La jolie ville d'Ubersreik

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Voici une carte récente de la sympathique ville d'Ubersreik. Pour rappel, Ubersreik est une ville franche (donc qui n'est pas inféodée à un noble) d'environ 3500 habitants. Elle est devenue franche suite à la "remise" par ses anciens suzerain de la charte de la ville au conseil municipal. Il semblerait que cette "remise" soit intervenu à la suite d'une sinistre affaire qui a entrainé la destruction partiel du temple de Sigmar, la remise a eu une valeur d'excuse pour éviter à cette famille noble (que je détaillerai plus tard).
Ubersreik est donc dirigé par un Bourgmestre qui est élu par le conseil municipal. Le conseil municipal est un organe politique composé par diverses notables :

• Un représentant de chaque famille noble de la région
  
• Un représentant de chaque culte officiellement présent à Ubersreik
  
• Un représentant de chaque guilde d'Ubersreik
  
• Un représentant de chaque clan nain installé à Ubersreik
  
• Un certain "maitre Garcimore" que personne n'a jamais vu au conseil mais qui a techniquement le droit d'y siéger. Une rumeur dit que le prêtre de Sigmar local et quelques autre personne connaisse ce "Garcimore", mais il ne semble pas trop s'étaler sur le sujet.
  

Je vous ferai une petite description de chaque lieu de mon Ubersreaik au fur et à mesure, ainsi qu'un who's who.

Lieu n° 1 : Le pont d'Ubersreik

Ce pont assez récent est de conception commune nains / humains (les nains étant certes de grands bâtisseurs, mais de piètres architectes fluviaux) et un superbe édifice tout en pierre. Ses arches sont suffisamment large et haute pour laisser passer de petites péniches qui viennent débarquer les marchandises sur les "petits quais" en amont du pont. Ces quais sont réservés aux marchandises courantes et peu volumineuses. Les "grands quais", qui eux sont en aval du pont étant consacrés aux marchandises plus volumineuses.
La construction du pont a porté un coup redoutable à la guilde des bateliers qui contrôlait le bac d'Ubersreik. Devenu inutile, le bac a disparu privant la guilde d'une rente régulière et juteuse (il parait qu'on entend encore hurler de désespoir les bateliers...).

Lieu n°2 : L'hotel de ville et du commerce d'Ubersreik

Bâtiment assez ostentatoire, l'hôtel de ville et du commerce est à la fois le siège de l'administration d'Ubersreik et le hall des guildes commerciales. C'est ici que ce règles les différents commerciaux d'Ubersreik "dans la joie et la bonne humeur". Véritable panier de crabe envahi par des gripsous dénués de sens moral (ou presque), ce bâtiment est le théâtre d'une guerre sans pitié entre les différentes factions commerciales rivales d'Ubersreik. Les nains et les humains s'y flouent les uns les autres dans une absence totale de considération raciale proprement oecuménique, et les baillis (au nombre de 3) et leurs assistants administratifs doivent lutter chaque jour becs et ongles pour que la ville touche son du et que les clients des marchés ne soient pas (trop) floués par les escrocs patentés qui ont la main mise sur le commerce de la ville. Qu'on se le dise, Ubersreik est une ville riche où le commerce est une affaire trop sérieuse pour être aux mains de gens honnêtes...
C'est aussi là que ce trouve les bureaux du Bourgmestre ainsi que ceux du guet de jour et du guet de nuit (20 hommes pour le guet de jour et 10 pour celui de nuit).

Lieu n°3 : Siège de la guilde des dockers

La puissante guilde des dockers est dirigée par un certain Janush (Humain, plutôt costaud). Bien que peu raffinés, les dockers sont parfaitement conscients du pouvoir que leur guilde a sur la ville et en profitent. C'est plus une bande de malfrats mal dégrossis que d'honnêtes travailleurs (même s'ils font AUSSI le travail pour lequel on les payes), qui règne et fait sa loi sur les docks. Il y a plus ou moins un accord tacite entre les autorités de la ville et la guilde pour que les premières ne se mêlent pas des affaires de la seconde tant que le commerce n'en pâti pas.

Lieu n°4 : Les beaux quartiers
Siège des demeures des personnes les plus riches et les plus influentes d'Übersreik, le quart nord-Ouest de la ville abrite en plus les maisons des guildes hautes : orfèvres, forgerons et ingénieur entre autre, ainsi que le siège de la compagnie du Reik, corporation marchande qui controle la moitié des échanges commerciaux sur toute la longueur du Reik et de ses affluents et la quasi-totalité des échange fluviaux d'Übersreik (oui, ils sont puissants).

Lieu n°5 : Le "fumé"
Quartier des docks où se situent la totalité des fumeries de poissons (péchés dans la Teufel). L'odeur... caractéristique du lieu lui a valu son nom.

Lieu n°6 : L'avenue de la Bourse.
C'est la rue commerçante d'Übersreik. On y trouve la plupart des commerces et artisanats fixe de la ville, ainsi qu'une auberge de qualité (mais pas de luxe, ça c'est dans les beaux quartiers), l'auberge du Lion. Il y a également 3 tavernes qui font également restaurant et qui n'ont, semble t'il, pas besoin de se livrer à une concurrence acharnée pour remplir la salle. Que ce soit pour trouver du matériel, des fournitures quelconques ou à boire et à manger, l'avenue de la Bourse est le lieu où vont les bonnes gens. Pour les mauvaises gens, c'est une autre histoire...

Lieu n°7 : Le tas
Quartier populaire situé juste derrière les docks, le tas est un conglomérat de bâtiments d'habitations qui ont poussé les uns à coté des autres (et parfois les uns sur les autres) sans schéma d'urbanisme préalable. Vaste foutoir composé de boyaux étroits, ruelles sordides et impasses peu engageantes, ce quartier accueille les populations les moins fortunées d'Übersreik. Si l'on souhaite trouver des biens "tombés de la péniche", de la compagnie pas chère et pas regardante ou des ennuis, c'est la-bas qu'il faut aller.

Lieu n°8 : Les entrepôts
Plus une suite d'entrepôts qu'un vrai quartier, le lieu est connu pour ces règlements de compte sanglants (et parfois mortels) entre les dockers et les (autres ?) criminels de la ville (de nuit bien entendu). Contre une "prime généreuse", les dockers s'assurent qu'il n'y est pas trop de vol dans les entrepôts du donateur. Devant un certain immobilisme des autorité, la compagnie du Reik a récemment constitué une force de surveillance de SES entrepôts en débauchant des militaires, nains et humains. Cette troupe modeste (15 hommes au total), ne comprend que des vétérans d'au moins une bataille ayant plusieurs mort confirmées à leur actifs et pas trop bêtes. Payés le triple de la solde standard dans l'armée, logés gratuitement et disposant d'avantage dans les comptoirs de la compagnie, ils sont (dans l'ordre) polis, incorruptibles et violemment sans pitié... Ils portent fièrement un tabar aux insignes de la compagnie et son à l'origine et/ou à la conclusion de nombreux accrochages avec les dockers.

Lieu n°9 : Le sourire de Shaylia
Quartier populaire surtout actif la nuit où l'on trouve plusieurs auberges plus ou moins recommandable, pas mal de taverne et surtout les deux bordels d'Übersreik : La Fleur Blanche et l'Étoile de Kébler. Ce sont des établissements officiels tout deux tenus par des bretoniennes qui offrent un service plus "raffiné" que ce qui se trouve dans le Tas, mais qui choisissent leur clientèle. Le sourire de Shaylia est un quartier sordide et triste en journée, mais vivant et coloré la nuit. C'est l'endroit idéal pour se détendre, faire des rencontres exotiques et se faire repérer par des répurgateurs qui arpentent déguisés ce quartier en quêtes de cultistes du chaos voués à Slanesh, réels ou imaginaires. Béatrice, la tenancière de la Fleur Blanche, est l'actuelle représentante de la guilde des brasseurs (la Fleur est également une brasserie, comme l'Étoile) et une généreuse contributrice à l'hôpital de Shaylia. Ca lui donne l'influence politique suffisante pour lutter becs et ongle avec le prêtre de Sigmar qui n'a de cesse de vouloir fermer ces "établissements de débauche" détournant le bon croyant (et la croyante aussi d'ailleurs, il y a des prostitués mâles) du droit chemin.

Lieu n°10 : Les quartiers populaires
Il s'agit là des quartiers d'habitation de la grande majorité de la "classe moyenne". Il y a quelques petits commerces, mais très peu. Rien de particulier dans ce quartier en dehors de protestations régulières sur le prix des loyés.

Lieu n°11 : Un ensemble de bâtisses dans les quartiers populaires
A définir

Lieu n°12 : La porte est
la porte est est constamment gardée par l'armée, et non le guet, depuis la récente recrudescence des attaques d'hommes bêtes sur la route menant à Übersreik. La cité d'Übersreik étant fortifiée (comme la majorité des agglomérations impériales), la porte est est assez impressionnante, mais moins que la porte ouest qui elle donne sur la passe de la Dame Grise.

Lieu n°13 : Ensemble de bâtisses
À définir

Lieu n°14 : La place du marché
Lieu d'échange perpétuelle, le marché d'Übersreik est ouvert tous les jours. On y trouve les étals des marchands de passages qui n'ont pas de comptoir fixe en ville, ainsi que les étals des coopérative paysannes alentours qui viennent vendre les biens de consommation courante. C'est le fief des vendeurs à la criée, des négociants de passage et des pickpockets.

Lieu n°15 : Palais de justice et temple de Verena
Le temple de Verena est également le palais de justice d'Übersreik. Généralement consulté seulement pour les fait de haute justice, il est toutefois possible, pour quiconque a le courage d'affronter le sévère regard de la déesse de la justice et de la connaissance (et de ses à peine moins sévère serviteurs), de déposer une requête auprès du temple. Si elle est acceptée, le plaignant à l'assurance de voir son cas étudié en toute impartialité (pour le meilleur ou pour le pire).
C'est aussi l'unique bibliothèque d'Übersreik ouverte au publique. Le culte de Verena encourageant la propagation de la connaissance tout le monde peu accéder à la bibliothèque, à condition de suivre scrupuleusement les règles (malheur à qui abime un livre ou parle trop fort). Une petite donation au temple est également attendue (même si elle peut être symbolique pour les individus aux revenus modeste). Les résidants du temple sont bien entendu dispensés de cette donation.
Le temple donne sur la place du marché, les marchands espérant que le regard de Verena découragera les voleurs...

Lieu n°16 : La rue des temples
Rue dans laquelle on trouve nombre des temples ainsi que pas mal de camelots, vendeurs d'amulettes, diseurs de bonne aventure et autres escrocs. Les laïcs du temple de Sigmar font régulièrement des sorties pour donner la bastonnade à cet aréopage de parasites, mais ils reviennent en général au bout d'une journée. C'est également dans ce quartier qu'on trouve le plus de mendiants, les meilleurs places étant à l'origine de terribles règlements de comptes entre mendiants.

Lieu n°17 : Le temple de Sigmar
Tout neuf, son architecture "moderne" fait qu'il ne ressort pas trop dans la ville (l'ancien a été détruit dans un incendie). L'intérieur est austère et assez impressionnant, à base de grandes colones et de pierre brut (l'architecte est nain). Le temple est également le siège des templiers de Sigmar (les répurgateurs en gros) de la régions et dispose d'un contingent important (une quarantaine) de laïc armés et peu porté sur la compréhension oecuménique...

Lieu n°18 : Le temple de Myrmidia
L'exotique temple de Myrmidia avec son architecture étrangère throne au milieu de la rue des temples. Inoccupé depuis très longtemps, il véhicule un certain nombre de légendes urbaines. Malgré, la vacuité des lieux, le temple continu d'être entretenu (par divers volontaires) en attendant que des représentants du culte de la déesse reviennent prendre possession des lieux.
Son architecture non-impériale, son passé trouble, sa vacuité et toute les rumeurs qui entoure le lieu lui donnent un parfum de mystère a attiré bon nombre d'aventuriers. Étrangement, tout ceux qui ont poussé l'exploration du temple au delà des parties toujours entretenues, soit ne sont jamais réapparu à Übersreik, soit on refusé de parler de ce qu'ils y ont vu (avant de quitter la ville). Un templier de Sigmar monte la garde en permanence devant le temple.

Lieu n°19 : L'Hôpital de Shaylia
À la fois temple et hôpital cette vieille bâtisse un peu biscornue est le lieu où échouent un jour ou l'autre les malheureux, les déshérités et les aventuriers téméraire. Tout le monde peut espérer y trouver au moins une oreille attentive et souvent des soins pour les plus démunis. Les prêtresses ne demandent aucune rémunération pour leurs services, mais le tronc à l'entrée du temple est assez imposant. Rare sont les gens qui profitent des services des prêtresses sans rien donner ensuite, et ce qui le font sont en général victimes de misères diverses et variées par la suite.
La principale attraction du temple est une statuette en or et ivoire que l'on dit habitée par l'sprit de Shaylia. Beaucoup de fidèle de la déesse viennent en pèlerinage à Übersreik pour pouvoir contempler cette sainte relique. Bien qu'il n'y ait pas d'organisation de la pègre à Übersreik, il y a un accord tacite entre tous les gens de l'ombre pour ne pas toucher au temple de Shaylia. Ceux qui brisent cette règle et se font attraper vont souvent faire un tour aux écluses...

Lieu n°20 : Le quartier des armes
Ce petit quartier porte en réalité le nom d'un obscure seigneur d'übersreik mort et oublié depuis longtemps. Tout le monde l'appelle quartier des armes du fait qu'il est le lieu de rassemblement de la plupart des hommes d'armes de la ville. La présence de deux forges (naine toute les deux, dont une du clan Forgefonte), d'une armurerie (naine également) et d'une taverne tenue par un vétéran de l'armé impériale (humain lui) n'y sont probablement pas pour rien, la proximité du sourire de Shaylia et des casernes de l'armée impériale non plus d'ailleurs...
C'est un quartier assez "viril", mais cordial. Le guet veille a y étouffé les problèmes de frictions entre individus avec promptitude et souvent brutalité. C'est l'endroit idéal pour recruter une lame à louer, ou louer ses services quand on est soi-même une lame. C'est aussi ici qu'il est préférable de se rendre pour acheter, vendre et entretenir du matériel militaire, les artisans locaux s'étant spécialisés dans le domaine.

Lieu n°21 : Le petit quartier
Le petit quartier ne doit pas son nom à sa taille (respectable au demeurant), mais à ces habitants. C'est en effet ici que son concentrées la majorité des habitations naines. Fait de pierre massif, sans beaucoup de fenêtre et agencé de manière étrange pour un observateur humain, le petit quartier donne l'impression d'une montagne artificielle. Les bâtiments y sont collés les uns aux autres et/ou reliés entre eux par des corridors de pierre.

Lieu n°22 : La tour de Magnus
Commandé par Magnus le Pieu après la guerre contre le chaos il y a environ 200 ans cette immense construction, un peu branlante et surmontée d'un immense cor, sert de tour d'alerte en cas d'invasion via la passe de la Dame Grise (ou autre problème). Elle est constamment occupé par un petit contingent d'homme de l'armée impériale (une demi-douzaine), qui y montent la garde. Du haut de la tour on peut surveiller tout les environ d'Übersreik, mais c'est également un observatoire idéal.

Lieux n°23 : Casernements et facilités de l'armée impériale
Ces lieux correspondent aux divers bâtiments occupés par le contingent impérial stationné à Übersreik. En tant que ville frontalière, Übersreik dispose d'installations militaires complètes avec :

• Un centre administratif, qui fait aussi office d'écurie et de terrain d'entrainement (près de la place du marché)
  
• Une caserne et un mess pour loger les militaires (non loin de l'hotel de ville)
  
• Des entrepôts réservés (au niveau des docks)
  

La dispersion de ces installations entraine un va et vient permanent de soldats dans la ville. Toutefois, l'actuel colonel en charge de la garnison est un homme strict qui sait tenir ses troupes, il y a donc peu de trouble et l'armée est appréciée à Übersreik.

Lieu n°24 : Le pied des ramparts
Cette immense rue qui longe les remparts et fait le tour de la ville est souvent encombrée par les soldats qui montent la garde sur les remparts, du matériel entreposé, des charrettes qui, trop large pour les petites rues, contournent pour livrer leur marchandise et enfin, la nuit, quelques péripatéticiennes indépendantes qui viennent chercher leurs clients à la sortie du boulot.
Invivable de jours, le pied des remparts peut se révéler assez dangereux de nuit.