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Georges D. Hamilton - trois jour avant son entrée au cops

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Georges D. Hamilton - trois jour avant son entrée au cops Empty Georges D. Hamilton - trois jour avant son entrée au cops

Message  damB Ven 18 Juil - 16:16

Je me suis un peu éclaté à décrire les jours précédents mon entrée au COPS (pour me mettre un peu l'attitude et les tics de mon perso en tête).
Désolé pour l'orthographe, il faut que je revoie ça, mais plus tard.

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J-3 avant l'entrée au COPS : lendemain de fête

Je me réveille avec la tête prête à exploser. Ce satané Dimitri m'a bien eu en m'embarquant dans ce bar pour célébrer mon entrée au COPS. Il m'a entrainé dans un coin tenu par un de ses amis russe. Ils y font un cocktail assez costaud. Je sais pas ce qu'il y a dedans, mais c'est traitre. En tout cas, j'ai plus trop de souvenir de la soirée. J'ai juste une vision assez flou de Rebecca me raccompagnant à la maison. Je sais pas trop qui l'a appelée, mais je sens que je vais pas tarder à en entendre parler. Je regarde l'heure... 13h45 ? Heureusement que je me suis arrangé pour prendre quelques jours de congés avant mon entrée au COPS, j'aurais fait mauvaise impression si j'avais du arriver dans cet état. Bon, courage Georges, faut se trainer à la douche.

Je sais pas trop combien de temps ça m'a pris, mais la douche glacée a finit par être la meilleure solution à mes problèmes matinaux. J'arrive à peu près à réfléchir clairement maintenant. Bon, bah je vais en profiter pour réfléchir à mon problème le plus immédiats : Rebecca était arrivé alors que j'étais déjà bien beurré. Et j'ai fait des trucs qu'il va falloir pardonner. Je téléphone au petit restau grec qu'elle aime bien et je réserve pour ce soir. Je suis pas trop fan de ce restau mais là, quelque chose me dit que mes gouts ne rentre pas en ligne de compte. Je jette ensuite un oeil vite fait sur internet. En faisant mes recherche, je prend mon inséparable scalpel, souvenir de la fac de médecine que j'ai fauché pendant ma dernière année et avec lequel je joue dès que je me concentre sur quelque chose, ou tout simplement dès que je ne fais rien de particulier. J'avais entendu qu'il passait en ce moment une version opéra du baron de Munchausen qui a de très bonne critique. Un gros trucs avec des gars de Paris qui font une tournée mondiale. Il y a une séance ce soir, mais plus de place. Un peu normal en même temps. Je réfléchis un peu, puis je laisse un message à Marshall. Il est plus orienté dans les évènements reggaeton, mais il aime bien tout les styles de musiques. Je lui explique ma situation et lui demande s'il peut me dégoter deux places d'ici ce soir, en lui promettant de faire tout ce qu'il voudra en échange s'il arrive à me sauver la vie. J'hésite à appeler, mais ma haine du téléphone me stoppe. Et puis, en y réfléchissant bien, le fait que je ne l'appelle pas lui fera très bien comprendre que ce n'est pas non plus catastrophique si il ne peut rien faire. On se connait depuis suffisamment longtemps pour saisir ce genre de petits détails.
Maintenant, ma petite séance de sport quotidienne dans la salle d'entrainement qu'on s'est installé chez nous et qui s'avère fort pratique. Pas besoin d'aller dans ces salles de muscu blindé d'abrutis qui n'ont rien de mieux à foutre que comparer la taille de leurs biceps. Ces boeufs ne savent faire que de la gonflette et me croient au même niveau qu'eux, du coups ils m'incluent dans leurs « concours » à la con. En plus, depuis que les photos du mariage de la grande Rebecca Carter ont fait la une des journaux, je peux plus aller nulle part sans que les gens ne me regardent avec des yeux ronds, dans le meilleur des cas. Heureusement que Rebecca est parfaite, parce que sinon, j'aurais pas tenu longtemps à ses côtés.
Enfin, là, au moins, je suis peinard. Je peux martyriser mon sac de sable tranquillement. Je me défoule un peu en pensant à Dimitri qui est au boulot en ce moment. Je me demande s'il a bien gérer la soirée d'hier. Je refoule le plaisir sadique de lui téléphoner pour lui demander. Il est débordé en ce moment, inutile d'en rajouter. Enfin, cette séance m'a fait du bien. Je la prolonge un peu pour le plaisir, puis je me force à arrêter. Ce serait dommage de se péter quelque chose avant l'entrée au COPS et surtout alors que je dois assurer ce soir pour m'excuser de la soirée d'hier. Un message de Marshall arrive : il a réussi à me chopper deux places, chance. Ce mec est formidable. Il me dit aussi que dans deux jours, il fait une super soirée dans le milieu du show biz. Il aimerait bien que je sois là, et Rebecca est la bienvenue si elle le souhaite. Argh, c'est juste la veille de mon entrée au COPS, mais là, j'ai pas trop le choix. Je vais passer une super première journée moi je sens. Enfin, je me douche en vitesse puis je vais récupérer les billets chez Marshall.

Il m'accueille lui même, dès le portail passé. Il a un sourire jusqu'aux oreilles, le sadique, il va me cuisiner pour savoir ce qui s'est passé hier soir :
« - Yo mec ! Alors, t'as fâché ta régulière que tu lances un appel de détresse comme ça ?
- M'en parle pas. J'ai intérêt à enterrer la hache de guerre au plus vite si je veux encore avoir un endroit où pieuter ce soir. »
Il me lance alors un regard rigoureusement pervers :
« - Alors ?
- Alors quoi ?
- Alors quoi ? Je me demande où t'as chopper l'habitude de faire semblant de pas comprendre. Tu crois que je vais te laisser partir avant que tu m'aies raconter ce qui a mis Rebecca furax au point que tu doivent te faire pardonner ?
- Bah écoute, je vais te dire, tu lui demanderas toi même dans deux jours à ta fameuse sauterie. Au moins, elle présentera les choses de manière intéressante et je suis sur qu'elle oubliera rien. »
Marshall lâcha alors un énorme éclat de rire.
« - Sans doute, ouais. Elle a une sacrée bonne mémoire hein ?
- M'en parle pas. Heureusement que moi aussi, ça compense. Enfin, ça va toi sinon ? Ca fait vachement longtemps qu'on s'est pas vu non ?
- Clair, au moins deux jours. large sourire de nous deux. T'as quand même le temps de prendre un verre ? Le dernier verre du condamné ?
J'veux bien un truc, mais rien d'alcoolisé. J'ai eu ma dose hier. Tu savais que les russes faisait des cocktails vachement traitre.
Eh, eh. J'veux bien croire ça ouais. »
Je réalise alors quelque chose de potentiellement inquiétant en commençant à rentrer chez lui.
« - Au fait, y'a personne chez toi là ?
- Nan, t'inquiètes. Tu verras personne ce coup ci. J'ai été aussi surpris que toi la dernière fois. Heureusement, ils se sont contentés de refroidir l'atmosphère.
- Hmmm. Et t'as des nouvelles du vieux ?
- Sam ? T'inquiète donc pas pour lui, il est increvable. J'te dirais bien d'aller lui rendre visite toi même, mais bon... »
Je reste silencieux après cette déclaration, me replongeant dans mes souvenirs le temps de remonter l'allée. Je reste un moment pour parler un peu. Puis après lui avoir assurer que je viendrais bien à sa fête, et probablement avec Rebecca, je retourne chez nous.

Elle arrive cinq minutes après que je sois revenu, un sourire trompeur au lèvre. De justesse, j'ai juste eu le temps de rentrer correctement. Il aurait plus manqué que j'arrive après elle alors que je suis en vacance. J'hésite tout juste le temps qu'elle enlève ses chaussures, puis je décide de ne pas lui laisser le temps de prendre l'initiative :
« - Bonjour mon ange. Ca c'est bien passé cette journée ? Pas trop fatiguée j'espère ?
- Noooooon, je me suis dit que je devais être en forme pour ce soir, voyons.
- Ah boooon ? T'as prévu quelque chose ? C'est dommage, j'avais réservé pour deux personnes à ce petit restau grec. Je crois que tu le connais non ?
- (...)Tiens donc ? Tu veux dire, ce restau que tu n'apprécie pas tant que ça ? Aurais tu quelque chose à te reprocher mon chéri ?
- Oh, si tu le prends comme ça, je peux demander à Marshall de m'accompagner plutôt.
- Hmmmmm, je vais peut être me laisser tenter finalement. Je vais malheureusement devoir repousser ce petit rendez vous avec le petit Brandon Ford, tu sais, celui qui joue dans « Friends, 30 ans après » ? Il sera très déçu, mais qui sait, peut être une autre fois. »
Que ? Elle plaisante pas vrai ? Mais elle va vraiment passer un coup de fil en plus ! Dans une autre pièce, histoire que je ne puisse pas entendre ce qui se dit ! M'enfin, je suis presque sur que c'est une blague, elle doit téléphoner à une amie à la place. Enfin je suppose.
Elle revient alors que je suis encore en train de me poser des questions. Le petit sourire moqueur qu'elle me lance me donne encore plus de soucis. Elle avait peut être perdue deux point, mais là, elle en a regagnée trente d'un coup. Je lui conseille d'aller se changer et de mettre une tenue de soirée, car je pense l'amener quelque part après diner. Elle me jette un coup d'oeuil intriguée, mais me permet de bonne grâce de jouer mon jeu sans plus de contre attaque. Elle a gagnée une manche, elle peut bien se permettre de me laisser grapiller quelques points. Surtout que je suis persuadée qu'elle garde quelques atouts en réserve.
C'est donc sur un ton très circonspect que j'aborde l'épisode du restaurant. Elle a enfilée une tenue de soirée très simple, vu que nous n'allons pas tout de suite à la « surprise », mais qui la met terriblement en valeur. Un peu trop même par certains côtés. Mais étant donné que ça reste très correct, je ne peux pas dire grand chose. Quand à moi, j'ai mis un costume qu'elle m'avait offert il y a un moment mais que je n'ai que très peu mis. Pas qu'il est moche, au contraire, mais c'est juste que j'aime pas trop les tenues de soirées. Je me trouve toujours emprunté là dedans. J'ai même fait l'effort de mettre un peu de parfum (encore offert par Rebecca, personnellement, jamais j'achèterais ce genre de truc) et de tailler un peu ma barbe. Elle me détaille, toujours souriante, en me voyant, mais ne dit rien de spécial. Ben tiens, elle attend la fin de la soirée. Plutôt crever que de laisser échapper un compliment avant.

Le diner au restaurant se passe bien. Je fais l'effort de rester impassible devant les autres clients qui nous regardent comme si nous étions des extra terrestre. Rebecca aime bien ça, sinon elle aurait jamais fait actrice, mais moi c'est vraiment pas mon truc normalement. J'arrive donc à ne pas trop laisser exprimer ma gêne en lui laissant choisir la place et en n'allant qu'une seule fois au toilette de tous le repas. J'arrive même à garder le sourire quand un des nombreux « je suis votre plus grand fan » vient quémander un autographe et me fait prendre une photo de lui et ma femme. Ces « plus grand fan » comprennent donc pas que même les stars aiment passer une soirée tranquille ? Mais Rebecca à l'air d'apprécier, donc je ne dis rien, tout en essayant de ne pas remarquer que son regard s'attarde un peu trop sur le décolleté de MA femme. Heureusement, il n'y en aura eu qu'un seul à supporter.
On se dirige ensuite vers l'opéra. Je me fais pas trop de soucis pour savoir si elle va apprécier ou pas. Après tout, elle adore tous types de rassemblement et elle est très ouverte. En plus, on a déjà parlé des opéras et je sais qu'elle a toujours apprécié ces évènements. A vrai dire, sur ce point, je me fait plus de soucis pour moi. C'est la première fois que je vais à une représentation de ce genre et je ne sais pas du tout si ça me botteras.

Au final, c'est vraiment génial. Marshall nous a trouvé des super places (je sais pas comment il s'est démerdé en si peu de temps d'ailleurs), personne aux alentours pour donner du « Ma chère Rebecca ! » ou du « Rebecca Carter ! Un autographe s'il vous plaiiiiiiit ! », Rebecca qui cache difficilement son plaisir avant même le début des réjouissances et surtout, un spectacle vraiment exceptionnel. Je suis un gros novice en musique, et pour ce qui est de l'opéra, c'est encore pire. Mais qu'est ce que c'était bon !!! Rebecca a littéralement dévorée le spectacle. Elle s'est même laissée prendre la main sans broncher en cours de la représentation, alors qu'elle trouvait toujours un habile prétexte pour s'y soustraire pendant le diner. Elle ne l'a lâchée que pour applaudir à la fin, et n'a pas chercher à se dérober quand je la lui est reprise après. Je commence à être crevé, après tout, des mondanités même très bonne, ça reste des mondanités et j'aime pas trop ça, mais j'ai encore la présence d'esprit de lui proposer d'aller parler aux acteurs avant qu'elle même le demande. Là, je sens que c'est le coup de grâce, elle me fait le premier vrai sourire de la soirée et se laisse conduire jusqu'à la loge des artistes. Ou plutôt, je me laisse entrainer jusqu'à la loge des artistes. Après tout, pour ce genre de laisser passer, Rebecca est bien mieux placée que moi.
Enfin bon, après les félicitations et autres nouages d'amitiés en tout genre ou ma connaissance du français aura permis de faire l'interprète (j'avais absolument pas pensé à ça sur le coup mais ça a été vachement positif au final, c'est quand même bizarre que des gens qui voyagent tout le temps comme eux ne connaissent pas plus l'anglais que ça) et où du coup j'ai pu éviter de faire le pied de grue comme c'est généralement le cas dans ce genre de situation, on finit par rentrer à la maison.
« - Alors, tu ne regrette pas trop ton rendez vous avec ton Brandon ?
- Brandon Ford ? Je suis vraiment déçu chéri, je pensais que tu connaissais mieux mon emploi du temps. Je n'ai jamais tourné sur Friends. »
Et m... Elle m'a vraiment bien eu sur ce coup. Elle éclate de rire devant ma mine déconfite mais je n'ai pas le temps de répondre, elle m'enlace, m'embrasse et la suite coule alors de source.


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Message  damB Ven 18 Juil - 16:16

J-2 avant l'entrée au COPS :

Je me lève avant Rebecca. Le réveil n'a pas encore sonné. Elle a une grosse journée aujourd'hui, je crois. Je la laisse dormir un peu et je prépare le petit déjeuner. On discute un peu avant qu'elle parte. Je lui demande entre autre si elle veut venir à la soirée de Marshall ce qui ne la gêne pas outre mesure. On convient que je vienne la chercher ce soir à la sortie de son diner, puis son taxi arrive. Elle bosse pas sur Los Angeles ce matin, et donc on lui a fourni un chauffeur malgré ses protestations. Elle n'aime pas être conduite (à part par moi, bien sûr, et encore c'est souvent elle qui prend le volant) et l'arrivée du taxi la contrarie un peu. J'hésite à lui proposer de l'accompagner au diner de gala, mais avec la soirée d'hier, j'ai vu suffisamment de monde pour deux jours. J'espère secrètement qu'elle ne me le demande pas et de fait, elle ne m'en parle même pas.
Une fois Rebecca parti, je vais faire ma séance de sport quotidienne. Puis je m'attache à rattraper le retard que j'ai pris sur les informations de ces derniers jours. Je n'aime pas trop la télé, aussi je suis tout ce qu'il y a à suivre par internet. Je préfère car ainsi, je peux m'arrêter tant que je veux sur certains points et je peux également approfondir certains sujets. Particulièrement voir les avis de plusieurs sources différentes, ce qui n'est souvent pas un mal et ça, ce n'est pas possible par la télé. De toutes façons, c'est simple, à part pour les séances DVD et de temps en temps pour m'abrutir un coup les soirs où je suis complètement vanné et que Rebecca n'est pas là, la télé reste fermée.
Tout ça me prend la matinée et bouffe également une partie de l'après midi. Je termine de boucler le dernier point qui m'intéressait vers 15h, alors que j'avais commencé à 10h et que j'ai à peine fait une pause pour manger un truc. Décidemment, le boulot bouffe pas mal de temps, du coup je peux pas forcément m'attacher à faire ça aussi bien que je le souhaiterait. Et mon entrée au COPS va probablement pas arranger les choses. Bon, maintenant que ceci est fait, je décide d'éplucher un peu les dossiers de mes futurs collègues. J'ai un mot de passe pour accéder à ce genre d'information par le web. J'ai pas non plus les dossiers top secret, bien sur, mais tout ce que je veux, c'est savoir un peu avec qui je vais bosser.

Bon, eh bien on a une équipe qui a l'air très complète. Il me semble pas trop avoir vu de médecin légiste, donc je devrais pas non plus servir à rien. Tant mieux après tout. Et puis, l'avantage à être légiste, c'est que si quelqu'un devient trop collant, il colle beaucoup moins quand je commence à disséquer les cadavres. Mais je ne crois pas que cette partie du boulot sera souvent pour moi maintenant. Etant maintenant sur le terrain, je vais dorénavant voir beaucoup moins souvent l'intérieur des morgues du service. Il va d'ailleurs falloir que je me trouve de nouveaux domaines de compétences. Mais je me fait pas trop de soucis, je me sens capable de me diversifier. Par contre, apparemment, je ne vais pas être le seul à entrer au COPS ce jour là. Je décide de ne pas faire de recherche sur les autres nouveaux. L'intérêt n'est pas suffisant pour que je passe du temps sur des recherches infructueuse : autant il est simple de récupérer des infos sur des COPS déjà en service, autant c'est beaucoup plus dur de glaner des informations sur les futurs COPS. Je décide d'en rester là dans mes recherches.
Il fait encore jour, largement, et j'ai passé ma journée devant l'ordinateur à faire mes recherches. Je décide de sortir pour faire un jogging et m'aérer les neurones. En cette fin juin, la chaleur est assez suffocante, surtout sur le bitume qui a absorbé la chaleur petit à petit durant la journée. Je suis en nage très rapidement mais qu'importe. Je prend la direction du parc qui se trouve près de chez nous, puis je suit un chemin au milieu des arbres. Il y fait tout de suite plus frais. Quelques bimbo tente d'attirer mon intention. Certaines en tentant de suivre mon rythme mais je les distances assez rapidement. Certaines sont quand même vachement canon et je n'aurais pas forcément dit non si je n'avais pas été marié. Je croise quelques joggeurs et joggeuses, certains dans mon sens, d'autres dans l'autres mais on ne se parle pas. On se concentre surtout sur notre souffle et notre rythme. Je cours ainsi pendant un certains temps et je rentre alors que le soleil s'est déjà couché et que le ciel commence un peu à s'assombrir, perdant les teintes rouges orangées qu'il avait arboré. J'hésite à allez piquer une tête dans la mer, mais je décide plutôt de rentrer directement et de me préparer pour aller récupérer ma chère et tendre.
Je prend mon temps pour manger et faire mes préparatifs. Après tout, il y a encore un peu de temps. Comme à chaque fois que je marche au ralenti dans mes activités, je ressort mon scalpel et joue avec. Je pousse le vice en l'aiguisant régulièrement. Le fait de se couper à chaque fois que je fais un faux mouvement entraine assez vite à jongler de manière impressionnante avec ce genre de joujou. Mais bon, là j'ai un peu la tête ailleurs et je manque de me couper. Je range mon scalpel, de toutes façon, il faut que je prenne la voiture pour y aller.

Je n'attend pas particulièrement longtemps. De toutes façons, j'ai pris de la lecture au cas où ça s'éternise : un roman de science fiction et un magasine scientifique. J'entend d'une oreille distraite les chauffeurs attendre que leurs patrons sortent en s'en grillant une et en discutant entre eux. Finalement, Rebecca sort. Elle a l'air un peu éméchée de loin et quand je la vois de près, je m'aperçois que l'impression est encore pire vue de près. Je songe fugitivement qu'elle pouvait bien dramatiser sur la soirée d'hier, mais je ne dis rien de plus. En tout cas, l'alcool lui donne des idées bizarre, mais profiter de la situation ne me tente pas plus que ça.

Bon, j'ai eu du mal, mais j'ai réussi à la convaincre de s'endormir. N'empêche que j'ai eu besoin d'une douche froide après ça. Elle avait pas vraiment envie d'aller dormir, et elle voulait plutôt « s'amuser ». Et son attitude était assez équivoque sur ce qu'elle entendait par « s'amuser ». J'attend un peu qu'elle entre dans un sommeil profond en continuant un peu mon bouquin, puis je vais la rejoindre.


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Georges D. Hamilton - trois jour avant son entrée au cops Empty Re: Georges D. Hamilton - trois jour avant son entrée au cops

Message  damB Ven 18 Juil - 16:17

J-1 avant l'entrée au COPS :

Je me réveille le lendemain. Rebecca est apparemment déjà partie. Elle m'a laissée un mot pour me dire qu'elle serait finalement disponible pour venir à la soirée de Marshall ce soir. Par contre, elle a du se lever plus tôt que prévue aujourd'hui pour aller dans une émission assez matinale. J'avais prévu d'essayer d'aller voir le vieux Sam aujourd'hui, sans aucune assurance que ma visite dans le quartier latinos se passerait bien. J'ai hésité un moment, mais ce vieux tarés me manque. On ne se dira probablement pas grand chose, mais le simple fait de le voir me fera du bien. Je me fais ma séance quotidienne de sport. Ce coup ci, je décide d'aller dans une salle de combat. Ca me permettra de me calmer un peu avant d'aller voir Sam. Malgré l'heure très matinale, il y a toujours des amateurs pour se faire des séances d'entrainements. J'avise un groupe de trois jeune et leurs demandent si le troisième voudrait bien s'entrainer avec moi.
La séance se passe au final plutôt bien. Les jeunes sont un peu inexpérimentés mais ont quand même un bon niveau, ce qui rend l'entrainement intéressant. Le but premier de cette séance est finalement atteint, et c'est tout ce qui compte, après tout. En plus, ça m'a permit de me dérouiller en combat, alors que ça faisait un moment que je me contentais d'entrainement individuel. Je quitte donc la salle plus tard que initialement prévu et je commence à prendre le chemin de la maison de Sam.
Je suis plutôt nerveux, ce qui se traduit par le fait que je joue beaucoup avec mon scalpel qui reste dans ma poche. Heureusement, je ne croise pas grand monde. Et puis, le vieux Sam habitant un peu avant la zone dangereuse, le trajet se passe finalement plutôt bien.

Je reviens de ma visite vers 16h. J'ai une faim de loup, n'ayant rien avalé depuis ce matin. Comme je le pensais, nous ne nous sommes pas dit grand chose avec Sam. Quand je suis rentré, il m'a juste jeté un oeuil puis m'a donné des tâches à effectuer. Je me suis mis docilement au travail, retrouvant le vieux train train, si vieux que je pensais l'avoir oublié. Je note quand même qu'il ne m'a pas demandé de faire de tâches clairement suspecte, mais il s'est débrouillé pour me donner des trucs pas trop basique non plus. Il connait mon niveau mieux que personne, normal. Et même s'il parait un peu dans son monde, il a l'air de savoir quel est mon parcours. Je me demande vaguement quel âge il peut bien avoir, puis je dévide que la réponse ne m'intéresse finalement pas tant que ça.
Je rattrape mon retard nutritionnel de la journée, puis va parcourir les différentes informations sur internet en attendant l'arrivée de Rebecca. Celle ci finit par arriver, juste à temps pour qu'on puisse se changer et aller à la soirée sans être en retard. Marshall nous accueillent, un grand sourire au lèvre et il part avec Rebecca dans une discussions endiablés sur mes exploits en état d'hébriété, particulièrement ceux de chanteurs. Pas vraiment que je chante mal, non, mais quand je suis bourré, j'oublie vite le peu que je connais en la matière. Je décide assez vite que la conversation ne m'intéresse pas et je les laisse en tête à tête. Je ne m'inquiète absolument pas pour ça, après tout c'est Marshall qui m'a présenté Rebecca et eux deux n'ont jamais fait mine de se rapprocher intimement. Ils s'entendent très bien, mais ça en reste là. Je parcours donc un peu les lieux, puis comme à mon habitude quand je suis seul dans ce genre de réception, je finit par m'ennuyer ferme. Encore que le gars qui s'occupe du son à de très bon gout musicaux. Je me cale donc sur un siège après m'être pris quelque chose au buffet et observe le remue ménage alentour en écoutant la musique qui passe. Je pense fugitivement que j'aurais du apporter un bouquin, quand une fille commence à s'approcher de moi et à me chauffer. Ne m'intéressant absolument pas au show biz, je suis donc bien en peine de savoir si elle a droit à un minimum de considération ou si je peux légitimement l'envoyer paitre. Je commence donc à patauger lamentablement et me demande si je ne vais finalement pas risquer l'esclandre en l'envoyant chier quand Rebecca arrive de nulle part et vient à ma rescousse. Elle se contente de venir à mes côtés et me demande de faire les présentations en laissant clairement comprendre que nous sommes mariés. La greluche finit par nous laisser un peu tranquille.
« Décidemment, je peux pas te laisser tranquille deux minutes toi. »
C'est un peu fort ça. Comme si je demandais ça, moi, qu'on m'allume comme ça. Y'a rien que je supporte moins que des filles inutiles qui se collent contre moi. Bon, s'est pas totalement vrai. Par moment, je trouve ça flatteur, et puis c'est utile parfois. Et puis y'a certainement des trucs qui me font encore plus chier que ça. Quoi qu'il en soit, je trouves ça un peu exagéré de sa part :
« - Ouais, bien sûr, je demande que ça moi, de me faire coincer sans savoir quoi faire.
- Dis donc, t'es de bonne humeur toi ce soir. Tu devrais te détendre, c'est la fête après tout.
- Mouais, je vais aller voir Marshall puisque apparemment vous avez fini de parler de mes exploits.
- Hmmm, Marshall parle avec son manager pour le moment, on a du écourter notre conversation. Il doit parler de deux trois trucs important je crois. Mais c'est pas grave, en attendant on va pouvoir continuer notre petite conversation d'hier soir. Tu sais, celle que tu as écourté pour des raisons « morales ». Je la trouvais pourtant très intéressante.
- *Glips* Euh, tu te souviens de ça ?
- Oui, oui, bien sûr. Mais après tout, ça va être beaucoup plus drôle ici. »
J'ai souvent du mal à m'imaginer la culture cinématographique de Rebecca. Elle voit un nombre impressionnant de bêtise en tout genre au cinéma et à la télé et le truc, c'est que ça lui donne un peu trop souvent de l'inspiration et des « idées géniales », comme faire nos petites affaires derrières un rideau dans la grande salle d'une fête. En plus, dans ces moments là, elle a tendance à laisser aller son imagination en plus.
Nous finissons par ressortir de notre rideau, moi un peu géné aux entournures, elle pas le moins du monde. J'essaye de ne regarder personne droit dans les yeux. Même si je sais parfaitement que personne ne nous a vus (ou presque), j'ai pour le moment l'impression que le monde entier est en train de me dévisager. Nous allons rejoindre directement Marshall qui, heureusement, a finit sa discussions. La discussion que nous avons à trois me change alors agréablement les idées. Puis je finis par partir, m'excusant auprès de Marshall de ne pas rester plus longtemps en lui expliquant que je fais mon premier jour demain, et que j'aimerais être un peu en forme.


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Message  damB Ven 18 Juil - 16:17

Jour J :

Je me réveille très tôt et n'arrive pas à me rendormir après. Plutôt que de tourner en rond dans mon lit, je vais me défouler dans la salle de gym. Rebecca finit par m'y rejoindre, plus pour passer un peu de temps avec moi que par réel gout pour ça. Et puis, après une bonne douche et un bon petit déjeuner, je suis parti.
J'arrive devant les locaux du LAPD, me demandant ce que va me réserver cette première journée. Mon stress commence à s'évacuer en pénétrant dans les locaux. Après tout, je suis déjà passé par une première journée dans un département de police, et il ne se passe rien qui pourrait me nuire : je suis à l'heure, même 10 minutes en avance, j'ai fait un effort de présentation, notamment en tirant mes cheveux en une queue de cheval très serrée et en mettant de l'ordre dans ma barbe, histoire de ne pas faire trop hirsute, et j'ai mis une chemise raisonnablement longue pour éviter de trop dévoiler mon tatouage tout en ne paraissant pas trop long par cette chaleur.
Je jette un coup d'oeuil voir si je repère des gens de mon service d'après les dossiers que j'ai regardé avant hier, puis je m'avance vers les ascenseurs...
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