Vos humains

Racontez moi ici l'histoire de vos personnages du temps où ils étaient encore humain.

Petite question. Comment vois-tu ta Louisiane et plus particulièrement ta Nouvelle-Orléans?
Est-ce que Katrina a eu lieu, avec tous les dégats que l'on a connu?
Veut, veut pas, ce genre d'événement ca boulverse déjà une vie...

Oui, Katrina est passé par là, vous jouerez en 2011. Notez que vos personnages ne sont pas forcément originaire de la Nouvelle-Orléans, ni même forcément citoyens des USA. C'est quand même mieux s'ils avaient une raison d'être là dans les jours précédents les évènements qui se produiront lors de votre première partie. Je vais essayé de me procurer une carte de la Nouvelle-Orléans actuelle, assez détaillée si possible.

N'oubliez pas aussi de spécifier le clan qui vous plait le plus. Encore une fois, ce n'est pas nécessaire qu'il y ait un lien avec votre concept d'humain.

Quel est la place de la culture vaudou dans le monde des ténèbres ? C'est juste folklorique ou ça y est rattaché ? (rapport à une éventuelle expérience de mon perso).

Sinon, je le dis déjà, je pense (sauf si le MJ estime une meilleure option) prendre le clan Nosferatu.

Alors à la Nouvelle-Orléans le Vaudou est TRES présent et chez les vampires il prend la forme d'une magie assez sanglante et ritualisée.

Comme mon personnage (s'il est mj-approved) était (est?) une personnalité publique et que de nos jours, il suffit de taper sur wikipedia pour avoir des informations, ça me dérange pas d'avoir un BG public. Tout cela reste bien évidemment ouvert à la discussion avec le MJ pour trancher dans le tas ou rajouter des trucs.

James (Jim) Beaumont est originaire de la Nouvelle Orléans. Il a perdu ses parents dans un accident de voiture à 5 ans et demi. Il a vécu là une expérience traumatique et mystique : peut-être trop nourri des contes vaudoo qui traînent dans la région, il est persuadé d'avoir touché les portes de l'autre monde (ce qui n'entre pas à proprement parler comme une connaissance du monde des ténèbres, c'est juste une NDE particulière). Cette expérience constitue le premier souvenir de sa vie et l'acte qui va le définir.
Il est trainé de famille d'accueil en famille d'accueil, jusqu'en Californie où il vit une adolescence capricieuse faite de rebellions et d'un certain nombre de passages par le poste de police. Apres des études de cinema qu'il n'a pas finies, il entre dans un petit groupe de rock qui, dès son arrivée, connaît un succès de plus en plus grand dans les caves de Pasadena. Accaparant une présence sur scène de plus en plus grande, manipulant le public a sa guise, il se dégage de lui un charisme évident (en plus il est ultra-bogoss, ce qui lui assure des minettes en chaleur dans la salle et les coulisses). Très vite, il signe un premier album avec son groupe - The Legba : il assure tous les chants, certaines parties à la guitare et l'écriture des textes. Textes qui se rattachent quasiment tous de façon plus ou moins évidente à son expérience mystique et aux symboles vaudoo, comme les serpents (jusqu'à ce faire appeler le King Lizard).
Les gens ne comprennent pas forcément ce qu'il chante, mais il dégage un truc magnétique qui fait de ses concerts des expériences uniques et assez psychedeliques. Le premier album est un carton mondial, la tournée prend des proportions dantesques, le deuxième album est du même gabartit, la tournée aussi.
Au troisième album, James est fatigué. L'alcool, les drogues, le star system, les filles faciles qui changent tous les soirs... tout ca l'use. Même les concerts finissent par l'ennuyer et il tente de les saborder en insultant le public, mais il est toujours fasciné par la façon dont il arrive à manipuler les gens quand il est sur scène (que ce soit pour les envoûter, les charmer, monter leur agressivité). Il se replit alors de plus en plus sur lui-même, et se met à écrire des poèmes tout le temps... Il est parfaitement conscient d'être un artiste incompris des mass médias, que toute sa réputation est basé sur sa belle gueule et il en joue, car il aime avoir l'attention et les projecteurs sur lui.
Les dissidences montent dans le groupe qui n'est plus capable de supporter son charismatique leader. Sa dernière frasque : il quitte le groupe en plein milieu de l'enregistrement du troisieme album et rentre en Lousiane où il passe ses journées à écrire en hermite. Il arrête de boire, de fumer, de se droguer... Il n'a aucune idée du sens de la vie ou de ce qu'il va faire, et tout seul dans sa chambre miteuse de la Nouvelle-Orléans envisage même le suicide...

Il a 27 ans au moment de passer dans l'autre vie.

J'ai choisi nosferatu pour plonger mon perso dans une autre perception de lui-même. Le fait de ne plus avoir de belle gueule et d'en jouer va bien sûr être traumatique, et cela va contribuer a l'enfoncer dans sa spirale mystique. Si j'arrive a faire ce que je veux en live, il devrait parler par métaphores, toujours sans être réellement compris et donner l'impression d'être constamment défoncé. Esprit tout de même un peu dérangé, il a l'impression d'être mort avec ses parents ou qu'il aurait dû mourir avec ses parents, la non-vie est juste une continuation de cet état d'insatisfaction qui le poursuit constamment et le pousse à chercher des preuves de la réalité.

Tu peux être beau et être Nosfératu dans le Requiem. Tu auras malgré tout des problème sociaux à cause d'une aura dérangeante. Pour ce qui est de ton archétype, très général, ton perso est un chanteur de rock ? (c'est pour que le choix de la ligné ne soit pas non plus trop éloigné de ce que sait faire ton personnage).

Xalendar a écrit:Pour ce qui est de ton archétype, très général, ton perso est un chanteur de rock ? (c'est pour que le choix de la ligné ne soit pas non plus trop éloigné de ce que sait faire ton personnage).

C'est juste un BG jeté rapidement pour un premier aval. Tu as besoin de plus d'informations sur des passages précis ?

Oui, mon perso est un chanteur de rock (et ses variations, acid rock, psyche rock... sa musique fleure bon les 70's). Mais il est à noter que c'est plus une carrière par défaut car elle lui permet de toucher beaucoup de monde. Si tu lui demandes, mon personnage te répondra que c'est un poète. Si tu pousses un peu plus loin l'interview, il te répondra que ces mots n'ont d'autres vocations que de faire reculer les frontières, de libérer les gens d'eux-mêmes...

Ouais... mystique... Il n'empêche que c'est une véritable icône (si tu veux une analogie simple - enfin pas "simple", disons plutôt "rapide" - mon perso, c'est Jim Morrison).

C'est très clairement un intellectuel, il a eu une prise de position très claire avec les dernières guerres conduites par son pays (via une espece d'engagement dans le mouvement de la protest song). Il est impulsif, souvent guidé par son cerveau reptilien pour ses choix de vie ou d'écriture. Il est franchement de nature rebelle, ce qui va sûrement posé problème soit au groupe (je préviens mes camarades ^^) soit à la communauté des vampires (parce qu'en accedant à une nouvelle forme de savoir, sa quête de "libérer les gens d'eux-mêmes" et la façon d'y arriver va prendre des nouvelles perspectives.

De fait, ta proposition (et le sacrifice qu'elle impose) par MP pourrait d'une certaine façon coller au perso et à contribuer à l'enfoncer dans sa quête assez mystique. Après, niveau physique si tu dis que je peux rester beau, je prends aussi. Ca m'interesse de prendre nosferatu car ça m'intéressait de dénaturer l'humain pour le transcender et pour éviter d'aller à la facilité (aka je charme en tant qu'humain, je prends le clan qui charme en tant que vampire)

Si besoin de plus d'info encore, je réponds à loisir ^^

Ca me va. J'attends les persos des autres.

Le réveil matin sonnait depuis un plus de cinq minutes dans l'appartement au dessus de lui, ce qui irritait Richard D. Hampkins au plus haut point. Le soleil n'était même pas encore levé sur la Big Easy et les ivrognes de Canal Street n'était pas encore affalé dans leur caniveau que ce respectable septuagénaire était tiré de son sommeil par le réveil d'un jeune délinquant à qui il a eu le malheur de louer son grenier. C'est bien connu que tous les jeunes, entendre les gens de moins de 25 ans, de la Nouvelle-Orléans étaient des délinquants. Tous prêt a vendre père et mère pour un peu d'argent. On peut pas les blâmer n'empêche, pensa Richard, la pauvreté désolante dans lequel était tombée la ville n'est pas de leur fait. C'est un fait que l'économie de la ville était en chute libre depuis des générations, malgré les efforts titanesques des grandes familles. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, la Nouvelle-Orléans était un des ports les plus riches du pays. A cette époque, son arrière grand-père régnait sur un empire commerciale. Mais c'était bien avant que les Yankees ne viennent mettre la ville a feu et a sang pour défendre le droits des nègres que son ancêtre importait en masse. Avant cette folie qui ostracisa la vieille Lalaurie qui avait payer cher la manque de discipline de ses esclaves.
Suivant l'économie locale, la richesse de la famille s'étiolait aux fils des années. Depuis que son arrière grand-père connu la mort par pendaison aux mains d'émeutiers sur Canal Street, près d'où est situé l'hôpital pédiatrique, la famille n'avait jamais réussit a se relever complètement. Son grand-père était un dandy qui n'a jamais réussit a se fixer un but économique louable. Sa plus grande contribution à l'héritage familiale fut artistique puisqu'il fut responsable de la révolution musicale et cinématographique de la ville. Mais ses projets artistiques ne rapportèrent jamais autant qu'ils coutèrent. Heureusement, son père, Richard J. Hampkins, a été un habile gestionnaire qui a su préserver un partie de la fortune familiale en investissant dans le tout nouveau secteur énergétique se développant dans la ville. Ceci valu un petit accroissement de la situation de la famille. Malheureusement, elle ne dura pas. Suite au crash boursier de 1929, la famille a perdu son entreprise et surtout la majorité de sa fortune. Son père n'eut jamais l'opportunité de reconstruire sa fortune perdu car, en bon patriote, il est mort jeune, à l'age de 36 ans, dans la bataille des Ardennes, laissant sa femme gérer seule les dernières économies du couple et élever le petit bébé de la providence qui est né juste avant la guerre en 1939. Heureusement que sa mère était une vraie descendante de l'ancienne aristocratie Louisiannaise.
La longue déchéance de la Big Easy avait refléter de près l'histoire de me famille, pensait Richard étendu dans son lit écoutant le réveil matin sonnant dans la pièce du dessus et regardant le soleil se lever. Il avait consacrer sa vie a refaire naître la fortune de sa famille en suivant le plan de son père. Après ses études en économie à l'université Tulane, il avait réussit à la sueur de ses bras de fonder une petite compagnie spécialisé dans la construction et l'entretient des infrastructures commerciales du pétrole. Malheureusement, la décision du gouverneur au début des années 2000 d'abandonner les investissements dans le secteurs énergétiques avait tuer la croissance dans le domaine et avec elle, sa petite compagnie. Il fut donc obliger de prendre une retraite a l'âge de 61 ans. Malgré tous ses efforts et ses grandes théories économiques, l'état de la Nouvelle-Orléans n'avait fait que s'empirer pendant sa vie active. Somme toute, Katrina n'aura été que le dernier coup du sort pour faire sombrer la ville. Et encore une fois, sa famille allait sombrer avec elle. La tempête tropicale tua sa femme et sa fille unique, alors âgée de 40 ans, alors que la maison familiale s'effondra suite a la rupture des digues, en cette nuit fatidique.
Depuis, il habitait maintenant dans la vieille maison de ses parents sur Canal Street vivant de sa maigre pension et de ses économies. La crise des subprimes et la récente récession avait enfin terminer de détruire son style de vie. Il ne pouvait plus se permettre de vivre seul. Triste déchéance pour l'héritier d'une famille aussi respectée que la sienne. Vraiment, le monde est en perdition. Il a été obligé de transformer son second étage en petit appartement autonome pour le louer et ainsi arrondir ses fins de mois. Jamais il n'aurait du accepter comme locataire ce jeune noir qui se dit étudiant à l'université Loyola et dont les parents sont riches. Les noirs ca n'apportent que des problèmes. Même si l'économie détraquée de ses derniers temps leur sourit. Trente minutes maintenant que sa sonne sans interruption ! Pourquoi diable mettre un réveil matin aussi tot si on n'a pas l'intention de se lever. Probablement que ce jeune crétin de nègre est dans un état second a cause de toutes ses drogues que les jeunes aiment consommer maintenant.


Au départ je comptais utiliser Richard D. Hampkins comme simple artifices littéraire pour introduire mon perso, un jeune noir étudiant a Loyola et ayant des problèmes de drogues (stimulant pour mieux étudier), mais il m'a tellement plu que je l'ais choisi finalement. Et oui, je compte jouer un vieux bourgeois désillusionné face à l'importance des États-Unis dans le monde et de surcroit raciste, car il situe le déclin de l'empire américain (qui reflète celle de sa famille) avec l'abandon de l'esclavage. Je comptais depuis le départ faire un Ventrue.

Va pour le vieux bourgeois raciste et aigris, je l'aime bien celui là . En cadeau tu as même droit à ta carte du tea party.

Voilà qui promet d'intéressantes discussions stériles avec James...

Hmm si tu me permet de te chipper ton locataire noir pour mon perso, je veux bien faire mon BG dessus.
J'avais dans l'idée d'incarner un black universitaire donc ça tombe plutôt bien.

Bien sur si ça pose soucis se sera un autre black universitaire mais bon ça promet d'être mouvementé

Moi ça me va. Après arrangez vous, pas de mort ultime ni de diablerie, autrement tous les coups sont permis .

Iris est une jeune femme qui étant enfant, a beaucoup voyagé entre l'Amérique Centrale
et l'Amérique du Sud.
Et pour cause, son père, Jason Miller, un botaniste américain originaire de la Nouvelle-Orléans, passait la plupart
de son temps en voyage d'études sur cette partie du continent.
En général, il restait 3 à 4 ans sur son lieu d'étude (Costa Rica, Honduras, République Dominicaine, etc) puis rentrait écrire ses conclusions.
C'est comme ca qu'il a rencontré sa femme, Karolina, qui était au départ responsable d' une agence du tourisme de Porto Rico.
Et elle a décidé de le suivre aux États-Unis, même si cela voulait dire quitter sa famille et son quotidien. Mais elle est amoureuse et compte bien faire le tour du monde avec son chéri.
Ils eurent deux enfants ; Iris et Anthony.
Ceux-ci sont donc déracinés tous les trois ans pour revenir à la Nouvelle-Orléans qqs mois et repartir ensuite.
Mais la mère d'Iris commence à en avoir assez; elle veut une vraie maison,
et y rester.
Alors son mari, pour ne pas la perdre, met un terme à ses voyages et trouve un poste d'enseignant.
Mais les enfants, adolescents à cette époque, ont beaucoup de mal à s'adapter à leur nouvelle vie.
Même cosmopolite, une ville reste une ville, avec ses codes, dont Iris s'est toujours moqué comme de sa première chaussette.
C'est elle qui a le plus de mal à s'intégrer et n'y arrive jamais vraiment ; son frère finit par se faire quelques amis, et finit son secondaire ; il est de justesse accepté à l'université.
Iris quant à elle ne digère jamais vraiment l'Autoritarisme de sa mère et l'agressivité refoulée de ses parents,
et finit par vivre en colocation avec son frère, en attendant mieux.
La jeune femme rêve de repartir vivre au Costa Rica, où elle avait le plus d'amis.
Elle n'a pas envie d'aller en fac et met de l'argent de coté avec des petits boulots (vendeuse,
serveuse chez Starbucks) pour payer son futur déménagement.

Entre temps sa famille éclate ; ayant toujours pris le parti de son père qui avait sacrifié sa passion pour faire plaisir à sa femme, Iris s'était mise sa mère à dos.
Finalement, notre botaniste reprend une mission d'un an en Guyane, et cette fois, son épouse le laisse partir. Et se dit qu'à son retour, elle aura peut-être demandé le divorce.

Et Iris a maintenant économisé assez pour partir de cette ville qu'elle déteste.

Elle a mnt 23 ans, c'est une jeune femme débrouillarde et indépendante. Elle a la peau mate, les yeux verts et les cheveux noirs.

oh oui au fait j'aimerais être Gangrel.

Ok, j'acte.

Kiliad a écrit:Hmm si tu me permet de te chipper ton locataire noir pour mon perso, je veux bien faire mon BG dessus.
J'avais dans l'idée d'incarner un black universitaire donc ça tombe plutôt bien.

Bien sur si ça pose soucis se sera un autre black universitaire mais bon ça promet d'être mouvementé

Warjan dit que ca le derange pas du tout et qu'il trouve ca très drole
Son perso va s'amuser avec un black, un hippie et une demi-latino, raciste comme il est

Umberlee a écrit:

Kiliad a écrit:Hmm si tu me permet de te chipper ton locataire noir pour mon perso, je veux bien faire mon BG dessus.
J'avais dans l'idée d'incarner un black universitaire donc ça tombe plutôt bien.

Bien sur si ça pose soucis se sera un autre black universitaire mais bon ça promet d'être mouvementé

Warjan dit que ca le derange pas du tout et qu'il trouve ca très drole
Son perso va s'amuser avec un black, un hippie et une demi-latino, raciste comme il est

yep mais mon perso possedera une compétence inouie s'il ferme les yeux et ne dit rien il est invisible la nuit

J'attends donc ton étudiant black.

Au fait ton étudiant black de la Nouvelle-Orléans il est plutôt saxophone, washboard, contre-basse ?

Bon d'accord je sort...

Non le plat préféré de mon perso n'est pas les tacos ou les burritos!!!

Je parlais du black de Killad. Un étudiant noir à la Nouvelle-Orléans fait forcément dans le blues / jazz.

Au fait, ta description arrive quand Killad ?