Phil

Phil naquit en 1954 dans un petit village du Sud de Paris.
Il y vécut une existence paisible de petit paysan, épousant Gabrielle, une femme d'un bourg voisin, son grand amour.

Vivant pieusement et simplement, il n'hésite jamais à offrir l'hospitalité aux voyageurs solitaires... permettant ainsi au ménage de ne jamais être dans le besoin... les étrangers de passage repartant au petit matin... au font d'un puit asséché.

Le couple vécu ainsi quelques années jusqu'à une nuit d'été 1979: un homme étrange demanda le gîte et le couvert, ce que Phil s'empressa d'accepter. Le voyageur semblais riche et maladif, une proie facile! Vu que celui-ci refusa le repas et n'était guère causant, Gabrielle lui montra sa chambre... Son aimée tardant, Phil alla voir ce qui pouvait bien la retenir si lontemps... Il ne trouva ni l'étranger, ni son épouse...

La perte de son aimée mis Phil dans une rage folle, qui fit rapidement place au désespoir et à l'alcool...

Au mois de janvier 1980, Gabrielle entra. Quelle ne fût pas la joie de Phil! Il passa autre son teint pâle et sa peau froide, entièrement consumé par les joies de la retrouvaille. Elle était venu partagée avec lui son état, lui donner de son "essence". Son époux ne compris pas mais accepta cette délicieuse force qui se mis à couler dans ses veines.

Au matin Gabrielle était de nouveau un cadavre raidi... Phil ressenti alors une douleur pire que tout ce qu'il avait pu ressentir jusque là. La deuxième perte de son amour le brisa totalement... Il passa le reste de la journée prostré... à pleurer sur son sort...

Le soir, Gabrielle revint à la vit! Phil compris alors que l'âme morte de sa femme revenait des Enfers. Elle était une mort-vivante comme dans certains contes populaires. Son épouse ne compris pas pourquoi son compagnon ne partagait pas sa condition... et elle lui expliqua que pour libérer son âme il faudra sans doute détruire son "maître". Phil ne compris pas tout mais une chose était sùre, tuer cet envoyé des ténèbres permettra à son épouse de reposer en paix. Bon gré mal gré il s'y résoud.

Le "maître" ne s'attendant pas à cette attaque, il fut vaincu. Maigre victoire car l'état de Gabrielle n'avait pas changé et Phil se retrouva au portes de la mort... Pour le sauver elle lui donna encore un peu de son essence... et ils partagèrent désormais la même malédiction.

Ils vécurent ainsi encore de nombreuses années, insouciant du monde qui les entour, attendant avec de plus en plus d'impatience l'arrivée des voyageurs.

Mais un jours, la police fit le lien entre les morts et le couple; le puit fut découvert ainsi que les cadavres de Phil et Gabrielle...

Ils se réveillèrent sans trop comprendre dans une morgue de la capital. Passé la surprise, ils passèrent tous deux dans une sorte de furie sanglante; personne ne pouvais les arrêter! Ils se sentaient invincibles, immortels.

Un trouble fête entra subitement ordonnant l'arrêt du massacre. Pour Phil, encore sous l'effet oeuphorique de la vu du carnage perpétré, trouva celà très drôle. Le combat qui s'en suivi ne fut pas long... Gabrielle et Phil qui fesaient pas le poids face à cet étranger tombèrent rapidement...

Phil repris connaissance attaché à un mur dans une petite cellule. Gabrielle, à côté, malgré tous ses efforts ne se réveilla jamais... inexplicablement. Elle était par moment agitée de spasme et murmurait des phrases incompréhansibles. Il jura alors qu'il ne perdrait plus jamais l'objet de son amour... plus jamais... Il la sauverait!

... Un bruit de clé, et la porte s'ouvrit...

Eh ben, tu te mets dans la mouise avant de commencer... J'esperes que tu as prevu un autre perso ou alors que tu as bien graissé la patte du MJ...

Sinon c'était sympa, ça m'a rappelé l'auberge de Pérebeille...

hrp/ *se frotte les mains*

Excellent !!

J'ai l'habitude des historiques sucidaires et des backround "mort avant d'avoir joué".

Faut pas s'inquiéter j'ai plein d'autres idées avec des temps de survie à peu près équivalent... mais je garderais Phil en vie -enfin pas plus mort qu'il n'est!

Phil n'a jamais été quelqu'un de colérique. Il n'aime pas qu'on joue au con avec lui. C'est tout.
Phil n'est pas quelqu'un d'agressif. Il manque juste d'un peu de patience.
Enfin c'est ce qu'il se plaît à répéter.
Dire le contraire reviendrait à jouer au con avec lui... et il perd vite patience dans ces cas là.

Phil refrappa plus vigoureusement l'homme contre l'arbre histoire qu'il cesse un peu de gigoter.

Depuis qu'il était à Paris, il n'avait eu que des emmerde. En plus cette ville est beaucoup trop grande; dur de ne pas s'y perdre.
D'abord Gabrielle qui est atteinte d'un mal mystérieux puis Gustave qui veux jouer au plus malin... puis un retour à la case départ.
"C'est vraiment une perte de temps de monter toutes ces intrigues... alors qu'il aurait suffit qu'il me passe à tabac... le plus fort doit montrer qu'il est le plus fort, un point c'est tout." se dit-il.

Le gangrèle continuait à malmener sa proie, l'envoyant voler contre une balançoire avant de l'attraper par le col, soulevant le malheureux à hauteur de ses yeux.

Étudier. Toujours étudier. Chercher dans de vieux manuscrits un remède au mal de sa belle. Cela lui prenait quasiment tout sous temps... et si c'était simplement la ville qui ne lui réussissait pas?

Phil sortie le livre de la Secte de la Rose d'une des poche de son costume et en asséna un tel coup sur le visage du pauvre malheureux que l'on entendit les os craquer. "Voilà une bonne application des livres", commenta-t-il, fière de son utilisation de cet outil du savoir.

Phil n'était vraiment pas fait pour les bibliothèques. Pour lui, maintenir sa concentration sur des ouvrages occultes plus d'une heure relevait de l'exploit. Il devait régulièrement sortir en ville pour se changer les idées, pour ce ressourcer.

Taper un imbécile faisait le plus grand bien à Phil. Après cette petite récréation, il pourrait retourner au travail avec encore plus d'application. Une fois défoulé.
Dans un concert de vrombissement, 4 motard entrèrent dans le parc avec chaîne et barre de fer. Phil était heureux. Il relâcha son souffre douleur et se tourna vers les renforts venus l'arrêter. Le vampire se fendit d'un large sourire. Il allait pouvoir s'amuser un peu.
Il esquiva la première attaque et se fondant dans la terre, puis ressortie, à la grande stupéfaction de ses agresseurs, derrière son essayant, lui fracassant presque le crane d'un bon coup de bouquin. La force du connaissance condensée n'avait pas son pareille.

Phil n'a jamais été un enfant de coeur. Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours malmener les autres personnes... jusqu'au meurtre et à la torture bien souvent. Mais là il n'y avait rien de semblable. Il avait découvert quelque chose qui rendait le massacre d'humain fade et sans saveur... Il avait découvert ses semblables!

Phil se sentait d'une humeur massacrante. Après avoir fouillé de fond en comble l'ancien repère de son grand-Sire, il ressortait bredouille. Toujours aucuns indice sur ce qui aurait pu causer un tel état de léthargie à Gabrielle... sa Gabrielle...

Dans son ancienne demeure non plus il ne prouva rien... de toute manière que cherchait-il? Phil n'aurait pas pu le dire... Un livre? Un mot? Des traces quelconques?
Le vampire savait pertinemment qu'en cherchant au hasard il ne découvrirait jamais la solution... mais aucune pistes ne s'offraient à lui... et son impuissance l'enrageait.

Il frappa du poing le mur le plus proche, ne laissant qu'une légère trace dans la pierre. Le damné constata que ses phalanges faisaient désormais un drôle d'angle, mais c'était pour l'instant le cadet de ses soucis.

_"Pas la peine de vous énerver ainsi Mr.Ocrace."

Phil, malgré sa surprise d'être ainsi apostrophé, se retourna avec un vivacité extraordinaire. Il ne ressentait pas la bête en son interlocuteur... il n'était donc personne pour le Gangrel.


L'inconnue était habillé d'un large imperméable dissimulant parfaitement sa silhouette. Son visage anguleux semblait déterminé. Il repris:

_"Je suis l'inspecteur Janvier...
_M'en fou, l'interrompis Phil. Vous êtes sur mon chemin.
_A cette distance, repris l'homme d'un sourire amusé, je vous aurez abattu avant que vous n'arriviez jusqu'à moi."

Après un court silence, l'inspecteur repris:
_"Je suis, enfin j'étais, chargé de votre affaire voyez vous. Et j'ai beaucoup de questions à vous poser."

Il marqua une pose mais Phil restait imperturbable, totalement immobile devant lui. Un peu décontenancé, il repris:
_"Votre dossier a été classé et vous-même déclaré comme mort mais je restait persuadé que tout cela cachait quelque chose... quelque chose de gros."

Mr. Janvier sorti une cigarette qu'il alluma à l'aide d'une allumette:
_"Je ne suis pas la pour vous arrêter rassurez vous mais pour comprendre ce qui ce passe dans cette fichu ville. Quelqu'un de puissant vous protège. Quelqu'un dans l'ombre sabote mon enquête. Mais je ne parviens pas à réunir toutes les pièces du puzzle...
"Vous avez avec votre compagne, tué des centaines de personnes dans votre logie. Je vous démasque mais Ô surprise vous êtes tous deux décédés. On vous ramène donc au commissariat central pour autopsie -c'est la procédure- mais voilà que la quasi-totalité du personnel présent ce soir là se fait descendre... et bien sûr, toutes les cassettes ont disparues avant que je puisse les voir. L'attaque mise sur le dos d'un pseudo groupe terroriste. Et la disparition de votre cadavre -et de celui de votre cher et tendre- n'inquiète personne. Ensuite je me suis fait dépossédé du dossier.
"Alors maintenant j'espère que vous allez me dire ce que vous savez. Et rapellez-vous, je suis toujours armé"

Phil souris à cette dernière allusion:
_"Moi aussi je cherche des réponses... Mais vous n'en avez aucune pour moi tout comme je n'en ai aucune pour vous. Maintenant dégagez. J'ai encore de la route à faire.
_Vous n'êtes pas en position d'exiger, repris durement le flic. Je suis en train de risquer ma carrière sur ce coup là. Je ne vous laisserais pas partir comme ça!
_Trop fragile. Même pas amusant à tuer, fut la seul réponse de Phil alors qu'il s'avançait vers son interlocuteur."