Snörri : sa vie, son oeuvre
3 participants
La rose des vents :: Le monde du jeu de rôle :: Les tables de la Rose des Vents :: Warhammer - Les Mille Trônes :: Background et Informations Diverses sur la Campagne
Page 1 sur 1
Snörri : sa vie, son oeuvre
Salut !
Je poste ici le compte-rendu des aventures de Snörri et des nains du campement pendant que vous dessoudiez de la goule et que Ron jouait à Guillaume Tell sur le gros méchant pas beau.
Tiens au passage, je pense qu'il vous sera utile de relire les deux derniers paragraphes du précédent résumé (je dis relire car j'attends au minimum que vous les lisiez ), il y a quelques informations que je n'avais pas dévoilées durant la partie au sujet de la bête.
Notez que c'est du copier-coller des échanges de mails avec Snake, ce n'était pas rédigé comme un compte-rendu classique à la base.
Notez également que tous les mots bizarres sont issus du lexique khazalid concocté par Snakeloup himself
Voilà, donc bonne lecture.
Encore un peu hébété par le miracle qui veut que lui et ses compères ne soient pas en train de tailler bavette avec Gazul au royaume de Souterre, le nain à la barbe grisonnante tressée en deux nattes élégantes te tapote mollement les flancs, histoire de te rendre un peu de ta chaleureuse et virile accolade. Il t’attrape par les épaules en te repoussant légèrement pour voir à qui il a affaire, et son visage alors s’illumine : « Par la barbe de Morgrim ! Un frère ! Regardez les gars, celui qui nous a tirés d’affaire ! C’est pas un gringalet d’la garde, c’est un nain ! Un Nain !
- Bienvenu Kava, lance l’un des deux autres nains derrière, arborant une barbe courte et couleur rouille, alors qu'il accoure pour voir à qui il a l’honneur de parler.
- Ah mon ami, quelle joie de voir enfin un visage familier après tant d’horreurs ! continue le premier. Pousse-moi donc tous ces maudits cadavres, et viens t’asseoir avec nous. C’est peut-être pas très commode comme tente, mais par ici ça ressemble à du luxe ».
Il te traîne littéralement vers leur abri, une tente basse sommairement équipée de couches, de tabourets d’un bois clair mais sale, et du nécessaire pour faire un feu. Tu remarques que les ustensiles de repas ont été jetés au sol, probablement dans la bataille.
Le dernier nain, brun comme l’ébène, porte des traces de brûlures anciennes. Sa peau est rosée et lisse en partant du nez jusqu’au bas de l’oreille droite. Il traîne l’un des tabourets pour te le proposer : « Tiens l’ami, pose donc ta carcasse là-dessus, ça te fera pas d’mal. Bienvenu chez nous ! Ils prennent tous place sur les autres chaises, et ne peuvent retenir leur curiosité plus longtemps.
- Alors mon gars, c’est bien la première fois que j’vois ta trogne par ici, reprend le premier nain. Ça doit pas faire bien longtemps que t’es parmi nous hein ? Qu’est-ce qui t’amène par ici ? Il semble réfléchir une seconde, le regard perdu, avant de reprendre la parole sans te laisser le temps de répondre : Tu serais pas du coin par hasard ? Te demande-t-il, l’air un peu fébrile.
Je poste ici le compte-rendu des aventures de Snörri et des nains du campement pendant que vous dessoudiez de la goule et que Ron jouait à Guillaume Tell sur le gros méchant pas beau.
Tiens au passage, je pense qu'il vous sera utile de relire les deux derniers paragraphes du précédent résumé (je dis relire car j'attends au minimum que vous les lisiez ), il y a quelques informations que je n'avais pas dévoilées durant la partie au sujet de la bête.
Notez que c'est du copier-coller des échanges de mails avec Snake, ce n'était pas rédigé comme un compte-rendu classique à la base.
Notez également que tous les mots bizarres sont issus du lexique khazalid concocté par Snakeloup himself
Voilà, donc bonne lecture.
Encore un peu hébété par le miracle qui veut que lui et ses compères ne soient pas en train de tailler bavette avec Gazul au royaume de Souterre, le nain à la barbe grisonnante tressée en deux nattes élégantes te tapote mollement les flancs, histoire de te rendre un peu de ta chaleureuse et virile accolade. Il t’attrape par les épaules en te repoussant légèrement pour voir à qui il a affaire, et son visage alors s’illumine : « Par la barbe de Morgrim ! Un frère ! Regardez les gars, celui qui nous a tirés d’affaire ! C’est pas un gringalet d’la garde, c’est un nain ! Un Nain !
- Bienvenu Kava, lance l’un des deux autres nains derrière, arborant une barbe courte et couleur rouille, alors qu'il accoure pour voir à qui il a l’honneur de parler.
- Ah mon ami, quelle joie de voir enfin un visage familier après tant d’horreurs ! continue le premier. Pousse-moi donc tous ces maudits cadavres, et viens t’asseoir avec nous. C’est peut-être pas très commode comme tente, mais par ici ça ressemble à du luxe ».
Il te traîne littéralement vers leur abri, une tente basse sommairement équipée de couches, de tabourets d’un bois clair mais sale, et du nécessaire pour faire un feu. Tu remarques que les ustensiles de repas ont été jetés au sol, probablement dans la bataille.
Le dernier nain, brun comme l’ébène, porte des traces de brûlures anciennes. Sa peau est rosée et lisse en partant du nez jusqu’au bas de l’oreille droite. Il traîne l’un des tabourets pour te le proposer : « Tiens l’ami, pose donc ta carcasse là-dessus, ça te fera pas d’mal. Bienvenu chez nous ! Ils prennent tous place sur les autres chaises, et ne peuvent retenir leur curiosité plus longtemps.
- Alors mon gars, c’est bien la première fois que j’vois ta trogne par ici, reprend le premier nain. Ça doit pas faire bien longtemps que t’es parmi nous hein ? Qu’est-ce qui t’amène par ici ? Il semble réfléchir une seconde, le regard perdu, avant de reprendre la parole sans te laisser le temps de répondre : Tu serais pas du coin par hasard ? Te demande-t-il, l’air un peu fébrile.
Dernière édition par kontos le Ven 28 Mar - 8:33, édité 3 fois
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
Ébahi d'être encore en vie, énervé d'avoir perdu mon casque, dont un lambeau pendouille encore lamentablement à mon oreille droite, et me demandant où sont passés mes amis, je prends quelques secondes pour rassembler mes esprits. Néanmoins satisfait d'être enfin assis, je déchausse avec précaution mon bouclier gravé du marteau Sigmarite, regarde tour à tour mes compagnons, encore un peu hébété puis me tourne vers le nain grisonnant, qui de par son aspect me semble être le chef de ce petit groupe : "Salut à toi vok'est (litt. : blanchi sous le harnois, empli d'expérience, forgé par la vie, etc.), je suis Snörri Roningson, fils ainé de Roning Thraïrson actuel iarl (roi) de karak-ak-duk, petite sik près de Marienbourg. Ça fait plaisir de rencontrer des kevaïs (frères de clan), pouvoir un peu causer en Khazalid. Les tolnees (prononcer tolni, litt. longues-jambes) n'y entendent généralement rien et leur langage d'oiseau est épuisant pour la gorge. Pour ma part je suis sik'Lak de karak-ak-duk, à la poursuite d'un yäkkhag qui m'a volé un lapi auquel je tiens énormément. Ce kraagh ker'ashi akharr'est (le pire des rejetons de gobelin sans honneur), maudit bak'lav (employé ici ce terme sous-entend que si je le retrouve je le transforme en paillasson) s'est réfugié auprès de l'enfant, espérant me semer au milieu de toute cette foule. J'ai rejoint un petit groupe de mercenaire pour atteindre la croisade et espérer remettre la main sur mon bijou. Je me demande d'ailleurs où ils sont passés. Et vous, d'où êtes-vous et qu'est-ce qui vous amène ici?"
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
Le camp autour se remet à peine de l’agitation qui l’a secoué. Partout les cris des souffrants résonnent, auxquels répondent les pleurs des veuves et les prières désespérée à Sigmar et à Karl. L’atmosphère saturée par les relents pestilentiels des morts-vivants, s’alourdit de celui du sang des croisés. Les flammes de nombreux buchers ondoient dans le clair-obscur, et des brouettes, charriant les corps à la fois de monstres comme des suivants de l’enfant, ne cessent de passer devant la tente des nains.
- Quelle curieuse histoire… répond le nain à la barbe aux deux nattes. Celui au poil d’un noir profond semble s’intéresser avec insistance à ton équipement. Il lève ensuite les yeux vers toi pour te dire :
- C’est une belle arme que voilà mon ami. Le travail de la lame est remarquable, finement ciselée mais robuste… l’apanage des grands guerriers sans doute. Où donc a-t-elle été forgée ?
- Pardonne-nous Snörri, coupe le premier. Nous t’assommons avec nos questions, et nous ne prenons même pas le temps de nous présenter. Le petit rouquin là-bas, il s’appelle Groth. Lui, c’est Kallon, et moi-même Dwinbar, Dwinbar Ketilson. Nous venons du Dwergsbezit, à Marienbourg, et oui nous aussi ! Nous avons laissé notre travail sur le Vloedmuur, mais de manière tout à fait temporaire, dit-il en dodelinant de la tête, cela pour assister au sacre du nouvel empereur.
- Pour qu’il rende à noble fier et noble peuple sa gloire d’antan, continue vivement Groth, comme Sigmar il y a longtemps ! Et s’il faut briser les crânes de Rash’tok par centaines, alors nos haches seront à son service !
- Calme donc tes ardeurs, Ya Vok’er, tempère Dwinbar, il y aura un temps pour cela, si Grimnir le veut bien. Pour le moment, nous avons d’autres problèmes à résoudre.
[Snörri profite du moment pour en savoir davantage sur cet « enfant ».]
- Je vois bien la question dans la question, mon ami. Que Valaya nous en préserve, nous ne sommes pas devenus comme tous ces Tolnees qui ont perdu la raison, à s’en battre le dos à coup de corde à clous. Si le filon est faible de nature, ce n’est pas l’enfant qui le fera grandir. Non, ce qui nous a poussé loin de chez nous, c’est l’intérêt des nôtres. Notre Kaf, Logazor, Yo(r)t'a et instruit, nous a conté les exploits de ce Sigmar que tous vénèrent, et que nous respectons. Nous fredonnons bien souvent les chants à l’honneur de la bataille du col du Feu Noir, lorsque Sigmar et le grand roi Kurgan, alliés comme nos deux peuples, ont renversé la guerre contre les Kraagh. Logazor a étudié de près ces légendes, il a parcouru les grimoires de leurs chroniques, et beaucoup de points se sont répétés avec l’arrivée cet enfant, Karl. Si l’histoire se reproduit bien, alors cet enfant conduira bientôt ses armées à l’assaut de ces Rosh'ta akharr qui ont pris nos citées, des Montagnes Grises à celles du Bord du Monde.
- En attendant cette heure bénie des dieux, nous sommes là pour aider, ajoute Kallon.
- Tu dois bien te demander avec quelle bande de fous te voilà coincés, mon bon Snörri. Pas de bonne chopine de Piva à t’offrir ! Ah… J’aurai bien aimé le pouvoir, mais il n’en reste plus goutte dans notre tonneau. Et pas question de boire cette pisse de vache que les fanatiques s’enfilent par ici. Doivent avoir le palais en bois, ces Tolnees ! Enfin, c’est là qu’est notre problème, bien avant que les morts reviennent à la vie. Notre Kaf, est justement parti pour Dotternbach il y a de cela plus de deux jours, afin de nous ravitailler chez Kriddson [brasseur de la région qui a sa petite réputation, ça vaut pas une Bugman mais c’est un gage d’une relative qualité pour un nain habitant le Middenland]. Il est parti à dos de poney, c’est à quelques heures au nord seulement. Il a forcément dû se passer quelque chose.
- Encore un sale coup de ces maudits elfes ! lâche Groth. La garde a vu traîner ces Bak’lav dans les bois pas loin à c’qui paraît.
- Nous nous apprêtions à partir à sa recherche lorsque les morts nous ont attaqués, continue Dwinbar. Maintenant que cette saleté est retourné d’où elle venait, nous ne devons pas perdre de temps et partir chercher Logazor.
- Nous aurions bien besoin de ton aide mon ami, reprend d’une voix paisible le sobre Kallon, la Drakwald n’est pas une paisible forêt d’habitude, mais avec ce qui s’y trame, je crains que ce ne soit encore pire.
- C’est bien vrai ! Les monstres sont tombés par dizaine sous tes coups. Ce serait pour nous un honneur de voyager à tes côtés, Keva ».
- Quelle curieuse histoire… répond le nain à la barbe aux deux nattes. Celui au poil d’un noir profond semble s’intéresser avec insistance à ton équipement. Il lève ensuite les yeux vers toi pour te dire :
- C’est une belle arme que voilà mon ami. Le travail de la lame est remarquable, finement ciselée mais robuste… l’apanage des grands guerriers sans doute. Où donc a-t-elle été forgée ?
- Pardonne-nous Snörri, coupe le premier. Nous t’assommons avec nos questions, et nous ne prenons même pas le temps de nous présenter. Le petit rouquin là-bas, il s’appelle Groth. Lui, c’est Kallon, et moi-même Dwinbar, Dwinbar Ketilson. Nous venons du Dwergsbezit, à Marienbourg, et oui nous aussi ! Nous avons laissé notre travail sur le Vloedmuur, mais de manière tout à fait temporaire, dit-il en dodelinant de la tête, cela pour assister au sacre du nouvel empereur.
- Pour qu’il rende à noble fier et noble peuple sa gloire d’antan, continue vivement Groth, comme Sigmar il y a longtemps ! Et s’il faut briser les crânes de Rash’tok par centaines, alors nos haches seront à son service !
- Calme donc tes ardeurs, Ya Vok’er, tempère Dwinbar, il y aura un temps pour cela, si Grimnir le veut bien. Pour le moment, nous avons d’autres problèmes à résoudre.
[Snörri profite du moment pour en savoir davantage sur cet « enfant ».]
- Je vois bien la question dans la question, mon ami. Que Valaya nous en préserve, nous ne sommes pas devenus comme tous ces Tolnees qui ont perdu la raison, à s’en battre le dos à coup de corde à clous. Si le filon est faible de nature, ce n’est pas l’enfant qui le fera grandir. Non, ce qui nous a poussé loin de chez nous, c’est l’intérêt des nôtres. Notre Kaf, Logazor, Yo(r)t'a et instruit, nous a conté les exploits de ce Sigmar que tous vénèrent, et que nous respectons. Nous fredonnons bien souvent les chants à l’honneur de la bataille du col du Feu Noir, lorsque Sigmar et le grand roi Kurgan, alliés comme nos deux peuples, ont renversé la guerre contre les Kraagh. Logazor a étudié de près ces légendes, il a parcouru les grimoires de leurs chroniques, et beaucoup de points se sont répétés avec l’arrivée cet enfant, Karl. Si l’histoire se reproduit bien, alors cet enfant conduira bientôt ses armées à l’assaut de ces Rosh'ta akharr qui ont pris nos citées, des Montagnes Grises à celles du Bord du Monde.
- En attendant cette heure bénie des dieux, nous sommes là pour aider, ajoute Kallon.
- Tu dois bien te demander avec quelle bande de fous te voilà coincés, mon bon Snörri. Pas de bonne chopine de Piva à t’offrir ! Ah… J’aurai bien aimé le pouvoir, mais il n’en reste plus goutte dans notre tonneau. Et pas question de boire cette pisse de vache que les fanatiques s’enfilent par ici. Doivent avoir le palais en bois, ces Tolnees ! Enfin, c’est là qu’est notre problème, bien avant que les morts reviennent à la vie. Notre Kaf, est justement parti pour Dotternbach il y a de cela plus de deux jours, afin de nous ravitailler chez Kriddson [brasseur de la région qui a sa petite réputation, ça vaut pas une Bugman mais c’est un gage d’une relative qualité pour un nain habitant le Middenland]. Il est parti à dos de poney, c’est à quelques heures au nord seulement. Il a forcément dû se passer quelque chose.
- Encore un sale coup de ces maudits elfes ! lâche Groth. La garde a vu traîner ces Bak’lav dans les bois pas loin à c’qui paraît.
- Nous nous apprêtions à partir à sa recherche lorsque les morts nous ont attaqués, continue Dwinbar. Maintenant que cette saleté est retourné d’où elle venait, nous ne devons pas perdre de temps et partir chercher Logazor.
- Nous aurions bien besoin de ton aide mon ami, reprend d’une voix paisible le sobre Kallon, la Drakwald n’est pas une paisible forêt d’habitude, mais avec ce qui s’y trame, je crains que ce ne soit encore pire.
- C’est bien vrai ! Les monstres sont tombés par dizaine sous tes coups. Ce serait pour nous un honneur de voyager à tes côtés, Keva ».
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
"Une croisade contre les peaux vertes?" m'écriais-je alors que je comprenais où Dwinbar voulait en venir. "Vous espérez vraiment que cet enfant va soulever les peuples contre ces kraagh rash'tok qui ont envahi nos forteresses? Et vous dites que Logazor, qui est réputé pour son érudition, est de cet avis?"
Je m’arrêtais un instant, haletant, effaré, dépassé par les évènements. Le temps d'un battement de cœur j'entendis distinctement les rouages de mon esprit cliqueter, grincer, tourner les uns avec les autres tandis qu'une foule de question se pressait sur mes lèvres. Et si...? Et pourquoi...? Et pourquoi pas...? Mais, et si...?
Je revins à moi, aussi vite que j'en étais parti.
"Woah ! Mes amis, mes frères, c'est avec une joie immense que je me joindrais à vous, cependant je serais le dernier des ker'ashi si j'abandonnais ainsi le groupe avec lequel je suis venu. Ce sont peut-être des tolnees et un hobbit, mais eux aussi sont des amis et ont besoin de moi. Pour le moment mon cœur est avec vous, mais mon honneur se doit d'être avec eux. Et je parie qu'Esteban s'est encore fourvoyé la gueuse pendant que les autre se demandent où je suis passé".
"Je regrette beaucoup mon ami, mais ma priorité est de retrouver mon groupe. Cela dit, je parie que je pourrais les motiver pour retrouver Logazor, à la condition que nous le ramenions ici, évidemment, et probablement contre monnaies sonnantes et trébuchantes, Brice n'en voudra sûrement pas démordre, et Esteban ne voudra plus quitter l'enfant maintenant, encore moins après cette nuit. Ce qui me fait penser, vous pourriez m'accompagner, au moins l'un d'entre vous, auprès de Karl? Je suppose qu’étant ici depuis plus longtemps vous avez des accès plus privilégiés?"
Je m’arrêtais un instant, haletant, effaré, dépassé par les évènements. Le temps d'un battement de cœur j'entendis distinctement les rouages de mon esprit cliqueter, grincer, tourner les uns avec les autres tandis qu'une foule de question se pressait sur mes lèvres. Et si...? Et pourquoi...? Et pourquoi pas...? Mais, et si...?
Je revins à moi, aussi vite que j'en étais parti.
"Woah ! Mes amis, mes frères, c'est avec une joie immense que je me joindrais à vous, cependant je serais le dernier des ker'ashi si j'abandonnais ainsi le groupe avec lequel je suis venu. Ce sont peut-être des tolnees et un hobbit, mais eux aussi sont des amis et ont besoin de moi. Pour le moment mon cœur est avec vous, mais mon honneur se doit d'être avec eux. Et je parie qu'Esteban s'est encore fourvoyé la gueuse pendant que les autre se demandent où je suis passé".
"Je regrette beaucoup mon ami, mais ma priorité est de retrouver mon groupe. Cela dit, je parie que je pourrais les motiver pour retrouver Logazor, à la condition que nous le ramenions ici, évidemment, et probablement contre monnaies sonnantes et trébuchantes, Brice n'en voudra sûrement pas démordre, et Esteban ne voudra plus quitter l'enfant maintenant, encore moins après cette nuit. Ce qui me fait penser, vous pourriez m'accompagner, au moins l'un d'entre vous, auprès de Karl? Je suppose qu’étant ici depuis plus longtemps vous avez des accès plus privilégiés?"
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
« Ah Keva, je comprends ton dilemme ! La parole d’un nain vaut bien plus que tout l’or de Karak-a-Karak. Comme tu le dis, ton honneur est avec ces Tolnees chanceux de t'avoir à leurs côtés, et tu as déjà bien assez œuvré pour nous. Malheureusement, le temps nous presse. Bientôt, la Croisade marchera vers une nouvelle ville, si ce n’est Altdorf, et nous devons ramener Logazor au plus vite. Le bougre a dû prendre un peu trop goût à la Kriddson, voilà tout. Ta proposition est aussi louable que toi mon ami, mais nous ne pouvons perdre notre temps en babillages avec ces vautours du Concile. Car si tes compagnons sont auprès de l’Enfant, alors ils ont certainement affaire à ces Tolnees. En te sachant près de l’enfant, nous sommes certains qu’il ne pourra rien lui arriver durant notre absence. (Puis, se retournant vers ses comparses) Allons les gars, mettons-nous en route, il me tarde de revenir présenter à Keva Snörri notre bon Kaf et de faire couler la bière à flot au son des chants à leur honneur et à l’aube du temps nouveau pour notre peuple ! Snörri, porte-toi bien en attendant et que tes exploits de cette nuit soient contés de Kadrin à Norn pendant mille générations ! ».
Ce disant, l'équipe entame son départ. Dwinbar commence à s'éloigner pour régler quelque affaire avant de lever le camp avec le poney.
Ce disant, l'équipe entame son départ. Dwinbar commence à s'éloigner pour régler quelque affaire avant de lever le camp avec le poney.
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
Tiraillé entre l'envie d'aller poutrer quelques gobelins, de partir avec mes nouveaux amis et ma parole et mon honneur engagé envers Estaban, Ron, Olaf et Brice, je regarde Dwinbar préparer ses effets, le cœur gros. Mon honneur prime avant tout le reste. Et, surtout, si Logazor ne se trompe pas, il sera plus que temps par la suite de défoncer les crânes de ces maudits peaux-vertes.
Puis me lève à mon tour et demande, avant de partir, si l'un d'eux sait où se trouve la tente de l'enfant.
Une fois le renseignement obtenu, je les salue, leur souhaite bonne chance, et file retrouver mes compagnons pour leur raconter ce qui vient de se passer.
Puis me lève à mon tour et demande, avant de partir, si l'un d'eux sait où se trouve la tente de l'enfant.
Une fois le renseignement obtenu, je les salue, leur souhaite bonne chance, et file retrouver mes compagnons pour leur raconter ce qui vient de se passer.
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Lexique khazalid - reikspiel (by Snakeloup)
J'ai transformé ce topic en celui dédié à Snörri.
Compte tenu de tout le fluff que Snakeloup a développé, ça me semblait une bonne idée de tout regrouper en d'y donner de la consistance.
Donc à la suite, et sous vos applaudissements, le lexique khazalid de sieur Snakeloup.
Encore chapeau à lui
Akharr : rejeton, progéniture. A la base désigne toutes forme de descendance, mais avec le temps ce terme a pris une connotation péjorative, désignant la descendance en ce qu'elle a de pourri.
Bak'lav : paillasson. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les nains ont un mot pour l'endroit où essuyer leurs godasses. désigne généralement un gobelin, une lavette ou un elfe sur lequel il est bon d'essuyer ses bottes crottées. Ah! le plaisir de ravager un bak'lav avec de bonnes grosses semelles de fer cloutées. Généralement une insulte pour signifierà la personne au machin à qui l'on s'adresse qu'il est moins qu'une merde, juste assez bon pour qu'on veuille bien s'en servir comme outil d'hygiène, c'est dire le peu d'estime qu'on lui porte, fi!
'Est : intraduisible. Suffixe marquant le superlatif. Peut aussi bien être péjoratif que majoratif suivant le terme auquel il est lié. ex : Vok'est : l'art de la forge, expérimenté, forgé par la vie, etc. Lak'est : grande hache, puissant guerrier, etc. Kraagh'est : le pire des gobelins, le plus lâche, etc. Akhaar'est : le plus turbulent de toute la descendance, fruit pourri, etc.
'Nor : intraduisible. A l'inverse du précédent, suffixe marquant le superlatif. ex : Vok'nor : le moins aguerri, bleu, etc. Lak'nor : le moins bon guerrier, peu précis, etc. Kraagh'nor : gobelin presque honorable [?], traitre mais pas trop, etc. Akhaar'nor : le moins pire de toute la descendance (sous entendu : les autres, je te dis pas), etc.
Iarl : chef (au sens politique du terme). Conducteur d'hommes, dirigeant, roi, etc. Généralement les iarls dirigent leur "royaume" (mine, grotte, clans, etc.) et ont un ou plusieurs kaf'est sous leur ordres qui, eux, sont chargés des manœuvres militaires et de toute la logistique liée.
Kaf : chef (au sens militaire du terme). Conducteur d'hommes, sergent ou capitaine, etc.
note : j'aurais très bien pu nommer mon vis-à-vis par ce terme, mais je lui ai préféré Vok'est d'une part parce que je ne suis pas sur que ce nain grisonnant soit effectivement un chef militaire, d'autre part parce qu'il me semble plus respectueux (et donc flatteur) de le nommer "aguerri" que "chef". A noter que Kaf'nor et Kaf'est sont des grades : Kaf'nor c'est le troufion de base, celui qui écope de toutes les corvées, et Kaf'est c'est le général, celui qui est à la tête de tous les autres.
Karak : Cité, forteresse, ville. Désigne le lieu de vie, la salle des banquets. Préfixe de la majorité des cités naines, il signifie "lieu de repos, de réjouissances et de travail", pas forcément dans cet ordre là. C'est la clé de voûte de toute la société naine : le lieu où se réunissent le clan et la famille, le "chez-soi". As'ta karak : je rentre à la maison / je suis de retour / je rentre en mon foyer : expression dite aussi bien par les voyageurs (porterunes, marchands, etc.) que par les bannis réintégrés (ça arrive).
Kava: L'orgueil, les liens, la fierté du clan. Dans un sens très large, désigne la famille, la fierté d'appartenir à tel clan.
Kava t'a : tu es du clan : le plus grand honneur qu'un étranger puisse recevoir des nains de ce clan.
Kel'ava : Litt. Sans clan. Désigne les nains bannis ou déchus, et par extension les tueurs de trolls, de géant ou de démons. Peut aussi s'employer pour un nain qui a renié ses racines et coupé tous liens avec sa famille. Peut être considéré comme une insulte.
Kera : L'orgueil, la fierté personnelle. Se dit fréquemment pour un travail dont on est fier.
Ker'ashi : sans fierté : une grave insulte pour tout nain qui se respecte.
Kontos : Mot dérivé d'une ancienne langue conteur, dieu des histoires. Se dit d'un conteur d'histoires, qu'il soit barde ou marionnettiste, ou romancier, surtout s'il est bon (s'il est mauvais on aura tendance à dire Pa'kontos, signifiant par là que c'est un conteur pitoyable, ou au mieux ennuyeux). Par extension : dieu tutélaire des bardes et des contes, qui fait que les histoires semblent vivantes, même au plus obtus des nains.
Kraagh : Les peaux-vertes, (gobelins, orcs, etc.). Désigne aussi bien nos ennemis ancestraux qu'une personne sans honneur ni fierté. Insulter un nain de "kraagh" revient à le traiter de gobelin, c'est-à-dire de lâche, de traître, etc. Se termine généralement par un coup de hache ou de marteau bien placé.
Lak : Hache (arme). Désigne aussi bien l'arme à une ou deux mains que celui qui la manie, symbolise aussi le paradis des guerriers nains.
Lak yo(r)'ta : affuter ses armes, prêt au combat. Se dit d'un nain valeureux ou ayant fait ses preuves. Expression fréquemment employée par les sergents et capitaines nains pour galvaniser leurs hommes.
Lapi : pierre, joyaux. Notion de tout ce qui est précieux (sauf l'or qui a une valeur particulière pour les nains). Ia lapi : mon tout-petit, mon bébé, mon chéri / ma toute-petite, ma chérie : expression employée par un parent envers son enfant, un nain envers sa conjointe (ou l'inverse). Expression affectueuse pour signifier à la personne à qui elle est adressée combien elle est précieuse. (Je crois qu'en Reikspiel vous avez une expression pour dire ça... "la prunelle de mes yeux", ou un truc dans le genre... C'est la même chose).
Lupiar : descendance, fruits. Par opposition au précédent, désigne la descendance avec toute l'affection qu'un nain peut montrer à ses fils ou filles (le terme est générique et plutôt affectueux).
Piva : Arès le travail, l'aspect le plus important dans la vie d'un nain : la bière naine de haute fermentation. Ia Lov : fait péter la chopine! Lapiva :ma précieuse chope. Expression généralement employée par les ivrognes et les nains qui n'ont pas vu une bière depuis longtemps.
Bugman : Du nom d'un célèbre brasseur nain, la rolls royce des bières naines, ambrée juste ce qu'il faut et titrant ses 13°, c'est LA bière des connaisseurs.
Rash'tok : (plus ou moins) Merde, fiente, crotte. Le juron célèbre d'Agnär Brise-Marteau, passé depuis dans la langue commune. A l'origine Agnär avait l'habitude de se racler la gorge et de cracher quand il était désappointé. Le bruit qu'émettait alors sa gorge est depuis devenu un juron, signifiant la contrariété de celui qui l'émet. Peut occasionnellement être utilisé comme insulte, exemple Sik Rash'tok : fond de cuve, raclure de marmite carbonisée, lie de la mine, etc, Lak Rash'tok : hache brisée, moins que rien, guerrier inutile, etc. Kraagh Rash'tok : fiente de gobelin, même les peaux vertes ne voudraient pas d'une merde comme toi, etc. Il est à noté cependant que le mot seul est difficilement assimilable à une insulte, bien que cela soit possible. Dans la majorité des cas les nains lui adjoindront un qualificatif pour mieux enfoncer la victime. Note : un historien déchu a émis l'hypothèse que ce mot voulait aussi signifier d'un nain qu'il était sodomite. La dernière fois qu'on a entendu parlé de ce Yäkkhag, il se balançait au bout de son intestin grêle, au fond d'une corde effondrée.
Rosh'ta : Litt. crotte de troll. Juron très fréquent chez tous les nains. Peut aussi servir d'insulte.
Rosh'ta akharr : rejeton de crotte de troll pourrie par mille ans de maléfices : insulte mortelle si lancée sur un nain ou toute personne comprenant le khazalid.
Rune : magie (naine), magicien, arme ou armure enchantée. Ce mot désigne tout un pan de la culture naine assez peu connu : la magie runique. La plupart des mages nains étant aussi des forgerons, il n'est pas rare que l'arme (quelle qu'elle soit) enchantée soit désignée sous le terme runelak alors que le mage sera plus facilement désigné sous le terme de vokrune, ceci afin de bien les différencier. Cela dit appeler un mage "rune" n'est pas inhabituel non plus, seule exception les maîtres des runes que l'on nomme, évidement, rune'st. A noter qu'il n'existe pas de terme en khazalid pour la magie telle que pratiquée par les elfes et les humains. Pour en parler nous sommes obligés de passer par les langages humains.
Sik : mine, cave, grotte à minerai ou joyaux. Pioche, barre à miner, pelle. Désigne le deuxième lieu le plus important dans la vie des nains, et tous les outils qui lui sont liés. Du moment que ça a été creusé et qu'on y trouve des trucs plus ou moins utiles, on dit "sik". Sik'ness : mauvaise mine, maladie, fièvre de l'or, filon épuisé, etc. S'emploie dès qu'un état est dégradé.
Sik'er : creuser, miner, piéger. A la base ce mot ne s'employait que dans le sens "forer des tunnels", mais par extension (notamment depuis la chute de Karak-uz-gul) il s'emploie aussi dans les sens de dynamiter, piéger, miner (creuser ou saboter). Peut aussi désigner des passages secrets. En fait, désigne aussi bien l'action de creuser que les autres actions liées aux tunnels.
Sik'Lak : La hache des mines. Littéralement : le porteur de hache dans la mine, signifie combattant des tunnels, mineur vaillant.
Vok : Marteau, forgeron. Désigne aussi bien l'outil, le métier ou le matériel fabriqué (avant finition). La différence est dans le ton employé.
Vok'er : Forger, fabriquer. Désigne l'action et tout ce qui lui est lié (hors le marteau qui a son sens propre). S'emploie aussi parfois dans le sens de "grandir, mûrir".
Ya Vok'er : poser sur l'enclume. Se dit d'un nain impétueux, rebelle, adolescent la majorité du temps, pour signifier qu'il a besoin d'être "fabriqué" pour sa vie adulte. Considéré comme un constat, rarement comme une insulte.
Vo(r)t'a : valeureux, affuté, précis. Adjectif employé pour exprimé le respect du à un acte ou à une personne dont les exploits sont dignes d'être chantés par Kontos. Très rarement employé lors d'une première rencontre (les nains sont modestes et prendraient mal d'être loués pour des exploits qu'ils n'ont pas commis) sauf si celui à qui ça s'adresse est "mondialement" connu (ex : Agnär brise-marteau, célèbre nain mort pendant la chute de karak-uz-gul, dernier défenseur du trône qui tomba sous le nombre des peaux-vertes en entrainant plusieurs dizaines dans la mort avec lui).
Yäkkhag : L'un des rares mots orc passé dans la langue naine. Littéralement Traître à sa propre cause, Se dit d'une personne menteuse, tricheuse, incapable de prendre une décision sans entraîner des problèmes, incapable de suivre une voie personnelle. Ne sont généralement pas affectés par cette insulte les indécis, espèce rare chez les nains, mais les gens qui mentent et trahissent. La majorité des hommes politiques (pour ce qu'en comprennent les nains) sont des Yäkkhag. A, à peu près, le même sens que Khraag, l'aspect lâche en moins.
Compte tenu de tout le fluff que Snakeloup a développé, ça me semblait une bonne idée de tout regrouper en d'y donner de la consistance.
Donc à la suite, et sous vos applaudissements, le lexique khazalid de sieur Snakeloup.
Encore chapeau à lui
Akharr : rejeton, progéniture. A la base désigne toutes forme de descendance, mais avec le temps ce terme a pris une connotation péjorative, désignant la descendance en ce qu'elle a de pourri.
Bak'lav : paillasson. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les nains ont un mot pour l'endroit où essuyer leurs godasses. désigne généralement un gobelin, une lavette ou un elfe sur lequel il est bon d'essuyer ses bottes crottées. Ah! le plaisir de ravager un bak'lav avec de bonnes grosses semelles de fer cloutées. Généralement une insulte pour signifier
'Est : intraduisible. Suffixe marquant le superlatif. Peut aussi bien être péjoratif que majoratif suivant le terme auquel il est lié. ex : Vok'est : l'art de la forge, expérimenté, forgé par la vie, etc. Lak'est : grande hache, puissant guerrier, etc. Kraagh'est : le pire des gobelins, le plus lâche, etc. Akhaar'est : le plus turbulent de toute la descendance, fruit pourri, etc.
'Nor : intraduisible. A l'inverse du précédent, suffixe marquant le superlatif. ex : Vok'nor : le moins aguerri, bleu, etc. Lak'nor : le moins bon guerrier, peu précis, etc. Kraagh'nor : gobelin presque honorable [?], traitre mais pas trop, etc. Akhaar'nor : le moins pire de toute la descendance (sous entendu : les autres, je te dis pas), etc.
Iarl : chef (au sens politique du terme). Conducteur d'hommes, dirigeant, roi, etc. Généralement les iarls dirigent leur "royaume" (mine, grotte, clans, etc.) et ont un ou plusieurs kaf'est sous leur ordres qui, eux, sont chargés des manœuvres militaires et de toute la logistique liée.
Kaf : chef (au sens militaire du terme). Conducteur d'hommes, sergent ou capitaine, etc.
note : j'aurais très bien pu nommer mon vis-à-vis par ce terme, mais je lui ai préféré Vok'est d'une part parce que je ne suis pas sur que ce nain grisonnant soit effectivement un chef militaire, d'autre part parce qu'il me semble plus respectueux (et donc flatteur) de le nommer "aguerri" que "chef". A noter que Kaf'nor et Kaf'est sont des grades : Kaf'nor c'est le troufion de base, celui qui écope de toutes les corvées, et Kaf'est c'est le général, celui qui est à la tête de tous les autres.
Karak : Cité, forteresse, ville. Désigne le lieu de vie, la salle des banquets. Préfixe de la majorité des cités naines, il signifie "lieu de repos, de réjouissances et de travail", pas forcément dans cet ordre là. C'est la clé de voûte de toute la société naine : le lieu où se réunissent le clan et la famille, le "chez-soi". As'ta karak : je rentre à la maison / je suis de retour / je rentre en mon foyer : expression dite aussi bien par les voyageurs (porterunes, marchands, etc.) que par les bannis réintégrés (ça arrive).
Kava: L'orgueil, les liens, la fierté du clan. Dans un sens très large, désigne la famille, la fierté d'appartenir à tel clan.
Kava t'a : tu es du clan : le plus grand honneur qu'un étranger puisse recevoir des nains de ce clan.
Kel'ava : Litt. Sans clan. Désigne les nains bannis ou déchus, et par extension les tueurs de trolls, de géant ou de démons. Peut aussi s'employer pour un nain qui a renié ses racines et coupé tous liens avec sa famille. Peut être considéré comme une insulte.
Kera : L'orgueil, la fierté personnelle. Se dit fréquemment pour un travail dont on est fier.
Ker'ashi : sans fierté : une grave insulte pour tout nain qui se respecte.
Kontos : Mot dérivé d'une ancienne langue conteur, dieu des histoires. Se dit d'un conteur d'histoires, qu'il soit barde ou marionnettiste, ou romancier, surtout s'il est bon (s'il est mauvais on aura tendance à dire Pa'kontos, signifiant par là que c'est un conteur pitoyable, ou au mieux ennuyeux). Par extension : dieu tutélaire des bardes et des contes, qui fait que les histoires semblent vivantes, même au plus obtus des nains.
Kraagh : Les peaux-vertes, (gobelins, orcs, etc.). Désigne aussi bien nos ennemis ancestraux qu'une personne sans honneur ni fierté. Insulter un nain de "kraagh" revient à le traiter de gobelin, c'est-à-dire de lâche, de traître, etc. Se termine généralement par un coup de hache ou de marteau bien placé.
Lak : Hache (arme). Désigne aussi bien l'arme à une ou deux mains que celui qui la manie, symbolise aussi le paradis des guerriers nains.
Lak yo(r)'ta : affuter ses armes, prêt au combat. Se dit d'un nain valeureux ou ayant fait ses preuves. Expression fréquemment employée par les sergents et capitaines nains pour galvaniser leurs hommes.
Lapi : pierre, joyaux. Notion de tout ce qui est précieux (sauf l'or qui a une valeur particulière pour les nains). Ia lapi : mon tout-petit, mon bébé, mon chéri / ma toute-petite, ma chérie : expression employée par un parent envers son enfant, un nain envers sa conjointe (ou l'inverse). Expression affectueuse pour signifier à la personne à qui elle est adressée combien elle est précieuse. (Je crois qu'en Reikspiel vous avez une expression pour dire ça... "la prunelle de mes yeux", ou un truc dans le genre... C'est la même chose).
Lupiar : descendance, fruits. Par opposition au précédent, désigne la descendance avec toute l'affection qu'un nain peut montrer à ses fils ou filles (le terme est générique et plutôt affectueux).
Piva : Arès le travail, l'aspect le plus important dans la vie d'un nain : la bière naine de haute fermentation. Ia Lov : fait péter la chopine! Lapiva :ma précieuse chope. Expression généralement employée par les ivrognes et les nains qui n'ont pas vu une bière depuis longtemps.
Bugman : Du nom d'un célèbre brasseur nain, la rolls royce des bières naines, ambrée juste ce qu'il faut et titrant ses 13°, c'est LA bière des connaisseurs.
Rash'tok : (plus ou moins) Merde, fiente, crotte. Le juron célèbre d'Agnär Brise-Marteau, passé depuis dans la langue commune. A l'origine Agnär avait l'habitude de se racler la gorge et de cracher quand il était désappointé. Le bruit qu'émettait alors sa gorge est depuis devenu un juron, signifiant la contrariété de celui qui l'émet. Peut occasionnellement être utilisé comme insulte, exemple Sik Rash'tok : fond de cuve, raclure de marmite carbonisée, lie de la mine, etc, Lak Rash'tok : hache brisée, moins que rien, guerrier inutile, etc. Kraagh Rash'tok : fiente de gobelin, même les peaux vertes ne voudraient pas d'une merde comme toi, etc. Il est à noté cependant que le mot seul est difficilement assimilable à une insulte, bien que cela soit possible. Dans la majorité des cas les nains lui adjoindront un qualificatif pour mieux enfoncer la victime. Note : un historien déchu a émis l'hypothèse que ce mot voulait aussi signifier d'un nain qu'il était sodomite. La dernière fois qu'on a entendu parlé de ce Yäkkhag, il se balançait au bout de son intestin grêle, au fond d'une corde effondrée.
Rosh'ta : Litt. crotte de troll. Juron très fréquent chez tous les nains. Peut aussi servir d'insulte.
Rosh'ta akharr : rejeton de crotte de troll pourrie par mille ans de maléfices : insulte mortelle si lancée sur un nain ou toute personne comprenant le khazalid.
Rune : magie (naine), magicien, arme ou armure enchantée. Ce mot désigne tout un pan de la culture naine assez peu connu : la magie runique. La plupart des mages nains étant aussi des forgerons, il n'est pas rare que l'arme (quelle qu'elle soit) enchantée soit désignée sous le terme runelak alors que le mage sera plus facilement désigné sous le terme de vokrune, ceci afin de bien les différencier. Cela dit appeler un mage "rune" n'est pas inhabituel non plus, seule exception les maîtres des runes que l'on nomme, évidement, rune'st. A noter qu'il n'existe pas de terme en khazalid pour la magie telle que pratiquée par les elfes et les humains. Pour en parler nous sommes obligés de passer par les langages humains.
Sik : mine, cave, grotte à minerai ou joyaux. Pioche, barre à miner, pelle. Désigne le deuxième lieu le plus important dans la vie des nains, et tous les outils qui lui sont liés. Du moment que ça a été creusé et qu'on y trouve des trucs plus ou moins utiles, on dit "sik". Sik'ness : mauvaise mine, maladie, fièvre de l'or, filon épuisé, etc. S'emploie dès qu'un état est dégradé.
Sik'er : creuser, miner, piéger. A la base ce mot ne s'employait que dans le sens "forer des tunnels", mais par extension (notamment depuis la chute de Karak-uz-gul) il s'emploie aussi dans les sens de dynamiter, piéger, miner (creuser ou saboter). Peut aussi désigner des passages secrets. En fait, désigne aussi bien l'action de creuser que les autres actions liées aux tunnels.
Sik'Lak : La hache des mines. Littéralement : le porteur de hache dans la mine, signifie combattant des tunnels, mineur vaillant.
Vok : Marteau, forgeron. Désigne aussi bien l'outil, le métier ou le matériel fabriqué (avant finition). La différence est dans le ton employé.
Vok'er : Forger, fabriquer. Désigne l'action et tout ce qui lui est lié (hors le marteau qui a son sens propre). S'emploie aussi parfois dans le sens de "grandir, mûrir".
Ya Vok'er : poser sur l'enclume. Se dit d'un nain impétueux, rebelle, adolescent la majorité du temps, pour signifier qu'il a besoin d'être "fabriqué" pour sa vie adulte. Considéré comme un constat, rarement comme une insulte.
Vo(r)t'a : valeureux, affuté, précis. Adjectif employé pour exprimé le respect du à un acte ou à une personne dont les exploits sont dignes d'être chantés par Kontos. Très rarement employé lors d'une première rencontre (les nains sont modestes et prendraient mal d'être loués pour des exploits qu'ils n'ont pas commis) sauf si celui à qui ça s'adresse est "mondialement" connu (ex : Agnär brise-marteau, célèbre nain mort pendant la chute de karak-uz-gul, dernier défenseur du trône qui tomba sous le nombre des peaux-vertes en entrainant plusieurs dizaines dans la mort avec lui).
Yäkkhag : L'un des rares mots orc passé dans la langue naine. Littéralement Traître à sa propre cause, Se dit d'une personne menteuse, tricheuse, incapable de prendre une décision sans entraîner des problèmes, incapable de suivre une voie personnelle. Ne sont généralement pas affectés par cette insulte les indécis, espèce rare chez les nains, mais les gens qui mentent et trahissent. La majorité des hommes politiques (pour ce qu'en comprennent les nains) sont des Yäkkhag. A, à peu près, le même sens que Khraag, l'aspect lâche en moins.
Dernière édition par kontos le Mer 2 Avr - 11:38, édité 1 fois
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Portrait de Snörri (by Snakeloup)
Et voilà le BG de Snörri écrit par Snakeloup.
Enjoy
"Snörri Roningson est un nain tout ce qu'il y a de plus respectable, oui monsieur! C'est le fils ainé du très estimé iarl Roning Thraïrson de Karak-ak-duk. Ah, un grand chef ce Roning. Et son fils promettait tout autant, mais il a fallu que ce drame arrive. Mais si, vous savez ! Quand quelques gobelins menés par un ork ont envahi le fond de la mine et tué six personnes, dont la fiancée de Snörri, avant que quiconque n'ait le temps de réagir. Ah quel malheur ! Mais, comme je vous le disais, Snörri est un nain valeureux, et dès que l'alerte fut donnée il partit avec quelques braves repousser cette maudite engeance. Enfin, repousser... il n'en est pas resté grand chose après le combat, ça c'est sur."
"Mon fils, un grand désastre s'est abattu sur toi, et je comprends ton désir de vengeance. Je comprends aussi ta volonté de retrouver ce qui t'est cher, peut-être cela te permettra-t-il de faire ton deuil. Quoiqu'il en soit, tu as ma bénédiction pour retrouver ce vil voleur, mais je te prie de ne point trop tarder : je me fais vieux, et tu es, de tous mes enfants, le plus apte à diriger cette mine. Je te conjure de hâter tes pas, mais de ne revenir que lorsque ton âme sera de nouveau en paix. Maintenant va, et revient nous vite."
"Ah, ce bon vieux Snörri. Quand nous étions plus jeune, il nous est arrivé de nombreuses fois de nous battre côte à côte, et de boire ensuite plus que de raisons. Nous étions des nains joyeux, festifs, et prompts à la bataille. Et nous partagions tout, ou presque. C'est normal, donc, que nous nous soyons battus pour la même demoiselle. Ah ! Alwine, la douce, la belle, la blonde Alwine. Ses cheveux de miel et ses yeux océans, son rire qui faisait frémir notre cœur et ses chants qui le faisait vibrer. Quand nous la vîmes pour la première fois, Snörri et moi, nous étions déjà bien pinté. Et nous nous battîmes pour ses beaux yeux. C'est moi qui lui ai cassé le nez. Mais il ne m'en a jamais voulu, puisque le flot vermeil s'écoulant de l'appendice eut sur Alwine une réaction aussi imprévue que possible : elle sortit un mouchoir et vint tout de suite s'occuper du blessé, m'insultant au passage. Je m'en allais sous un tonnerre d'imprécation, et finalement c'est mon ami qui obtint son affection. Quel dommage qu'elle ait été tuée..."
Snörri en quelques mots
Âgé d'une petite cinquantaine d'année et d'une taille légèrement supérieure à la moyenne (150cm) pour un poids "à vide" d'environ 80kg (176 livres).
Il est roux de poils comme son père, porte les cheveux longs tressés qui lui arrive (détachés) au niveau des fesses, ainsi qu'une barbe dont il prend grand soin et qu'il noue en trois tresses distinctes (une sous le bord droit des lèvres, une à gauche, et une au centre un peu plus longue que les deux autres).
On le reconnait aussi facilement à l'anneau de cuivre ouvragé qu'il porte à l'oreille gauche et au tatouage en forme de rune de dragon sur l'épaule droite quand celui-ci est visible, sans compter toutes les bagues de cuivre dont il orne sa barbe et ses cheveux, une pour chaque ennemi abattu, selon la coutume.
Description plus détaillée
La première chose que l'on remarque c'est sa stature, trapue, dense, menaçante presque.
Ensuite, les tresses de cheveux qui se mélangent à celles de la barbe, rousses, couleur de feuille d'automne, et qui viennent couvrir une bouche lippue, du genre faite pour beugler, boire et embrasser.
Au-dessus de ces lèvres presque sensuelles, le nez épaté, cassé selon un angle presque élégant, soutient deux yeux noisettes relativement doux, qui virent au noir quand il est en rogne. Ces prunelles changeantes sont un indicateur de son humeur, et d'aucuns racontent qu'ils étaient presque verts au temps de son amour avec la douce Alwine. Aujourd'hui ils sont plus souvent ternes, comme éteints, et l'on ressent en regardant ce nain pourtant bien mis de sa personne comme une immense lassitude dont il n'a sûrement même plus conscience.
Enjoy
"Snörri Roningson est un nain tout ce qu'il y a de plus respectable, oui monsieur! C'est le fils ainé du très estimé iarl Roning Thraïrson de Karak-ak-duk. Ah, un grand chef ce Roning. Et son fils promettait tout autant, mais il a fallu que ce drame arrive. Mais si, vous savez ! Quand quelques gobelins menés par un ork ont envahi le fond de la mine et tué six personnes, dont la fiancée de Snörri, avant que quiconque n'ait le temps de réagir. Ah quel malheur ! Mais, comme je vous le disais, Snörri est un nain valeureux, et dès que l'alerte fut donnée il partit avec quelques braves repousser cette maudite engeance. Enfin, repousser... il n'en est pas resté grand chose après le combat, ça c'est sur."
"Mon fils, un grand désastre s'est abattu sur toi, et je comprends ton désir de vengeance. Je comprends aussi ta volonté de retrouver ce qui t'est cher, peut-être cela te permettra-t-il de faire ton deuil. Quoiqu'il en soit, tu as ma bénédiction pour retrouver ce vil voleur, mais je te prie de ne point trop tarder : je me fais vieux, et tu es, de tous mes enfants, le plus apte à diriger cette mine. Je te conjure de hâter tes pas, mais de ne revenir que lorsque ton âme sera de nouveau en paix. Maintenant va, et revient nous vite."
"Ah, ce bon vieux Snörri. Quand nous étions plus jeune, il nous est arrivé de nombreuses fois de nous battre côte à côte, et de boire ensuite plus que de raisons. Nous étions des nains joyeux, festifs, et prompts à la bataille. Et nous partagions tout, ou presque. C'est normal, donc, que nous nous soyons battus pour la même demoiselle. Ah ! Alwine, la douce, la belle, la blonde Alwine. Ses cheveux de miel et ses yeux océans, son rire qui faisait frémir notre cœur et ses chants qui le faisait vibrer. Quand nous la vîmes pour la première fois, Snörri et moi, nous étions déjà bien pinté. Et nous nous battîmes pour ses beaux yeux. C'est moi qui lui ai cassé le nez. Mais il ne m'en a jamais voulu, puisque le flot vermeil s'écoulant de l'appendice eut sur Alwine une réaction aussi imprévue que possible : elle sortit un mouchoir et vint tout de suite s'occuper du blessé, m'insultant au passage. Je m'en allais sous un tonnerre d'imprécation, et finalement c'est mon ami qui obtint son affection. Quel dommage qu'elle ait été tuée..."
Snörri en quelques mots
Âgé d'une petite cinquantaine d'année et d'une taille légèrement supérieure à la moyenne (150cm) pour un poids "à vide" d'environ 80kg (176 livres).
Il est roux de poils comme son père, porte les cheveux longs tressés qui lui arrive (détachés) au niveau des fesses, ainsi qu'une barbe dont il prend grand soin et qu'il noue en trois tresses distinctes (une sous le bord droit des lèvres, une à gauche, et une au centre un peu plus longue que les deux autres).
On le reconnait aussi facilement à l'anneau de cuivre ouvragé qu'il porte à l'oreille gauche et au tatouage en forme de rune de dragon sur l'épaule droite quand celui-ci est visible, sans compter toutes les bagues de cuivre dont il orne sa barbe et ses cheveux, une pour chaque ennemi abattu, selon la coutume.
Description plus détaillée
La première chose que l'on remarque c'est sa stature, trapue, dense, menaçante presque.
Ensuite, les tresses de cheveux qui se mélangent à celles de la barbe, rousses, couleur de feuille d'automne, et qui viennent couvrir une bouche lippue, du genre faite pour beugler, boire et embrasser.
Au-dessus de ces lèvres presque sensuelles, le nez épaté, cassé selon un angle presque élégant, soutient deux yeux noisettes relativement doux, qui virent au noir quand il est en rogne. Ces prunelles changeantes sont un indicateur de son humeur, et d'aucuns racontent qu'ils étaient presque verts au temps de son amour avec la douce Alwine. Aujourd'hui ils sont plus souvent ternes, comme éteints, et l'on ressent en regardant ce nain pourtant bien mis de sa personne comme une immense lassitude dont il n'a sûrement même plus conscience.
kontos- Duc/Duchesse
- Nombre de messages : 733
Localisation : Fontaine
Date d'inscription : 01/08/2009
Snakeloup- Baron/Baronne
- Nombre de messages : 274
Age : 45
Localisation : Sous la lune
Date d'inscription : 30/06/2012
Re: Snörri : sa vie, son oeuvre
Bon, je me suis souvenu que j'avais oublié de lire la description de Snörri et comme personne n'a posté depuis le début avril, ce post je l'avais oublié! (J'étais au boulot quand j'ai découvert le post et je n'avais pas le temps de le lire...)
Et bien, c'est une belle description!!! (Bravo Vincent et Christophe!)
Sinon, je n'ai pas encore fini de lire le vocabulaire nain, mais je me suis marré sur le terme kontos!
Je fais un post au cas où d'autres personnes aurait "oublié" aussi le post... Sinon, je n'aurais rien dit...
Et bien, c'est une belle description!!! (Bravo Vincent et Christophe!)
Sinon, je n'ai pas encore fini de lire le vocabulaire nain, mais je me suis marré sur le terme kontos!
Je fais un post au cas où d'autres personnes aurait "oublié" aussi le post... Sinon, je n'aurais rien dit...
Pheres- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1401
Age : 53
Date d'inscription : 04/08/2008
La rose des vents :: Le monde du jeu de rôle :: Les tables de la Rose des Vents :: Warhammer - Les Mille Trônes :: Background et Informations Diverses sur la Campagne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum