Louis
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Louis
Je me souviens. J'étais jeune. La vie était belle, les filles jolies, j'enseignais l'histoire... Et l'histoire m'a rattrapée...
J'étais heureux dans ma campagne, l'histoire était ma passion, j'étais professeur.
Pour un professeur d'histoire je ne m'intéressais pas excessivement à ce qui se passait au tour de moi, les nations étais sur le point de se déchirer de nouveau, mais moi, je ne pensais qu'au filles, j'étais insouciant... Je me rappelle de se printemps de 1939, Sonia et moi... Je me rappelle de nos longue promenades dans la campagne, de nos pique-niques et des belles soirées ou nous avons rêver ensemble aux étoiles... Je me souvient des nuits fraîches que nous avons passées ensembles au cour des quelles nous n'avions pas froids. La nuit était notre domaine, notre refuge contre le temps qui passait... Nous étions heureux...
Mais, la chute fut sévère et rien ne m'y avait préparé...
A la fin du printemps, je fut appelé, l'Allemagne d'Hitler menaçait. La France avait besoin de sa jeunesse pour faire front. Nous partîmes par wagons entiers vers les frontières de l'est, nous chantions, nous étions fiers, les boches ne passeraient pas! Nous attendions sagement sous terre, l'ennemi qui ne venait pas, nous attendions sous terre, pendant des jours qui se transformèrent en mois. Et puis l'Allemand nous contourna, et puis les armées étrangère marchèrent sur nos routes, envahissant nos terres et aucun d'eux ne fut fasse à moi. Nous étions vaincu, mais aucun d'entre nous ne tira jamais un coup de fusil. Maintenant nous étions amère, la débâcle était là. Alors, après la honte de la défaite je regagnais mon chez moi. La foule était sur les routes, qui par camions ou voitures mais la plus part à pieds, moi, je marchais. J'ai marché pendant plusieurs jours, espérant Sonia, mais quand je suis rentrée, elle n'était plus là.
Je l'ai cherché pendant des mois...
J'étais vaincu à mon tour. Mais au bout de mon chemin est née la colère. La colère m'a réveillé, et j'ai décider de lutter contre cet envahisseur qui m'avait détruit.
J'ai embarqué clandestinement pour Londres, j'ai rejoint De Gaulle et j'ai commencé un nouveau combat.
J'ai connu l'Afrique et j'y ai combattu, la lutte fut longue, et toujours je pensais à Sonia. Au bout du compte, nous fûmes vainqueurs. Nous défilâmes fièrement dans Paris. Et puis l'horreur est arrivé, j'étais en Allemagne, aux portes d'un camps, quand j'ai vu ces hommes et ses femmes affaiblis par la privation, des morts vivants, leurs yeux ne reflétaient même pas l'espoir quand nous les libérions. On avait tué leurs âmes. Et ma Sonia était là...
Je l'ai remmené en France, je l'ai soigné et nourris, l'amour était un vrai pansement, mais une part d'elle ne vivait plus et je ne le savais pas.
Ses cauchemars me réveillaient la nuit, et je la consolais.
Nous eûmes un enfant.
Mais Sonia s'étiolait, ses cauchemars étaient plus fréquents, et malgré mon amour et malgré notre enfant elle dépérissait.
Une nuit, elle m'a raconté le camp, les brimades, les morts et les privations.
Cette nuit là elle a pleuré et m'a dit qu'elle n'arrivait pas à oublier. Cette nuit là nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, et au matin elle était parti. Elle m'a laisser une lettre, et même si on ne l'a jamais retrouvé, je sais qu'elle s'est jeté dans la rivière, de nuit du haut du pont, elle me l'a écrit.
J'étais seul avec mon enfant et j'étais au bord du désespoir, je ne me sentais plus capable de m'occuper d'elle, aussi, je l'ai laissé à mes parents et je suis parti quelques temps, j'ai voyagé pour me vider l'esprit. J'ai marché et marché, j'ai erré comme une âme en peine, j'ai souvent maudit Dieu, ou le destin qui avait décidé de ma vie, j'ai pleurer et tempêter, j'ai crié au ciel et à la terre mon dégoût du monde, et puis je l'ai rencontré.
J'ai rencontré l'homme qui a changé ma vie, celui qui m'a ouvert les yeux, celui qui m'a montré que le monde et une farce et que les hommes ne sont que des pantins aux mains de forces invisibles. Il m'a appris l'envers du décors, il m'a montré ce qui se cache derrière l'ombre de nos peurs, derrière la façade de l'humanité, derrière le spectacle qu'est notre histoire. J'avais 30 ans et ma vision du monde a basculé.
Il m'a proposé un marché, je pourrais protégé ma famille si je m'engageais à ses cotés, si moi aussi je passais à travers la scène pour rejoindre l'envers du décors.
J'ai accepté, pour Sonia et pour notre fille, pour le reste du monde qui est si fragile.
J'ai commencé une nouvelle vie, les ennemis de ce monde sont nombreux, et je les ai combattus. J'ai protégé ma famille et je la protège encore. Je protège le monde aussi et je le ferais tant que ma volonté m'y aidera.
Louis, 7 octobre 2008
J'étais heureux dans ma campagne, l'histoire était ma passion, j'étais professeur.
Pour un professeur d'histoire je ne m'intéressais pas excessivement à ce qui se passait au tour de moi, les nations étais sur le point de se déchirer de nouveau, mais moi, je ne pensais qu'au filles, j'étais insouciant... Je me rappelle de se printemps de 1939, Sonia et moi... Je me rappelle de nos longue promenades dans la campagne, de nos pique-niques et des belles soirées ou nous avons rêver ensemble aux étoiles... Je me souvient des nuits fraîches que nous avons passées ensembles au cour des quelles nous n'avions pas froids. La nuit était notre domaine, notre refuge contre le temps qui passait... Nous étions heureux...
Mais, la chute fut sévère et rien ne m'y avait préparé...
A la fin du printemps, je fut appelé, l'Allemagne d'Hitler menaçait. La France avait besoin de sa jeunesse pour faire front. Nous partîmes par wagons entiers vers les frontières de l'est, nous chantions, nous étions fiers, les boches ne passeraient pas! Nous attendions sagement sous terre, l'ennemi qui ne venait pas, nous attendions sous terre, pendant des jours qui se transformèrent en mois. Et puis l'Allemand nous contourna, et puis les armées étrangère marchèrent sur nos routes, envahissant nos terres et aucun d'eux ne fut fasse à moi. Nous étions vaincu, mais aucun d'entre nous ne tira jamais un coup de fusil. Maintenant nous étions amère, la débâcle était là. Alors, après la honte de la défaite je regagnais mon chez moi. La foule était sur les routes, qui par camions ou voitures mais la plus part à pieds, moi, je marchais. J'ai marché pendant plusieurs jours, espérant Sonia, mais quand je suis rentrée, elle n'était plus là.
Je l'ai cherché pendant des mois...
J'étais vaincu à mon tour. Mais au bout de mon chemin est née la colère. La colère m'a réveillé, et j'ai décider de lutter contre cet envahisseur qui m'avait détruit.
J'ai embarqué clandestinement pour Londres, j'ai rejoint De Gaulle et j'ai commencé un nouveau combat.
J'ai connu l'Afrique et j'y ai combattu, la lutte fut longue, et toujours je pensais à Sonia. Au bout du compte, nous fûmes vainqueurs. Nous défilâmes fièrement dans Paris. Et puis l'horreur est arrivé, j'étais en Allemagne, aux portes d'un camps, quand j'ai vu ces hommes et ses femmes affaiblis par la privation, des morts vivants, leurs yeux ne reflétaient même pas l'espoir quand nous les libérions. On avait tué leurs âmes. Et ma Sonia était là...
Je l'ai remmené en France, je l'ai soigné et nourris, l'amour était un vrai pansement, mais une part d'elle ne vivait plus et je ne le savais pas.
Ses cauchemars me réveillaient la nuit, et je la consolais.
Nous eûmes un enfant.
Mais Sonia s'étiolait, ses cauchemars étaient plus fréquents, et malgré mon amour et malgré notre enfant elle dépérissait.
Une nuit, elle m'a raconté le camp, les brimades, les morts et les privations.
Cette nuit là elle a pleuré et m'a dit qu'elle n'arrivait pas à oublier. Cette nuit là nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, et au matin elle était parti. Elle m'a laisser une lettre, et même si on ne l'a jamais retrouvé, je sais qu'elle s'est jeté dans la rivière, de nuit du haut du pont, elle me l'a écrit.
J'étais seul avec mon enfant et j'étais au bord du désespoir, je ne me sentais plus capable de m'occuper d'elle, aussi, je l'ai laissé à mes parents et je suis parti quelques temps, j'ai voyagé pour me vider l'esprit. J'ai marché et marché, j'ai erré comme une âme en peine, j'ai souvent maudit Dieu, ou le destin qui avait décidé de ma vie, j'ai pleurer et tempêter, j'ai crié au ciel et à la terre mon dégoût du monde, et puis je l'ai rencontré.
J'ai rencontré l'homme qui a changé ma vie, celui qui m'a ouvert les yeux, celui qui m'a montré que le monde et une farce et que les hommes ne sont que des pantins aux mains de forces invisibles. Il m'a appris l'envers du décors, il m'a montré ce qui se cache derrière l'ombre de nos peurs, derrière la façade de l'humanité, derrière le spectacle qu'est notre histoire. J'avais 30 ans et ma vision du monde a basculé.
Il m'a proposé un marché, je pourrais protégé ma famille si je m'engageais à ses cotés, si moi aussi je passais à travers la scène pour rejoindre l'envers du décors.
J'ai accepté, pour Sonia et pour notre fille, pour le reste du monde qui est si fragile.
J'ai commencé une nouvelle vie, les ennemis de ce monde sont nombreux, et je les ai combattus. J'ai protégé ma famille et je la protège encore. Je protège le monde aussi et je le ferais tant que ma volonté m'y aidera.
Louis, 7 octobre 2008
Pheres- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 04/08/2008
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