La rose des vents
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Portraits croisés ou la galerie des PJ

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Message  kontos Sam 25 Jan - 20:07

Salut à tous !

J'ouvre ce post-it afin de dépeindre vos PJ, en m'appuyant sur les background et descriptions que vous m'en avez donné.
Deux buts à cela :
- les rendre plus vivants/présents à nos esprits lorsque nous jouons,
- et assurer un suivi de l'évolution du PJ au fil des aventures (son activité, ses missions et motivations personnelles, les séquelles éventuelles, etc.).

Bien entendu, n'hésitez pas à me soumettre toutes vos remarques (mes oublis, mes erreurs, votre vision du PJ) afin que j'édite les post pour que les descriptions collent à celui que vous incarnez.
De même, si vous voulez enrichir de votre contribution ce topic, je ne peux que m'en réjouir !  cheers 

En ouverture du bal : le portrait d'Olaf, en reprenant une des techniques de description des livres WH, à savoir celle des témoignages de divers PNJ.

Bon, j'espère que cela vous plaira. Bonne lecture !
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Message  kontos Sam 25 Jan - 20:09

Olaf

Ce gars un peu trapu, l’air hagard, qui reste figé là, en tenant son bras endolori devant la scène effroyable qui s’est jouée dans l’enceinte de l’Héritier de Sigmar, ce gars-là, c’est Olaf.
Olaf qui ? Même ses compagnons ne sauraient le dire. En vérité, ce n’est pas vraiment le genre de type à qui l’on pose beaucoup de questions, son épée courte au flanc et son profond regard noir en disent largement assez.
Comment cet être discret, de peu mais justes mots, est-il venu se perdre au sein de cette bande d’illuminés semblant attirer tous les fléaux du Vieux Monde sur son passage ? Voilà une bien longue histoire…

Lui-même en est conscient, il ne trompe pas grand monde parmi la troupe d’aventuriers en quête de rédemption lorsqu’il se montre des plus évasifs quant à sa vie précédente, celle qu’il a laissée derrière lui depuis maintenant plusieurs mois : « J’suis garde du corps, ça s’voit pas ? ». Voilà le genre de réponse lapidaire qu’il peut formuler, un brin irrité, le regard fuyant, lorsque l’intarissable Brice réussit à épuiser sa patience.
Un garde du corps certes bien particulier, à la morale capricieuse… Les voies de la criminalité, même si elles empruntent d’innombrables branches et facettes, s’encrent bien souvent dans un terreau commun, celui d’un contexte familial difficile ou encore totalement absent.

L’histoire d’Olaf ne fait que peu exception à la règle. Cette première débute dans une petite bourgade du Middenland, où les tabourets des tavernes sont bien plus usés que les dalles des oratoires.
La porte d’un de ces troquets grince sur ses gonds fatigués pour laisser entrer un vieux paysan roué par une dure journée de labeur, qui lance d’un air las à la fidèle assistance :
- « Salutations braves gens…
- Tiens, te r’voilà Gismar ? ‘Croyait qu’t’avais disparu. Qu’est c’que j’lui sers au jeune homme ?
- Donne-moi donc un verre d’ta gnole, Linus, tu veux bien ?
- Eh bé ! C’est pas Festag pourtant.
- Faut ben s’faire plaisir comme on peut, pis j’en ai ben b’soin.
- Tiens pour toi l’ami. Tu fais peur à voir, t’es blanc à en faire pâlir un fantôme.
- La fatigue mon p’tit, la fatigue. C’est la saison, y’a du boulot dans l’champ, et j’y arrivais mieux y’a vingt ans qu’main’nant, tu vois. Pis, à la maison, c’est pas joyeux en c’moment. Y’a l’gamin qu’en fait qu’à sa tête, veut plus aider son vieux père. « Monsieur » a des envies d’ailleurs, qu’c’est trop p’tit pour lui par ici ! A trop regarder en l’air, l’a oublié qu’il avait les pieds dans la merde, oui ! Laisse donc la bouteille par là, Linus… ‘Fin, j’te raconte tout ça, mais tu la connais d’jà l’histoire. Dis voir, ça fait comben d’temps qu’on l’a pas r’vu ton rejeton ?
- …
- Cinq ? Six ans ? T’en dis quoi toi, Gosbert ?
- Bah ouais, qué’qu’chose comme ça. Ca fait ben sept bonnes années qu’on l’a pas vu traîner dans l’coin. Pis, tu m’en voudras pas, Linus, mais c’est pas tout l’monde qui s’en plaindra. Y’a qué’ques bourses qui respirent depuis.
- Si t’as fini ta bière, Gosbert, y’a rien qui t’retient.
- Eh, calm’toi donc Linus, l’a rien dit d’mal. C’est vrai, c’est c’te génération qui veut ça, l’en faut bien une pourrie de temps à autre. Nous, on n’était pas comme ça. T’en fais pas, tu trouv’ras ben qué’qu’un pour la r’prendre, ton affaire. Pis qui sait, va p’t’et’ ben rev’nir un jour à la taverne ton loustic… Bon, c’est pas tout, mais d’main y fait jour. Tiens ta pièce, Linus.
- Heula, pas si vite, t’as oublié sa jumelle.
- Par l’bois d’Taal, elle vient d’où ta bouteille ? D’Estalie ?
- Nouvelle taxe, j’y peux rien, j’peux pas t’en faire cadeau non plus.
- Ah bon ? Ben tiens… J’avais oublié pourquoi j’étais pas rev’nu par là d’puis un moment… Tiens, le voilà ton radis, canaille… »




Le bailli du bourg : « Olaf ? Ca ne me dit rien. Attendez… Vous parlez peut-être du fils du tavernier ? Ah oui je vois, et comment ! Pas mécontent qu’on ne le croise plus dans le coin celui-ci. Une sacrée mauvaise graine, foi de sigmarite. Il traînait avec ce vaurien d’Horst et sa clique de bandits. Il a bien de la chance que je ne lui ai pas mis la main dessus, je lui aurai fait passer un sale quart d’heure au gamin... Dites, vous m’en parlez là, mais vous le connaissez ? Il n’est pas revenu dans le coin, hein ? Non ? Ah vous m’avez fait peur ! … Moi ? En trembler ? Non non, pas du tout, mais disons qu’un monte-en-l’air comme ça dans les parages, ça n’est jamais très bon pour nos affaires… enfin surtout les miennes, si vous voyez ce que je veux dire. Le meister n’a pas bien apprécié qu’on puisse rentrer chez lui comme dans un moulin, et depuis près de dix ans, il ne se passe pas un jour sans qu’il me le rappelle… »



Horst, honnête oisif : « On s’connait ? Qui est-c’qu’il le d’mande, le père Olaf ? Hein ? C’était mon garde du corps. Oui, parfait’ment. C’est dangereux par ici, surtout quand on est trop curieux, hein mon gars ? Apparemment, t’es pas au courant… »



Une habitante de Mittelresdorf : « J’vois très bien de qui vous voulez parler. Y faisait partie de cette bande de démonistes qu’a mis à feu et à sang notre belle ville. Mon mari était chez les Brassepot quand ils y sont arrivés. Y’avait un elfe à c’qui paraît, un sorcier corrompu jusqu’au bout de ses maudites oreilles pointues. Bertolf a eu l’malheur de le r’garder dans les yeux, et main’nant il y voit plus qu’d’un oeil ! Mais vot’ bonhomme, lui c’était le discret de la bande. Les yeux noirs comme la mort, pas très grand mais costaud. ‘Lui manque des ch’veux sur l’devant. Ah oui ! Il avait une cicatrice su’l’menton ! Si ça c’est pas l’signe de la corruption ! »



Bartolomeus (dit le Gros Bart, ou encore « j’vois pas de qui tu veux parler »), gentilhomme entrepreneur de Marienbourg : « Ah, sacré p’tit nouveau, ce Alouf ! C’est pas tous les jours qu’on tombe sur un débrouillard dans son genre. Sans lui, on n’aurait jamais fait sortir Buttor de taule. Et pareil pour le navire de Van Haagen. Y t’as mené ça de main de maître. Ah y’a pas à dire, l’en a dans l’buffet le p’tit gars. Puis, y va bien nous rendre service, à battre le pavé à droite à gauche chez les impériaux. Le marché par ici est un peu… fermé pour certaines babioles, vaut mieux pour nous qu’elles voient du pays. »



Seth Van Driel, connaissance fortuite de Bartolomeus : « Il a pu m’arriver de croiser ce type… Un étranger je crois. Plutôt malin, et assurément doué. Un bien intriguant personnage. J’ai jamais vraiment su pourquoi le gars se ballade avec un foulard autour du coup, même en pleine chaleur. Ca doit être la coutume dans le pays de bouseux d’où il s’est extrait, qu'est-ce que cela pourrait bien être d'autre sinon ? »



Olaf en quelques lignes
- 22 ans, taille moyenne, un peu trapu, dégarni sur le sommet du crâne, une petite cicatrice au menton
- porte une vilaine cicatrice rosâtre dans le cou, en forme de croix (vestige de la maison Dustremann)
- porte les stigmates (encore récents) d’une grave blessure au bras droit
- porte une trace de brûlure, de la forme du marteau sigmarite, sur le flanc droit
- est lié à la Guilde des Gentilshommes Entrepreneurs de Marienbourg (nécessité de lui reverser 1/6ème de ses gains, marchandise à écouler)
- Carrière : Voleur ==> Receleur (acté)


Dernière édition par kontos le Lun 10 Mar - 13:37, édité 1 fois
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Message  kontos Sam 1 Mar - 23:07

Ron


Mon cher Dieter,

  Voilà maintenant plus de cinq ans que vous avez pris la sage décision de quitter Grindorf, et chaque jour que Sigmar fait vous donne un peu plus raison.
Depuis que la grande route est totalement tombée aux mains des brigands, notre bon vieux village a perdu de sa vitalité d’antan, et sombre peu à peu, toujours plus moribond. Les commerces ferment les uns après les autres, faute de clients, et comme vous l’avez fait après l’arrêt de votre exploitation forestière, beaucoup prennent définitivement la route du nord pour fuir la misère qui nous guette.
  Aux dires de Bruner, votre nouvelle affaire se porte bien, et je m’en réjouis. Que Sigmar vous garde ! Si seulement j’avais pu faire preuve d’autant de courage que vous et m’être lancée dans l’inconnu… Mais qui aurait voulu d’une pauvre serveuse de taverne sans aucun talent ? Et qu’aurai-je fais de mon fils, Ron ? Qu’importe, ceci appartient au passé et désormais, il me faut penser à l’avenir de mon enfant. C’est là la raison de ma missive.
  C’est avec une infinie tristesse que je me tourne vers vous pour cette requête qui me fend le cœur. Ron a atteint sa dixième année, un beau et fort garçon. Mais ma paye, chaque jour plus misérable, ne parvient plus à couvrir nos besoins. Il est temps désormais pour lui d’apprendre un métier, et rien ni personne par ici ne peut lui faire entrevoir un avenir plus radieux que celui des comptoirs patinés et des bouteilles vides.
  J’espère que vous n’en prendrez point ombrage, car je me permets de vous envoyer Ron comme apprenti bûcheron, sans crier gare. J’ai toute confiance en vos qualités d’instructeur, et vous le verrez par vous-même, c’est un brave garçon, qui ne rechigne pas à la tâche. Il n’est certes pas très ouvert, mais n’est-ce pas une forme de qualité pour vous qui fréquentez davantage les bois que la ville ? Je vous remets donc ce que j’ai de plus cher et joint à ceci les quelques économies qui me restent pour les frais occasionnés par Ron.
  Je souhaite qu’il saura vous rendre fier comme je le suis de lui, et si dans votre infinie bonté, lorsque le temps vous en sera donné, vous pourriez me donner de ses nouvelles et des progrès qu’il réalise, alors je vous en serai éternellement reconnaissante.

Votre dévouée,

Irina Durfen.






Chère Irina,

  Je profite de la plume de Bruner, de passage, pour vous tenir informée de l’apprentissage de votre enfant. Ron s’avère être un bon élève, doué et robuste. Il apprend vite et j’ai bon espoir qu’il pourra intégrer une brigade d’ici quelques années.

Salutations,

Dieter M.






Ma très chère Irina,

  Je vous prie de croire à ma sincère compassion quant au chagrin que ma missive ne manquera pas de susciter chez vous.
  Depuis quelques temps, Ron s’avère bien moins assidu à l’apprentissage et au travail à mes côtés. Lorsqu’il daigne m’accompagner, le garçon ne se montre pas des plus volontaires, et rechigne visiblement à s’attaquer aux arbres. C’est bien là le comble d’un apprenti bûcheron !
  Une autre manie qu’il a contractée : Ron disparaît des heures, voire des jours durant, et Sigmar sait où, sans mot dire. Lorsqu’il revient, le chenapan est chaque fois plus sauvage. Certes il n’est pas bavard de nature, mais il refuse strictement de m’en dire davantage, et les punitions n’y font rien. Au village, on se laisse à dire qu’il fréquenterait une bande de trappeurs installés dans les environs. Otto l’aurait même pris à tirer à l’arc sur les bêtes du père Johann. Les gens s’inquiètent.
  S’il n’en tenait pas de notre amitié, je l’aurai déjà chassé sans ménagement, mais j’ai bien peur de ne pouvoir le ramener dans le droit chemin malgré tous mes efforts.
  Soyez assurée de ma sympathie.

Dieter M.






Ma chère Irina,

  Je n’ose imaginer l’angoisse dans laquelle doit vous plonger chacune de mes lettres, mais encore une fois, les nouvelles ne sont pas bonnes.
Cela fait maintenant des semaines, peut-être plus d’un mois que Ron n’est pas revenu sur l’exploitation. J’ai bien peur de ne plus le revoir.
  Cependant, n’allez pas penser que Morr est venu chercher son dû. Il y a deux jours, en traversant le sentier pour rejoindre le village, il m’a semblé apercevoir aux détours des fourrés un homme à la chevelure hirsute dont le visage pourrait bien être celui de votre fils. Mais l’homme était trop bien caché, et vif comme le lièvre. Je n’ai pas eu le temps de m’en assurer.  J’ai également entendu dire que la sœur du seigneur Von Rudiger, venue rendre visite à son burgmeister de frère, aurait loué les services de plusieurs rangers pour traverser les bois depuis Klaustbourg. Le père Johann, qui les a vus, m’a dit que l’un d’eux ressemblait à s’y méprendre à Ron.
  Mon amie, je ne saurai trop vous conseiller de prier pieusement notre Sainte Mère Rhya afin qu’elle veille sur votre enfant, car là où Ron s’engouffre, il n’y aura plus qu’elle pour savoir si celui-ci est toujours en vie.
  Veuillez croire que la tristesse dans laquelle vous plongeront ces quelques mots me touche profondément.

Dieter M.






Dr Wilfried Rorig, médecin-chirurgien de Klaustbourg : « C’était un soir de Vorehexen, une nuit lugubre.  Je m’en rappelle comme si c’était hier. Cette vieille superstitieuse de Frieda m’avait pourtant dit de me méfier, Morrslieb avait une drôle de couleur ,à l’entendre. Bien m’en aurait pris de l’écouter ! Quelques heures plus tard, on tambourine à ma porte. Et c’est là que je l’ai vu… Grand, froid comme la mort, le regard à vous glacer les sangs. Un norse ! Ah vous pouvez vous gausser, allez-y. Un norse, je vous dis. J’en mettrai ma demeure en balance ! Sombre comme ces sauvages qui fricotent avec les seigneurs du Chaos. Il n’a pas ouvert la bouche pendant toute l’opération. Salement amoché le gars. Une balafre de la hanche au genou. Croyez que ça lui aurait arraché une expression ? Il n’a rien dit. Pas une grimace, rien. Pensez bien que je me suis exécuté en vitesse, en priant la miséricorde du Grand Cerf tout du long pour que je ne finisse pas au bout de sa hache. Bathus, resserre-moi tu veux bien, il me faut bien ça maintenant pour trouver le sommeil… »

Gregor, jeune initié de Taal : « Mon Père ! Mon Père ! Attendez-moi ! Vous n’allez point me croire, mais ces bois sont vivants !
- Oui mon enfant, de la jeune pousse à l’arbre centenaire, Taal se cache en chaque recoin des nos forêts.
- Vous ne m’entendez pas, mon Père, ces bois sont vivants ! Je viens de voir un arbre avec des cheveux et une barbe ! Ses yeux verts me scrutaient au loin !
- Allons donc Gregor, presse le pas, je te prie, et cessez donc de me rebattre les oreilles avec tes affabulations… Un arbre qui porte la barbe… J’aurai tout entendu avec celui-là… »


Haug, membre du guet de Grudzstock, à l’est de Carrobourg : « Je vous l’dis mes amis, l’Empire comme on l’connait n’est bientôt plus. Ces hordes du Chaos qui se répandent partout dans nos terres depuis le grand nord, et bien y s’passe pas une nuit sans qu’on ait à chasser leurs rejetons qui traînent partout autour de notre bonne ville. Et même dans nos murs, on n’est pas en sécurité. Ah, ces choses peuvent prendre bien des formes et bien fou celui qui pourrait donner un sens à leur comportement de sauvages. Peuvent autant s’bouffer entre eux que foncer sur nous. Pas plus tard qu’il y a deux nuits, on est tombés sur un de ces groupes d’hommes à têtes de bouc. On a bien failli tous y passer. Mais voilà que l’un d’eux sort des bois et commence à trucider ses amis à coup de hache et de flèches bien placées. Pensiez pas que ça savait tirer à l’arc ces créatures-là, hein ? Ben maintenant vous l’savez. On a pris nos jambes à nos cous, not’solde vaut pas qu’on y laisse la vie non plus. Ben, vous z’allez pas m’croire, mais j’ai bien failli rendre l’âme quand j’ai revu la créature à l’arc au comptoir de Meiner, à boire sa bière comme si de rien n’était. L’avait changé de tête et rangé ses sabots, mais ça ressemblait encore à l’animal plus qu’à l’homme. D’la sorcellerie, pour sûr ! L’en faut plus pour tromper un type de la garde, croyez-moi. Plus jamais je remettrai les pieds dans ce troquet de malheur ! »

Jaap, armurier à Marienbourg et habitué de l’Etoile Filante : « Dis-moi Paulus, ça fait un sacré bout de temps qu’on n’a pas revu ce gars de l’Empire… Comment qu’il s’appelait déjà… Ron ! Ah voilà, Ron. Je gagnais plus souvent quand il venait à la table ! M’enfin, ça avait pas l’air de lui déplaire d’y laisser ses pièces, ça l’empêchait pas d’sourire, hein ? Si le patron ne nous mettait pas dehors, il serait reparti même sans sa chemise. Heureusement, on n’en est pas encore là nous, faut bien passer le temps, voilà tout… Je double ! Cette fois c’est la bonne ! »

Dita, maquerel… coordinatrice des filles de joie de Milberz : « Mesdames, combien de fois devrai-je vous le répéter ? Il va falloir insister sur votre toilette si vous ne voulez pas vous retrouver dehors. J’ai encore un client qui est venu se plaindre de morpions. Non pas qu’il me l’ait dit aussi clairement... C’est le troisième depuis le début du mois, ce n’est pas bon pour nos affaires. Allons, qui s’est occupée du grand type aux yeux verts, les cheveux bouclés ? Allez, on ne fait pas sa timide… »

Notes d’Eldinril, mage d’une enclave elfe, quelque part dans la Drakwald : « Chaque jour se fait plus manifeste la perversion s’immiscant dans nos forêts. L’incursion des troupes du Chaos, bafouant et souillant tout sur leur passage, déséquilibrent l’ordre naturel, et leurs flux démoniaques parasitent nos repères, nous rendant toujours plus vulnérables. L’harmonie aethyrique enserrant notre village est si perturbée que même l’un de ces modestes humains est parvenu à trouver l’entrée de notre refuge. Aucun de nous n’avait assisté à une telle absurdité, le mal est profond. C’est là bien le signe que nos enchantements ont perdu toute vigueur nourricière et il me faut d’urgence les renforcer. »

Un suivant de Karl, l'héritier de Sigmar : « Un miracle ! Un véritable miracle, mes frères ! Je m’étais caché derrière un charriot alors que cette armée de revenants saccageait la demeure de notre jeune maître. La garde était dépassée, Morr nous accueillait bientôt tous, et c’est au pire moment que le vampire a fondu sur la tente de notre saint Karl. Une chose horrible. Une montagne de muscles et de poils, les yeux du démon et des griffes longues comme un homme. Alors, le Très saint Père Helmut et Karl ont prié Sigmar de toutes leurs forces, et il leur a répondu. Il est arrivé depuis les cieux, dans un rai de lumière qui a mis en fuite tous les sbires du vampire. Puis là, il a pris son arc, blanc comme l’ivoire, et encoché une flèche. Une seule flèche ! J’étais tout près de lui et j’ai senti cette force terrible et sereine. De là, on distinguait à peine ce qu’il se passait au pavillon de l’Enfant Sacré. Et bien le miracle a tout de même opéré. Son trait est parti, fendant les airs de mille éclats, et s’est fiché droit dans le crâne du démon qui est retombé dans l’instant en poussière ! Réjouissez-vous mes frères ! Sigmar nous a envoyé son champion pour veiller sur notre sauveur ! Mes amis, à ses côtés, nous ne craignons rien. Gloire à Karl ! Gloire à Sigmar ! Gloire au champion ! »


Ron en quelques lignes
- Une vingtaine d’années, 1,75m environ, sec mais carré, yeux verts, barbe fournie taillée de manière erratique, cheveux mi-longs bouclés.
- Habits oscillant du noirâtre de ses bottes au vert de son manteau, en passant par du marron foncé et élimé de ses chausses.
- Une balafre à la cuisse droite, une autre plus fraîche au poignet.
- Quelques problèmes de dépendance au jeu, qu’il parvient à maîtriser de mieux en mieux.
- Animal de compagnie : Le Chien (croisement approximatif entre un chien de berger et un chien loup)
- Carrière : Chasseur ==> Pisteur (acté)
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Message  Draggor Dim 2 Mar - 2:29

Du bel ouvrage que voilà une fois de plus mon ami !

A lire ces lignes (que tu pourras effacer car HORS SUJEEEET !), je me suis senti... renaitre !

Pis maintenant que j'ai des ailes, j'ai plus besoin de canasson !  rendeer 
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Message  kontos Dim 2 Mar - 10:37

Thanx !  Embarassed 

S'il ya des trucs qui ne collent pas avec ta vision de Ron, n'hésite pas à me le dire Wink 

Le prochain à y passer ? ... Ben je ne sais pas encore, c'est du boulot, mine de rien  Very Happy 
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