[Ambiance] Une rencontre marquante !! Tu seras à moi !

**Butcher** Mar 16 Oct - 10:51

Une rencontre marquante !! Tu seras à moi !!

Hrp : texte pouvant contenir des termes et propos choquant. Pour lecteurs avertis ! Ensuite, je pense que ce petit texte devrait plaire à au moins deux personnes du groupe !!!! Une petite musique d'ambiance ... Enfin surtout pour faire écho à une tirade de la belle brune ... Sadique ...

Certaines images du bal lui venaient sans cesse à l’esprit. Elle ne cessait de penser à son incroyable partenaire de danse ou plutôt à son barbare de partenaire. La jeune femme pensait avoir dansée avec un « Sydarim Noir ». Chose qui était fausse, mais elle n’en savait rien pour le moment. Même si certaines choses venaient perturber son esprit. Notamment les réponses que le couple héritier des « Lucozzi » avaient donné à ses questions, mais, ce soir-là, c’était le cadet de ses soucis. Seul son désir comptait. Béate en face de son miroir, pendant qu’une de ses servantes lui peignait les cheveux. Une jeune fille qui venait à peine de quitter l’enfance. Son visage faisait la moue. Visiblement, elle n’était pas heureuse de servir sa maîtresse. Une maîtresse qui semblait pourtant si heureuse. Le bonheur d’être bientôt mariée à l’héritier le plus séduisant de la ville. Dans très peu de temps, elle aurait la ville à ses pieds et elle pourrait enfin occuper la place qu’elle convoitait depuis si longtemps. Depuis qu’elle était toute petite, elle savait qu’elle se devait d’être le numéro un dans tous les domaines. Belle, riche, célèbre et crainte, elle avait toutes les qualités requise pour occuper le rang de la première femme de Clémence. Ceci étant dit, aujourd’hui, elle rêvait plus de devenir la maîtresse d’une bien curieuse et mystérieuse personne.

Pendant que ses pensées vagabondaient, sa main caressait lentement sa cravache qui était posée sur ses genoux. Ses gestes lents et sa manière de caresser cette longue tige flexible pouvait prêter à confusion dans l’esprit d’un spectateur à l’esprit mal placé.

Quoi qu’il en soit, son regard se figea soudainement. Elle se rendit compte en regardant dans la glace que derrière elle, sa petite servante affichait une mine contrariée. Faustina plissa les yeux et déclara.

- Pourquoi es-tu si sérieuse ?!

- Qu’est-ce qu’il y a ?! Tu n’es pas heureuse de me servir, sale petite catin ?

La jeune fille sursauta sous le coup de la surprise. Puis, elle baissa instinctivement les yeux en tremblant de tous ses membres. Une réaction de soumission qui plut à la maîtresse des lieux. Le petit sourire en coin qui venait de naître sur son visage était sans équivoque. La domination des autres, elle était faite pour ça. Elle adorait le sentiment de puissance que cela lui procurait.

- C’est ça baisse les yeux devant ta maîtresse.

- Réjouis-toi de travailler pour la famille Borgia !

- Nous sommes tes maîtres ! C’est grâce à nous que tu peux manger à ta faim !!

Faustina ricana en se levant. Cravache en main, elle était prête à donner une nouvelle leçon d’humilité à ses serviteurs. Elle posa le bout de sa cravache sous le menton de la pauvrette qui se laissa faire en sanglotant. La fiancée d’Armando l’obligea à la regarder dans les yeux. Elle releva le menton de sa servante à l’aide de son instrument de torture. Son regard plongea dans celui de la jeune fille. Un regard cruel qui glaça cette dernière jusqu’au sang.

- Bien … Voyons un peu …

- Pour prouver ta loyauté à mon égard, je veux que tu t’agenouilles devant moi.

La servante s’exécuta derechef. Elle se mit à genoux devant Faustina en prenant bien soin d’éviter son regard.

De son côté, l’héritière des Borgia jubila de plaisir en la regardant s’agenouiller devant elle sans émettre la moindre protestation. Cependant, son humiliation ne faisait que commencer.

- Maintenant, embrasse mes deux pieds ! C’est la seule partie de mon corps que tu es digne de toucher ! Souillon !

- Dépêche-toi !

Des gouttes cristallines perlèrent au coin de ses yeux avant de tomber en cascade sur ses joues. Des larmes qui moururent sur les magnifiques souliers de Faustina.

Histoire de bien marquer le coup, elle lui donna, pas un, ni deux, mais trois bon coups de cravache dans le dos afin d’accompagner la douleur psychologique de l’humiliation par un peu de douleur physique.

- Maintenant, hors de ma vue !

La jeune fille se leva et quitta les lieux en se massant le dos. Elle ferma la porte de la chambre de Faustina et s’éloigna en courant à travers le long couloir qui traversait l’aile ouest du palais de la famille Borgia.

Lorsqu’elle fut enfin seule, Faustina s’allongea sur son lit. Ses douces et impures pensées reprirent le dessus. Elle se revit en train de danser comme une parfaite débutante au bras de celui qui n’arrêtait plus de hanter ses pensées et de nourrir un désir ardent qui couvait dans son cœur depuis le soir du bal.

Un désir qu’elle se devait de combler à tout prix. Elle ne pouvait pas rester comme cela et puis, elle n’était pas le genre de femme à renoncer si facilement à ce qu’elle voulait. D’ailleurs, elle avait toujours su se débrouiller pour avoir ce qu’elle voulait.

Un petit rire raisonna dans son immense chambre. Un rire troublant puisqu’il mêlait à la fois sournoiserie et coquinerie.

« Mon beau barbare … Tu seras bientôt à moi … »

Elle se mordit la lèvre inférieure pendant que sa main se dirigeait lentement mais sûrement vers une région interdite de son anatomie féminine. La suite de la soirée risquerait d’être moite, mais ça c’est une autre histoire. Une histoire que la censure et la décence m’interdisent de vous narrer.