avaient atteint sa position, il se rendit compte qu’il en était tout autre. A la place d’un vortex magique, un tunnel s’était ouvert, sans aucun doute là depuis des générations de nains, et oublié dès l’épuisement des gisements de mithrill de la colline. Assourdit par les chocs de la bataille, il ne pût distinguer ce que lui indiqua son compagnon, qui prenait la direction du tunnel, ce qui ne l’empêcha nullement de lui signaler que le flanc nain était en train de se défaire, laissant un pan entier de l’armée ennemie libre de progresser. C’est alors qu’il compris.
Ses amis, ses clients, son tenancier, même le personnel de la brasserie était entrain de se défiler, sans imaginer que si leur vie restait sauve, leur honneur serait à jamais entaché. Profitant de l’incompréhension adverse comme répit, il décida, à l’aide de toute sa sagesse, d’en finir avec cette bande de sauvages, ou du moins, d’en finir avec sa vie, avec cette bande de sauvages, la nuance était de taille, mais rien ne pouvait dissuader ce nain.
Après avoir repoussé quelques hommes bêtes pour gagner du temps, des clameurs se laissaient entendre parmi les monstres. Froidement, Hulin compris que c’était pour déterminer qui allait en finir avec leur assaillant unique. Une des bêtes, d’une taille nettement supérieure à celle de ses camarades, trancha quelques têtes avant de s’avancer vers le nain, impassible. « Si c’est la mort que tu viens me donner, sache que je n’accepte pas les présents des gens de ton espèce. » hurla Hulin, sans espoir que son ennemi comprenne. Néanmoins, il entendit une réponse, une forte incantation. « Que les magiciens sont brouillons... Incapables de se soumettre à leur hiérarchie » bougonna le combattant, prêt à recevoir un sortilège d’une quelconque nature, sans aucun doute sur son sort prochain : la mort. Une déchirure dans le sol, une douleur à la tête, il perdit connaissance.
Tout d’abord, il ne saisit pas. Il se souvenait de la bataille, il se souvenait de sa vie, il se souvenait de sa mort. Certes, il lui manquait des précisions sur sa naissance, mais globalement, il ne saisit pas pourquoi ce qu’il y avait autour de lui n’était guère paradisiaque. En effet, une petite troupe gobeline en manœuvre, une vingtaine de soldat au maximum, était éparpillée ça et là. Le ciel, lui était beau, un bleu agréable, mais au lieu de s’y perdre, Hulin préféra aller savourer une victoire facile contre ses ennemis jurés : les gobelins. Deux ans de cela, un orque avait volé la vie à son fils, du tranchant de sa hache, depuis, il avait juré de traquer toute peau verte ayant été un instant dans son champs de vision, promesse qu’il n’avait jamais eu l’occasion de tenir. Pour une raison inconnue, les malheureux étaient complètement sonnés, et après quelques coups de marteau chacun, leur assaillant n’avait pas à compter ses blessures, il n’en avait aucune.
Tout d’un coup, un homme bête apparu non loin de lui, puis un autre tomba du ciel, et se tua sur les cornes de son ami, ou du moins, de son semblable. L’autre, coincé, ne put que se plaindre de la qualité du magicien affecté à son régiment, et malgré sa faible connaissance en langue barbare, le nain rescapé en saisit le sens. Ainsi, il avait été téléporté dans un lieu inconnu. « Drole de façon de voyager » se plaignit le nain, gravant dans sa mémoire une rancune supplémentaire contre la magie, puis achevant son ennemi.
Après avoir repris des forces, et vidé son flacon personnel, Hulin marcha, jusqu’à rencontrer une route. N’ayant pas d’autres choix, il laissa le hasard décider de son futur, et continua dans la direction. Un panneau lui indiqua la présence d’une ville, Krügenheim, non loin d’ici, dans la direction vers laquelle il marchait. Un second panneau lui indiqua qu’il y avait parmi les meilleurs auberges de la région. Plus loin encore, un troisième vantait les mérites d’une pharmagique –pharmacie magique- ayant mis au point un remède contre la gueule de bois. « Drôle de façon de faire la fête » soupira Hulin....
Lucanae- Baron/Baronne
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Date d'inscription : 11/11/2008
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