Allo, allo monsieur du Rachais

Le jeune homme sortit son Blackberry dernière génération de la poche de son costume et décrocha.

- Allô.

Qu'allait-il encore lui tomber sur la tête ?

la voix d'un homme lui répondit, apparemment assez fatigué.

-Mr du Rachais, je suis le Dr Chimet, je vous appelle au sujet de votre mère... il y a quelque problème dont j'aimerai vous parler... êtes vous disponible rapidement?

après un blanc l'homme reprit

-je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en parler a votre père dans l'immédiat... je vous attend au plus vite a l'hôpital.

- Très bien, soupira Etienne, j'arriverai à l'hôpital au plus vite.

Il monta dans sa voiture et démarra rapidement.
Un quart d'heure plus tard, il était à la réception de l'hôpital et demandait à l'infirmière de garde de lui indiquer où se trouvait le docteur Chimet.

une infirmiere le guida jusqu'au medecin de garde, le Dr Chimet puis s'eclipsa.
l'homme dans les 65 ans, les cheveux blanc, l'air fatigué mais encore alerte, accueilli Etienne dans un sourire crispé

-Bonsoir, monsieur du Rachais, merci d'etre venu aussi vite...

il tendit la main vers une porte portant son nom

-venez nous serons plus a l'aise dans mon bureau.

- Très bien, docteur, je vous suis, acquiesça le jeune homme.

Il entra dans le bureau, à la suite du praticien et s'assit sur une chaise devant le bureau.

- Qu'y a-t-il pour que vous m'ayez demandé si expressément de venir ?

le médecin s'assit alors a son bureau et croisa les bras, semblant réfléchir quelque peu.

-je ne sais pas trop comment vous dire ça monsieur du rachais, alors j'éviterai la langue de bois...

il se frotta légèrement puis soupira

-je ne sais pas comment votre mère vie encore... votre mère a un cancer du pancréas et de nombreuse métastase dans son état je dirai qu'il lui reste une semaine peu être deux...

il gratta alors la tête l'air perplexe

-cela dit j'ai lu dans son dossier que cela fait un ans qu'elle l'as et a refuser tout traitement... cela dit au mieux l'espérance de vie avec ce genre de cancers va de 1 semaine a 4-5 moins guère plus...

-peu être devriez vous voir avec votre oncle c'est lui votre médecin de famille je crois, il en sais surement plus que moi, mais j'avoue que cela me laisse perplexe.

-je suis désolé de venir avec de si funeste nouvelle...

Les yeux du jeune homme s'écarquillèrent.

- Mais... mais, comment ça ? balbutia-t-il. Ma... mère ne m'en a jamais parlé. Et elle paraissait aller bien...

Il se renfonça dans son fauteuil.

- N'y a-t-il aucun traitement ? demanda-t-il.

le medecin semblais de plus en plus mal a l'aise.

-je suis désolé Mr du rachais, je n'en connais aucun, cela tien deja du miracle qu'elle ai tenu aussi longtemps sans médication...

il ne pu alors s'empêcher de hausser les épaules.

-lorsqu'elle ira mieux je la ferai transféré au soins palliatif, c'est la seul chose que je peu faire pour elle, je suis vraiment désolé...

Etienne se leva.

- Merci de votre franchise, docteur, fit-il en allant lui serrer la main. Je vais aller en parler avec ma mère.

Sans attendre, il sortit du bureau et se rendit jusqu'à la chambre de sa mère. Il espérait y trouver son père à son chevet.

Le jeune homme dégaina son portable, tout en sortant de la chambre.

- Allô, père ? fit-il en entendant décrocher au bout du fil. Où êtes-vous ? Nous devons parler.

de l'autre coté son père décrocha

-Étienne? je suis a l'hôpital ou veux tu que je sois... tu n'as qu'a m'y rejoindre.

Étienne pu alors entendre le bruit d'une machine a café par son téléphone.

- Très bien, Père, fit Etienne, je vous rejoins tout de suite.

Il raccrocha et se dirigea vers le distributeur le plus proche. Son père était là, à touiller méticuleusement son café.

- J'ai vu le médecin de Mère, annonça-t-il sans préambules. D'après lui, elle aurait contracté un cancer du pancréas.

Il s'interrompit, essayant de retrouver ses forces pour continuer.

- Elle n'aurait plus que... qu'une semaine ou deux à vivre, acheva-t-il.

Le père d'Etienne ne paru guère surpris

-je sais Étienne cela fait un moment que je suis au courant...

il paru cela dit quelque peu inquiet

-Mais ton oncle a pourtant dit que son état était stable et qu'elle ne risquait rien pour encore au moins deux a trois ans.

Etienne serra les poings.

- Comment ça, tu savais ? s'écria-t-il. Comment vous avez pu me cacher ça, tous les trois ?

Une infirmière passa la tête de derrière le comptoir de l'accueil, l'air réprobateur.

- Pourquoi vous ne me l'avez pas dit ? reprit le jeune homme en baissant d'un ton.

-Comprend nous Étienne ta mère voulais garder cela secret, sans doute avait elle peur de comment les gens réagiraient en l'apprenant.

il posa un regard des plus accablé sur Étienne

-je suis désolé Fils.

Les épaules d'Etienne s'affaissèrent.

- Pu... rée, souffla-t-il.

Puis il se tourna vers son père.

- Mais Mère a-t-elle pu survivre à un cancer aussi virulent aussi longtemps ?

- Ca ne t'a pas paru suspect ? insista Etienne. Et puis, qu'est-ce que c'était que ces excursions nocturnes à Corenc ? Ca aussi, tu n'en avais cure ?

Etienne soupira.

- Je n'ai pas dit ça, Père. Mère est une personne responsable. Elle est bien libre d'aller où ça lui chante. Mais j'ai vu des choses, là-bas...

Le jeune homme se tut, essayant de rassembler ses souvenirs.

- Il y avait des choses totalement contre-nature et j'ai bien peur que Mère ait pu y participer... Et que cela ait à voir avec son état.

Il garda à l'esprit, en disant cela, le traitement mentionné par son père.