Les étrangers de Delberz

Tout ce que vous voulez écrire à propos de vos personnages

A pierdut fata

En se 13ème jour du mois de Pflugzeit de l’année 2512 une chose terrible est arrivée dans notre ville de Delberz. Cela faisait quelques semaines que les routes avaient été libérée du manteau de neige et l’activité avait reprise. De nombreux marchands se sont donc arrêtés dans notre enceinte. Parmi eux une troupe de saltimbanque en provenance de Nuln et faisant voyage vers votre fief s’est arrêté et a donné spectacle ; à la plus grande réjouissance de tous. C’est alors que l’un des acteurs, maudit soit son nom, perdu à la vue de tout le monde, la peau de son visage. La panique s’empara de l’assistance devant cette révélation. Il s’agissait de mutants déguisés par leur costume ! Les gardes de la ville réussirent à en attraper trois avec l’aide des gens du village. Mais quatre restent encore introuvable. Nous avons abrégé la vie odieuse de ces trois suppôts des horreurs du nord et avec l’aide de notre estimé Herr Friegler avons brûlé leurs cadavres.
Malgré nos efforts, les quatre autres saltimbanques ont disparu et nous ne sommes pas en mesure de les retrouver.
C’est pourquoi, j’implore votre grandeur de nous faire parvenir l’aide qu’elle estimera juste pour résoudre ce problème dans les plus brefs délais. Si la rumeur venait à se répandre, l’activité de notre village s’en ressentirait et bien évidemment nous récolterions moins de taxes.
Je remercie par avance votre grandeur de sa diligence en cette affaire.

Respectueusement,

Herr Gustaf Allenstag, Burgomeister de la ville de Delberz, premier représentant de la guile des quatres saisons.

Missive envoyée au Graff Boris Toddbringer le 26 pflugzeit 2512

Alors que la panique s’emparait de la foule, la jeune actrice sur scène resta figée devant l’horreur de cette vision : la peau du visage de Rolf Hurtsis venait de tomber à ses pieds. Il eut beau lever les mains pour cacher ses chairs à nus, tout le monde avait pu en être le témoin. L’incompréhension céda à la peur. La jeune fille jeta son masque de comédie et s’enfuit à travers les ruelles de la ville. Dans sa fuite, elle perçut les cris de supplique de plusieurs de ses compagnons d’infortune alors que la garde se saisissait d’eux et leur passait une corde autour du cou… des mots fusèrent : adorateurs des forces du mal, chaos, mutants… au buché ! Les larmes perlaient à ses yeux, mais la jeune comédienne continua sa course et finit par se ruer dans une vieille grange. Personne ne semblait l’avoir vu et elle monta se réfugier dans le foin. Par les interstices qui se trouvaient entre les planches de bois pourries, elle fut le témoin du lynchage de trois des saltimbanques qu’elle accompagnait. La foule en délire ne perdit pas de temps pour les tuer. Si Rolf avait depuis quelques jours montré des marques étranges sur la peau et que son comportement était devenu plus instable, ceux qui étaient maintenant entrain de convulser dans le vide avaient été gentils avec elle… surtout la petite Johanna… ils n’avaient rien fait pour mériter un tel destin.
Maintenant prostrée dans le foin, elle n’entendit pas les pas feutrés de l’ombre qui se glissait à ses côtés. En réalisant qu’elle n’était plus seule, elle recula en poussant un cri étouffé. La jeune femme qui était maintenant face à elle lui intima de garder le silence et de la suivre. Elle l’avait vu à plusieurs reprises dans la foule, il s’agissait d’une voleuse… enfin elle le pensait. Instinctivement, elle la suivie. Elle se nommait Ilana et resta cachée avec elle dans une vieille demeure en ruine. Elle y rencontra un grand homme étrange qui lui fut présenté comme l’Oncle. Ils parlaient entre eux dans une langue qu’elle ne comprenait pas, mais qu’elle savait être du Kislévite. Très rapidement, les deux jeunes femmes se trouvèrent beaucoup de points communs et s’apprécièrent mutuellement. Le lendemain, alors que l’hystérie de la foule était retombée et que la chasse aux mutants avait cessée, elles sortirent. Maintenant habillée normalement et débarrassée de son maquillage de scène, personne ne les remarquèrent.


Enfin… Il pouvait s’assoir tranquillement et savourer sa toute nouvelle notoriété. Jusque-là fuit par tous pour ses pratiques étranges de « sorciers » - et ce malgré une hygiène corporelle irréprochable – l’apprenti mage Zacharias était entouré de gens du village et ceux-ci lui souriaient !
Après avoir parcouru le village, il y a deux jours, à la tête d’une foule remontée contre ces artistes maudits ; il avait allumé le feu du bûcher qui avait consumé la chair de trois d’entre eux. Trouver les autres, c’était comme trouver une aiguille dans une botte de foin… S’ils avaient deux sous de jugeote, ils s’étaient certainement enfuis sur l’instant.
Il pouvait maintenant boire en bonne compagnie ; Vorin, un nain du clan Dwalkrin, qui était dans la foule et Zéphir le garde taciturne du manoir. Le voir ici était assez étrange. Cet homme parlait peu et évitait de se mêler aux gens de la ville autant qu’il le pouvait. Cette situation le faisait sourire et il comptait bien en profiter.
Vorin le Nain se montra particulièrement volubile et de très bonne compagnie. Il semblerait que l’alcool ait un effet particulier sur les gens de cette race d’ordinaire peu sociable. La soirée s’emballa lorsque deux demoiselles se présentèrent au tavernier. Elles montèrent sur une table et chantèrent, la première avec talent, la deuxième… et bien disons qu’elle compensa son manque de timbre par des paroles grivoises et du goût de tous… sembla-t-il. Alors que l’assistance se mit à reprendre les chants avec entrain, il ajouta de petites touches discrètes de « rythme » dans les flammes du foyer… tout le monde passa un bon moment et Zéphir esquissa même l’amorce d’un sourire discret.
Après leurs chants, les deux chanteuses firent la quête et récoltèrent la générosité des patrons. En venant à leur table, le jeune mage leur demanda si elles pouvaient venir se présenter devant le haut mage Friegler au manoir. A sa plus grande surprise, elles acceptèrent sans la moindre hésitation.


Après cette représentation hors norme, les cinq individus devinrent des compagnons malgré leurs différences. Il faut croire que la précarité rapproche…

Sacha est un jeune homme d'une vingtaine d'années que vous pourrez croiser le plus souvent avec son luth dans les bras, si ce n'est pas une jeune demoiselle qui y est pendu. Cheveux longs et châtains, yeux clairs tirant sur le vert/noisette, il a un visage avenant, une allure fluide et sympathique. Derrière un regard malicieux, vous découvrirez vite qu'il est habile pour mettre à l'aise les gens autour de lui.
Lorsque vous lui demanderez d'où il vient et ce que fut sa vie avant de vous croiser, il vous répondra qu'il a eu une enfance difficile après que les siens se soient fait atrocement tué, et une autre fois qu'il est issu d'une noble famille dont il doit taire le nom car il l'a fuit par amour de la liberté. Allez savoir où est la vérité...
Quoiqu'il en soit, il n'hésitera jamais a payé sa tournée.
Il n'est pas matérialiste, le peu de biens qu'il possède lui suffisent amplement pour être heureux... et pour courir vite si besoin est !

Zephir est un homme d'une vingtaine d'année, il porte toujours sa cotte de maille, son bouclier et son marteau de guerre, par peur ou par pudeur...

Il ne bavarde pas beaucoup surtout de son passer la seul personne a tout savoir est le mage friegler.
Mais tout ceux qui l'on vu et entendu combattre peuvent dire qu'il vénére le puissant ulric

Nill'Riann



Aînée de 3 enfants, Nill'Riann est très proche de son père, aussi bien physiquement que mentalement.
Lorsqu’elle fut en âge et assez agile pour monter, il lui offrit son premier cheval : Lach’ faen. Cela signifiait « flamme radieuse » (ou flamme blanche) et convenait parfaitement à l’animal à la robe éclatante. Nill l’aima dès qu’elle posa ses doigts sur lui et elle était fière à chaque fois qu’elle pouvait chevaucher sur son destrier, au côté de son père.

Selon ce dernier, être un messager était une carrière qui n’avait à rougir d’aucune autre, car l’on pouvait vite se retrouver investit d’une tâche importante, à devoir transmettre une information capitale et alors il fallait se montrer à la hauteur pour ne pas faillir.
Car certes il y avait la distance à parcourir, mais parfois cela allait plus loin, et c’est pour cela qu’il enseigna à Nill les bienséances et l’attitude à avoir en public et même à savoir se défendre si parfois les choses tournaient mal. Il lui enseigna comment avoir un visage et une attitude neutre en toutes occasions.
« Même envers les nains ? »
« Oui Nill, même envers eux. »
« Mais… nous sommes des elfes ! Ils doivent bien le savoir que nous leur sommes supérieurs, alors… »
« …alors tu n’es que la messagère, ne l’oublie pas. »

Le temps passait ainsi paisiblement en Ulthuan pour Nill, qui préférait laisser les disputes puérils de ses idiots de frères derrière elle pour aller galoper cheveux au vent dans les vastes plaines de Velorn. Elle y retrouvait quelques amis, mais aucun n’était plus précieux et cher à son cœur que Lach’ faen, auprès de qui les jours s’écoulaient avec quiétude…

Puis vint le temps où elle quitta son île pour remplir des missions dans le Vieux Monde... et où sa vie prit une toute autre tournure.





Lieu de naissance : Ulthuan

PHYSIQUE :
1M85 - 65 KGs - élancée - cheveux longs et blonds - yeux bleus

MEMBRES DE LA FAMILLE PIED-AILÉ :
Le père : Astmaen
La mère : Mathis'Fys
Frères (du + âgé au + jeune) : Isttil, Tannin & Math'thin
Physique : cf. l’illustration - Elle tient énormément de son père, puisque sa mère elle est brune, tout comme ses frères d’ailleurs.
Caractère : elle est calme et un peu distante, ce que beaucoup prenne pour de la timidité. Ils sont alors surpris de l’entendre
s’exprimer avec tact et finesse par la suite. Sinon elle adore les animaux, mais vraiment beaucoup ! C’est une des seules raisons qui la met en colère – car elle se met peut en colère – quand on s’en prend à eux ou lorsqu’elle voit un animal mal traité, par exemple.
Une autre raison ce sont ses frères, parce qu’ils l’exaspèrent au plus au point et qu’ils sont justes insupportables. Parfois elle se demande même s'ils sont bien de la même famille, c’est dire…