[Evènement]Bien haut dans le ciel !

**Butcher** Sam 7 Mai - 9:43

Hrp : plutôt que de donner des pex et des jets à tout va. Un petit cadeau pour l'excellent rp dévellopé. On va dire que j'offre un petit fragment de rêve . J'espère que ça plaira.

13 jour de summerzeit 2553

Bien haut dans le ciel !

Pendant que sa maîtresse batifolait sans vergogne avec un olibrius à la chevelure rosée. Le jeune griffon de son côté décida d’aller s’entraîner. Attention, un vrai entraînement de griffon supersonique et pas un entraînement de chien de chasse. Sauter par-dessus des troncs, non mais pour qui elle le prenait. Lui, qui s’estimait être la crème de la crème des griffons ne pouvait pas se contenter de ça.

Sa maîtresse le nourrissait bien et cela se voyait. Aaron mangeait bien une trentaine de kilos de viande par jour. Il profitait du parc des de Roelef pour faire un brin d’exercice pendant que sa maîtresse le laissait seul pour aller s’amuser en ville. Sa taille commençait à être respectable pour un griffon. C’est pour cela qu’il avait décidé de franchir le cap.

Le griffon adoptait la même démarche que les héros du film Armageddon. Il fallait s’imaginer ce jeune griffon grimpant les marches qui menaient vers la terrasse au ralentit. Sa queue se balançait de droite à gauche et de gauche à droite au rythme de son postérieur. Son regard était concentré et pour une fois, il avait presque l’air sérieux. Dommage qu’en arrivant en haut, sa queue fouetta un petit vase qui était posé sur un petit meuble. Comme d’habitude, il le fit tomber par terre et comme d’habitude, la porcelaine se brisa en mille morceaux. Bon, il ne s’attarda pas dessus … Ce n’était pas sa faute, s’il fallait qu’il lutte afin d’ouvrir ces putains de porte avec ses pattes griffus et son bec crochus !!!!!! Tout ça, c’était fait exprès pour le faire chier, c’était évident dans sa petite tête.

Quoi qu’il en soit, il accéda à la terrasse. Une petite brise marine lui caressa le visage. Tranquillement, il se positionna au cœur de l’espace afin de bénéficier à la fois d’espace et d’un peu d’élan. Il déploya son aile droite, puis son aile gauche avant de s’élancer sur cette piste de décollage improvisé. Arrivé au bout, il saut par-dessus la rambarde et agita les ailes.

Ce fut bien trop brouillon et pataud. Conséquence, il se mit à chuter en flèche vers le sol. Puis ses gestes se coordonnèrent un peu plus et il réussit à stopper sa chute et à remonter. Il fit question de monter bien haut dans le ciel à la seule force de ces ailes. Un exercice super crevant et il se demandait comment ses congénères les piafs faisaient pour voler des heures sans se fatiguer.

La petite brise marine agita ses plumes et se fit tilt dans sa tête.

Le vent !!

Oui, petit griffon, il ne fallait pas utiliser que ses ailes pour voler. Il fallait aussi utiliser sa tête et le vent, surtout lorsqu’on possède des ailes aussi imposantes que les tiennent. Ceci dit, taquiner le vent était un concept intuitif et innée qu’il possédait en lui, il suffisait juste qu’il ose franchir le pas. Qu’il ose enfin se jeter dans le vide. Chose qu’il décida de faire aujourd’hui.

L’utilisation du vent fut prise en compte, son vol devint plus fluide et moins gourmand en énergie. Ses mouvements étaient mieux coordonnées afin d’optimiser la dépense énergétique. Aaron perdit de l’altitude afin de voler autour de la maison de Clothilde. Les arbres du jardin dessinaient un slalom qu’il décida de faire pour s’entrainer. La première boucle fut laborieuse, la deuxième aussi, la troisième un peu meilleure, mais très insuffisante pour offrir la stabilité nécessaire à d’éventuels cavaliers.

Aaron se posa sur la terrasse afin de se reposer un peu. Il venait de faire son premier vrai vol. Avant, il n’avait fait que voleter, là, il s’était enfin décider à se lâcher, à affronter le vide. Après une dizaine de minutes de repos, il décida de retourner au charbon. Le décollage fut parfaitement réussi cette fois, il s’éleva dans le ciel tel une flèche dorée. Ses mouvements avaient gagnés en assurance et en puissance. En haut, il se permit de planer tranquillement. Le vent et la vitesse qu’il avait su prendre furent suffisantes pour lui permettre de planer tranquillement au dessus de la maison des de Roelef. Ses yeux de rapaces observaient l’immense jardin qui entourait le manoir. Il se concentrait sur le slalom en se disant qu’il avait Clara sur son dos. En gros, il fallait qu’il arrive à faire des courbes serrées en pensant qu’il portait quelqu’un sur son dos. Il ne pouvait pas permettre de faire n’importe quoi.

Lorsque ce fut fait, il plongea vers le sol. Ses ailes étaient positionnées de manière la plus aérodynamique possible. Afin qu’il puisse prendre un maximum de vitesse. Ce qu’il fit. Il passa en trombe devant la porte de derrière lorsque la soubrette sortait en tenant un panier qui contenait du linge encore humide. Elle prit peur et fut envoyé en l’air. Le linge propre était maintenant tout sale et elle allait devoir tout recommencer. La journée allait être longue pour elle.

De son côté, Aaron zigzaguait entre les arbres avec plus de maîtrise. Ce n’était pas encore sa, mais il progressait. Nul doute qu’il serait très bientôt en mesure de servir de monture à sa précieuse maîtresse.

Malgré leurs incessantes taquineries, ils s’aimaient beaucoup. Pour Aaron, Clara était la personne qui avait pris soin de lui depuis toujours. Il sentait déjà sa chaleur et sa douceur de la lorsqu’il était encore dans son œuf. Il entendait ses paroles et elle avait su développer un lien très fort avec lui. Un lien que même la mort ne pouvait briser. Puisqu’il ne pourrait pas survivre à la mort de belle petite magicienne.

Bientôt Clara … Je ne serais plus un boulet ! Je pourrais enfin te faire voler bien haut dans le ciel …

Le griffon acheva son slalom et s’éleva une nouvelle fois dans le ciel. Aussi qu’il le pu afin de contempler toute la ville.

Bientôt nous serons les maîtres du ciel. Je partagerais tout cela avec toi, ma Clarinette.