[Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
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Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
L’ombre d’Ornella lui demanda d’approcher de la porte principale afin de savoir s’il elle pourrait arriver à se glisser en dessous ou pas. L’immense porte à double battant renforcée par des plaques métalliques aux endroits sensibles ne donnait pas assez d’espace pour que son ombre puisse s’y glisser. Cette porte avait été taillée dans un bois noble et noir, incristée de bas reliefs évoquant tout ce que les ombres apportèrent aux humains depuis le jour de leur apparition.
En faisant le tour de l’imposante cathédrale, la jeune femme trouva une autre porte. Cette dernière était bien plus modeste que la précédente au niveau de la taille. Il s’agissait d’une porte aux dimensions normales faite dans le même bois que l’autre, mais dépourvus du moindre ornement. La serrure était fermée à clef, mais par contre, elle donnait juste assez de place pour que l’ombre de la courtisane puisse pénétrer dans le bâtiment et c’est ce qu’elle fit. Elle laissa ainsi sa porteuse au milieu de la nuit, seule et dépourvue de la moindre magie …
Les minutes semblèrent durer des heures, c’est toujours ainsi lorsqu’on attend quelque chose avec impatience, mais son ombre fini par revenir. Elle glissa quelques mots directement dans son esprit.
Bon, je n’ai pas eu le temps de tout explorer de fond en comble, je me suis contentée d’en explorer la nef et le chœur.
Sur les bancs, il y a une sœur qui semble attendre tranquillement quelque chose ou quelqu’un en priant.
Puis, elle marqua une petite pause afin de faire languir un peu sa porteuse …
Je crois avoir vu celui que tu étais venu voir dans le confessionnal. Il est escorté par un homme qui se tient juste à côté du petit endroit clos où il se trouve actuellement.
Voilà …
Et maintenant ?
En faisant le tour de l’imposante cathédrale, la jeune femme trouva une autre porte. Cette dernière était bien plus modeste que la précédente au niveau de la taille. Il s’agissait d’une porte aux dimensions normales faite dans le même bois que l’autre, mais dépourvus du moindre ornement. La serrure était fermée à clef, mais par contre, elle donnait juste assez de place pour que l’ombre de la courtisane puisse pénétrer dans le bâtiment et c’est ce qu’elle fit. Elle laissa ainsi sa porteuse au milieu de la nuit, seule et dépourvue de la moindre magie …
Les minutes semblèrent durer des heures, c’est toujours ainsi lorsqu’on attend quelque chose avec impatience, mais son ombre fini par revenir. Elle glissa quelques mots directement dans son esprit.
Bon, je n’ai pas eu le temps de tout explorer de fond en comble, je me suis contentée d’en explorer la nef et le chœur.
Sur les bancs, il y a une sœur qui semble attendre tranquillement quelque chose ou quelqu’un en priant.
Puis, elle marqua une petite pause afin de faire languir un peu sa porteuse …
Je crois avoir vu celui que tu étais venu voir dans le confessionnal. Il est escorté par un homme qui se tient juste à côté du petit endroit clos où il se trouve actuellement.
Voilà …
Et maintenant ?
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
"Et bien maintenant nous allons entrer."
Le cœur d'Ornella battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser dans sa poitrine. Ses mains devenaient moites et ses jambes tremblaient légèrement. Elle savait qu'il fallait qu'elle se ressaisisse rapidement sous peine de commettre une erreur qui pouvait lui être fatale.
"Il faut que nous nous montrions extrêmement prudentes. Je sais que je n'ai pas besoin de te dire de rester sur tes gardes. Je vais donc frapper..."
La main d'Ornella hésitait, qui pouvait bien être la personne qui se tenait à côté du confessionnal? Son ombre avait "cru" voir Armando mais était-ce bien lui? Il était trop tard pour reculer. Ornella se ressaisit et frappa deux coups légers sur la porte puis elle attendit.
Le cœur d'Ornella battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser dans sa poitrine. Ses mains devenaient moites et ses jambes tremblaient légèrement. Elle savait qu'il fallait qu'elle se ressaisisse rapidement sous peine de commettre une erreur qui pouvait lui être fatale.
"Il faut que nous nous montrions extrêmement prudentes. Je sais que je n'ai pas besoin de te dire de rester sur tes gardes. Je vais donc frapper..."
La main d'Ornella hésitait, qui pouvait bien être la personne qui se tenait à côté du confessionnal? Son ombre avait "cru" voir Armando mais était-ce bien lui? Il était trop tard pour reculer. Ornella se ressaisit et frappa deux coups légers sur la porte puis elle attendit.
Beriaskel- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
La jeune femme frappa donc à la porte de la cathédrale.
BOUM
BOUM BOUM
BOUM BOUM BOUM
Non, non ce n’était pas des bruits de coups, mais bel et bien les battements de son cœur au niveau de ses tempes. Le temps qui s’écoula sembla ne plus en finir et pourtant, il ne s’écoula pas plus de deux ou trois minutes.
Une clef pénétra dans la serrure, puis la porte s’ouvrit avec un sinistre grincement. Devant la jeune femme se tenait une femme d’un âge avancée qui portait les habits typiques du clergé de Sélène. Des habits aussi sombres que la nuit et aussi simples que possible. Ce qui trancha fortement avec le visage de sœur Eglantine. Celle-ci s’était présentée de manière courtoise et ne s’était pas attardé en bavardage. Elle invita Ornella à entrer malgré l’étonnement et l’horreur que pouvait ressentir cette dernière.
Puisqu’en effet, la prêtresse était non seulement aveugle, mais en plus, le sommet de son crâne arborait deux excroissances osseuses bien ragoutantes qui ne donnait pas envie à la rétine de s’y attarder.
Un petit bougeoir dans la main qui diffusait la douce lumière d’une petite chandelle qui permit à la jeune femme de voir les ombres des différents objets qui peuplaient les lieux. Ornella fut conduit dans le chœur de la cathédrale. Ses pas raisonnaient sur le sol, malgré ses précautions afin d'être la plus discrète possible. La jeune femme se sentait seule et démunie de tout moyen de se défendre en suivant cette étrange femme qu’elle avait sans doute connue lorsqu’elle était à l’orphelinat, cependant, elle avait vraiment bien changé … Eglantine avançait d’un pas décidé sans la moindre nécessité d'une canne ou autre aide afin de naviguer dans cet immense espace.
Elle s’arrêta à une dizaine de mètres d’un confessionnal qui était gardé par un homme dont les traits et le corps étaient dissimulés derrière une grosse robe de bure à capuchon. La seule chose que pu voir la jeune femme c’était les deux rapières qu'il tentait de dissimuler sous sa robe et que sa carrure était au dessus de la moyenne. Bref, ce n’était pas Armando qui lui était bien plus fin et élancé …
Une pointe d’inquiétude pouvait peut-être se lire sur le visage de la jeune femme à ce moment-là.
Ce fut ce moment qu’il choisit pour sortir du confessionnal sans doute attiré par la lumière de la prêtresse. Lui aussi était habillé avec une robe de bure, mais son capuchon reposait mollement contre son dos.
Ornella put reconnaître son bel Armando. Il se tenait là devant elle, avec les flammes de la bougie d’Eglantine qui se reflétait sur ses yeux. Ce qui les rendait encore plus ardents. Visiblement, le jeune homme était sincèrement heureux de pouvoir revoir la belle courtisane, celle qu’il avait connu, il y a un petit moment en arrière lorsque les choses étaient bien plus simples.
L’homme encapuchonné se permit de tousser dans sa barbe afin sans doute de faire comprendre quelque chose à Armando.
Ce dernier fit quelques pas en direction de la jeune femme. Sur le moment, il ne dit rien, mais ses yeux parlèrent pour lui avec toute la sincérité du monde.
Maintenant, arrêtons la narration afin de marquer ce magnifique moment à l’aide d’une chanson. Je vais finir par faire de ce Shade une comédie musicale, mais il faut essayer de se mettre à la place de ces deux-là. Ici, dans cette immense cathédrale presque vide en plein milieu de la nuit alors que dehors le couvre feu règnait en maître. Ils se rencontraient enfin depuis le temps …
Alors avec cette chandelle comme seul témoin dont la lumière faisait briller les beaux yeux d’Armando … Je vais vous laisser apprécier avec les paroles de cette chanson à la clef … L’ambiance ne sera que mieux retranscrite.
Et ensuite, nous saurons ce que la jeune Léoni fera, maintenant qu’elle se trouve en face de son évidence dont la famille est sans doute responsable de la mort de la sienne …
BOUM
BOUM BOUM
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Non, non ce n’était pas des bruits de coups, mais bel et bien les battements de son cœur au niveau de ses tempes. Le temps qui s’écoula sembla ne plus en finir et pourtant, il ne s’écoula pas plus de deux ou trois minutes.
Une clef pénétra dans la serrure, puis la porte s’ouvrit avec un sinistre grincement. Devant la jeune femme se tenait une femme d’un âge avancée qui portait les habits typiques du clergé de Sélène. Des habits aussi sombres que la nuit et aussi simples que possible. Ce qui trancha fortement avec le visage de sœur Eglantine. Celle-ci s’était présentée de manière courtoise et ne s’était pas attardé en bavardage. Elle invita Ornella à entrer malgré l’étonnement et l’horreur que pouvait ressentir cette dernière.
Puisqu’en effet, la prêtresse était non seulement aveugle, mais en plus, le sommet de son crâne arborait deux excroissances osseuses bien ragoutantes qui ne donnait pas envie à la rétine de s’y attarder.
Un petit bougeoir dans la main qui diffusait la douce lumière d’une petite chandelle qui permit à la jeune femme de voir les ombres des différents objets qui peuplaient les lieux. Ornella fut conduit dans le chœur de la cathédrale. Ses pas raisonnaient sur le sol, malgré ses précautions afin d'être la plus discrète possible. La jeune femme se sentait seule et démunie de tout moyen de se défendre en suivant cette étrange femme qu’elle avait sans doute connue lorsqu’elle était à l’orphelinat, cependant, elle avait vraiment bien changé … Eglantine avançait d’un pas décidé sans la moindre nécessité d'une canne ou autre aide afin de naviguer dans cet immense espace.
Elle s’arrêta à une dizaine de mètres d’un confessionnal qui était gardé par un homme dont les traits et le corps étaient dissimulés derrière une grosse robe de bure à capuchon. La seule chose que pu voir la jeune femme c’était les deux rapières qu'il tentait de dissimuler sous sa robe et que sa carrure était au dessus de la moyenne. Bref, ce n’était pas Armando qui lui était bien plus fin et élancé …
Une pointe d’inquiétude pouvait peut-être se lire sur le visage de la jeune femme à ce moment-là.
Ce fut ce moment qu’il choisit pour sortir du confessionnal sans doute attiré par la lumière de la prêtresse. Lui aussi était habillé avec une robe de bure, mais son capuchon reposait mollement contre son dos.
Ornella put reconnaître son bel Armando. Il se tenait là devant elle, avec les flammes de la bougie d’Eglantine qui se reflétait sur ses yeux. Ce qui les rendait encore plus ardents. Visiblement, le jeune homme était sincèrement heureux de pouvoir revoir la belle courtisane, celle qu’il avait connu, il y a un petit moment en arrière lorsque les choses étaient bien plus simples.
L’homme encapuchonné se permit de tousser dans sa barbe afin sans doute de faire comprendre quelque chose à Armando.
Ce dernier fit quelques pas en direction de la jeune femme. Sur le moment, il ne dit rien, mais ses yeux parlèrent pour lui avec toute la sincérité du monde.
Maintenant, arrêtons la narration afin de marquer ce magnifique moment à l’aide d’une chanson. Je vais finir par faire de ce Shade une comédie musicale, mais il faut essayer de se mettre à la place de ces deux-là. Ici, dans cette immense cathédrale presque vide en plein milieu de la nuit alors que dehors le couvre feu règnait en maître. Ils se rencontraient enfin depuis le temps …
Alors avec cette chandelle comme seul témoin dont la lumière faisait briller les beaux yeux d’Armando … Je vais vous laisser apprécier avec les paroles de cette chanson à la clef … L’ambiance ne sera que mieux retranscrite.
Et ensuite, nous saurons ce que la jeune Léoni fera, maintenant qu’elle se trouve en face de son évidence dont la famille est sans doute responsable de la mort de la sienne …
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Tout semblait surréaliste. Il était là devant elle et elle ne savait pas par où commencer. Une tempête s’abattait dans sa tête, devait-elle aller droit au but ? devait-elle lui sauter dans les bras ? Et puis qui était donc cet homme à ses côtés ? Ornella sentait les larmes monter ; tristesse, joie, peur, elle ne savait plus. Puis elle ne tint plus et s’approcha de lui lentement, les larmes coulaient maintenant le long de ses joues. Arrivée à sa hauteur, elle ne sut pas comment s’y prendre et opta pour une approche sobre. Son regard ne pouvait se détacher de celui d’Armando, ses yeux l’emmenaient dans un monde où rien de mauvais n’existait, un monde parfait où seul le bonheur demeurait. C’est après plusieurs minutes qu’elle réussit à prendre la parole d’une voix chevrotante tellement les émotions étaient fortes :
« Armando, c’est bien toi. Je suis si… heureuse de te voir. Comment vas-tu ? J’ai appris que tu devais épouser Faustina. Dois-je te féliciter pour tes fiançailles ou … ? Si tu savais tout ce par quoi j’ai du passer avant d’arriver là devant toi. Il me faut avoir une conversation avec toi, en privé est-ce possible ? »
« Armando, c’est bien toi. Je suis si… heureuse de te voir. Comment vas-tu ? J’ai appris que tu devais épouser Faustina. Dois-je te féliciter pour tes fiançailles ou … ? Si tu savais tout ce par quoi j’ai du passer avant d’arriver là devant toi. Il me faut avoir une conversation avec toi, en privé est-ce possible ? »
Beriaskel- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Le jeune homme écouta la jeune femme sans l’interrompre et sans détacher son regard du sien. Puis, il l’a serra dans ses bras en guise de première réponse. Son geste était doux et spontané. Il hocha ensuite la tête et fit un signe à l’homme qui l’accompagnait. Ce dernier acquiesça et s’éloigna sans pour autant quitter la cathédrale. Il alla se poser plus loin, assez pour ne pas entendre ce qu’ils avaient à se dire, mais suffisamment près pour les avoir dans son champs de vision. Quant à la prêtresse, elle prit congé.
Armando entraina Ornella vers les bancs avec délicatesse et la fit asseoir. Il prit place juste à côté d’elle sans jamais lui lâché la main.
Son regard plongea ensuite dans le sien.
- Je … Je me douterais bien que tu aurais pas mal de choses à me dire ou à me demander.
- Maintenant que je suis là, avec toi, dit moi tout … J’aurai moi aussi une chose très importante à te dire …
Une vague d’inquiétude balaya très rapidement le regard du jeune « di Campo ».
Armando entraina Ornella vers les bancs avec délicatesse et la fit asseoir. Il prit place juste à côté d’elle sans jamais lui lâché la main.
Son regard plongea ensuite dans le sien.
- Je … Je me douterais bien que tu aurais pas mal de choses à me dire ou à me demander.
- Maintenant que je suis là, avec toi, dit moi tout … J’aurai moi aussi une chose très importante à te dire …
Une vague d’inquiétude balaya très rapidement le regard du jeune « di Campo ».
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
hrp : moi aussi je veux mettre de la musique!
Ornella était tellement heureuse d’être avec lui qu’elle oubliait presque pourquoi elle était ici. Le sentir près d’elle lui donnait l’impression que le monde entier n’était que douceur et que tout irait bien. Cependant lorsqu’elle l’entendit prononcer ces quelques paroles et lorsqu’elle lut dans son regard une pointe d’inquiétude, elle redescendit rapidement de son nuage. Elle était presque paniquée. Par où commencer ? Comment lui annoncer que ses parents étaient des assassins ? Comment lui dire qu’elle ne voulait pas qu’il épouse Faustina ?
Le fait qu’il lui tienne les mains la rassurait tout de même un peu.
« Armando, j’ai tellement de chose à te dire. Je dois avouer que je ne sais pas par où commencer. Il me faudrait bien plus que le peu de temps dont nous disposons pour te raconter tout ce que j’ai vécu.
Je ne sais pas ce qu’on a pu te raconter à mon sujet. Je vais essayer d’aller droit au but. J’ai découvert récemment que mes parents biologiques étaient les Leoni. Mon frère était donc pressenti pour être le futur Doge. Les idées politiques de ma famille n’étaient pas du goût de tous, aussi ils ont été assassinés. J’ai réussi à m’en sortir grâce à un vaillant capitaine mais mon frère n’a pas eu cette chance. Les personnes qui ont assassiné mes parents et mon frère sont les Borgia… Je crois que tes parents également ne sont pas tout blancs dans cette histoire. » Elle se tut un moment afin de le regarder droit dans les yeux, elle voulait qu’il sache qu’elle était sincèrement désolée de lui annoncer ça de cette façon. Elle exerça une pression plus forte sur la main d’Armando.
« Je sais aussi que Faustina est l’instigatrice de ma déchéance. Jalouse de la relation que j’avais avec toi, elle a fait assassiner mon père adoptif et m’a jeté dans le Montefango dans l’espoir que je n’en ressortirais pas vivante. Je t’en prie n’épouse pas cette fille… »
C’était trop dur pour elle, elle se mit à pleurer de rage, pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement s’enfuir tous les deux ?
« Je sais que ça fait beaucoup d’informations à digérer. Je suis désolée de t’annoncer tout ça. Sache aussi que mes sentiments pour toi sont toujours bel et bien vivants et que jamais ils ne s’éteindront. L’idée de pouvoir te revoir un jour m’a fait tenir lorsque j’étais dans les ruelles sombres et lugubres du Montefango. Je veux aussi que tu saches que je ferai tout pour reprendre la place qui est la mienne et que j’aimerais que tu sois à mes cotés. »
La jeune femme fut envahie par une profonde tristesse puis la tristesse laissa place à la peur. Elle attendait maintenant la réaction de son bel Armando. Elle avait tellement peur qu’il ne la croit pas, tellement peur qu’il réagisse mal à tout ça, tellement peur…
hrp: surement le texte le plus difficile que j'ai eu à écrire... je ne savais pas comment m'y prendre!
Ornella était tellement heureuse d’être avec lui qu’elle oubliait presque pourquoi elle était ici. Le sentir près d’elle lui donnait l’impression que le monde entier n’était que douceur et que tout irait bien. Cependant lorsqu’elle l’entendit prononcer ces quelques paroles et lorsqu’elle lut dans son regard une pointe d’inquiétude, elle redescendit rapidement de son nuage. Elle était presque paniquée. Par où commencer ? Comment lui annoncer que ses parents étaient des assassins ? Comment lui dire qu’elle ne voulait pas qu’il épouse Faustina ?
Le fait qu’il lui tienne les mains la rassurait tout de même un peu.
« Armando, j’ai tellement de chose à te dire. Je dois avouer que je ne sais pas par où commencer. Il me faudrait bien plus que le peu de temps dont nous disposons pour te raconter tout ce que j’ai vécu.
Je ne sais pas ce qu’on a pu te raconter à mon sujet. Je vais essayer d’aller droit au but. J’ai découvert récemment que mes parents biologiques étaient les Leoni. Mon frère était donc pressenti pour être le futur Doge. Les idées politiques de ma famille n’étaient pas du goût de tous, aussi ils ont été assassinés. J’ai réussi à m’en sortir grâce à un vaillant capitaine mais mon frère n’a pas eu cette chance. Les personnes qui ont assassiné mes parents et mon frère sont les Borgia… Je crois que tes parents également ne sont pas tout blancs dans cette histoire. » Elle se tut un moment afin de le regarder droit dans les yeux, elle voulait qu’il sache qu’elle était sincèrement désolée de lui annoncer ça de cette façon. Elle exerça une pression plus forte sur la main d’Armando.
« Je sais aussi que Faustina est l’instigatrice de ma déchéance. Jalouse de la relation que j’avais avec toi, elle a fait assassiner mon père adoptif et m’a jeté dans le Montefango dans l’espoir que je n’en ressortirais pas vivante. Je t’en prie n’épouse pas cette fille… »
C’était trop dur pour elle, elle se mit à pleurer de rage, pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement s’enfuir tous les deux ?
« Je sais que ça fait beaucoup d’informations à digérer. Je suis désolée de t’annoncer tout ça. Sache aussi que mes sentiments pour toi sont toujours bel et bien vivants et que jamais ils ne s’éteindront. L’idée de pouvoir te revoir un jour m’a fait tenir lorsque j’étais dans les ruelles sombres et lugubres du Montefango. Je veux aussi que tu saches que je ferai tout pour reprendre la place qui est la mienne et que j’aimerais que tu sois à mes cotés. »
La jeune femme fut envahie par une profonde tristesse puis la tristesse laissa place à la peur. Elle attendait maintenant la réaction de son bel Armando. Elle avait tellement peur qu’il ne la croit pas, tellement peur qu’il réagisse mal à tout ça, tellement peur…
hrp: surement le texte le plus difficile que j'ai eu à écrire... je ne savais pas comment m'y prendre!
Beriaskel- Comte/Comtesse
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Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Hrp : très jolie musique !! Et du coup, je me permets d'en mettre une moi aussi
La jeune femme venait d’envoyer l’équivalent de quelques pavés dans la figure d’Armando. Encore heureux qu’il avait pris le soin de s’asseoir avant le début de la discussion. Il resta-là, devant elle, complètement immobile. Les yeux grands ouverts, il resta ainsi le temps de quelques battements de cœur.
Lorsqu’il revint à lui, il se leva d’un coup et se mit à arpenter la salle comme une âme en peine. Sa main passait frénétiquement dans ses cheveux. On avait l’impression qu’il effectuait un violent massage du cuir chevelu.
Puis, il s’arrêta net et frotta son visage avec ses deux mains.
- Ce n’est pas possible … Tu es sûre pour ma famille ?
Il expira violemment l’air que contenaient ses poumons.
- Toutes ces manigances … Toutes ces intrigues vont finir par avoir raison de moi …
- Ahhhh … Bon sang … Cela ne va pas faciliter les choses …
Armando refit un petit tour avant de reprendre sa place à côté d’Ornella.
- Je savais que ma famille et celle de Faustina étaient loin d’être exempt de tous reproches, mais je ne savais pas pour ta famille ainsi que pour toi et ton père adoptif …
- Je … Je suis sincèrement désolé …
Une larme se forma au coin de l’œil droit du jeune homme avant qu’elle ne trace une traîné cristalline sur sa joue. L’œil gauche sûrement jaloux fit exactement la même chose un battement de cœur plus tard.
- En ce qui concerne tout ça … Devenir doge et épouser Faustina, ce n’est absolument pas ce que je souhaite … Seulement … Pour le moment, je n’ai pas le choix …
- Je dois faire ce que mon père me demande … Même si je n’éprouve qu’un profond mépris pour celle que l’on m’a désigné pour épouse.
- Il faut que je continue à jouer leur jeu … Il se passe quelque chose à Clémence … Quelque chose de dangereux …
- Et c’est pour ça que j’aimerais que tu fasses attention à toi. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive malheur.
Le jeune homme marqua une courte pause, plongea son regard humide dans celui d’Ornella. Cette dernière pouvait y lire de la tristesse, beaucoup de tristesse.
- La question ne se pose même pas … Si je pouvais t’avoir à mes côtés ou partir avec toi, je le ferais … Oh oui … Mon cœur ne demande que ça … Je serais le plus heureux des hommes … Mais ai-je le droit d’abandonner Clémence ?
- Devrais-je être aussi égoïste que mon cœur et ses amis …
L’héritier des « di Campo » déposa un doux baiser sur ces lèvres. Son geste fut si spontané qu’il la prit au dépourvue. Elle ne s’attendait pas forcément à ça, mais était-ce désagréable ?
- Ornella … Je t’aime de tout mon cœur, c’est la vérité. Même si on m’a promis à une autre, mon cœur ne lui appartiendra jamais …
- Ce soir, tu viens de m’apporter une preuve supplémentaire de ce qu’ils sont capables de faire si on essaye de contrarier leur plan et je n’ai pas envie qu’il t’arrive malheur …
- Alors, je t’en conjure … Ne fais rien qui puisse mettre ta vie en danger … S’il te plait …
Lorsqu’il revint à lui, il se leva d’un coup et se mit à arpenter la salle comme une âme en peine. Sa main passait frénétiquement dans ses cheveux. On avait l’impression qu’il effectuait un violent massage du cuir chevelu.
Puis, il s’arrêta net et frotta son visage avec ses deux mains.
- Ce n’est pas possible … Tu es sûre pour ma famille ?
Il expira violemment l’air que contenaient ses poumons.
- Toutes ces manigances … Toutes ces intrigues vont finir par avoir raison de moi …
- Ahhhh … Bon sang … Cela ne va pas faciliter les choses …
Armando refit un petit tour avant de reprendre sa place à côté d’Ornella.
- Je savais que ma famille et celle de Faustina étaient loin d’être exempt de tous reproches, mais je ne savais pas pour ta famille ainsi que pour toi et ton père adoptif …
- Je … Je suis sincèrement désolé …
Une larme se forma au coin de l’œil droit du jeune homme avant qu’elle ne trace une traîné cristalline sur sa joue. L’œil gauche sûrement jaloux fit exactement la même chose un battement de cœur plus tard.
- En ce qui concerne tout ça … Devenir doge et épouser Faustina, ce n’est absolument pas ce que je souhaite … Seulement … Pour le moment, je n’ai pas le choix …
- Je dois faire ce que mon père me demande … Même si je n’éprouve qu’un profond mépris pour celle que l’on m’a désigné pour épouse.
- Il faut que je continue à jouer leur jeu … Il se passe quelque chose à Clémence … Quelque chose de dangereux …
- Et c’est pour ça que j’aimerais que tu fasses attention à toi. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive malheur.
Le jeune homme marqua une courte pause, plongea son regard humide dans celui d’Ornella. Cette dernière pouvait y lire de la tristesse, beaucoup de tristesse.
- La question ne se pose même pas … Si je pouvais t’avoir à mes côtés ou partir avec toi, je le ferais … Oh oui … Mon cœur ne demande que ça … Je serais le plus heureux des hommes … Mais ai-je le droit d’abandonner Clémence ?
- Devrais-je être aussi égoïste que mon cœur et ses amis …
L’héritier des « di Campo » déposa un doux baiser sur ces lèvres. Son geste fut si spontané qu’il la prit au dépourvue. Elle ne s’attendait pas forcément à ça, mais était-ce désagréable ?
- Ornella … Je t’aime de tout mon cœur, c’est la vérité. Même si on m’a promis à une autre, mon cœur ne lui appartiendra jamais …
- Ce soir, tu viens de m’apporter une preuve supplémentaire de ce qu’ils sont capables de faire si on essaye de contrarier leur plan et je n’ai pas envie qu’il t’arrive malheur …
- Alors, je t’en conjure … Ne fais rien qui puisse mettre ta vie en danger … S’il te plait …
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Lorsqu’Ornella vit Armando se lever et faire les cent pas, elle commença à s’inquiéter. Son visage portait les stigmates de l’angoisse provoquée par toutes ces nouvelles. Elle prit le parti de le laisser finir avant de répondre à ses questions. Au moment où Armando déposa un baiser sur ses lèvres, Ornella sentit une vague de chaleur la submerger et une sensation jusqu’alors inconnue lui parcourut le bas du ventre. Puis elle l’entendit lui dire qu’il l’aimait… un délicieux sourire se dessina sur ses lèvres, son visage était radieux. L’espace d’un instant aucune tristesse, angoisse ou souffrance ne marquèrent son visage. Elle reprit toute fois son sérieux :
« Armando, je suis désolée, sincèrement désolée pour ta famille, mais oui, j’en suis certaine. Tu vaux tellement mieux que toutes ces personnes… Je te promets que je prendrai soin de moi autant que faire se peut. Et puis, j’ai des amis, de véritables amis prêts à m’aider. En attendant, c’est à toi à faire attention. Tu agis en homme d’honneur en ne voulant pas abandonner Clemence, je le comprends mais je t’en conjure fais bien attention à toi. »
Lorsqu’elle lui parlait, elle serrait fort ses mains dans les siennes. Puis sans crier gare, elle se blottit dans ses bras.
« Tu as dit qu’il se passait quelque chose de terrible à Clemence, de quoi parlais-tu ? Qui est cette personne là-bas ? Pouvons-nous lui faire confiance ? »
« Armando, je suis désolée, sincèrement désolée pour ta famille, mais oui, j’en suis certaine. Tu vaux tellement mieux que toutes ces personnes… Je te promets que je prendrai soin de moi autant que faire se peut. Et puis, j’ai des amis, de véritables amis prêts à m’aider. En attendant, c’est à toi à faire attention. Tu agis en homme d’honneur en ne voulant pas abandonner Clemence, je le comprends mais je t’en conjure fais bien attention à toi. »
Lorsqu’elle lui parlait, elle serrait fort ses mains dans les siennes. Puis sans crier gare, elle se blottit dans ses bras.
« Tu as dit qu’il se passait quelque chose de terrible à Clemence, de quoi parlais-tu ? Qui est cette personne là-bas ? Pouvons-nous lui faire confiance ? »
Beriaskel- Comte/Comtesse
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Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Une petite musique d'ambiance ... Une petite mélodie qui ... Pourrait revenir ou pas ... En espérant que vous l'apprécierez, même si ce n'est qu'une instru de piètre qualité.
Il ne résista pas à Ornella et se laissa faire. Il déploya ses bras afin de l’étreindre à son tour. Il resta silencieux juste quelques secondes. Il voulait profiter du moment présent en prenant soin de balancer bien loin toutes les préoccupations qui pesaient sur ses épaules. Ses yeux se fermèrent et pendant un court instant, il eut l’impression d’être bien loin de Clémence. Sa respiration se calma. Cela faisait bien longtemps que son esprit ne s’était pas envolé aussi haut dans le ciel … Zigzagants entre les étoiles et les mystérieux voiles multicolores qui toutes les nuits zébraient le ciel de Néolim.
Lorsqu’il revint sur terre, il susurra délicatement au creux de l’oreille d’Ornella, la réponse aux questions qu’elle venait de lui poser.
- Ne t’inquiète pas, c’est mon garde du corps, mais aussi un ami. C’est quelqu’un en qui nous pouvons faire confiance ne t’inquiète pas. Tu sais que les rues sont dangereuses et que je ne devais pas me être ici, en ce moment … C’est pour cela qu’il est venu avec moi.
Le jeune homme marqua une courte. Profitant de cet instant pour caresser délicatement une mèche de cheveux de la jeune femme.
- Quant à Clémence … C’est simple, j’ai bien peur qu’elle finisse par perdre sa liberté et son identité … Si mes soupçons s’avèrent être exacte … Je devrais en savoir plus dans peu de temps.
Il se détacha lentement de la jeune femme et plongea son regard dans celui de sa douce Ornella.
- On ne me dit que peu de choses, mais, je sais bien que je ne gouvernerais jamais cette ville avec mon père et celui de Faustina à mes côtés. Tu comprends ? Je ne suis qu’un outil, qu’un pantin entre leurs mains …
Lorsqu’il revint sur terre, il susurra délicatement au creux de l’oreille d’Ornella, la réponse aux questions qu’elle venait de lui poser.
- Ne t’inquiète pas, c’est mon garde du corps, mais aussi un ami. C’est quelqu’un en qui nous pouvons faire confiance ne t’inquiète pas. Tu sais que les rues sont dangereuses et que je ne devais pas me être ici, en ce moment … C’est pour cela qu’il est venu avec moi.
Le jeune homme marqua une courte. Profitant de cet instant pour caresser délicatement une mèche de cheveux de la jeune femme.
- Quant à Clémence … C’est simple, j’ai bien peur qu’elle finisse par perdre sa liberté et son identité … Si mes soupçons s’avèrent être exacte … Je devrais en savoir plus dans peu de temps.
Il se détacha lentement de la jeune femme et plongea son regard dans celui de sa douce Ornella.
- On ne me dit que peu de choses, mais, je sais bien que je ne gouvernerais jamais cette ville avec mon père et celui de Faustina à mes côtés. Tu comprends ? Je ne suis qu’un outil, qu’un pantin entre leurs mains …
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Quel bonheur d’être enfin dans les bras d’Armando. Son odeur lui avait tellement manqué.
« Je comprends… Armando, j’ai une chose à te demander, elle va sûrement te paraître étrange… (Un léger sourire se dessina sur les lèvre de la courtisane) nous pourrions demander à sœur Eglantine de bénir notre union… Même s’il ne s’agit pas là d’un mariage officiel, je voudrais être liée à toi par un serment, que l’on se jure fidélité devant Sélène. Si jamais les choses tournent mal… Si jamais tu devais épouser Faustina avant que l’on trouve une solution, je me dis que votre mariage n’aurait aucune légitimité à mes yeux… enfin… c'est peut-être idiot mais me comprends-tu ? »
Pendant tout son discours Ornella ne lâcha pas un seul instant les mains et le regard d’Armando.
« Je comprends… Armando, j’ai une chose à te demander, elle va sûrement te paraître étrange… (Un léger sourire se dessina sur les lèvre de la courtisane) nous pourrions demander à sœur Eglantine de bénir notre union… Même s’il ne s’agit pas là d’un mariage officiel, je voudrais être liée à toi par un serment, que l’on se jure fidélité devant Sélène. Si jamais les choses tournent mal… Si jamais tu devais épouser Faustina avant que l’on trouve une solution, je me dis que votre mariage n’aurait aucune légitimité à mes yeux… enfin… c'est peut-être idiot mais me comprends-tu ? »
Pendant tout son discours Ornella ne lâcha pas un seul instant les mains et le regard d’Armando.
Beriaskel- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 07/09/2011
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Hrp : une petite musique d'ambiance ... C'est une version instru de nightwish ... Une musique que je trouve épique parce que les sentiments cela peut dans certains cas être violent et épique ... Bref ... Je vous laisserai en juger.
Les secondes s’égrainaient lentement après la demande de la jeune femme. Elle avait l’impression que ses sens s’étaient accrus sous l’effet de l’adrénaline. Ses oreilles captaient le plus infime des bruits. Le plissement des vêtements du garde du corps lorsqu’il bougeait, les paroles que murmurait sœur Eglantine dans la première qu’elle était en train de faire à Sélène devant l’imposant autel de la cathédrale. La jeune femme avait également l’impression d’avoir un cœur à chaque tempe. Les battements de son propre cœur résonnaient dans sa caboche.
Pendant ce court laps de temps, le jeune homme resta silencieux. Son regard alla de la jeune femme à la cathédrale, puis il fit machine arrière. Son faciès était devenu bien plus sérieux ce qui pour effet de durcir un peu ses traits. Le jeune « di Campo » était concentré sur la réponse qu’il allait donné à la courtisane.
- Il est évident que j’accepte ta proposition avec joie. Si sœur Eglantine le permet bien sûr. Par contre … Je veux qu’en retour tu me fasses une promesse.
- Celle de ne pas te mettre en danger et surtout de ne pas interférer dans ma relation avec Faustina … J’ai besoin qu’elle me fasse confiance. J’ai besoin de sa confiance, mais aussi de celle de son père et du mien … Tu comprends ?
- Je sais que ce ne sera pas agréable pour toi, mais sache que cela ne le sera pas non plus pour moi …
Le jeune homme combla ensuite les quelques centimètres qui le séparaient d’Ornella et l’embrassa langoureusement et ce avec une fougue qu’elle ne lui connaissait pas.
- Dernière chose … Je n’ai pas envie d’en parler … Surtout après ta demande … Mais, je me dois quand même d’aborder ce sujet parce que c’est une réalité …
- Si jamais il … Si jamais il devait m’arriver quoi que ce soit … Surtout, écoute-moi … Surtout tu penseras à te mettre à l’abris et à vivre, d’accord ?
- Maintenant que je t’ai retrouvé … Tout ce que je suis en train de tenter de faire a encore plus de sens. Oui … Tellement plus de sens, mais pour cela j’ai besoin d’avoir l’esprit tranquille et seul cette promesse peut me rassurer …
Armando marqua une courte pause en plongea son regard au plus profond des yeux d’Ornella. Il venait volontairement de s’y noyer.
- Alors, ma chérie est que j’ai ta parole ?
Pendant ce court laps de temps, le jeune homme resta silencieux. Son regard alla de la jeune femme à la cathédrale, puis il fit machine arrière. Son faciès était devenu bien plus sérieux ce qui pour effet de durcir un peu ses traits. Le jeune « di Campo » était concentré sur la réponse qu’il allait donné à la courtisane.
- Il est évident que j’accepte ta proposition avec joie. Si sœur Eglantine le permet bien sûr. Par contre … Je veux qu’en retour tu me fasses une promesse.
- Celle de ne pas te mettre en danger et surtout de ne pas interférer dans ma relation avec Faustina … J’ai besoin qu’elle me fasse confiance. J’ai besoin de sa confiance, mais aussi de celle de son père et du mien … Tu comprends ?
- Je sais que ce ne sera pas agréable pour toi, mais sache que cela ne le sera pas non plus pour moi …
Le jeune homme combla ensuite les quelques centimètres qui le séparaient d’Ornella et l’embrassa langoureusement et ce avec une fougue qu’elle ne lui connaissait pas.
- Dernière chose … Je n’ai pas envie d’en parler … Surtout après ta demande … Mais, je me dois quand même d’aborder ce sujet parce que c’est une réalité …
- Si jamais il … Si jamais il devait m’arriver quoi que ce soit … Surtout, écoute-moi … Surtout tu penseras à te mettre à l’abris et à vivre, d’accord ?
- Maintenant que je t’ai retrouvé … Tout ce que je suis en train de tenter de faire a encore plus de sens. Oui … Tellement plus de sens, mais pour cela j’ai besoin d’avoir l’esprit tranquille et seul cette promesse peut me rassurer …
Armando marqua une courte pause en plongea son regard au plus profond des yeux d’Ornella. Il venait volontairement de s’y noyer.
- Alors, ma chérie est que j’ai ta parole ?
Re: [Mini Aventure] Armando, mon bel Armando
Ornella ne savait pas du tout quoi répondre à ses demandes. Elle ne voulait pas lui mentir mais ne voulait pas non plus le contrarier. Elle détourna son regard de celui d’Armando et regarda le sol de la cathédrale. Puis d’une voix ferme et résolue, elle lui répondit :
« Nous attendrons un peu avant de nous unir. Je ne peux te promettre tout ça. Je préfère être honnête. Si l’occasion m’est donnée de me venger, je le ferai sans l’ombre d’une hésitation. Ceci dit je ne ferai jamais rien d’inconsidéré. De plus, je suis entourée, de véritables amis m’attendent et ne me laisseront pas faire n’importe quoi (elle sourit à l’évocation de ses camarades et revit Vincenzo le soir de la représentation devant le palais). Les seules choses que je peux te promettre sont de réfléchir avant d’agir et de ne pas interférer dans ta relation avec Faustina. Même si cela me coûte énormément, je comprends que tu aies besoin de sa confiance pour arriver à tes fins.
Autre chose, je compte me rendre au bal avec mes camarades. Je me ferai très discrète, je te le promets. Je voulais simplement que tu sois au courant.
Je pense qu’il est maintenant temps pour nous de nous séparer une fois de plus. (Le cœur d’Ornella fit un bon comme s’il était contre les dernières paroles qu’elle venait de prononcer.) Il n’est pas très prudent pour nous de rester ici trop longtemps. Promets-moi de faire attention à toi et promets-moi de me revenir. »
Elle lui sauta au cou et lui donna sauvagement un doux baiser.
« Nous attendrons un peu avant de nous unir. Je ne peux te promettre tout ça. Je préfère être honnête. Si l’occasion m’est donnée de me venger, je le ferai sans l’ombre d’une hésitation. Ceci dit je ne ferai jamais rien d’inconsidéré. De plus, je suis entourée, de véritables amis m’attendent et ne me laisseront pas faire n’importe quoi (elle sourit à l’évocation de ses camarades et revit Vincenzo le soir de la représentation devant le palais). Les seules choses que je peux te promettre sont de réfléchir avant d’agir et de ne pas interférer dans ta relation avec Faustina. Même si cela me coûte énormément, je comprends que tu aies besoin de sa confiance pour arriver à tes fins.
Autre chose, je compte me rendre au bal avec mes camarades. Je me ferai très discrète, je te le promets. Je voulais simplement que tu sois au courant.
Je pense qu’il est maintenant temps pour nous de nous séparer une fois de plus. (Le cœur d’Ornella fit un bon comme s’il était contre les dernières paroles qu’elle venait de prononcer.) Il n’est pas très prudent pour nous de rester ici trop longtemps. Promets-moi de faire attention à toi et promets-moi de me revenir. »
Elle lui sauta au cou et lui donna sauvagement un doux baiser.
Beriaskel- Comte/Comtesse
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