les pérégrinations de Joachim...

Après être sorti du tunnel, Joachim prit une grande inspiration d'air pur avec avidité...
Mais son bonheur fut rapidement gâché par une odeur de vomi, tenace, et par la douleur due au coup de dague qu'il avait prit dans le tunnel.

Ce petit égarement passé, le prêtre se dirigea vers le château.
Il passa par les quartiers des servants où il chercha un serviteur.

Il interpella le serviteur et lui dit:
"Holà brave homme. Je vais quitter le château ce soir. Veuillez aller dans ma chambrée après mon départ. Vous y trouvez les frusques que je porte qui ont subi les afres de la maladie de mon petit compagnon en cette soirée"
Dit il en montrant son furet qui n'était pas très folichon après avoir vomi ses tripes plusieurs fois...

"Veillez à ce qu'elles soient propres à mon retour demain après-midi."

Prenant les devants à une quelconque protestation, il précisa:
"Je m'appelle Joachim Hammerson, je suis un compagnon du jeune Edmond Von Ludenhof..."


Après cette rencontre, Joachim se dirigea avec hâte vers sa chambre où il quitta les habits qu'il portait et sortit de sa besace sa bonne vieille bure violette de Rhya. Il la regarda un instant et songea avec un sourire mélancolique à l'époque où il parcourait l'Empire vêtu de la sorte. Une période calme et sereine...
Après quelques secondes de rêvasserie, il enfila sa bure et sa cape.
Il posa soigneusement ses affaires sales au bord du lit puis il prit sa besace et quitta le château par les portes des serviteurs.

S'enfonçant alors dans la ville, il se dirigea vers la taverne du Sarment.
Il entra dans la taverne et s'adressa au tenancier:
" Salut Finlay! Alors, comment vont les affaires?"

" Grumpf" répondit l'homme, toujours aussi aimable

"Dit moi, tu n'aurais pas un truc bien raide? je me suis prit un petit coup et j'aimerais bien soigner un peu ça..."

Après quelques instant, Joachim vit que Finlay ne l'avait pas entendu et qu'il sommeillait plus ou moins debout tout en continuant machinalement à essuyer un verre...

N'osant pas le déranger d'avantage, il se pencha par dessus le comptoir et attrapa une bouteille de gnôle à moitié vide.
Après quoi il monta à l'étage et s'installa dans la chambre qui lui était réservée.
Quittant sa cape et sa bure, il versa un peu d'alcool sur sa plaie: la douleur lui indiqua que la gnôle était forte ce qui laisserai une blessure bien propre...
Il se fit un pansement sommaire et remit son vêtement.

Il observa un petit instant son furet aller se blottir au creux de sa couche: le pauvre petit semblait épuisé.
Joachim s'assit un instant sur le bord du lit et caressa amicalement son petit compagnon.
Malgré sa petite taille, il avait été très utile par ses talents de pisteurs ce soir et le prêtre lui en étais reconnaissant.

"Brave petit Furik, tu es lessivé après cette soirée...
Ne bouge pas, je vais te chercher un petit quelque choses à manger."

Sur ces mot, il descendit dans la salle commune où il s'installa confortablement à une table dans un coin de la pièce.


Tranquillement assit à sa table, il appela la serveuse encore présente dans la pièce:
"mademoiselle?"

La salle était vide, il n'y avait plus que les habituels piliers de bar, incapable de faire autre chose que de refaire le monde autour d'un énième verre d'alcool qu'ils ne paieraient surement pas... Une jeune serveuse brune, Lisa, se dirigea vers Joachim



Qu'est ce que vous voulez?

(hrp: l'effet magique n'y est pas...)

Joachim regarda la jeune femme s'approcher vers lui avec un petit sourire rêveur.
Puis, reprenant ses esprits, il lui demanda:

"Et bien apporté moi un peu de fromage et du pain pour me restaurer. Et du lait de chèvre pour la soif..."

Puis, plus discrètement, il lui susurra:
"Et venez me rejoindre dans ma chambre après votre service... j'ai à vous parler..."

Après quoi, la serveuse repartit vers le comptoir comme si elle n'avait pas entendus ses dernier mots.
Jochim la regarda partir d'un air rêveur:
"Ah, pourquoi n'ai-je donc pas dix ans et vingt kilos de moins..." pensa-t-il tout en frottant ça barbe plus que naissante...
"Hum... demain, il faudra que j'aille faire un tour chez le barbier" continua-t-il à penser...

Après quelques instant, Lisa revint avec ce qu'il lui avait demandé.
Il la remercia d'un hochement de tête et grignota sans trop y faire attention ce qu'elle lui avait apporté.
Pendant ce temps, il observait négligemment les piliés du comptoir et jetais de temps en temps des regards discrets vers Lisa, observant la grâce de cette jeune femme.

Enfin, après dix minutes dans la salle commune, il prit ce qu'il n'avait pas encore finit de manger et se rendit dans chambre.
Il donna ses restes à Furik, qui mangea d'un bon appétit malgré son petit estomac encore fragile.
Là, il attendit tranquillement, assit sur son lit, que Lisa vienne le voir.
Caressant Furik qui était venu se poser sur ses genoux après avoir fini de manger...

Lisa arriva quelques minutes plus tard et entra directement, sans frapper .

Qu'est ce qu'il y a? Je ne peux pas m'attarder, sinon ce serait louche, faisons donc fissa.

Joachim eut un léger sourire suite aux propos de Lisa mais il se retint de fait une remarque inopiné...

"Bien... Pour faire court, il se passe des chose pas net au château, alors je vous demande de rester sur vos gardes et de surveiller tout mouvement suspect qui aurait un rapport avec la famille Ludenhof. Le pouvoir en place, et par là même nos appuis, sont menacés, alors je ne veux pas qu'un chien se gratte dans cette ville sans que j'en sois informé...
Enfin, façon de parler bien sure..." dit-il avec un pointe d'humour.

"Informez en nos partenaires dès ce soir si possible. Qu'ils se tiennent près à toute éventualité..." rajouta-t-il avec un air plus sombre...
"A ce propos, je voudrais que vous m'indiquiez où je puis les rencontrer. J'aimerai bien m'entretenir avec eux demain matin. Tout particulièrement avec Didier: j'aimerais qu'il me conseil un peu pour renouveler ma garde-robe..."

Après le réponse de Lisa, Joachim la congédia amicalement en rajoutant:
"Si vous avez besoin de quoi que ce soit pour votre mission ou autre, n'hésitez pas Lisa..."
Après quoi le prêtre se coucha pour une bonne nuit de sommeil...

Les yeux de Lisa jettaient des éclairs noirs à Joachim. Son visage ne s'était pas déridé d'un poil depuis son entrée dans la pièce.

Je vous trouve bien dirigiste pour quelqu'un qui vient d'entrer en contact avec nous il y a si peu de temps.

Il est un peu tard pour certains... Vous trouverez Didier dans sa boutique. Il n'ouvre pas très tôt. Bernard sera au coin de la Grand Place, pas loin du chateau. Quant à Pascal...laissez moi le message je lui transmettrai. Il est un peu plus dur à trouver au vu de ses activités.

En tout cas, ne vous méprenez pas, mettre en place un si gros réseau tel que celui que vous exigez prends du temps et de l'investissement. Il vous faudra faire vos preuves.

Bon j'ai pas que ça à faire non plus. Bonne nuit.

Joachim fut étonné par la mauvaise humeur de Lisa, mais ne fit aucune remarque et s'efforçant autant que possible de lui paraître agréable.

"Pour ce qui est du message à transmettre à Pascal, dites lui que je souhaite faire une réunion avec tout les membres de notre après demain. Disons à midi, ici même. Ce sera l'occasion de faire plus ample connaissance autour d'une bonne chair et de parler un peu du métier.
Vous êtes bien entendu convier très chère..."

Après quoi Joachim la congédia... (etc...)

Le lendemain matin, il se leva assez tôt. Il enfila sa robe et sa cape, prit quelques affaires et descendit dans la salle commune.
Là, il parla à Finlay de son projet de repas pour le lendemain. ([hrp] réponse de Finlay? [/hrp] )

Puis, après un petit déjeuné, il partit en ville avec Furik lové dans la capuche de sa cape.
Il se dirigea alors en direction d'une armurerie.
Il entra dans la boutique et s'adressa au gérant:
"bonjour mon brave!
Je voudrais vous faire et échange et un petit achat."

Il déposa son arbalète sur le comptoir et reprit:
"voyez, ce modèle d'arbalète est trop peu maniable pour moi, je voudrais vous l'échanger contre un modèle d'arbalète de poing, carreaux compris...
Et en plus je voudrais vous en acheter une deuxième...
qu'en dite vous?"

Finlay, égal à lui même, ne fournit qu'un "grumpf" caractéristique, mais a promis de tenir une table prête le jour dit.

Plus tard dans l'échoppe le marchand fit de grands yeux ronds à Joachimm. Visiblement il était surpris.

Euh...je n'ai malheureusement pas cet article dans ma boutique. J'ai l'impression que vous venez d'arriver dans le coin. Voyez vous, en Hochland, les clients sont beaucoup plus portés sur les armes à feu. Aussi j'ai des pistolets de très bonne facture et même un long fusil si vous êtes intéressé.

A cet instant l'homme un peu rondouillard se frisa la moustache et sourit devoilant une bouche à moitié rempli de dents...

Joachim fut bien embarrassé par ce que venait de lui dire le marchand...

"Hum, je suis en effet arrivé en ville depuis peu de temps... Mais ne vous inquiétez pas: je ne suis pas sans connaitre la réputation du Hochland concernant les armes à feu. Néanmoins, je dois vous avouez que je ne suis pas très doué avec les armes à feu et pour tout dire, je n'en ai manier qu'une fois et avec peu de succès..." dit-il d'un air un peu gêné.

"Enfin, je vous remercie pour votre temps et pour le renseignement." ([hrp] si le commerçant à autre chose à dire, Joachim est près à écouter...[/hrp])
Sur quoi, il reprit ses affaires, salua poliment le marchand et sortit de la boutique.

Après son passage, le prêtre se rendit chez un barbier. La barbe qu'il s'était laissé pousser depuis un certain temps commençait à avoir une certaine épaisseur mais plus que tout, elle commençait à le gratter sévèrement.
Il entra dans dans l'échoppe qu'il trouva, évitant avec soin les boutiques un peu trop glauque.
Il se rendit donc dans une échoppe de standing moyen et s'adressa au barbier.

"Bien le bonjour monsieur!
Je viens pour une petit coupe de barbe: lavage et coupe...
Par contre, si vous pouviez m'en laisser un petit peu: un petit bouc par exemple et les pattes assez longue."
([hrp] A terme, je souhaite que Joachim est un bouc dans ce genre [/hrp])

L'armurier fit une mine déçu mais remercia Joachimm commercialement.

La boutique du barbier était tout a fait sobre. Deux fauteuils pour les clients en face desquels on trouvait deux miroirs de taille convenable. Ils surplombaient un plan de travail où siègeaient deux bassines emplis d'eau chaudes. Le barbier était un homme plutôt petit, avec un regard joyeux et de mignonnes boucles blondes et extrèmement propre. Il va de soi que sa barbe était impeccable.

Que puis je pour vous mon bon monsieur?

Oh une taille particulière? Enfin un vrai travail! Eh bien nous couperons partie par partie et en avaçant pas à pas je ne vois pas comment nous pourrions rater ça. Veuillez prendre place.

Au bout d'une heure et demi de coupe méticuleuse au possible, le barbier ravi annonça à Joachimm la somme d'une pièce d'argent pour tout ça.

Joachm resta soigneusement installer sur le siège du barbier, profita du moment pour se relaxer au possible après la période mouvementé qu'il venait de vivre.
Après que le barbier eut fini son oeuvre, le prêtre se leva et se passa la mais sur les joues, appréciant la qualité du travail et la douceur retrouvé de sa peau.
Lorsque le petit homme lui annonça son prix, Joachim tiqua...
Il sortit sa bourse, prit deux pièces d'argents et les mit dans la main du barbier.

"Tenez mon brave: pour la qualité de votre travail et votre bonne humeur."

Après quoi, il sortit de l'échoppe et se dirigea vers le quartier marchand.
Là bas, il se mit en quête du magasin de Didier.
([hrp] petite description?...[/hrp])

Il entra dons dans l'échoppe et demanda à voir le gérant...

La boutique de Didier possédait une devanture très voyante avec force étoffes présentées, toutes très belles, visiblement importées d'une autre contrée ou tissées avec soin.

Une large porte en bois décorée à double battant permettait d'entrer dans l'échoppe. Et des pièces encore plus belle, soie et velours notamment, pendaient ça et là dans un enchantement de formes et de couleurs.

Un homme vetu d'une cape noire et d'un grand chapeau à plumes invita Joachim à aller un peu plus loin une fois que celui ci eut posé sa question. Mais au détour d'une étoffe, le pretre grassouillet sentit le contact froid et métallique d'une dague sous sa gorge, juste devant le museau de Furik pour le coup. Il entendit la voix reconnaissable de Pascal:

On me cherche à ce qu'il parait?

Joachim se figea... Levant tout doucement les mains pour les garder bien visible.
Sentant dans son dos, Furik planter ses griffes dans le dos et commencer à grogner, il dit doucement:

"gentil Furik... il n'y a pas de problème... Calme..."

Il s'arrêta un instant pour calmer sa respiration puis il reprit:

"Bon, on va rester calme... Je crois qu'on est un peu partie du mauvais pied hier...
Enfin, il est vrai que je cherchais à vous contacter, mais je dois avouer que je ne pensais pas vous trouver ici et encore moins dans ses conditions..."

Il avala sa salive et continua:

" Si vous pouviez enlever cette dague de sous ma gorge, j'ai un peu de mal à trouver mes mots dans cette condition..."

La dague glissa lentement le long du cou de Joachim, faisant une légère pause au niveau de sa jugulaire, le temps d'un battement de coeur.

Rassurez vous, je suis tout a fait calme. Vous n'avez pas pissé dans vos chausses, ce qui veut dire que vous avez déjà vu la mort de près, ou que vous êtes suffisamment courageux. Je voulais juste vérifier cela. Et vous dire que si besoin il y a, c'est moi qui vous trouverai. De plus vous savez désormais plus ou moins de quoi nous sommes capables...

Bon, pourquoi vouliez vous me voir?

Le prêtre respira un peu plus tranquillement après ces mots.
Il se détendit quelque peu et reprit:

"Il est vrai que j'ai côtoyé la mort à plus d'une reprise et de bien plus près que vous ne pouvez l'imaginer..." dit-il en repensant au monde de mort avec un léger frisson.
"Et je dois avouer que le courage aveugle n'est pas une de mes qualités premières. Je suis plus enclin à faire preuve de courage sur des risques calculés et quand les proportions de réussite à mon égare ne sont pas négligeables." Ajouta-il avec un petit sourire.
"Enfin bref, je suis en effet avertit de se dont vous êtes capables et j'en prends bonne note. Néanmoins, je voulais vous contacter pour vous dire de prendre garde à vous et à vos gens, des choses bien étranges se trame au château et la stabilité de cette ville, si ce n'est plus, est menacé.
Donc je vous en prie, prenez garde et n'hésitez pas à me faire relayer des informations si vous vous apercevez de choses étranges..." Dit il sur un ton plutôt grave...
Puis il reprit sur un ton un peu plus léger:

"Je voulais également vous contacter pour vous convier tout les trois; Didier, Bernard et vous même; à un petit repas d'affaire pour demain midi. Nous pourrions ainsi faire plus ample connaissance autour d'une bonne chaire. J'aurais également quelques chose à vous proposer mais je préfèrerai que vous soyez tout les trois réunis pour en parler tranquillement demain."

La voix prenait bien soin de rester dans le dos de Joachim. Quand on fait se métier on devient vite prudent visiblement.

Et bien je serais là. Ou du moins vous pourrez dialoguer en considérant que je suis là, même si vous ne me voyait pas.

Je prendrais cependant le soin d'informer mes collaborateurs, afin que ceux ci prennent garde à leurs arrières. Sinon, à moins que vous ne me proposiez un contrat, les choses du chateau ne me concernent en rien.

Je suppose que nous nous disons donc à demain?

Et lorsque Joachim se retourna,la seule chose qu'il restait de Pascal était le chapeau à plumes qui ornait sa tête...

N'apercevant effectivement que le chapeau de Pascal, Joachim ne s'attarda guère dans la boutique de Didier...
j'aurais tout l'occasion de discuter avec lui demain.

Sur ce, il quitta la boutique et se mit en quête d'un tailleur. Il recherchait des habits peu sophistiquer, qu'un homme du peuple pourrait s'offrir.
Une fois qu'il eut trouvé la boutique correspondant à ses attentes, il entra et s'adressa au gérants:
"bonjour monsieur, j'aurai deux trop petite chose à bous demander..."

La boutique était pleine d'étoffes posées ça et là, qui débordait des coffres. Certaines étaient probablement infestées de puces et sur quelques mannequins de bois reposaient des tenues qui sortaient un peu du lot.

Le boutiquier, un homme petit et tout sec, qui se frottait les mains de manière nerveuse ou se frisait la moustache tourna la tête vers Joachim. Ses yeux jaunes s'illuminèrent en voyant le prêtre et un immense sourire commercial vint lui fendre le visage.

Ouiii mon bon monsiiiieur? Que puiiiiss je faire pour vous?

[hrp] j'écris se message pour dire que je vais faire une petite pause sur le RP, le temps de d'avoir mon DUT et de partir en vacance. mais je reprendrai dès que possible et comme j'en ai discuté avec short, je pense que Joachim va continuer a suivre vos aventure dans l'ombre... en tout cas, bon jeu pour ceux qui reste! [/hrp]