Visite à l'hôpital

C'était le lendemain de la cérémonie.
Etienne venait de se lever, sans aucune des marques du Ver auquel il aurait pu s'attendre. D'après les Anciens de la région, c'était un véritable miracle. Venant d'eux, il devait s'agir d'un véritable évènement...
Cependant, une ombre planait sur cette cérémonie. La Théurge qui les avait amenés dans l'Umbra pour la recherche de leur Totem avait -elle- été gravement blessée. Et elle devait avoir été touchée par le Ver...

Etienne sortit son téléphone et composa le numéro du secrétariat d'Edgar Friendley.

- Bonjour, c'est M. Savin du Rachais, se présenta-t-il, quand on décrocha. J'aimerais un renseignement. Qu'est-il arrivé à la jeune femme qui a été blessée à la "fête" d'hier ?

A l'autre bout du fil une voix de femme assez austère lui répondu

-je suis désolé Mr Du Rachais mais aucune personne n'a était blessé a la fête hier soir.

- Vous en êtes sûre ? insista Etienne. Il me semblait bien que ce fût le cas.

Une pensée le frappa. Peut-être...

- Ou bien, ce peut être un des... hôtes, peut-être ?

La secrétaire soupira

-non monsieur je vous le répète aucune personne n'a était blessé a notre fête...
Si vous tenez tant que ça a voir des blessé je vous conseil les bas quartier!
Maintenant si vous voulez m'excuser j'ai du travail!

Etienne pu alors entré en grande discutions avec la tonalité de son téléphone .

Fort agacé, Etienne raccrocha à son tour. Tout ceci était fort rageant. Il ne lui restait plus qu'une chose à faire s'il voulait savoir la vérité...

Le soir venu, juste après l'entraînement avec Aldrik, il gara sa voiture sur le bas-côté d'une petit route de montagne. Ensuite, dans l'obscurité de la nuit, il enleva ses vêtements, sortit de la voiture, se transforma en Crinos, puis enterra ses clés sous le pneu avant droit de son véhicule.
Puis, prenant sa forme de Lupus, il partit en direction du Cairn du Mont Rouge.

- Je suis Etienne, philodox de la tribu des Enfants de Gaïa, se présenta-t-il. J'étais là, lors de la cérémonie.

Il adopta une posture de soumission, puis se redressa.

- Je suis venu pour trouver la vérité. Une théurge a été blessée lors de la cérémonie. Je voudrais savoir ce qu'il lui est arrivée.

Il s'adressait aux chasseurs, en essayant de manifester le respect dû aux aînés.

L'un des chasseur s'approcha de Etienne

-la femme que vous cherché n'est pas ici jeune loup, les membres de son caern l'on transporté jusqu'à chez elle, a la ville.

il fit alors une petite révérence en signe de respect puis rejoignit ses congénères.

Etienne lui courut après.

- Pardonnez-moi, révéré chasseur, mais de quel caern venait-elle ? demanda-t-il.

Il s'inclina en attendant la réponse.

Le chasseur lâcha sans ce retourné

-j'ai vu Catianna et ses frères la ramené a depotville, dans ce que vous autre appelez les "bas quartiers"...

- Merci ! s'écria-t-il dans un jappement.

Quittant le caern dans les règles, il retourna à sa voiture. Rhabillé et au volant de sa voiture, il se dirigea vers le manoir de sa famille.
Il n'était pas nécessaire de passer à Dépôtville de nuit. Il y passerait le lendemain, en journée.

(si tu n'y vois pas d'inconvénient, je passerai la nuit et la journée) ^^

Le lendemain, après son travail, Etienne garait sa voiture à l'entrée de Depôtville et en sortait, un géranium en pot à la main. Passant le cordon de sécurité, il se dirigea vers l'entrée du caern, que lui avait indiquée Aldrik.
Il frappa à la porte du bâtiment.

- Bonjour, nous nous sommes déjà vus. Je suis venu pour prendre des nouvelles de l'une des nôtres, se présenta-t-il, quand la porte s'ouvrit.

Un homme l'air austère ouvrit la porte

-Que voulez vous?

il arqua légèrement les sourcils en voyant le pot que tenait Etienne

Celui-ci surprit ce regard.

- Je voulais amener des fleurs, mais ça ne me semblait pas très... écologique, se défendit-il.

Il enchaîna.

- Je suis venu voir une des nôtres qui a été blessée lors de la dernière cérémonie. Les hôtes de cette cérémonie m'ont expliqué qu'elle était ici. Puis-je la voir et avoir de ses nouvelles ?

l'homme hésita un moment puis ouvra grand la porte et indiqua a Etienne un couloir

-troisième porte a gauche.

trouvant rapidement son chemin il se trouva devant la porte si plaisamment indiqué par l'homme a la porte

Etienne hésita un instant. Peut-être qu'elle recevait déjà quelqu'un ? Elle lui voudrait peut-être pour ses blessures ?
Il fallait quand même la voir pour avoir de ses nouvelles. Allez, on se motivait !
Le jeune homme frappa à la porte et entra.

- Bonjour ! salua-t-il. Je suis Etienne, philodoxe des Enfants de Gaïa. Je suis venu prendre de vos nouvelles.

Il tendit le géranium en pot devant lui.

- J'espère que cela vous plaira, fit-il en souriant.

Le sourire d'Etienne s'évanouit. Après avoir fermé la porte, il s'assit au chevet de la jeune femme et posa le géranium par terre, à côté de lui.

Mon Dieu, elle était défigurée... Et cette couleur de peau...

- Bonjour, répéta-t-il, je suis Etienne. On s'est vu à la cérémonie. Je voulais savoir comment vous...

Il se sentait monstrueusement coupable en la voyant. Si elle ne les avait pas aidé dans leur quête de vision...

- Au fait, fit-il en essayant de changer de sujet, je ne connais même pas votre nom. Comment vous appelez-vous ? Vous faites partie d'une meute ? Comment ça se passe ici ?

Il essaya de grimacer un sourire.

Etienne reussi a lui arracher un sourire

-je m'appelle Esperanza, je fait partie des Theurges en charge de ce Caern... Ne vous en faite pas pour moi, je guérirais ce n'est qu'une question de temps...

sa voix était faible et elle fini sa phrase par une quinte de toux qui projeta du sang sur une partie de ses vêtements

- D'accord, Esperanza, fit-il en se positionnant confortablement sur sa chaise, est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour vous aider à guérir plus vite ?

Il regarda autour de lui.

- C'est un peu triste, ici. Vous voudriez que je fasse venir une télévision ? Ou alors vous aimeriez des livres ?

Le jeune femme tourna son visage bandé vers Etienne

-non merci, je n'aime pas vraiment regarder la télévision et... je ne sais pas lire.

elle le regarda alors un sourire se dessinant sur la partie visible de son visage.

-mais peu être pourriez vous me faire la lecture... j'ai toujours voulu lire les fleurs du mal.

- Je veux bien ! s'exclama spontanément Etienne, avant de réfléchir. Je vous l'apporterai demain, si vous voulez.

Il sortit un livre de sa sacoche.

- Si vous voulez, je me promène toujours avec ce recueil sur moi. C'est une compilation de Rimbaud. Vous connaissez "le Dormeur du Val" ?

Il commença à lire.