[Abbad] Une ancienne connaissance !
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[Abbad] Une ancienne connaissance !
Une ancienne connaissance !
Après tous ces événements et ces combats, ils étaient visiblement temps de repartir. Mais avant le départ, une bonne nuit de repos était souhaitable avant de reprendre la route vers le sud et vers sûrement de nouveaux dangers et de nouveaux problèmes. Les affaires de Yacine, l’homme qui dirigeait la caravane avait fait resurgir des fantômes du passé d’Abbad.
Revenu tranquillement dans sa tente, enfin dans celle qui avait malheureusement été laissée libre par son ancien occupant, Abbad aspirait sincèrement à un peu de repos. Il ressortait d’une petite discussion avec les membres de la caravane afin de savoir quel serait la suite de l’itinéraire qu’ils allaient devoir emprunter et nul doute qu’après tout ce qui venait de se produire, il y avait de quoi discuter et faire attention aux prochaines étapes du voyage.
Perdu dans ses pensées, l’homme réalisa un peu trop tard qu’il flottait dans l’air une odeur de parfum qui lui était familière. Une odeur qu’il avait cru ne plus jamais sentir un jour … Or voilà, la volonté des dieux est parfois capricieuse, voir même joueuse et lorsqu’il se retourna, il ne fut pas surpris de croiser le regard d’une jeune femme qui le tenait en joue avec une dague de lancée. Son bras était armé, elle était prête à lancer le bout de métal en plein dans son cœur.
Dans son regard, Abat pouvait y lire un mélange de colère et de tristesse. Néanmoins, il n’eut pas le temps de la contempler et de se dire à quel point la jeune femme avait grandi … Elle prit la parole en adoptant un volume sonore adéquat afin que personne ne puisse l’entendre de dehors. Cependant, ses mots claquaient vraiment comme des coups de fouets. Chaque syllabe sonnait comme un reproche envers celui qui fut jadis son mentor ou plutôt son guide spirituel.
- Si jamais tu cries, t’es un homme mort ! Et un geste brusque, un seul et cette dague se faufilera jusqu’à ton cœur !
La jeune femme marqua une micropause avant de poursuivre.
- Comment en es-tu arrivé là ? Comment ? ! Toi ! Avec ces infidèles ?
- Reprends-toi, il n’est pas trop tard pour te joindre à nous !
- Je sais tout ce que je te dois … Jadis tu m’as remis dans le droit chemin et aujourd’hui, Houbal me donne l’opportunité de te rendre la pareille …
- Alors, vient avec moi et aide nous à massacrer tous ces infidèles qui souillent notre terre !!!
Revenu tranquillement dans sa tente, enfin dans celle qui avait malheureusement été laissée libre par son ancien occupant, Abbad aspirait sincèrement à un peu de repos. Il ressortait d’une petite discussion avec les membres de la caravane afin de savoir quel serait la suite de l’itinéraire qu’ils allaient devoir emprunter et nul doute qu’après tout ce qui venait de se produire, il y avait de quoi discuter et faire attention aux prochaines étapes du voyage.
Perdu dans ses pensées, l’homme réalisa un peu trop tard qu’il flottait dans l’air une odeur de parfum qui lui était familière. Une odeur qu’il avait cru ne plus jamais sentir un jour … Or voilà, la volonté des dieux est parfois capricieuse, voir même joueuse et lorsqu’il se retourna, il ne fut pas surpris de croiser le regard d’une jeune femme qui le tenait en joue avec une dague de lancée. Son bras était armé, elle était prête à lancer le bout de métal en plein dans son cœur.
Dans son regard, Abat pouvait y lire un mélange de colère et de tristesse. Néanmoins, il n’eut pas le temps de la contempler et de se dire à quel point la jeune femme avait grandi … Elle prit la parole en adoptant un volume sonore adéquat afin que personne ne puisse l’entendre de dehors. Cependant, ses mots claquaient vraiment comme des coups de fouets. Chaque syllabe sonnait comme un reproche envers celui qui fut jadis son mentor ou plutôt son guide spirituel.
- Si jamais tu cries, t’es un homme mort ! Et un geste brusque, un seul et cette dague se faufilera jusqu’à ton cœur !
La jeune femme marqua une micropause avant de poursuivre.
- Comment en es-tu arrivé là ? Comment ? ! Toi ! Avec ces infidèles ?
- Reprends-toi, il n’est pas trop tard pour te joindre à nous !
- Je sais tout ce que je te dois … Jadis tu m’as remis dans le droit chemin et aujourd’hui, Houbal me donne l’opportunité de te rendre la pareille …
- Alors, vient avec moi et aide nous à massacrer tous ces infidèles qui souillent notre terre !!!
Dernière édition par Butcher le Dim 27 Avr - 19:21, édité 1 fois
Re: [Abbad] Une ancienne connaissance !
Hrp : Et bien voilà Abbad dans une bien délicate situation ! Les méandres du background exploités avec talent et sadisme
Je réponds dès que la vie me laisse un peu plus de temps libre
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kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: [Abbad] Une ancienne connaissance !
Hrp: Heu, Abbad, est-ce que Houbal autorise les harem? Si oui, tu peux présenter cette jeune femme à Yacine?
Pheres- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1401
Age : 53
Date d'inscription : 04/08/2008
Re: [Abbad] Une ancienne connaissance !
Pheres a écrit:Hrp: Heu, Abbad, est-ce que Houbal autorise les harem? Si oui, tu peux présenter cette jeune femme à Yacine?
Lol, c'est un poil misogyne ta réflexion
Puis à mon avis, elle te ferai baisser ton chiffre d'affaire vite fait, la madame aux couteaux
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: [Abbad] Une ancienne connaissance !
kontos a écrit:
Lol, c'est un poil misogyne ta réflexion
Puis à mon avis, elle te ferai baisser ton chiffre d'affaire vite fait, la madame aux couteaux
Ce n'est pas Misogyne, c'est juste que Yacine est pieu...
Pour le chiffre d'affaire faut voire, après un bon lavage de cerveau, elle pourrait rapporter gros...
Pheres- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1401
Age : 53
Date d'inscription : 04/08/2008
Re: [Abbad] Une ancienne connaissance !
En substance, ce qu’Abbad dit/fait dans cette situation :
Tout d’abord en rien il ne laisse transparaître le moindre effroi, adopte un regard courroucé face à la défiance de la jeune femme, et joue de tout son charisme.
Il lui fait remarquer à quel point il est désappointé de voir le manque de respect que Sarla lui témoigne, à lui, son mentor à qui elle doit le respect, ne serait-ce que de l’âge. Houbal ne nous enseigne-t-il pas justement la déférence envers ses anciens et sages ?
Abbad avance sans sourciller vers la jeune femme, bras tendus et poitrine offerte à la lame de la redoutable tueuse, en montrant ainsi sa détermination :
« Qu’il en soit ainsi, fait donc mon enfant, frappe donc ce cœur, à qui tu dois tant. Je ne crains rien et vais en paix car Houbal me guide dans son infinie sagesse. Lui et Lui seul peut juger les actes de son plus humble serviteur, qui ne se masque pas derrière la haine ou la peur et ose affronte Sa Vérité ».
Si d’aventure, notre téméraire ami est encore en vie (car il va au bout de son idée), c’est que Sarla aura donc baissé quelque peu sa garde.
Abbad calme alors le jeu, et adopte un ton plus paternel. Il voit bien dans quel état de doute la jeune femme est plongée. Elle n’a pas besoin de le masquer derrière cette colère car Abbad lit en elle comme un livre ouvert.
Les voix d’Houbal sont impénétrables, et beaucoup revendiquent suivre ses préceptes. Mais combien sont dans le vrai ? Il tente d’expliquer à Sarla qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qui se joue autour d’elle, et qu’en agissant ainsi, elle fait le jeu de nos ennemis.
Certes, l’attitude d’Abbad peut lui paraître de la traîtrise, mais il n’en est rien, car c’est Houbal qui l’a amené jusqu’ici. C’est lui qui lui parle chaque nuit et chaque jour, en l’assaillant de visions divinatrices sur la terrible menace qui pèse sur nos têtes à tous. Une menace antédiluvienne, bien pire que de côtoyer une armée d’infidèles, une menace pernicieuse contre laquelle nos clivages de mortels semblent bien ridicules, une menace contre laquelle il convient de ne pas se disperser.
Car IL est là, IL est parmi nous, au-dessus de nous, IL attend son heure, quand nous auront fini de nous entretuer, alors IL frappera, et nous promettra une fin terrible à tous, fidèles ou non, princes ou chiens, femmes ou enfants.
Puis il lui explique que désormais, sa maison est cette caravane, car son destin y est lié, et que cela passe par une trêve avec ceux que l’on a pu considérer comme nos ennemis jurés.
Abbad n’oublie pas, mais les pêchés commis par le passé ne peuvent être imputés à tout un peuple, à tout une race. Ses compagnons de route ont prouvé leur valeur, leur courage et leur loyauté envers Abbad, et donc en quelque sorte à Houbal.
Maintenant, libre à Sarla de faire son choix, et de se défaire de ces messages de haine pour entendre la Vérité d’Houbal. Elle ne saurait mieux le servir qu’en rejoignant la cause que défend Abbad.
Tout d’abord en rien il ne laisse transparaître le moindre effroi, adopte un regard courroucé face à la défiance de la jeune femme, et joue de tout son charisme.
Il lui fait remarquer à quel point il est désappointé de voir le manque de respect que Sarla lui témoigne, à lui, son mentor à qui elle doit le respect, ne serait-ce que de l’âge. Houbal ne nous enseigne-t-il pas justement la déférence envers ses anciens et sages ?
Abbad avance sans sourciller vers la jeune femme, bras tendus et poitrine offerte à la lame de la redoutable tueuse, en montrant ainsi sa détermination :
« Qu’il en soit ainsi, fait donc mon enfant, frappe donc ce cœur, à qui tu dois tant. Je ne crains rien et vais en paix car Houbal me guide dans son infinie sagesse. Lui et Lui seul peut juger les actes de son plus humble serviteur, qui ne se masque pas derrière la haine ou la peur et ose affronte Sa Vérité ».
Si d’aventure, notre téméraire ami est encore en vie (car il va au bout de son idée), c’est que Sarla aura donc baissé quelque peu sa garde.
Abbad calme alors le jeu, et adopte un ton plus paternel. Il voit bien dans quel état de doute la jeune femme est plongée. Elle n’a pas besoin de le masquer derrière cette colère car Abbad lit en elle comme un livre ouvert.
Les voix d’Houbal sont impénétrables, et beaucoup revendiquent suivre ses préceptes. Mais combien sont dans le vrai ? Il tente d’expliquer à Sarla qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qui se joue autour d’elle, et qu’en agissant ainsi, elle fait le jeu de nos ennemis.
Certes, l’attitude d’Abbad peut lui paraître de la traîtrise, mais il n’en est rien, car c’est Houbal qui l’a amené jusqu’ici. C’est lui qui lui parle chaque nuit et chaque jour, en l’assaillant de visions divinatrices sur la terrible menace qui pèse sur nos têtes à tous. Une menace antédiluvienne, bien pire que de côtoyer une armée d’infidèles, une menace pernicieuse contre laquelle nos clivages de mortels semblent bien ridicules, une menace contre laquelle il convient de ne pas se disperser.
Car IL est là, IL est parmi nous, au-dessus de nous, IL attend son heure, quand nous auront fini de nous entretuer, alors IL frappera, et nous promettra une fin terrible à tous, fidèles ou non, princes ou chiens, femmes ou enfants.
Puis il lui explique que désormais, sa maison est cette caravane, car son destin y est lié, et que cela passe par une trêve avec ceux que l’on a pu considérer comme nos ennemis jurés.
Abbad n’oublie pas, mais les pêchés commis par le passé ne peuvent être imputés à tout un peuple, à tout une race. Ses compagnons de route ont prouvé leur valeur, leur courage et leur loyauté envers Abbad, et donc en quelque sorte à Houbal.
Maintenant, libre à Sarla de faire son choix, et de se défaire de ces messages de haine pour entendre la Vérité d’Houbal. Elle ne saurait mieux le servir qu’en rejoignant la cause que défend Abbad.
kontos- Duc/Duchesse
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