[Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
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[Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Dans une chambre
Altruiste, la belle et jeune hiérophante venait de lancer un voile de « Hysh » sur la mère de Jack. Inutile de se leurrer, elle allait très mal et la jeune femme ne pouvait absolument pas améliorer son état. Elle pouvait juste soulager un peu sa douleur et encore. Ses sorts avaient une durée limité et malheureusement, elle ne pouvait pas les lancer en continue sinon, elle finirait par y laisser la vie. Cependant, elle essaierait de faire de son mieux pour limiter au maximum la douleur de cette femme. À ce rythme, son corps ne tiendrait pas longtemps. L’exposition répétée à la « malepierre » avait muté son corps et elle devenait progressivement méconnaissable.
Jusqu’où allait t-elle muté ?
Aerith avait eu l’occasion d’étudier dans la pyramide de l’ordre lumineux d’Altorf. Elle connaissait un peu les effets de la « pierre distordante ». Deux cas allaient se présenter à eux, mais les deux cas conduiraient à l’inévitable. Soit Halibel succomberait aux mutations soit elle réussirait à survivre malgré elles. Ce dernier cas serait sans doute le plus dramatique. En effet, la corruption induite par cette pierre touche à la fois le corps et l’esprit. De ce fait, son esprit serait corrompu jusqu’à la moelle et la pauvre femme finirait par devenir complètement folle. Elle n’arriverait même plus à reconnaître sa famille. Il faudrait donc se résoudre à l’abattre avant qu’elle ne devienne incontrôlable. Elle ne savait pas si Jack et sa famille en étaient conscients.
Quoi qu’il en soit, ce matin-là, la jeune femme était à son chevet. Elle n’avait de toute manière rien de mieux à faire. Pour le moment, le corps de la malheureuse était plus en train de se dégrader que de s’adapter aux mutations.
Elle sanglota et fit une prière à la miséricordieuse Shalya.
Jusqu’où allait t-elle muté ?
Aerith avait eu l’occasion d’étudier dans la pyramide de l’ordre lumineux d’Altorf. Elle connaissait un peu les effets de la « pierre distordante ». Deux cas allaient se présenter à eux, mais les deux cas conduiraient à l’inévitable. Soit Halibel succomberait aux mutations soit elle réussirait à survivre malgré elles. Ce dernier cas serait sans doute le plus dramatique. En effet, la corruption induite par cette pierre touche à la fois le corps et l’esprit. De ce fait, son esprit serait corrompu jusqu’à la moelle et la pauvre femme finirait par devenir complètement folle. Elle n’arriverait même plus à reconnaître sa famille. Il faudrait donc se résoudre à l’abattre avant qu’elle ne devienne incontrôlable. Elle ne savait pas si Jack et sa famille en étaient conscients.
Quoi qu’il en soit, ce matin-là, la jeune femme était à son chevet. Elle n’avait de toute manière rien de mieux à faire. Pour le moment, le corps de la malheureuse était plus en train de se dégrader que de s’adapter aux mutations.
Elle sanglota et fit une prière à la miséricordieuse Shalya.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack entra dans la chambre après avoir frappé mais avant une éventuelle réponse. Une mauvaise habitude qu'il reprenait depuis son réveil. Il portait son grand manteau noir enroulé autour du bras et il le jeta sans même regarder où il atterissait. Il tirait une sale tronche et se força à sourire à Aerith.
- Je te cherchais. Jacob m'a dit que tu étais là.
Il s'approcha du lit où reposait le corps de sa mère. Son poing était serré, ses phalanges très blanches. Son sourire vacillait sur son visage et ses dents grinçaient. Il avait du mal à encaisser et ne s'en cachait pas très bien.
- Heinrich m'a mis au courant de ce qu'il s'était passé. Elle est tombée malade alors que je faisais la connaissance de ton frère en prison, je l'ai découverte ainsi hier. Les petits et mon père sont au bout du rouleau, nous ne vous remercierons jamais assez de tout ce que vous avez fait pour ma mère et moi. Ils vont pouvoir se poser un moment ici. Ils en avaient besoin. Et tu aurais vu la joie dans leurs yeux quand ils ont vu que j'allais bien. Le bonheur que tu leur a offert n'a pas de prix, Aerith.
Il posa délicatement une main sur l'épaule de la jeune femme, et planta son regard sur le visage de sa mère. Il la trouvait si maigre. Son coeur se serra et il retint ses larmes. Mais sa voix tremblotante trahissait ses sentiments. Lui non plus n'avait pas le moral à la hausse.
- Tu ne dois pas pleurer pour elle. Halibel est une femme très forte, ce qu'elle a vécu, elle ne le souhaite à personne d'autre et elle tient à sa liberté plus que toute autre chose. Mon père s'en veut terriblement de ne pas avoir pu la raisonner et l'empêcher de continuer ce qu'elle faisait avec la malepierre. Mais je le comprends, cet imbécile n'a jamais rien pu lui refuser, surtout quand ça la rendait heureuse.
- Tu sais, je t'ai vu pleurer lorsque tu t'occupais de moi, et j'ai du mal à le supporter. Je ne veux pas que tu pleures pour elle. Elle ne le voudrait pas et moi non plus. Je ne sais pas ce que je peux faire pour elle, je ne suis pas aussi calé que Rose sur le sujet, mais je ferais tout mon possible our l'aider. Et pour le moment, tout ce qui est en mon pouvoir c'est de croire en elle. Ce n'est pas vraiment une femme comme les autres tu sais. J'espère de tout mon coeur qu'elle s'en sortira, mais ça ne sera pas facile, j'en suis conscient.
- Cependant, tu m'as aidé lorsque j'étais plongé dans les abysses, inconscient. Ce serait trop t'en demander que de t'occuper d'elle. Et si tu dois encore t'épuiser à la tâche et t'abimer les yeux à pleurer, on me rendra la vie impossible. C'est à mon tour de veiller sur elle et d'en prendre soin.
Jack était sincèrement reconnaissant de ce qu'elle faisait pour sa mère, mais il était attristé de voir qu'Aerith se fatiguait systématiquement depuis qu'il la connaissait à soigner les membres de sa famille. Il ne pouvait supporter qu'elle endure ses douleurs, qu'elle porte ce fardeau sur ses épaules. Jack pouvait encaisser ce genre de choses. Non, il savait très bien qu'il ne pouvait pas mais il le devait.
Peu à peu il se décrispa, et son sourire devint plus naturel. Il regarda enfin Aerith et ôta sa main avec douceur de son épaule.
- Je vais prendre le relais si tu veux te reposer un peu. Je resterais là avec toi si tu ne veux pas partir. A condition que tu ne pleures plus, sinon je te botte les fesses, d'accord?
- Je te cherchais. Jacob m'a dit que tu étais là.
Il s'approcha du lit où reposait le corps de sa mère. Son poing était serré, ses phalanges très blanches. Son sourire vacillait sur son visage et ses dents grinçaient. Il avait du mal à encaisser et ne s'en cachait pas très bien.
- Heinrich m'a mis au courant de ce qu'il s'était passé. Elle est tombée malade alors que je faisais la connaissance de ton frère en prison, je l'ai découverte ainsi hier. Les petits et mon père sont au bout du rouleau, nous ne vous remercierons jamais assez de tout ce que vous avez fait pour ma mère et moi. Ils vont pouvoir se poser un moment ici. Ils en avaient besoin. Et tu aurais vu la joie dans leurs yeux quand ils ont vu que j'allais bien. Le bonheur que tu leur a offert n'a pas de prix, Aerith.
Il posa délicatement une main sur l'épaule de la jeune femme, et planta son regard sur le visage de sa mère. Il la trouvait si maigre. Son coeur se serra et il retint ses larmes. Mais sa voix tremblotante trahissait ses sentiments. Lui non plus n'avait pas le moral à la hausse.
- Tu ne dois pas pleurer pour elle. Halibel est une femme très forte, ce qu'elle a vécu, elle ne le souhaite à personne d'autre et elle tient à sa liberté plus que toute autre chose. Mon père s'en veut terriblement de ne pas avoir pu la raisonner et l'empêcher de continuer ce qu'elle faisait avec la malepierre. Mais je le comprends, cet imbécile n'a jamais rien pu lui refuser, surtout quand ça la rendait heureuse.
- Tu sais, je t'ai vu pleurer lorsque tu t'occupais de moi, et j'ai du mal à le supporter. Je ne veux pas que tu pleures pour elle. Elle ne le voudrait pas et moi non plus. Je ne sais pas ce que je peux faire pour elle, je ne suis pas aussi calé que Rose sur le sujet, mais je ferais tout mon possible our l'aider. Et pour le moment, tout ce qui est en mon pouvoir c'est de croire en elle. Ce n'est pas vraiment une femme comme les autres tu sais. J'espère de tout mon coeur qu'elle s'en sortira, mais ça ne sera pas facile, j'en suis conscient.
- Cependant, tu m'as aidé lorsque j'étais plongé dans les abysses, inconscient. Ce serait trop t'en demander que de t'occuper d'elle. Et si tu dois encore t'épuiser à la tâche et t'abimer les yeux à pleurer, on me rendra la vie impossible. C'est à mon tour de veiller sur elle et d'en prendre soin.
Jack était sincèrement reconnaissant de ce qu'elle faisait pour sa mère, mais il était attristé de voir qu'Aerith se fatiguait systématiquement depuis qu'il la connaissait à soigner les membres de sa famille. Il ne pouvait supporter qu'elle endure ses douleurs, qu'elle porte ce fardeau sur ses épaules. Jack pouvait encaisser ce genre de choses. Non, il savait très bien qu'il ne pouvait pas mais il le devait.
Peu à peu il se décrispa, et son sourire devint plus naturel. Il regarda enfin Aerith et ôta sa main avec douceur de son épaule.
- Je vais prendre le relais si tu veux te reposer un peu. Je resterais là avec toi si tu ne veux pas partir. A condition que tu ne pleures plus, sinon je te botte les fesses, d'accord?
shortless- Comte/Comtesse
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Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 13/06/2008
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Aérith et Jack se connaissaient depuis très peu de temps, pourtant le jeune homme semblait avoir bien cerné le caractère de l’hiérophante. Sa douceur et sa gentillesse n’avaient d’égal que sa beauté. Les joues humides et les yeux rouges, il était plus qu’évident qu’elle n’avait pu s’empêcher de verser quelques larmes.
Son regard était posés sur Halibel pendant que ses mains étaient délicatement posées sur ses cuisses. Le contact de la main sur son épaule la fit légèrement tressauter. Elle ne s’attendait visiblement pas à ça de la part de Jack. Néanmoins, elle accepta la présence de cette main sur son épaule sans sourciller. Son visage resta néanmoins triste et fermé. Son moral était au ras des pâquerettes et il ne fallait pas être un expert dans le comportement humain pour s’en apercevoir.
Elle écouta Jack sans piper mot avant d’opiner du chef pour exprimer son approbation. Sans un mot, elle se leva en adressant un tout petit sourire à Jack. Ce sourire était aussi doux qu’il était las.
Debout, sa tête se mit à tourner. Elle eut l’impression que tout tournait autour d’elle et que le sol se dérobait sous ses pieds. Son équilibre fut fragilisé et elle tituba en direction du jeune homme. Celui-ci n’eut aucun mal à empêcher sa chute.
Confuse, elle se s’écarta délicatement du jeune homme et resta bien debout cette fois pour lui prouver qu’elle allait bien. Son sourire s’accentua pour tenter de le convaincre, mais aussi pour tenter de le rassurer.
- Oups … Je crois que j’ai bus de l’alcool.
Elle rigola du mieux qu’elle pouvait. C’était un petit rire mélodieux qui n’était pas trop marqué par égard du repos de la mère de Jack. Ce rire était clairement « un trompe l’œil ».
« Un trompe œil » des plus charmants.
- Je suis désolé, je crois que tu as raison …
- Je vais prendre un peu de repos …
- Je reviendrais un peu plus tard, c’est d’accord, Jack ?
Son regard était posés sur Halibel pendant que ses mains étaient délicatement posées sur ses cuisses. Le contact de la main sur son épaule la fit légèrement tressauter. Elle ne s’attendait visiblement pas à ça de la part de Jack. Néanmoins, elle accepta la présence de cette main sur son épaule sans sourciller. Son visage resta néanmoins triste et fermé. Son moral était au ras des pâquerettes et il ne fallait pas être un expert dans le comportement humain pour s’en apercevoir.
Elle écouta Jack sans piper mot avant d’opiner du chef pour exprimer son approbation. Sans un mot, elle se leva en adressant un tout petit sourire à Jack. Ce sourire était aussi doux qu’il était las.
Debout, sa tête se mit à tourner. Elle eut l’impression que tout tournait autour d’elle et que le sol se dérobait sous ses pieds. Son équilibre fut fragilisé et elle tituba en direction du jeune homme. Celui-ci n’eut aucun mal à empêcher sa chute.
Confuse, elle se s’écarta délicatement du jeune homme et resta bien debout cette fois pour lui prouver qu’elle allait bien. Son sourire s’accentua pour tenter de le convaincre, mais aussi pour tenter de le rassurer.
- Oups … Je crois que j’ai bus de l’alcool.
Elle rigola du mieux qu’elle pouvait. C’était un petit rire mélodieux qui n’était pas trop marqué par égard du repos de la mère de Jack. Ce rire était clairement « un trompe l’œil ».
« Un trompe œil » des plus charmants.
- Je suis désolé, je crois que tu as raison …
- Je vais prendre un peu de repos …
- Je reviendrais un peu plus tard, c’est d’accord, Jack ?
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack ne savait trop s'il devait rire ou pleurer. Il se contenta de sourire en se jurant intérieurement de tout faire pour que cette situation ne se présente plus. Bien sûr qu'il allait lui faire croire qu'il avait marché, comme si les gens "croient" avoir bu de l'alcool... En général on en est sûr...
Lorsqu'elle avait failli tomber, il l'avait rattrapé la peur au ventre. Il ne maîtrisait pas encore ses mouvements à 100%, et il ne voulait ni qu'elle lui échappe, ni qu'il la serre trop fort ou trop violemment. Elle n'avait pas tout a fait sa carrure, ni même celle de Rose.
- Après une bonne cuite, il me faut en général un grand abreuvoir d'eau et puis une grosse nuit de sommeil... Deux jours environ. Tu peux faire pareil, je serais là à ton retour.
En bon grand frère qu'il était, il se forçait à lui sourire de façon rassurante, qu'elle puisse se reposer l'esprit tranquille. Il pouvait déjà faire ça pour celle qui l'avait soigné des jours durant. Celle qui voulait sauver sa mère alors qu'elle ne la connaissait pas. Celle qui avait redonné un peu de joie dans le coeur de ceux qui étaient chers au coeur de Jack. Enfin... presque tous.
- Prends bien ton temps, Aerith, je t'attendrais autant qu'il le faudra.
Il prit la main d'Halibel tout en regardant Aerith sortir. Il lui souriait autant qu'il le pouvait. Dès que la porte se referma son regard devint triste comme les pierres et des larmes ne mirent pas plus de quelques secondes à venir perler sur ses joues. Il mit fermement la main de sa mère entre les deux siennes alors qu'il baissait les yeux vers le sol. Sa voix n'était qu'un murmure adressé à elle seule, pas même aux dieux.
- Allez maman. Faut que tu tiennes le coup. On compte tous sur toi...
Lorsqu'elle avait failli tomber, il l'avait rattrapé la peur au ventre. Il ne maîtrisait pas encore ses mouvements à 100%, et il ne voulait ni qu'elle lui échappe, ni qu'il la serre trop fort ou trop violemment. Elle n'avait pas tout a fait sa carrure, ni même celle de Rose.
- Après une bonne cuite, il me faut en général un grand abreuvoir d'eau et puis une grosse nuit de sommeil... Deux jours environ. Tu peux faire pareil, je serais là à ton retour.
En bon grand frère qu'il était, il se forçait à lui sourire de façon rassurante, qu'elle puisse se reposer l'esprit tranquille. Il pouvait déjà faire ça pour celle qui l'avait soigné des jours durant. Celle qui voulait sauver sa mère alors qu'elle ne la connaissait pas. Celle qui avait redonné un peu de joie dans le coeur de ceux qui étaient chers au coeur de Jack. Enfin... presque tous.
- Prends bien ton temps, Aerith, je t'attendrais autant qu'il le faudra.
Il prit la main d'Halibel tout en regardant Aerith sortir. Il lui souriait autant qu'il le pouvait. Dès que la porte se referma son regard devint triste comme les pierres et des larmes ne mirent pas plus de quelques secondes à venir perler sur ses joues. Il mit fermement la main de sa mère entre les deux siennes alors qu'il baissait les yeux vers le sol. Sa voix n'était qu'un murmure adressé à elle seule, pas même aux dieux.
- Allez maman. Faut que tu tiennes le coup. On compte tous sur toi...
shortless- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 13/06/2008
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Hrp : une petite musique d'ambiance ! C'est elle qui m'a inspiré le texte, alors autant la mettre.
La jeune femme affichait toujours ce léger sourire qui lui servait à faire bonne figure devant le jeune homme.
- Deux jours ?!
- Rien que ça ?
- Très bien, chef ! A dans deux jours alors !
Sa voix devint un murmure à peine audible.
- Prend bien soin de ta maman, Jack …
Elle voulu rajouter quelques chose, mais elle préféra ne pas le faire. Aérith tourna les talons dans un geste lent mais gracieux pour se diriger vers la porte de la chambre. Elle jeta un dernier regard à Jack avant de sortir et de refermer la porte derrière elle. La porte claqua légèrement et elle en profita pour souffler pile poile à ce moment-là. Sa synchronisation était parfaite, elle semblait maîtriser ce genre de gestes bien curieux. Elle fit deux pas en direction de sa chambre avant de se mettre dos au mur. Lentement, mais sûrement, elle dégringola en suivant l’inclinaison du mur jusqu’à ce que ses fesses touchent terre.
Elle ramena ses genoux vers elle pour y poser sa tête. Pendant que ses bras vinrent enlaçer ses tibias. Une position qu’elle aimait adopter lorsqu’elle avait le moral dans les chaussettes. Ses yeux devinrent des fontaines et ils déversèrent tout leur contenu sans aucune retenu. Ses larmes se brisaient en une infinité de fragment cristallin lorsqu’elles percutaient le sol.
Cette position était optimisée pour étouffer le bruit des sanglots. C’était clair qu’elle n’était pas à son coup d’essais. Cette fois son chagrin était infiniment plus grand parce qu’elle savait que selon la prédiction de la maîtresse de son amie Clara, sa vie allait bientôt s’éteindre.
C’était son destin et elle l’acceptait, elle aimerait juste pouvoir sauver une dernière vie avant que la sienne ne s’éteigne définitivement.
- Deux jours ?!
- Rien que ça ?
- Très bien, chef ! A dans deux jours alors !
Sa voix devint un murmure à peine audible.
- Prend bien soin de ta maman, Jack …
Elle voulu rajouter quelques chose, mais elle préféra ne pas le faire. Aérith tourna les talons dans un geste lent mais gracieux pour se diriger vers la porte de la chambre. Elle jeta un dernier regard à Jack avant de sortir et de refermer la porte derrière elle. La porte claqua légèrement et elle en profita pour souffler pile poile à ce moment-là. Sa synchronisation était parfaite, elle semblait maîtriser ce genre de gestes bien curieux. Elle fit deux pas en direction de sa chambre avant de se mettre dos au mur. Lentement, mais sûrement, elle dégringola en suivant l’inclinaison du mur jusqu’à ce que ses fesses touchent terre.
Elle ramena ses genoux vers elle pour y poser sa tête. Pendant que ses bras vinrent enlaçer ses tibias. Une position qu’elle aimait adopter lorsqu’elle avait le moral dans les chaussettes. Ses yeux devinrent des fontaines et ils déversèrent tout leur contenu sans aucune retenu. Ses larmes se brisaient en une infinité de fragment cristallin lorsqu’elles percutaient le sol.
Cette position était optimisée pour étouffer le bruit des sanglots. C’était clair qu’elle n’était pas à son coup d’essais. Cette fois son chagrin était infiniment plus grand parce qu’elle savait que selon la prédiction de la maîtresse de son amie Clara, sa vie allait bientôt s’éteindre.
C’était son destin et elle l’acceptait, elle aimerait juste pouvoir sauver une dernière vie avant que la sienne ne s’éteigne définitivement.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack se recueillait au chevet de sa mère, des larmes grosses comme ses pouces continuaient à tomber, amères, chaudes, acides, sincères. Il n'avait pas été mis au courant pendant son petit séjour dans les geoles de Rouage et mis bout à bout, il n'avait même pas dit un seul mot à Halibel depuis des semaines. Il était triste et ne savait pas quoi faire. Rose lui avait dit que les médecins de Rouage étaient des incapables, et qu'ils n'avaient pas voulu s'occuper d'elle. Ils l'avaient même renvoyée auprès de son mari en disant que ça ne servait à rien qu'elle reste sous étude médicale. Bande de crevures... De toute façon, ça ne servait à rien de s'énerver. Il n'en avait ni l'envie, ni la force tant il se sentait vide.
Alors qu'il commençait à s'apaiser, une chose étrange lui arriva. C'était la première fois, aussi il en fut très surpris. Il croyait qu'il ne pouvait être plus malheureux, pourtant quelque chose lui transperça le coeur. Un objet fictif bien sûr, mais il se sentait saigner de l'intérieur, un voile d'abattement le recouvrit, une tristesse d'une profondeur qu'il n'avait jamais éprouvé l'envahit. Ca ne pouvait venir de ce qu'il vivait, il s'était résolu de croire en Halibel, sa mère n'était pas morte, il gardait espoir. C'était autre chose. Il se sentait abattu, et sa seule envie aurait été de verser toutes les larmes de son corps, encore et encore. Le monde n'avait plus d'avenir l'espace d'un instant, les routes de sa vie obstruées d'obstacles trop proches, des obstacles qu'il ne pourrait jamais franchir.
Pire que la peur de mourir, sa poitrine se serrait toute seule, sa gorge déjà sèche le tiraillait et se nouait de plus en plus fort. Son coeur mourrait. Ses forces l'abandonnaient. Ses espoirs s'envolaient. Ses certitudes s'effaçaient si ce n'est qu'il voulait pleurer, encore et toujours plus jusqu'à ne plus voir le monde qu'au travers de ses larmes, qu'à travers un voile de tristesse. Il se sentait partir dans un gouffre sans fond, encore plus insondable et sombre que celui qu'il avait déjà traversé.
Aerith. Le visage de la jeune femme lui apparut et instinctivement il voulut la voir. Elle l'avait déjà tiré d'un mauvais pas semblable, peut être pourrait elle faire quelque chose de plus? Non, il lui avait dit de se reposer, et il ne voulait plus la déranger. Mais cette tristesse commençait à l'envahir, à le posséder et il ne se sentait pas le courage de la repousser de ses seules forces. Il pouvait peut être juste la voir. Epuisée comme elle était elle n'avait surement pas du mettre longtemps à s'endormir, elle tenait à peine sur ses jambes.
Il posa délicatement la main de sa mère sur le lit et commença à se lever. Jamais il n'avait du faire autant d'effort pour ôter ses fesses d'une chaise, même après les traitements de Mélampo. Il avait l'impression, le sentiment que ce serait la dernière fois, aussi absurde que cela puisse paraitre. Il ne réfléchissait plus, il était un zombie qui accrochait son dernier espoir à la seule vision d'une jeune femme fragile. Quelle ironie pour celui qui voulait à tout prix protéger ses proches. Les quelques pas qui le séparait de la porte furent longs pour lui, très lourds, il portait la misère du monde sur ses épaules en se demandant ce qu'il lui arrivait. Il n'avait même pas envie de chercher la réponse à cette question.
Il ouvrit la porte et s'appuya dans l'embrasure. Il voulait continuer son chemin en s'aidant du mur mais ne fit même pas un mètre. Il vit Aerith accroupie au sol, en train de pleurer à chaudes larmes. Jack ne s'était même pas rendu compte que lui aussi pleurait sans discontinuer depuis qu'il avait pris la main de sa mère. Il s'essuya vite les yeux avant que la jeune femme ne tourne la tête vers lui. Sa voix était chancelante, mal assurée, mais il essayait de se donner une contenance en se tenant droit et en souriant malgré ses yeux rougis et son coeur toujours plus compressé par la tristesse. Tristesse qui s'était encore accrue en voyant Aerith ainsi.
- Tu sais, il fallait me le dire si je disais une bêtise. Si tu dois absolument pleurer, je préfèrerais que tu fasses ça dans un endroit plus confortable. Il y a une deuxième chaise dans la chambre, ça peut être bien non?
- Et puis comme ça on pourra discuter un peu. J'ai la sensation que tout comme moi t'en as gros sur la patate.
- Allez, viens va, même pour pleurer tu seras bien mieux dans la chambre que sur le sol appuyée contre un mur.
Il tendit une de ses grosses mains vers Aerith, toujours avec ce sourire timide sur les lèvres. Son regard brillait. Il brillait à cause des résidus lacrymaux qui ne partiraient pas aussi facilement de ses yeux...
Alors qu'il commençait à s'apaiser, une chose étrange lui arriva. C'était la première fois, aussi il en fut très surpris. Il croyait qu'il ne pouvait être plus malheureux, pourtant quelque chose lui transperça le coeur. Un objet fictif bien sûr, mais il se sentait saigner de l'intérieur, un voile d'abattement le recouvrit, une tristesse d'une profondeur qu'il n'avait jamais éprouvé l'envahit. Ca ne pouvait venir de ce qu'il vivait, il s'était résolu de croire en Halibel, sa mère n'était pas morte, il gardait espoir. C'était autre chose. Il se sentait abattu, et sa seule envie aurait été de verser toutes les larmes de son corps, encore et encore. Le monde n'avait plus d'avenir l'espace d'un instant, les routes de sa vie obstruées d'obstacles trop proches, des obstacles qu'il ne pourrait jamais franchir.
Pire que la peur de mourir, sa poitrine se serrait toute seule, sa gorge déjà sèche le tiraillait et se nouait de plus en plus fort. Son coeur mourrait. Ses forces l'abandonnaient. Ses espoirs s'envolaient. Ses certitudes s'effaçaient si ce n'est qu'il voulait pleurer, encore et toujours plus jusqu'à ne plus voir le monde qu'au travers de ses larmes, qu'à travers un voile de tristesse. Il se sentait partir dans un gouffre sans fond, encore plus insondable et sombre que celui qu'il avait déjà traversé.
Aerith. Le visage de la jeune femme lui apparut et instinctivement il voulut la voir. Elle l'avait déjà tiré d'un mauvais pas semblable, peut être pourrait elle faire quelque chose de plus? Non, il lui avait dit de se reposer, et il ne voulait plus la déranger. Mais cette tristesse commençait à l'envahir, à le posséder et il ne se sentait pas le courage de la repousser de ses seules forces. Il pouvait peut être juste la voir. Epuisée comme elle était elle n'avait surement pas du mettre longtemps à s'endormir, elle tenait à peine sur ses jambes.
Il posa délicatement la main de sa mère sur le lit et commença à se lever. Jamais il n'avait du faire autant d'effort pour ôter ses fesses d'une chaise, même après les traitements de Mélampo. Il avait l'impression, le sentiment que ce serait la dernière fois, aussi absurde que cela puisse paraitre. Il ne réfléchissait plus, il était un zombie qui accrochait son dernier espoir à la seule vision d'une jeune femme fragile. Quelle ironie pour celui qui voulait à tout prix protéger ses proches. Les quelques pas qui le séparait de la porte furent longs pour lui, très lourds, il portait la misère du monde sur ses épaules en se demandant ce qu'il lui arrivait. Il n'avait même pas envie de chercher la réponse à cette question.
Il ouvrit la porte et s'appuya dans l'embrasure. Il voulait continuer son chemin en s'aidant du mur mais ne fit même pas un mètre. Il vit Aerith accroupie au sol, en train de pleurer à chaudes larmes. Jack ne s'était même pas rendu compte que lui aussi pleurait sans discontinuer depuis qu'il avait pris la main de sa mère. Il s'essuya vite les yeux avant que la jeune femme ne tourne la tête vers lui. Sa voix était chancelante, mal assurée, mais il essayait de se donner une contenance en se tenant droit et en souriant malgré ses yeux rougis et son coeur toujours plus compressé par la tristesse. Tristesse qui s'était encore accrue en voyant Aerith ainsi.
- Tu sais, il fallait me le dire si je disais une bêtise. Si tu dois absolument pleurer, je préfèrerais que tu fasses ça dans un endroit plus confortable. Il y a une deuxième chaise dans la chambre, ça peut être bien non?
- Et puis comme ça on pourra discuter un peu. J'ai la sensation que tout comme moi t'en as gros sur la patate.
- Allez, viens va, même pour pleurer tu seras bien mieux dans la chambre que sur le sol appuyée contre un mur.
Il tendit une de ses grosses mains vers Aerith, toujours avec ce sourire timide sur les lèvres. Son regard brillait. Il brillait à cause des résidus lacrymaux qui ne partiraient pas aussi facilement de ses yeux...
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Hrp : une tite musique d'ambiance ! Tout est dans le titre !
La jeune femme continuait de sangloter, elle mis plusieurs battements de cœur à réaliser qu’elle n’était plus seule. Un temps qui pouvait sembler réellement long à un jeune homme qui n’allait pas bien du tout et qui voyait peut être sa patience vaciller.
Elle retira son visage de ses mains et de ses cuisses pour venir poser un regard emplit de larmes sur Jack. La scène était bouleversante, je ne pourrais jamais retranscrire la tristesse contenue dans son regard avec de simples mots.
En tout cas, cette tristesse était une flèche qui venait transpercer et faire mal, très mal au cœur du jeune homme. Puisqu’au milieu de cet océan de tristesse, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable.
Mais pourquoi ?
Directement en tout cas, il ne lui avait fait aucun mal. Pourtant, il se sentait réellement coupable et plus il y pensait et plus il se sentait mal.
En tout cas, la jeune femme après une hésitation qui dura quelques secondes, posa sa main douce et délicate dans la sienne. Il l’aida à se relever. Ce ne fut pas bien difficile, même pour quelqu’un qui avait un corps aussi meurtri que lui. La jeune femme n’était pas bien lourde à son poids d’origine, mais là, avec la fatigue, elle était encore plus légère …
Aérith acheva son mouvement en plongeant dans les bras de celui qu’elle avait sauvé et qui avait en même temps scellé son destin. Ses mains empoignèrent la veste du fils d’Heinrich pendant qu’elle posa son visage contre son torse. Ce dernier pouvait sentir et entendre les sanglots de la jeune magicienne.
Les larmes continuaient à couler sauf que cette fois, elles se perdaient dans le tissu qui recouvrait la peau de Jack.
Elle retira son visage de ses mains et de ses cuisses pour venir poser un regard emplit de larmes sur Jack. La scène était bouleversante, je ne pourrais jamais retranscrire la tristesse contenue dans son regard avec de simples mots.
En tout cas, cette tristesse était une flèche qui venait transpercer et faire mal, très mal au cœur du jeune homme. Puisqu’au milieu de cet océan de tristesse, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable.
Mais pourquoi ?
Directement en tout cas, il ne lui avait fait aucun mal. Pourtant, il se sentait réellement coupable et plus il y pensait et plus il se sentait mal.
En tout cas, la jeune femme après une hésitation qui dura quelques secondes, posa sa main douce et délicate dans la sienne. Il l’aida à se relever. Ce ne fut pas bien difficile, même pour quelqu’un qui avait un corps aussi meurtri que lui. La jeune femme n’était pas bien lourde à son poids d’origine, mais là, avec la fatigue, elle était encore plus légère …
Aérith acheva son mouvement en plongeant dans les bras de celui qu’elle avait sauvé et qui avait en même temps scellé son destin. Ses mains empoignèrent la veste du fils d’Heinrich pendant qu’elle posa son visage contre son torse. Ce dernier pouvait sentir et entendre les sanglots de la jeune magicienne.
Les larmes continuaient à couler sauf que cette fois, elles se perdaient dans le tissu qui recouvrait la peau de Jack.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack faillit vaciller. Etrange de la part de quelqu'un qui s'était fait casser en mille morceaux que ce soit une douleur au coeur qui l'abatte si facilement. Mais que pouvait il faire contre cela? Une jeune fille comme Aerith ne devrait pas souffrir, ne devait pas pleurer. Pourquoi était elle si triste? Pourquoi cette tristesse envahissait le coeur de Jack et l'incitait à pleurer lui aussi?
Il voulait faire quelque chose, mais la compression de son coeur dans sa cage thoracique l'empêchait d'avoir une réflexion normale, rationnelle. Il souffrait trop. Ce que père Mélampo lui avait fait n'était qu'une broutille à côté de la tristesse et de la mélancolie qui baignaient les yeux de la jeune femme. Jack pouvait bien se refaire briser tous les os à l'instant, si Aerith souriait en échange ce serait avec plaisir.
Il se sentait impuissant. Jeté à terre par une fille qui ne faisait même pas la moitié de son poids, légère comme une plume, fragile comme du cristal, avec un coeur gros comme ça. Les larmes qui tombaient sur ses joues étaient les pires armes qu'il n'ait jamais vu, celles qui lui faisaient le plus mal. S'il avait été torturé de cette manière, nul doute qu'il aurait avoué n'importe quel crime dès le premier jour.
Aerith avait pris appui sur la main de Jack pour s'accrocher ensuite à sa veste en cuir. Les larmes qui mouillaient la chemise du jeune middenheimer lui semblaient acides, mais ne le brulaient qu'à l'intérieur et nouaient sa gorge. Sa main gauche lui permettait de se tenir au mur pour ne pas perdre l'équilibre. Sa main droite vint très délicatement se poser sur l'épaule si menue d'Aerith.
Sans trop forcer, il la serra très légèrement contre lui. Il ne voulait pas la brusquer, ni que ce geste puisse être mal interprété. Il voulait juste lui faire comprendre qu'il était là pour elle, qu'il voulait la consoler, la réconforter, lui enlever sa peine. La propre tristesse de Jack lui parut tellement secondaire à ce moment là. S'il devait souffrir encore deux fois plus pour qu'elle ne pleure plus et bien soit. Il l'endurerait, quitte à en mourir une nouvelle fois.
Enfin, façon de parler. S'il mourrait encore, Aerith aurait souffert et pleurer pour rien, il le supporterait donc sans ciller. Pour qu'elle puisse arrêter de faire rougir ses yeux. Pour ne plus qu'elle s'adosse ainsi au mur, pour ne plus que ses larmes viennent heurter le sol.
Il voulut commencer à dire quelque chose mais son premier mot ne sortit même pas. Sa gorge était trop sèche et tout ce qu'il put faire était d'extirper de l'air de ses poumons. Un coup pour rien. Enveloppée par son bras, Aerith continuait de sangloter, arrachait un morceau du coeur de Jack à chaque soubresaut. Il avala un peu de salive pour réussir à parler. Il fixait le vide devant lui et parlait tout doucement. A la fois pour ne pas que sa voix résonne mais aussi pour ne pas déclencher ses propres larmes. Il ne devait pas faillir, sinon ce qu'il faisait ne servirait à rien. Sa voix se fit aussi douce que possible et rassurante aussi. Ce n'était qu'une façade, mais il n'avait pas le choix s'il voulait apaiser la jeune femme.
- Vas y... Pleure autant que tu le veux si ça te fait du bien.
- D'habitude, dans ces situations je sors une bêtise plus grosse que moi, mais je vais éviter.
- Je voudrais tant que tu arretes de pleurer Aerith. Mais pas juste pour me faire plaisir. Je voudrais que tu le fasses pour toi et personne d'autre. Je te sens souffrir et tu ne le mérites pas après ce que tu as fait pour ma mère et moi.
- Tu dois savoir que je serais toujours là pour toi désormais. S'il faut que tu pleures dans mes bras pendant des jours pour te sentir mieux après, je ne bougerai pas d'un pouce.
- Mais sache que je ferai tout pour te voir sourire à nouveau.
- Tu sais, quand tu t'occupais de moi, c'est ton sourire qui m'a extirpé des ténèbres qui promettaient de m'engloutir. Je voudrais faire la même chose pour toi. Tu es une personne en or Aerith, et il ne faut pas que tu sois malheureuse. Tu ne mérites que le bonheur.
- Donc pleure si tu en as envie. Pleure autant qu'il le faudra. Si c'est un mal nécessaire, je ne dirai rien.
- Je... Je me sens mal à l'aise vis à vis de toi. Je me sens impuissant et même responsable de ce qui t'arrive. Je ne peux pas l'expliquer... je ne peux pas supporter de te voir ainsi, mais je ne sais pas quoi faire. Tout ce que je peux en ce moment c'est être là pour toi, mais c'est bien trop insuffisant.
- Je... Qu'est ce que je pourrais faire pour toi? S'il te plait. Il faut que je sache comment te faire retrouver ce magnifique sourire qui m'a sauvé...
Jack n'avait pas baissé la tête et fixait le mur en face de lui. Il serrait toujours Aerith contre lui, doucement, délicatement, sa respiration était régulière pour qu'elle puisse se soulager sans se soucier de rien d'autre. Le coeur du middenheimer était en larmes, en sang même mais il ne devait pas bouger, il ne devait pas faillir malgré la douleur qui assaillait sa poitrine et ses tripes.
Il voulait faire quelque chose, mais la compression de son coeur dans sa cage thoracique l'empêchait d'avoir une réflexion normale, rationnelle. Il souffrait trop. Ce que père Mélampo lui avait fait n'était qu'une broutille à côté de la tristesse et de la mélancolie qui baignaient les yeux de la jeune femme. Jack pouvait bien se refaire briser tous les os à l'instant, si Aerith souriait en échange ce serait avec plaisir.
Il se sentait impuissant. Jeté à terre par une fille qui ne faisait même pas la moitié de son poids, légère comme une plume, fragile comme du cristal, avec un coeur gros comme ça. Les larmes qui tombaient sur ses joues étaient les pires armes qu'il n'ait jamais vu, celles qui lui faisaient le plus mal. S'il avait été torturé de cette manière, nul doute qu'il aurait avoué n'importe quel crime dès le premier jour.
Aerith avait pris appui sur la main de Jack pour s'accrocher ensuite à sa veste en cuir. Les larmes qui mouillaient la chemise du jeune middenheimer lui semblaient acides, mais ne le brulaient qu'à l'intérieur et nouaient sa gorge. Sa main gauche lui permettait de se tenir au mur pour ne pas perdre l'équilibre. Sa main droite vint très délicatement se poser sur l'épaule si menue d'Aerith.
Sans trop forcer, il la serra très légèrement contre lui. Il ne voulait pas la brusquer, ni que ce geste puisse être mal interprété. Il voulait juste lui faire comprendre qu'il était là pour elle, qu'il voulait la consoler, la réconforter, lui enlever sa peine. La propre tristesse de Jack lui parut tellement secondaire à ce moment là. S'il devait souffrir encore deux fois plus pour qu'elle ne pleure plus et bien soit. Il l'endurerait, quitte à en mourir une nouvelle fois.
Enfin, façon de parler. S'il mourrait encore, Aerith aurait souffert et pleurer pour rien, il le supporterait donc sans ciller. Pour qu'elle puisse arrêter de faire rougir ses yeux. Pour ne plus qu'elle s'adosse ainsi au mur, pour ne plus que ses larmes viennent heurter le sol.
Il voulut commencer à dire quelque chose mais son premier mot ne sortit même pas. Sa gorge était trop sèche et tout ce qu'il put faire était d'extirper de l'air de ses poumons. Un coup pour rien. Enveloppée par son bras, Aerith continuait de sangloter, arrachait un morceau du coeur de Jack à chaque soubresaut. Il avala un peu de salive pour réussir à parler. Il fixait le vide devant lui et parlait tout doucement. A la fois pour ne pas que sa voix résonne mais aussi pour ne pas déclencher ses propres larmes. Il ne devait pas faillir, sinon ce qu'il faisait ne servirait à rien. Sa voix se fit aussi douce que possible et rassurante aussi. Ce n'était qu'une façade, mais il n'avait pas le choix s'il voulait apaiser la jeune femme.
- Vas y... Pleure autant que tu le veux si ça te fait du bien.
- D'habitude, dans ces situations je sors une bêtise plus grosse que moi, mais je vais éviter.
- Je voudrais tant que tu arretes de pleurer Aerith. Mais pas juste pour me faire plaisir. Je voudrais que tu le fasses pour toi et personne d'autre. Je te sens souffrir et tu ne le mérites pas après ce que tu as fait pour ma mère et moi.
- Tu dois savoir que je serais toujours là pour toi désormais. S'il faut que tu pleures dans mes bras pendant des jours pour te sentir mieux après, je ne bougerai pas d'un pouce.
- Mais sache que je ferai tout pour te voir sourire à nouveau.
- Tu sais, quand tu t'occupais de moi, c'est ton sourire qui m'a extirpé des ténèbres qui promettaient de m'engloutir. Je voudrais faire la même chose pour toi. Tu es une personne en or Aerith, et il ne faut pas que tu sois malheureuse. Tu ne mérites que le bonheur.
- Donc pleure si tu en as envie. Pleure autant qu'il le faudra. Si c'est un mal nécessaire, je ne dirai rien.
- Je... Je me sens mal à l'aise vis à vis de toi. Je me sens impuissant et même responsable de ce qui t'arrive. Je ne peux pas l'expliquer... je ne peux pas supporter de te voir ainsi, mais je ne sais pas quoi faire. Tout ce que je peux en ce moment c'est être là pour toi, mais c'est bien trop insuffisant.
- Je... Qu'est ce que je pourrais faire pour toi? S'il te plait. Il faut que je sache comment te faire retrouver ce magnifique sourire qui m'a sauvé...
Jack n'avait pas baissé la tête et fixait le mur en face de lui. Il serrait toujours Aerith contre lui, doucement, délicatement, sa respiration était régulière pour qu'elle puisse se soulager sans se soucier de rien d'autre. Le coeur du middenheimer était en larmes, en sang même mais il ne devait pas bouger, il ne devait pas faillir malgré la douleur qui assaillait sa poitrine et ses tripes.
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Après un bon gros paquet de larmes pour reprendre l’expression, elle se calme et s’arrêta de pleurer. Toutes les sources se tarissent un jour et les siennes venaient d’atteindre leurs limites.
Le cœur du jeune homme pouvait sentir qu’elle se calmait pourtant sa tristesse perdurait. Elle gangrenait lentement son cœur et son esprit. Lui, il avait plongé dans un abîme de souffrance et elle en ce moment, elle était en train de se noyer dans un gouffre de tristesse.
Elle passa ses bras autour du corps du middenheimer et elle se serra encore plus contre lui. Ses yeux étaient fermés et ce contact semblait légèrement la réconforter.
Ceci étant dit, elle resta aussi muette qu’une pierre.
Le cœur du jeune homme pouvait sentir qu’elle se calmait pourtant sa tristesse perdurait. Elle gangrenait lentement son cœur et son esprit. Lui, il avait plongé dans un abîme de souffrance et elle en ce moment, elle était en train de se noyer dans un gouffre de tristesse.
Elle passa ses bras autour du corps du middenheimer et elle se serra encore plus contre lui. Ses yeux étaient fermés et ce contact semblait légèrement la réconforter.
Ceci étant dit, elle resta aussi muette qu’une pierre.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Le coeur de Jack ne pouvait pas se serrer davantage. C'était ce qu'il croyait. Mais il apprit qu'il y avait encore de la marge pour le presser un petit peu plus. Et encore une fois, ce n'était pas un démon hurlant, assoiffé de la douleur de ses victimes qui lui infligeait cette peine. Il s'agissait d'une jeune fille qui n'excédait pas cinquante kilos toute mouillée, et qui ne pouvait pas porter de trop lourdes charges. Une fille dont les yeux n'exprimaient que la gentillesse et la douceur, la bonté et la générosité.
Et pour l'atteindre, elle n'utilisait aucune arme, même pas un cure dent. Elle n'avait que ses larmes et sa tristesse. Peut être était-ce pour ça que Jack en subissait autant les effets.
Il se sentait un peu penaud, il se disait qu'il l'avait peut être saoulée, pour qu'elle ne dise plus rien ainsi. Il doutait. Sa souffrance intérieure était toujours présente, toujours plus opressante. Mais il ne voulait que soulager celle de la jeune femme. Une fois qu'elle eut fini de pleurer, il se sentit un peu soulagé. Il souffrait un peu moins plutôt, et il espérait qu'il en était de même pour Aerith.
Ce fut à cet instant qu'elle passa ses bras autour de son cou et qu'elle serra un peu. Jack était un peu perdu, il ne savait trop que faire. Elle ne disait toujours rien, lui doutait encore et encore. Il avait toujours sa main aposée contre le mur, l'autre entourait la jeune femme. Il tournait la tête pour chercher une idée. ses yeux se posèrent sur un élément de mobilier et il se décida à bouger. Il allait essayé de faire lentement, très lentement.
- Bon euh... Je vais te serrer pour pas que tu tombes donc... accroche toi s'il te plait.
Il parlait tout doucement, presque un murmure lancé au dessus de la tête de la jeune fille. De son bras il enserra Aerith, très délicatement, comme s'il avait peur de la briser en serrant trop fort. Il la décolla légèrement du sol, juste pour que les pieds de la hiérophante ne touchent plus terre. Ce n'était pas vraiment une gêne pour le middenheimer tant la jeune femme était un poids plume. Elle n'avait pas besoin de trop s'accrocher, il s'agissait plus d'une sécurité, Jack assurait l'essentiel de la manoeuvre.
A pas de velours, il rallia une des chaises. Son genou craqua, tout comme quelques autres os. Tant qu'il arrivait encore à se déplacer sans faire chuter la jeune femme, il n'en demandait pas plus. Les petits pas qu'il faisait étaient pour éviter qu'elle ne tombe. Très délicatement, il reposait Aerith sur une des chaises et attira la seconde à lui avec un pied, sans lâcher la jeune femme serrée contre lui, en équilibre. Pas quelque chose de trop difficile non plus, mais il redécouvrait son corps et des nouvelles limites. A tout moment, il sentait qu'il pouvait lui arriver une tuile.
Il s'assit très lentement, tout en posant Aerith sur l'autre chaise, sans jamais la lacher, sans qu'elle eut à faire le moindre effort. Il la déposa avec toute la douceur possible. Elle n'avait même pas eu besoin d'enlever sa tête du torse de Jack. Une fois assis, la jolie tête d'Aerith vint se caler naturellement dans le creux de l'épaule du jeune homme.
Il laissa une main entre les fragiles omoplates et plaçait l'autre sur les cheveux chatains de la hierophante. Il n'exerçait plus aucune pression, ses mains étaient juste posées, toujours pour réconforter Aerith, pas pour l'entraver. A aucun moment il ne voulait qu'elle ressente cela.
Il espérait que cela l'apaise, il aurait fait n'importe quoi pour ça. Il avait essayé de trouver une position plus confortable pour celle qui avait faillit tomber peu avant. Ainsi elle pouvait pleurer encore longtemps, dormir, ou même juste rester ainsi pendant que Jack veillerait sur elle et Halibel.
Et pour l'atteindre, elle n'utilisait aucune arme, même pas un cure dent. Elle n'avait que ses larmes et sa tristesse. Peut être était-ce pour ça que Jack en subissait autant les effets.
Il se sentait un peu penaud, il se disait qu'il l'avait peut être saoulée, pour qu'elle ne dise plus rien ainsi. Il doutait. Sa souffrance intérieure était toujours présente, toujours plus opressante. Mais il ne voulait que soulager celle de la jeune femme. Une fois qu'elle eut fini de pleurer, il se sentit un peu soulagé. Il souffrait un peu moins plutôt, et il espérait qu'il en était de même pour Aerith.
Ce fut à cet instant qu'elle passa ses bras autour de son cou et qu'elle serra un peu. Jack était un peu perdu, il ne savait trop que faire. Elle ne disait toujours rien, lui doutait encore et encore. Il avait toujours sa main aposée contre le mur, l'autre entourait la jeune femme. Il tournait la tête pour chercher une idée. ses yeux se posèrent sur un élément de mobilier et il se décida à bouger. Il allait essayé de faire lentement, très lentement.
- Bon euh... Je vais te serrer pour pas que tu tombes donc... accroche toi s'il te plait.
Il parlait tout doucement, presque un murmure lancé au dessus de la tête de la jeune fille. De son bras il enserra Aerith, très délicatement, comme s'il avait peur de la briser en serrant trop fort. Il la décolla légèrement du sol, juste pour que les pieds de la hiérophante ne touchent plus terre. Ce n'était pas vraiment une gêne pour le middenheimer tant la jeune femme était un poids plume. Elle n'avait pas besoin de trop s'accrocher, il s'agissait plus d'une sécurité, Jack assurait l'essentiel de la manoeuvre.
A pas de velours, il rallia une des chaises. Son genou craqua, tout comme quelques autres os. Tant qu'il arrivait encore à se déplacer sans faire chuter la jeune femme, il n'en demandait pas plus. Les petits pas qu'il faisait étaient pour éviter qu'elle ne tombe. Très délicatement, il reposait Aerith sur une des chaises et attira la seconde à lui avec un pied, sans lâcher la jeune femme serrée contre lui, en équilibre. Pas quelque chose de trop difficile non plus, mais il redécouvrait son corps et des nouvelles limites. A tout moment, il sentait qu'il pouvait lui arriver une tuile.
Il s'assit très lentement, tout en posant Aerith sur l'autre chaise, sans jamais la lacher, sans qu'elle eut à faire le moindre effort. Il la déposa avec toute la douceur possible. Elle n'avait même pas eu besoin d'enlever sa tête du torse de Jack. Une fois assis, la jolie tête d'Aerith vint se caler naturellement dans le creux de l'épaule du jeune homme.
Il laissa une main entre les fragiles omoplates et plaçait l'autre sur les cheveux chatains de la hierophante. Il n'exerçait plus aucune pression, ses mains étaient juste posées, toujours pour réconforter Aerith, pas pour l'entraver. A aucun moment il ne voulait qu'elle ressente cela.
Il espérait que cela l'apaise, il aurait fait n'importe quoi pour ça. Il avait essayé de trouver une position plus confortable pour celle qui avait faillit tomber peu avant. Ainsi elle pouvait pleurer encore longtemps, dormir, ou même juste rester ainsi pendant que Jack veillerait sur elle et Halibel.
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Hrp : après la zik de la mort d'Aerith. On va mettre celle de la pseudo mort de Gaara ... On reste dans le thème.
La jeune femme se laissa faire. Elle n’avait pas envie de protester et elle n’en aurait de toute manière pas la force. Telle une poupée de chiffon elle se laissa traîner jusqu’à la chambre où reposait Halibel. Une poupée de chiffon qui avait la fragilité d’une poupée de porcelaine. Cette comparaison, Jack pouvait la ressentir au fond de son cœur. Un simple coup suffirait à la casser en mille morceaux. S’il insistait un peu sur ce ressentiment, il pouvait réellement voir la scène qui se dessinait au fond de son esprit. Mille morceaux et une marre de sang, un véritable carnage. Etait-ce une prémonition ou simplement son esprit meurtrie par les derniers évènements qui avait tendance à voir la torture et le sang partout. Qu’il le veuille ou non, qu’il l’accepte ou pas, une certaine violence c’était installé en lui. La dernière fois, une simple remarque maladroite de Stan et il avait répliqué par un coup de tête … A méditer ou pas …
Quoi qu’il en soit, il s’écoula un très long moment de silence. La jeune femme ne décrocha pas un seul mot. Elle regardait le sol sans esquisser le moindre geste. Son esprit naviguait dans un océan de doutes, de tristesse et de regrets. Elle ne regrettait pas d’avoir sauver la vie du jeune homme. Non, celui-ci semblait être quelqu’un de bien. Elle regrettait de devoir quitter ce monde si tôt. De devoir laisser ses parents, son frère, sa sœur et ses amis. C’était ce qu’il lui faisait le plus mal. Elle imaginait déjà les visages que feraient ses proches le jour de son enterrement et cela lui lacérait le cœur.
Néanmoins, il fallait qu’elle se ressaisisse ou du moins qu’elle fasse semblant de le faire. A côté de lui, il y avait un jeune homme qui veillait sur sa mère mourante. Elle ne voulait pas l’embêter et encore moins lui rajouter un surplus de peine. Il en avait déjà largement sa dose. Elle savait comment il avait été sauvé par son grand frère adoptif. Elle ne pouvait et ne voulait pas l’embêter.
Ses mains délicates vinrent frotter ses joues afin de leurs redonner quelques couleurs. Puis, un sourire timide se dessina sur son visage. Son regard fixait toujours le sol. Sa cage thoracique se souleva une fois de manière plus prononcé avant de redescendre lentement, elle reprit ensuite ses va et vient normaux.
Sans regarder le jeune homme, elle prit la parole avec sa voix habituelle. Une voix mélodieuse et douce, mais qui possédait une petite pointe de piquant. C’était vraiment une toute petite pincée, mais cela la rendait encore plus charmante.
- Merci Jack.
- Je suis désolée de t’avoir causé des soucis. Je crois bien que j’ai craqué. Un simple moment d’égarement.
- Mais, je vais me reprendre ne t’inquiète pas.
- Je vais rester encore un peu pour veiller ta maman avec toi.
Dans sa tête, sa décision était prise … Maintenant, qu’elle avait sauvé cette vie qui scellerait la sienne. Elle ne pouvait pas rester là sans savoir comment cela arriverait. Elle voulait tenter d’en savoir plus sur la tragédie qui se préparait dans les coulisses de son existence. Elle ne voulait pas vivre dans une prison de crainte jusqu’à ce que son heure vienne.
Une seule personne était en mesure de lui en dire un peu plus. Cette personne … C’était la maîtresse de sa meilleure amie et elle devait se trouver à Altdorf. En tant que membre du collègue lumineux, il fallait qu’elle retourne assez souvent à la capitale de l’empire et c’était ce qu’elle comptait faire dans les jours à venir …
Quoi qu’il en soit, il s’écoula un très long moment de silence. La jeune femme ne décrocha pas un seul mot. Elle regardait le sol sans esquisser le moindre geste. Son esprit naviguait dans un océan de doutes, de tristesse et de regrets. Elle ne regrettait pas d’avoir sauver la vie du jeune homme. Non, celui-ci semblait être quelqu’un de bien. Elle regrettait de devoir quitter ce monde si tôt. De devoir laisser ses parents, son frère, sa sœur et ses amis. C’était ce qu’il lui faisait le plus mal. Elle imaginait déjà les visages que feraient ses proches le jour de son enterrement et cela lui lacérait le cœur.
Néanmoins, il fallait qu’elle se ressaisisse ou du moins qu’elle fasse semblant de le faire. A côté de lui, il y avait un jeune homme qui veillait sur sa mère mourante. Elle ne voulait pas l’embêter et encore moins lui rajouter un surplus de peine. Il en avait déjà largement sa dose. Elle savait comment il avait été sauvé par son grand frère adoptif. Elle ne pouvait et ne voulait pas l’embêter.
Ses mains délicates vinrent frotter ses joues afin de leurs redonner quelques couleurs. Puis, un sourire timide se dessina sur son visage. Son regard fixait toujours le sol. Sa cage thoracique se souleva une fois de manière plus prononcé avant de redescendre lentement, elle reprit ensuite ses va et vient normaux.
Sans regarder le jeune homme, elle prit la parole avec sa voix habituelle. Une voix mélodieuse et douce, mais qui possédait une petite pointe de piquant. C’était vraiment une toute petite pincée, mais cela la rendait encore plus charmante.
- Merci Jack.
- Je suis désolée de t’avoir causé des soucis. Je crois bien que j’ai craqué. Un simple moment d’égarement.
- Mais, je vais me reprendre ne t’inquiète pas.
- Je vais rester encore un peu pour veiller ta maman avec toi.
Dans sa tête, sa décision était prise … Maintenant, qu’elle avait sauvé cette vie qui scellerait la sienne. Elle ne pouvait pas rester là sans savoir comment cela arriverait. Elle voulait tenter d’en savoir plus sur la tragédie qui se préparait dans les coulisses de son existence. Elle ne voulait pas vivre dans une prison de crainte jusqu’à ce que son heure vienne.
Une seule personne était en mesure de lui en dire un peu plus. Cette personne … C’était la maîtresse de sa meilleure amie et elle devait se trouver à Altdorf. En tant que membre du collègue lumineux, il fallait qu’elle retourne assez souvent à la capitale de l’empire et c’était ce qu’elle comptait faire dans les jours à venir …
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack se mordit la joue. Fort. De sales pensées lui traversaient l'esprit, et il ne pouvait pas se permettre de se laisser divaguer vers de tristes idées. Il le refusait en bloc. Il se fixait dans les yeux de la jeune femme, dans ce vert émeraude où il pourait très facilement se perdre. Un vert entouré de beaucoup trop de rouge au gout de Jack. Quelques petits vaisseaux sanguins étaient encore rougeoyants, mais il ne pouvait plus y faire grand chose. Tout ce qu'il pouvait faire était de s'employer à éviter qu'elle ne repleure plus.
D'autres pensées trop noires l'assaillirent et il sentit sa canine pénétrait la chair de sa bouche pour les extirper de force de sa tête. Le gout du sang et du fer envahirent sa cavité buccale jusqu'à ce qu'il sorte de cet état d'esprit morose.
Aerith lui avait encore menti. D'ordinaire il aurait repris n'importe qui, mais que pouvait il lui dire à elle? Bien sûr, un "moment d'égarement"... Encore un, comme lorsqu'il l'avait aperçue entre deux cauchemars. Un petit mensonge de rien du tout pour que le jeune middenheimer se sente mieux. Il en sourit. Un sourire de remerciement pour la gentillesse dont elle faisait preuve. Elle lui donnait une nouvelle leçon de vie, elle qui s'était occupée de lui quand il était à l'article de la mort jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance, qui allégeait jusqu'à il y a peu les souffrances d'Halibel jusqu'à n'en plus pouvoir et qui une fois de plus cherchait à le réconforter.
Il se doutait qu'elle avait ses raisons pour agir ainsi. Il serait là pour elle, il le lui avait dit. Le jour où elle déciderait de lui expliquer ce qu'elle cachait, il l'entendrait, sans la juger. Il se le promit à cet instant.
Il chassa une dernière fois toutes les pensées négatives qui l'habitaient et fit un immense sourire.
- Ouf, je suis soulagé... Un instant j'ai cru que tu étais tellement épuisée que tu en avais perdu l'usage de la parole!!
- Ne t'inquiètes pas, les moments difficiles finiront par partir, et il ne restera bientôt que les bons moments. On a tous nos petits moments de faiblesses. Tu n'as pas à t'excuser pour ça.
- Mais tu me promets de te reprendre hein?
Malgré les nuages noirs qui obscurcissaient son coeur et son âme, il essayerait par tous les moyens de balayer ceux de la jeune femme. Il avait fait le pitre pour la faire sourire au moins un peu, pour lui changer les idées, mais malgré tout, sa voix restait sérieuse.
- Ca me ferait très plaisir que tu restes un peu avec moi en fait. S'il te plait.
D'autres pensées trop noires l'assaillirent et il sentit sa canine pénétrait la chair de sa bouche pour les extirper de force de sa tête. Le gout du sang et du fer envahirent sa cavité buccale jusqu'à ce qu'il sorte de cet état d'esprit morose.
Aerith lui avait encore menti. D'ordinaire il aurait repris n'importe qui, mais que pouvait il lui dire à elle? Bien sûr, un "moment d'égarement"... Encore un, comme lorsqu'il l'avait aperçue entre deux cauchemars. Un petit mensonge de rien du tout pour que le jeune middenheimer se sente mieux. Il en sourit. Un sourire de remerciement pour la gentillesse dont elle faisait preuve. Elle lui donnait une nouvelle leçon de vie, elle qui s'était occupée de lui quand il était à l'article de la mort jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance, qui allégeait jusqu'à il y a peu les souffrances d'Halibel jusqu'à n'en plus pouvoir et qui une fois de plus cherchait à le réconforter.
Il se doutait qu'elle avait ses raisons pour agir ainsi. Il serait là pour elle, il le lui avait dit. Le jour où elle déciderait de lui expliquer ce qu'elle cachait, il l'entendrait, sans la juger. Il se le promit à cet instant.
Il chassa une dernière fois toutes les pensées négatives qui l'habitaient et fit un immense sourire.
- Ouf, je suis soulagé... Un instant j'ai cru que tu étais tellement épuisée que tu en avais perdu l'usage de la parole!!
- Ne t'inquiètes pas, les moments difficiles finiront par partir, et il ne restera bientôt que les bons moments. On a tous nos petits moments de faiblesses. Tu n'as pas à t'excuser pour ça.
- Mais tu me promets de te reprendre hein?
Malgré les nuages noirs qui obscurcissaient son coeur et son âme, il essayerait par tous les moyens de balayer ceux de la jeune femme. Il avait fait le pitre pour la faire sourire au moins un peu, pour lui changer les idées, mais malgré tout, sa voix restait sérieuse.
- Ca me ferait très plaisir que tu restes un peu avec moi en fait. S'il te plait.
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Hrp : une tite zik d'ambiance !!
La jeune femme tourna la tête pour regarder le jeune homme. Elle le dévisagea le temps de quelques respirations. Un petit sourire timide se dessina sur son visage avant qu’il ne se détourne de Jack.
- Oui, tu as raison … Tout finit par passer. Rien n’est éternel dans ce bas monde. Alors, mon chagrin aussi.
- En tout cas, je suis très contente de t’avoir rencontré. Je suis convaincue que toutes les choses horribles qui circulent sur votre famille sont fausses …
Ses petites mains délicates et douces serraient les pans de sa robe. Sa tête s’incline encore un peu plus vers le bas.
- Je resterais avec toi, toute la journée s’il le faut, mais …
Un long silence s’installa dans la chambre, avant qu’elle ne reprenne la parole. Visiblement, elle se faisait violence pour paraître calme et un peu plus enjouée. Visiblement, elle ne se doutait pas que le jeune homme pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert.
- Mais dans quelques jours, je vais devoir retourner à Altdorf. Je dois rendre visite à mon maître et j’aimerais bien revoir ma meilleure amie.
- J’espère que d’ici là, nous aurons des bonnes nouvelles pour ta maman …
En disant cela et sans regarder Jack, sa main vint se poser sur la sienne.
- Oui, tu as raison … Tout finit par passer. Rien n’est éternel dans ce bas monde. Alors, mon chagrin aussi.
- En tout cas, je suis très contente de t’avoir rencontré. Je suis convaincue que toutes les choses horribles qui circulent sur votre famille sont fausses …
Ses petites mains délicates et douces serraient les pans de sa robe. Sa tête s’incline encore un peu plus vers le bas.
- Je resterais avec toi, toute la journée s’il le faut, mais …
Un long silence s’installa dans la chambre, avant qu’elle ne reprenne la parole. Visiblement, elle se faisait violence pour paraître calme et un peu plus enjouée. Visiblement, elle ne se doutait pas que le jeune homme pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert.
- Mais dans quelques jours, je vais devoir retourner à Altdorf. Je dois rendre visite à mon maître et j’aimerais bien revoir ma meilleure amie.
- J’espère que d’ici là, nous aurons des bonnes nouvelles pour ta maman …
En disant cela et sans regarder Jack, sa main vint se poser sur la sienne.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack se décrispa un peu et son sourire devint plus naturel. Son coeur s'allégeait un petit peu. Et Aerith semblait elle aussi reprendre du poil de la bête. Un petit peu. Mais c'était déjà ça. Les yeux noirs du middenheimer brillèrent, pleins de reflets enthousiastes.
- Les chagrins sont passagers. Il faut essayer de chercher le bonheur en permanence. Il faut digérer au plus vite ses chagrins pour savourer les moments heureux dès que possible. Ma mère ira mieux, grâce à toi, j'en suis sur. Pour l'instant je suis tristounet pour elle, mais bientôt je fêterai son rétablissement. Et on se prendra une belle cuite pour célébrer ça!
- Et pour ton chagrin on fera la même chose d'accord?
Il avait toujours cet incroyable poids sur le coeur, cette sensation pesante et désagréable mais il essayait de donner du courage et de l'entrain à Aerith autant qu'à lui. Il avait parlé doucement, calmement pour rester dans le ton.
- Tu es très gentille. Maintenant il est trop tard pour faire changer les mentalités. Même si je n'ai tué personne, je suis désormais un assassin pour Rouage. Et ma mère... Je n'ai pas tout suivi, mais j'ai du mal à encaisser qu'on l'appelle "sorcière blonde". Je suis un peu impulsif pour ce qui touche à la famille... Aussi tes paroles sont une vraie bénédiction pour moi. Ton avis m'importe plus que celui des autres.
- Je ne t'oblige pas à rester toute la journée tu sais... Je voulais juste que tu te reposes, que tu arretes de pleurer et de t'épuiser... Je... Je tiens à toi et je ne veux pas que tu en fasses trop.
La voix de Jack baissait d'intensité au fur et à mesure pour finir dans un murmure. Sa gorge se serrait à nouveau et les mots y moururent. Il ravala sa salive et repartit avec un peu plus d'entrain
- Tu... Tu accepterais que je t'accompagne à Altdorf? Je pourrais te servir d'escorte.
Jack aurait bien inventé un petit mensonge, mais il se l'interdisait. Un principe de vie pas toujours facile à suivre...
- Si bien sûr tu veux bien. Je n'ai pas envie de te forcer la main ou que ça puisse te créer des problèmes, sentimentaux par exemple.
Ces derniers mots n'avaient aucun sens caché. Jack ne voulait réellement pas causer de soucis à la jeune femme en particulier si elle avait un petit copain jaloux. Elle était trop importante pour lui pour qu'il gache quoi que ce soit dans la vie d'Aerith.
- Les chagrins sont passagers. Il faut essayer de chercher le bonheur en permanence. Il faut digérer au plus vite ses chagrins pour savourer les moments heureux dès que possible. Ma mère ira mieux, grâce à toi, j'en suis sur. Pour l'instant je suis tristounet pour elle, mais bientôt je fêterai son rétablissement. Et on se prendra une belle cuite pour célébrer ça!
- Et pour ton chagrin on fera la même chose d'accord?
Il avait toujours cet incroyable poids sur le coeur, cette sensation pesante et désagréable mais il essayait de donner du courage et de l'entrain à Aerith autant qu'à lui. Il avait parlé doucement, calmement pour rester dans le ton.
- Tu es très gentille. Maintenant il est trop tard pour faire changer les mentalités. Même si je n'ai tué personne, je suis désormais un assassin pour Rouage. Et ma mère... Je n'ai pas tout suivi, mais j'ai du mal à encaisser qu'on l'appelle "sorcière blonde". Je suis un peu impulsif pour ce qui touche à la famille... Aussi tes paroles sont une vraie bénédiction pour moi. Ton avis m'importe plus que celui des autres.
- Je ne t'oblige pas à rester toute la journée tu sais... Je voulais juste que tu te reposes, que tu arretes de pleurer et de t'épuiser... Je... Je tiens à toi et je ne veux pas que tu en fasses trop.
La voix de Jack baissait d'intensité au fur et à mesure pour finir dans un murmure. Sa gorge se serrait à nouveau et les mots y moururent. Il ravala sa salive et repartit avec un peu plus d'entrain
- Tu... Tu accepterais que je t'accompagne à Altdorf? Je pourrais te servir d'escorte.
Jack aurait bien inventé un petit mensonge, mais il se l'interdisait. Un principe de vie pas toujours facile à suivre...
- Si bien sûr tu veux bien. Je n'ai pas envie de te forcer la main ou que ça puisse te créer des problèmes, sentimentaux par exemple.
Ces derniers mots n'avaient aucun sens caché. Jack ne voulait réellement pas causer de soucis à la jeune femme en particulier si elle avait un petit copain jaloux. Elle était trop importante pour lui pour qu'il gache quoi que ce soit dans la vie d'Aerith.
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
La main de la jeune femme était toujours posée sur celle du jeune homme. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais depuis qu’elle l’avait sauvé, elle avait l’impression d’avoir un lien privilégié avec ce dernier. A plusieurs reprises, elle se surprenait à sentir sa tristesse, sa gêne, sa volonté de lui faire plaisir et ses tentatives pour dissiper l’énorme tristesse qui gangrenait son cœur. C’était étrange et déroutant, elle avait parfois l’impression de se mettre à nue devant lui. Mais, en même temps cela lui faisait beaucoup de bien.
Un nouveau silence s’installa entre eux et il n’y avait plus que les râles sporadiques d’Halibel pour venir le briser par intermittence.
Ce lien qui s’était tissé entre eux la fit réfléchir. Elle était partagée et du coup sa réponse tarda à venir. Après avoir prit le temps de faire le pour et le contre, elle se décida à lui répondre.
Sa voix était douce, mais elle n’allait guère au-delà du murmure. Ce dernier était comparable au bruissement d’un petit ruisseau sur un amas rocheux. Le genre de mélodie qui était capable de calmer n’importe qui grâce son exquise tendresse.
- Et bien … Si cela ne te dérange pas de venir à Altorf avec moi … J’accepte ta proposition avec grand plaisir.
- Mais, il faudra que tu sois sages, car n’oublie pas que ta tête est mise à prix et je ne voudrais pas que tu te fasses capturer à cause de moi …
- D’accord ?
- Mais, je suis gênée … Tu ne préfèrerais pas rester avec ta famille ?
Par décence, elle n’osa pas aller plus loin. La gêne que contenait sa voix lorsqu’elle prononça cette dernière phrase était suffisante pour faire comprendre à Jack qu’elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie. La jeune magicienne ne voulait pas insister sur le fait que sa mère était mourante et que les autres membres de sa famille souffraient profondément. Qu’ils allaient peut-être avoir besoin de leur grand frère.
Après un petit silence, elle reprit la parole.
- Par contre, je ne te comprends pas …
Elle rougie et son regard se focalisa sur n’importe quoi tant que ce n’était pas le jeune homme et encore moins ses yeux. Sa main lâcha subitement la main du jeune homme comme si elle était devenue une braise incandescente.
- Pourquoi me créerais-tu des problèmes sentimentaux ?
- J’ai un peu de mal à te suivre … Sur le coup …
Dit-elle avec des joues rouge pivoine et un léger vibrato dans le timbre de sa voix.
Un nouveau silence s’installa entre eux et il n’y avait plus que les râles sporadiques d’Halibel pour venir le briser par intermittence.
Ce lien qui s’était tissé entre eux la fit réfléchir. Elle était partagée et du coup sa réponse tarda à venir. Après avoir prit le temps de faire le pour et le contre, elle se décida à lui répondre.
Sa voix était douce, mais elle n’allait guère au-delà du murmure. Ce dernier était comparable au bruissement d’un petit ruisseau sur un amas rocheux. Le genre de mélodie qui était capable de calmer n’importe qui grâce son exquise tendresse.
- Et bien … Si cela ne te dérange pas de venir à Altorf avec moi … J’accepte ta proposition avec grand plaisir.
- Mais, il faudra que tu sois sages, car n’oublie pas que ta tête est mise à prix et je ne voudrais pas que tu te fasses capturer à cause de moi …
- D’accord ?
- Mais, je suis gênée … Tu ne préfèrerais pas rester avec ta famille ?
Par décence, elle n’osa pas aller plus loin. La gêne que contenait sa voix lorsqu’elle prononça cette dernière phrase était suffisante pour faire comprendre à Jack qu’elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie. La jeune magicienne ne voulait pas insister sur le fait que sa mère était mourante et que les autres membres de sa famille souffraient profondément. Qu’ils allaient peut-être avoir besoin de leur grand frère.
Après un petit silence, elle reprit la parole.
- Par contre, je ne te comprends pas …
Elle rougie et son regard se focalisa sur n’importe quoi tant que ce n’était pas le jeune homme et encore moins ses yeux. Sa main lâcha subitement la main du jeune homme comme si elle était devenue une braise incandescente.
- Pourquoi me créerais-tu des problèmes sentimentaux ?
- J’ai un peu de mal à te suivre … Sur le coup …
Dit-elle avec des joues rouge pivoine et un léger vibrato dans le timbre de sa voix.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack n'aimait pas beaucoup les silences d'Aerith. Dans ces moments là il ne savait trop que penser. Au moins quand elle parlait ou qu'elle pleurait, le doute ne le rongeait pas, il ne se sentait pas en tête à tête avec ses démons et douleurs intérieurs.
Les premiers mots de la jeune femme furent une véritable délivrance pour lui. Son attente était comparable à celle d'un supplicié qui patiente avant que le bourreau n'active la guilotine. Finalement il fut plutôt soulagé.
- C'est entendu alors... Je viendrais avec toi.
- Ne t'inquiètes pas pour ma petite maman. Je vais m'occuper d'elle un petit peu avant que nous ne partions. Tu as dit que nous avions encore quelques jours. C'est bien plus que suffisant pour moi. Après, il y aura les petits qui l'accompagneront, Rose et mon père aussi. Elle aura largement assez d'anges gardiens pour veiller sur elle. Et moi je veillerais sur toi, toi qui est un ange pour moi.
Il lui sourit largement en cherchant le regard de la jeune femme. Il pensait vraiment qu'Aerith était un ange, ca avait été sa première pensée lorsqu'il la vit la première fois.
- Et ne t'en fais pas non plus pour moi. Je sais bien que ma tronche est mise à prix, mais l'avantage, c'est que je suis beaucoup moins connu à Altdorf qu'à Rouage. Et j'essairai de ne pas attirer l'attention sur moi. J'ai pas vraiment envie de visiter une autre prison.
- Au pire du pire je leur ferai le coup du lépreux en m'enroulant le visage dans des bandelettes!
Il retint un rire, mais ses yeux brillaient de malice. Il ressentait toujours ce petit sentiment de tristesse, mais son coeur s'allégeait petit à petit, et il espérait qu'il en était de même pour Aerith. Il tentait des plaisanteries pour oublier qu'elle pleurait il y a peu. Puis il se retrouva un peu bête
- Euh... Et bien... euh...
- Ben... Si tu as un copain... Et qu'il me voit avec toi... Ben il se pourrait qu'il soit jaloux quoi...
- Ou ton frère pourrait le prendre mal... Je ne sais pas moi...
- Enfin, bref... je ne veux pas que tu te retrouves dans une situation embarassante à cause de moi.
- Regarde par exemple moi... Si je voyais Rose ou Any avec un inconnu... Ben euh... Je le prendrais peut être mal... Je suis un grand frère protecteur, parfois un peu trop.
- Et je les mettrais dans l'embarras... Du coup j'ai pas envie qu'il t'arrives quelque chose comme ça.
Jack trouvait qu'il s'engageait sur une piste glissante et s'arreta de parler. Il se contenta de sourire à la charmante hiérophante. Il l'avait mise mal à l'aise et voulait dissiper ce sentiment.
Les premiers mots de la jeune femme furent une véritable délivrance pour lui. Son attente était comparable à celle d'un supplicié qui patiente avant que le bourreau n'active la guilotine. Finalement il fut plutôt soulagé.
- C'est entendu alors... Je viendrais avec toi.
- Ne t'inquiètes pas pour ma petite maman. Je vais m'occuper d'elle un petit peu avant que nous ne partions. Tu as dit que nous avions encore quelques jours. C'est bien plus que suffisant pour moi. Après, il y aura les petits qui l'accompagneront, Rose et mon père aussi. Elle aura largement assez d'anges gardiens pour veiller sur elle. Et moi je veillerais sur toi, toi qui est un ange pour moi.
Il lui sourit largement en cherchant le regard de la jeune femme. Il pensait vraiment qu'Aerith était un ange, ca avait été sa première pensée lorsqu'il la vit la première fois.
- Et ne t'en fais pas non plus pour moi. Je sais bien que ma tronche est mise à prix, mais l'avantage, c'est que je suis beaucoup moins connu à Altdorf qu'à Rouage. Et j'essairai de ne pas attirer l'attention sur moi. J'ai pas vraiment envie de visiter une autre prison.
- Au pire du pire je leur ferai le coup du lépreux en m'enroulant le visage dans des bandelettes!
Il retint un rire, mais ses yeux brillaient de malice. Il ressentait toujours ce petit sentiment de tristesse, mais son coeur s'allégeait petit à petit, et il espérait qu'il en était de même pour Aerith. Il tentait des plaisanteries pour oublier qu'elle pleurait il y a peu. Puis il se retrouva un peu bête
- Euh... Et bien... euh...
- Ben... Si tu as un copain... Et qu'il me voit avec toi... Ben il se pourrait qu'il soit jaloux quoi...
- Ou ton frère pourrait le prendre mal... Je ne sais pas moi...
- Enfin, bref... je ne veux pas que tu te retrouves dans une situation embarassante à cause de moi.
- Regarde par exemple moi... Si je voyais Rose ou Any avec un inconnu... Ben euh... Je le prendrais peut être mal... Je suis un grand frère protecteur, parfois un peu trop.
- Et je les mettrais dans l'embarras... Du coup j'ai pas envie qu'il t'arrives quelque chose comme ça.
Jack trouvait qu'il s'engageait sur une piste glissante et s'arreta de parler. Il se contenta de sourire à la charmante hiérophante. Il l'avait mise mal à l'aise et voulait dissiper ce sentiment.
shortless- Comte/Comtesse
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Effectivement, pour le moment du moins, le cœur de la jeune femme semblait s’être apaisé. Cette sensation que ressentit Jack fut renforcée par le petit rire d’Aérith. C’était la première fois qu’il la voyait rire de bon cœur. Ce rire à lui tout seul était une caresse aussi bien pour le cœur que pour l’âme. Il était capable d’illuminer les cœurs les plus sombres.
- Un ange ? Moi ?
Elle ferma les yeux en souriant au jeune homme. Puis elle les ouvrit afin de plonger son regard dans le sien. Ses joues affichaient une marbrure rosée.
- Merci … Je suis flattée … Cela me fait très plaisir …
- En tout cas, si tu fais ce que tu dis … Nous allons former un couple très original.
- L’ange et le lépreux.
- Je te taquine, Jack … Cela me fait vraiment plaisir que tu veilles m’accompagner à Altdorf. J’espère que tu ne t’ennuieras pas en ma compagnie …
- C’est que … Enfin … Merci …
Elle marqua une petite pause histoire de se reprendre un peu. Visiblement, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de discussion. Elle ne semblait pas non plus être habituée à recevoir des compliments de la part d’un homme. Pour le moment, elle allait mieux. Jack pouvait sentir que la jeune femme se faisait violence pour lutter contre sa timidité naturelle.
- Je pense partir après la demi-finale de la « Barde Académie ». Je veux quand même savoir si Rose ira en finale ou pas. Est-ce que c’est bon pour toi ?
- Cela me laissera le temps de préparer mes affaires.
Son divin petit rire éclata une nouvelle fois avec retenue dans la pièce. La jeune femme se contrôla afin de ne pas déranger le repos d’Halibel. En toutes circonstances, son esprit était tourné vers le bien être des autres. Si la jeune femme n’avait pas été une magicienne, elle aurait fait une excellente prêtresse de Shallya.
- Ne t’inquiète pas ! Tu es comme mon grand frère Stan. Lui, aussi, il est du genre à vouloir nous protéger. C’est d’ailleurs à cause de ça qu’il se prend souvent la tête avec ma grande sœur.
- Il risque de te prendre entre quatre yeux et te dire que tu n’as pas intérêt à me faire souffrir parce que sinon, il te tuerait. Ce serait bien le genre de chose qu’il serait capable de te dire. En tout cas, c’est à cause de ce genre de paroles que ma grande sœur a perdu quelques petits copains.
- De toute manière, tu n’es plus vraiment un inconnu pour nous. Et puis, quelque chose, au fond de moi, me dit que je n’ai rien à craindre de toi. Alors, malgré ses avertissements, je suis sûr que tout se passera bien.
Elle marqua ensuite une nouvelle pause. Son regard se perdit dans le mur qui se trouvait en face d’elle. Un moment qui dura une centaine de battements de cœur. Il fut donc assez long pour faire angoisser le fils aîné d’Heinrich.
- Je n’ai pas de petit ami. Tu n’as rien à craindre de ce côté-là.
Si elle n’en avait pas, c’était pour une raison bien précise. Parce que son joli minois et sa douceur devaient être des sources permanentes de demandes de la part des jeunes hommes des environs ou de ceux d’Altdorf.
- Un ange ? Moi ?
Elle ferma les yeux en souriant au jeune homme. Puis elle les ouvrit afin de plonger son regard dans le sien. Ses joues affichaient une marbrure rosée.
- Merci … Je suis flattée … Cela me fait très plaisir …
- En tout cas, si tu fais ce que tu dis … Nous allons former un couple très original.
- L’ange et le lépreux.
- Je te taquine, Jack … Cela me fait vraiment plaisir que tu veilles m’accompagner à Altdorf. J’espère que tu ne t’ennuieras pas en ma compagnie …
- C’est que … Enfin … Merci …
Elle marqua une petite pause histoire de se reprendre un peu. Visiblement, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de discussion. Elle ne semblait pas non plus être habituée à recevoir des compliments de la part d’un homme. Pour le moment, elle allait mieux. Jack pouvait sentir que la jeune femme se faisait violence pour lutter contre sa timidité naturelle.
- Je pense partir après la demi-finale de la « Barde Académie ». Je veux quand même savoir si Rose ira en finale ou pas. Est-ce que c’est bon pour toi ?
- Cela me laissera le temps de préparer mes affaires.
Son divin petit rire éclata une nouvelle fois avec retenue dans la pièce. La jeune femme se contrôla afin de ne pas déranger le repos d’Halibel. En toutes circonstances, son esprit était tourné vers le bien être des autres. Si la jeune femme n’avait pas été une magicienne, elle aurait fait une excellente prêtresse de Shallya.
- Ne t’inquiète pas ! Tu es comme mon grand frère Stan. Lui, aussi, il est du genre à vouloir nous protéger. C’est d’ailleurs à cause de ça qu’il se prend souvent la tête avec ma grande sœur.
- Il risque de te prendre entre quatre yeux et te dire que tu n’as pas intérêt à me faire souffrir parce que sinon, il te tuerait. Ce serait bien le genre de chose qu’il serait capable de te dire. En tout cas, c’est à cause de ce genre de paroles que ma grande sœur a perdu quelques petits copains.
- De toute manière, tu n’es plus vraiment un inconnu pour nous. Et puis, quelque chose, au fond de moi, me dit que je n’ai rien à craindre de toi. Alors, malgré ses avertissements, je suis sûr que tout se passera bien.
Elle marqua ensuite une nouvelle pause. Son regard se perdit dans le mur qui se trouvait en face d’elle. Un moment qui dura une centaine de battements de cœur. Il fut donc assez long pour faire angoisser le fils aîné d’Heinrich.
- Je n’ai pas de petit ami. Tu n’as rien à craindre de ce côté-là.
Si elle n’en avait pas, c’était pour une raison bien précise. Parce que son joli minois et sa douceur devaient être des sources permanentes de demandes de la part des jeunes hommes des environs ou de ceux d’Altdorf.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack souriait. Il sentait que parler à Aerith le soulageait. Il ne savait pas d'où lui était venu cette peine, mais quand il était avec elle, et qu'il la voyait sourire, son coeur s'allégeait et son esprit se désembrumait. Il la voyait rire. Une bouée de sauvetage au milieu d'un noir océan de désespoir et de tristesse. La peine de la jeune femme pouvait donc connaitre une fin. Jack vit à ce moment là du positif, alors que jusqu'à présent Aerith ne lui était apparue que fatiguée ou en larmes presque à chaque fois. Un pur bonheur pour lui. Cela ne dissipait pas tout, certes, mais y contribuait franchement.
Il n'aurait jamais laché les yeux émeraudes de la jeune fille, si douce, si gentille. Comment pouvait elle douter? Bien sûr que c'était un ange, au premier coup d'oeil, n'importe qui aurait pu le lui dire.
- Oui tu es un ange. C'est déjà ce que j'avais imaginé la première fois que je t'ai vue.
- Bon... Les circonstances étaient toutes autres, je m'imaginais déjà chez les trépassés.
- Mais tu m'en as sorti Aerith. Ose prétendre n'être qu'une mortelle après avoir fait ça!
Il lui sourit grandement. Il avait encore une légère douleur au niveau des côtes en se redressant un peu, mais ce n'était rien à coté de ce que son coeur venait d'affronter.
- M'ennuyer? Je n'ai jamais vu Altdorf, ça sera déjà ça.
- Tu comptais y aller toute seule?
- On peut partir après la demi finale, oui. J'éviterai de présenter ma tronche à Rouage quand même, mais je soutiens ma frangine. On verra bien si elle s'en sort.
Encore une fois, Jack sentit sa douleur s'apaiser lorsqu'Aerith rit. C'était une bonne chose pour lui, il appréciait cet état de fait. Il ne souhaitait plus que la voir heureuse.
- Je crois que Stan m'a déjà dit qu'il me tuerait si je te faisais du mal. Mais ce cas de figure n'arrivera pas. Pas par peur de lui, mais pour toi, tout simplement.
- Je toucherai deux mots à ta soeur. Je me suis moi aussi fritté quelques fois avec Rose pour les mêmes raisons, Any est trop timide pour m'envoyer paitre... Mais du coup je lui dirais comment le prendre. Ou alors elle me baffera... Je plaisante. J'ai pas à me mêler des affaires des autres...
- Sauf si c'est pour empêcher un ange de pleurer...
Sa voix restait douce, mais résonnait maintenant depuis sa cage thoracique. Il parlait un peu plus fort au fur et à mesure de la discussion. Il ne murmurait plus, il essayait de rester sur une puissance vocale de conversation normale. Il souhaitait tant, de tout son coeur, qu'Aerith puisse être moins triste. Les marques sous les yeux de la jeune femme ne mentaient pas et il grava cette image dans sa mémoire. Il ne voulait plus jamais revoir cela. Elle méritait tellement d'être heureuse...
Il n'aurait jamais laché les yeux émeraudes de la jeune fille, si douce, si gentille. Comment pouvait elle douter? Bien sûr que c'était un ange, au premier coup d'oeil, n'importe qui aurait pu le lui dire.
- Oui tu es un ange. C'est déjà ce que j'avais imaginé la première fois que je t'ai vue.
- Bon... Les circonstances étaient toutes autres, je m'imaginais déjà chez les trépassés.
- Mais tu m'en as sorti Aerith. Ose prétendre n'être qu'une mortelle après avoir fait ça!
Il lui sourit grandement. Il avait encore une légère douleur au niveau des côtes en se redressant un peu, mais ce n'était rien à coté de ce que son coeur venait d'affronter.
- M'ennuyer? Je n'ai jamais vu Altdorf, ça sera déjà ça.
- Tu comptais y aller toute seule?
- On peut partir après la demi finale, oui. J'éviterai de présenter ma tronche à Rouage quand même, mais je soutiens ma frangine. On verra bien si elle s'en sort.
Encore une fois, Jack sentit sa douleur s'apaiser lorsqu'Aerith rit. C'était une bonne chose pour lui, il appréciait cet état de fait. Il ne souhaitait plus que la voir heureuse.
- Je crois que Stan m'a déjà dit qu'il me tuerait si je te faisais du mal. Mais ce cas de figure n'arrivera pas. Pas par peur de lui, mais pour toi, tout simplement.
- Je toucherai deux mots à ta soeur. Je me suis moi aussi fritté quelques fois avec Rose pour les mêmes raisons, Any est trop timide pour m'envoyer paitre... Mais du coup je lui dirais comment le prendre. Ou alors elle me baffera... Je plaisante. J'ai pas à me mêler des affaires des autres...
- Sauf si c'est pour empêcher un ange de pleurer...
Sa voix restait douce, mais résonnait maintenant depuis sa cage thoracique. Il parlait un peu plus fort au fur et à mesure de la discussion. Il ne murmurait plus, il essayait de rester sur une puissance vocale de conversation normale. Il souhaitait tant, de tout son coeur, qu'Aerith puisse être moins triste. Les marques sous les yeux de la jeune femme ne mentaient pas et il grava cette image dans sa mémoire. Il ne voulait plus jamais revoir cela. Elle méritait tellement d'être heureuse...
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Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
La jeune femme fut étonnée par cette question.
- Oui, je comptais y aller toute seule. Je ne suis pas non plus en sucre.
Elle rigola avec son rire si mélodieux.
- Je fais partie de l’ordre lumineux. Je dois m’y rendre souvent. Tu comprends ?
- Alors, je ne peux pas demander à ma famille de venir me chercher ou de me ramener au collège à chaque fois.
- Ce ne serait pas correct de ma part de les importuner de la sorte. Je dois quand même savoir me débrouiller toute seule, je ne veux pas être fardeau pour eux. Ni pour personne d’ailleurs.
Son regard était maintenant résolu et il sondait le regard du jeune homme. Comme si elle cherchait la réponse à une question en prononçant cette dernière phrase.
- Donc, oui, je fais souvent le trajet seule.
- D’ailleurs le collège de mon ordre est très particulier … Je suis désolée, mais pendant notre séjour là bas, tu ne pourras pas venir avec moi dans notre pyramide.
- Si tu es toujours partant, on te trouvera bien une auberge. Je te ferais visiter la capitale de l’empire. Tu verras c’est une plus grande ville que Rouage, mais en moins extravagante.
Elle tourna ensuite la tête afin que son regard puisse se focaliser sur la mère de Jack. Cette dernière recommençait à souffrir et Aérith grimaça.
- Oui, je comptais y aller toute seule. Je ne suis pas non plus en sucre.
Elle rigola avec son rire si mélodieux.
- Je fais partie de l’ordre lumineux. Je dois m’y rendre souvent. Tu comprends ?
- Alors, je ne peux pas demander à ma famille de venir me chercher ou de me ramener au collège à chaque fois.
- Ce ne serait pas correct de ma part de les importuner de la sorte. Je dois quand même savoir me débrouiller toute seule, je ne veux pas être fardeau pour eux. Ni pour personne d’ailleurs.
Son regard était maintenant résolu et il sondait le regard du jeune homme. Comme si elle cherchait la réponse à une question en prononçant cette dernière phrase.
- Donc, oui, je fais souvent le trajet seule.
- D’ailleurs le collège de mon ordre est très particulier … Je suis désolée, mais pendant notre séjour là bas, tu ne pourras pas venir avec moi dans notre pyramide.
- Si tu es toujours partant, on te trouvera bien une auberge. Je te ferais visiter la capitale de l’empire. Tu verras c’est une plus grande ville que Rouage, mais en moins extravagante.
Elle tourna ensuite la tête afin que son regard puisse se focaliser sur la mère de Jack. Cette dernière recommençait à souffrir et Aérith grimaça.
Re: [Aerith et pour ceux qui veulent] Dans une chambre
Jack se sentait de mieux en mieux. Aerith riait, et cela lui faisait un bien fou. Il ne saurait expliquer comment, mais cela l'apaisa encore. Il venait de se faire gentiment mettre en boite, mais comprit pourquoi. Il lui souriait toujours sincèrement.
- J'ignorais que tu étais une magicienne des Collèges. Du coup tout s'explique... En fait tu n'as même pas besoin d'escorte si tu peux lancer des sortilèges.
- Dans la famille... la magie est presque de rigueur oserais-je dire, mais on n'est pas vraiment des abonnés d'Altdorf et de la structure. Mon père m'a dit que c'était pas comme ça que ça devait se passer normalement, mais qu'on avait des dérogations particulières.
La nouvelle résolution qu'Aerith affichait rendait Jack heureux une fois de plus. Il espérait juste qu'elle ne montrait pas qu'une façade de détermination et de joie pour repleurer ensuite.
- Un fardeau? Tu sais, après ce que tu as fais pour moi, je pourrais t'amener en te portant à bout de bras jusqu'à Cathay à pied pour te faire plaisir, et à aucun moment je te dirai que tu es un fardeau! Tu es plutôt une bénédiction en fait.
- Et vu comme tu as été gentille avec moi, je n'arrive pas à imaginer une seule seconde que tu ne sois un fardeau pour quiconque.
- Regarde, on se connait à peine, et tu me proposes déjà de me faire visiter la capitale de l'Empire. Donc de perdre de ton précieux temps.
- Je ne me plaindrait jamais de passer du temps avec toi. Surtout pour découvrir de nouveaux horizons. Et j'éviterai de faire des vagues quand tu rempliras tes obligations. Je vois bien que t'es une grande fille et que tu te débrouilleras seule.
Jack pensait vraiment ce qu'il disait, il n'imaginait pas une seule seconde que la jeune femme puisse être un "fardeau" pour quiconque. Elle s'était saignée aux quatre veines pour un inconnu comme lui, comment pourrait elle importuner quelqu'un?
Lorsqu'Aerith grimaça, le jeune middenheimer détourna le regard et prit une des mains d'Halibel dans la sienne. Il la serra sans trop forcer. Il ne se souvenait que les mains de sa mère étaient si fluettes, si faibles. Il la voyait tellement rayonnante depuis qu'il était petit, et là c'était comme s'il la découvrait plus agée et fatiguée par les âges et le temps.
Il baissa les yeux.
- Voila qu'elle souffre à nouveau... Un mauvais rêve?
- J'ai récupéré mon sac lorsque nous sommes retournés à Rouage. Il doit y avoir de l'opium dedans. Ou je demanderais à ma cousine si elle peut trouver à tout hasard.
- Si elle souffre trop, j'ai entendu dire que la plante pouvait soulager les fortes douleurs... A forte dose...
- J'ignorais que tu étais une magicienne des Collèges. Du coup tout s'explique... En fait tu n'as même pas besoin d'escorte si tu peux lancer des sortilèges.
- Dans la famille... la magie est presque de rigueur oserais-je dire, mais on n'est pas vraiment des abonnés d'Altdorf et de la structure. Mon père m'a dit que c'était pas comme ça que ça devait se passer normalement, mais qu'on avait des dérogations particulières.
La nouvelle résolution qu'Aerith affichait rendait Jack heureux une fois de plus. Il espérait juste qu'elle ne montrait pas qu'une façade de détermination et de joie pour repleurer ensuite.
- Un fardeau? Tu sais, après ce que tu as fais pour moi, je pourrais t'amener en te portant à bout de bras jusqu'à Cathay à pied pour te faire plaisir, et à aucun moment je te dirai que tu es un fardeau! Tu es plutôt une bénédiction en fait.
- Et vu comme tu as été gentille avec moi, je n'arrive pas à imaginer une seule seconde que tu ne sois un fardeau pour quiconque.
- Regarde, on se connait à peine, et tu me proposes déjà de me faire visiter la capitale de l'Empire. Donc de perdre de ton précieux temps.
- Je ne me plaindrait jamais de passer du temps avec toi. Surtout pour découvrir de nouveaux horizons. Et j'éviterai de faire des vagues quand tu rempliras tes obligations. Je vois bien que t'es une grande fille et que tu te débrouilleras seule.
Jack pensait vraiment ce qu'il disait, il n'imaginait pas une seule seconde que la jeune femme puisse être un "fardeau" pour quiconque. Elle s'était saignée aux quatre veines pour un inconnu comme lui, comment pourrait elle importuner quelqu'un?
Lorsqu'Aerith grimaça, le jeune middenheimer détourna le regard et prit une des mains d'Halibel dans la sienne. Il la serra sans trop forcer. Il ne se souvenait que les mains de sa mère étaient si fluettes, si faibles. Il la voyait tellement rayonnante depuis qu'il était petit, et là c'était comme s'il la découvrait plus agée et fatiguée par les âges et le temps.
Il baissa les yeux.
- Voila qu'elle souffre à nouveau... Un mauvais rêve?
- J'ai récupéré mon sac lorsque nous sommes retournés à Rouage. Il doit y avoir de l'opium dedans. Ou je demanderais à ma cousine si elle peut trouver à tout hasard.
- Si elle souffre trop, j'ai entendu dire que la plante pouvait soulager les fortes douleurs... A forte dose...
shortless- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 13/06/2008
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