[Ambiance]Les Nuits Clémentines
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[Ambiance]Les Nuits Clémentines
Hrp : une petite compilation de micro textes d'ambiances ... Qui pourront peut-être éveiller ou pas votre curiosité ...
Un rire franc brisa le silence nocturne du quartier de Santa Régina.
- Vil faquin !!
- Immonde coquin !
- Je te retrouvais !!
- Et tu seras pendu haut et court !!!
- Tu m'entends ?!!!
Sur le toit, la silhouette s’inclina afin d’exécuter une courbette qui se voulait aussi ridicule que le gros pourceau enfariné qui braillait ses menaces en contrebas. Puis, sans s’attarder en conjecture et en économisant sa salive. La silhouette poursuivit l’ascension du toit avant de disparaître du champ de vision de l’homme qui la menaçait.
********
Cette scène se déroula dans une ruelle du quartier de Montefango. Une personne enjambait délicatement le cadavre de deux pauvres bougres qui semblaient avoir été tué sur le coup. Les coups qu’ils avaient reçus étaient d’une précision chirurgicale. Le ratio était simple, un coup, un organe vital de transpercer. Le premier ce fut au cœur et le deuxième au foie.
Autour de lui, des silhouettes hésitantes reculaient à mesure qu’il s’approchait de la chaumière qu’ils n’étaient plus sûrs de vouloir défendre.
- Bandes d’idiots ! Laissez-le entrer !
- Il vient juste pour des renseignements ! Bordel !
- Évitez donc de crever comme des cons !
La voix qui venait de parler était puissante, grave et légèrement rocailleuse. Elle provenait de l’intérieur de la fameuse chaumière. Une mansarde qui tenait debout par un prodige dont seules les déesses pouvaient détenir le secret. C’était une ruine parmi les ruines. Un infâme taudis qui sentait la sueur, le rance et les excréments.
Les gaillards s’écartèrent de son chemin et c’est à ce moment-là qu’ils réalisèrent l’erreur qu’ils avaient commis …
- Vil faquin !!
- Immonde coquin !
- Je te retrouvais !!
- Et tu seras pendu haut et court !!!
- Tu m'entends ?!!!
Sur le toit, la silhouette s’inclina afin d’exécuter une courbette qui se voulait aussi ridicule que le gros pourceau enfariné qui braillait ses menaces en contrebas. Puis, sans s’attarder en conjecture et en économisant sa salive. La silhouette poursuivit l’ascension du toit avant de disparaître du champ de vision de l’homme qui la menaçait.
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Cette scène se déroula dans une ruelle du quartier de Montefango. Une personne enjambait délicatement le cadavre de deux pauvres bougres qui semblaient avoir été tué sur le coup. Les coups qu’ils avaient reçus étaient d’une précision chirurgicale. Le ratio était simple, un coup, un organe vital de transpercer. Le premier ce fut au cœur et le deuxième au foie.
Autour de lui, des silhouettes hésitantes reculaient à mesure qu’il s’approchait de la chaumière qu’ils n’étaient plus sûrs de vouloir défendre.
- Bandes d’idiots ! Laissez-le entrer !
- Il vient juste pour des renseignements ! Bordel !
- Évitez donc de crever comme des cons !
La voix qui venait de parler était puissante, grave et légèrement rocailleuse. Elle provenait de l’intérieur de la fameuse chaumière. Une mansarde qui tenait debout par un prodige dont seules les déesses pouvaient détenir le secret. C’était une ruine parmi les ruines. Un infâme taudis qui sentait la sueur, le rance et les excréments.
Les gaillards s’écartèrent de son chemin et c’est à ce moment-là qu’ils réalisèrent l’erreur qu’ils avaient commis …
Dernière édition par Butcher le Mer 11 Avr - 10:13, édité 3 fois
Re: [Ambiance]Les Nuits Clémentines
Deux jeunes femmes richement vêtues discutaient autour d’une table fort bien garnie. Le prix des quelques mets qui paradaient fièrement dans les petites assiettes suffiraient à nourrir plusieurs familles du « popolo minuto ».
En tout cas, le mot « limite » ne semblait pas figurer dans le dictionnaire de ces deux demoiselles. Elles mangeaient, buvaient et agitaient leurs éventails en se racontant les derniers potins mondains.
- Très chère Anna.
*Rire niais*
- Vous n’avez pas entendu parler de la nouvelle déconvenue amoureuse de cette pauvre Margarita ?
- Non ! Nullement … Mais racontez-moi donc cet événement si extraordinaire lorsqu’on connaît la « ravissante » demoiselle d’Eze.
Les deux jeunes femmes se perdirent dans un éclat de rire à vous hérisser le poil tellement il était insupportable. Leurs têtes attiraient les claques comme la pourriture attirait les mouches.
- Arrêtez ! Ne dites pas ça, vous voulez me faire mourir de rire, très chère. En fait, je vais vous raconter comment, elle attendit des heures dans le petit salon de thé qui fait également office de petit théâtre. Vous savez le Paradiso.
- Il paraît que cela valait le coup d’oeil. Que la pauvre y avait cru jusqu’au bout. Le gérant a même cru qu’il allait devoir faire appel à la milice afin de la faire sortir au moment de la fermeture.
- Sérieux ?!
- Véridique !
- Décidemment, cette fille a le don pour nous faire honte. Elle n’a rien pour elle ! Rien !
- Si … La magnifique toison qu’elle arbore parfois au niveau de son menton et qu’elle tente de dissimuler sous son éventail.
- Mais, je vous rejoins sur le fait que cette fille est une plaie ! Au moins autant que la fille adoptive de l’autre parvenu d’Alberti !
En abordant le sujet de la famille Alberti, les deux jeunes femmes se dévisagèrent avant de se mettre à glousser comme des poules. Un gloussement qui se mua très vite en un ricanement qui ressemblait presque au grincement d’une porte.
En tout cas, le mot « limite » ne semblait pas figurer dans le dictionnaire de ces deux demoiselles. Elles mangeaient, buvaient et agitaient leurs éventails en se racontant les derniers potins mondains.
- Très chère Anna.
*Rire niais*
- Vous n’avez pas entendu parler de la nouvelle déconvenue amoureuse de cette pauvre Margarita ?
- Non ! Nullement … Mais racontez-moi donc cet événement si extraordinaire lorsqu’on connaît la « ravissante » demoiselle d’Eze.
Les deux jeunes femmes se perdirent dans un éclat de rire à vous hérisser le poil tellement il était insupportable. Leurs têtes attiraient les claques comme la pourriture attirait les mouches.
- Arrêtez ! Ne dites pas ça, vous voulez me faire mourir de rire, très chère. En fait, je vais vous raconter comment, elle attendit des heures dans le petit salon de thé qui fait également office de petit théâtre. Vous savez le Paradiso.
- Il paraît que cela valait le coup d’oeil. Que la pauvre y avait cru jusqu’au bout. Le gérant a même cru qu’il allait devoir faire appel à la milice afin de la faire sortir au moment de la fermeture.
- Sérieux ?!
- Véridique !
- Décidemment, cette fille a le don pour nous faire honte. Elle n’a rien pour elle ! Rien !
- Si … La magnifique toison qu’elle arbore parfois au niveau de son menton et qu’elle tente de dissimuler sous son éventail.
- Mais, je vous rejoins sur le fait que cette fille est une plaie ! Au moins autant que la fille adoptive de l’autre parvenu d’Alberti !
En abordant le sujet de la famille Alberti, les deux jeunes femmes se dévisagèrent avant de se mettre à glousser comme des poules. Un gloussement qui se mua très vite en un ricanement qui ressemblait presque au grincement d’une porte.
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